you're such an idiot. (balou)

Malgré toi, tu expliques à Basile une partie de ce qu’il s’est passé au sein de ta famille ces derniers mois. Et, par la même occasion, tu justifies ta disparition de tous les radars, ton départ pour le Brésil dans l’unique but de rejoindre ta mère. Probablement aussi pour oublier tous les évènements du début de l’année, pour fuir un peu ton attachement pour Nick, ton incapacité à oublier Basile alors même qu’un autre avait su être là pour toi comme personne auparavant. Tu domptes ta chevelure de fauve tandis que tu lui demandes à ton tour la raison de son départ. Cette question qui t’échappe un peu, toi qui, quelques minutes plus tôt, jouais l’insensible. C’est un peu la preuve que t’es prise à ton propre jeu, au vôtre. A ce jeu dangereux qui vous empêche de vivre paisiblement, de respirer convenablement, de mener la vie que vous pourriez vous offrir chacun de votre côté. « Et pourquoi t’as décidé de revenir, finalement ? » lui demandes-tu en jetant un coup d’œil en sa direction. Et il rebondit sur le fait que t’aies au moins toujours ta sœur ici, à défaut d’avoir Colin, Marin et Fauve. Parce qu’ils sont tous partis, à Paris principalement. Tu ris jaune en pensant à ce que ta relation avec ta sœur signifie à l’heure actuelle. De la rancœur de sa part, une incapacité à comprendre la raison de ton départ et une haine quant à l’absence d’annonce de ton retour. « Elle me fait la gueule, elle. Comme toujours. » Et ça te saoule, mais tu fais avec. Tant pis. « C’est une excuse pour passer la soirée avec moi ? » t’amuses-tu. Un sourire aux lèvres, tu l’observes en attrapant le sèche-cheveux. « Tu m’invites où ? » Tant qu’à faire, autant te faire inviter quand bien même ça ne change rien pour toi. Mais c’est le geste qui prouve que. Tu finis par allumer le sèche-cheveux pour le passer dans tes cheveux, tête baissée, jusqu’à ce que ces derniers soient complètement secs.

Il avait une réponse formelle? Pourquoi il était revenu à part pour continuer son parcours académique parfait? Son séjour dans son pays natale l'avait aider à se consoler avec une partie de lui-même mais pas complétement. Christian avait été d'une si grande aide, Il avait sauver la vie de Basile qui aurait préféré fumer et saouler sa vie avec des gens peut fréquentable pour tourner la page, tourner le dos à la seule femme qu'il avait voulu. Louve finalement détourne la question sur plutôt son retour, il semblerait que son cursus scolaire n'était pas une réponse satisfaisante pour son entourage.'' Je devais revenir pour l'école c'est certain.'' Le français lui souligne que malgré toute ses emmerdes, elle peut compter sur sa famille, enfin plutôt sa sœur mais il a tendance à oublier que ce n'est pas l'amour fou entre eux. Basile c'était surpris à l'inviter à aller se saouler et sa réponse lui arrache un sourire. '' La soirée et pour la nuit, tu sais où j'habite maintenant.'' Il échappe un petit rire et se relève finalement du banc pour être sur ses deux pieds. Il va se poser derrière lui à quelques pas d'elle et la regarde se sécher les cheveux. Un sourire narquois sur les lèvres, il croise les bras.'' Je suis de bonne humeur, je t'invite profite-en parce que je doute que ca va arriver souvent. Bouge ton beau petit cul, je t'attend dehors.'' Il lui fait un clin d'œil dans le miroir avant de sortir dans le couloir où il était plutôt.

Son retour, il l’excuse par la poursuite de ses études. Ca te ferait presque rire, vous avez la même excuse ou presque. Toi, t’as ta sœur en prime, quand bien même tu aurais pu retourner à Paris comme le reste de ta famille, ou rester au Brésil pour poursuivre ton cursus et rester auprès de ta mère. « C’est ce qu’on dit. » que tu réponds d’un air ironique. Tu le connais autant qu’il te connaît, et tu sais quand il ne dit pas la vérité. Autant qu’il sait lire en toi et savoir quand tu mens. Pour toutes les fois où tu l’as fait, il a toujours su. L’instant d’après, alors que tu lui demandes s’il s’agit d’une excuse pour passer la soirée avec toi, il te dit que c’en est une pour passer la soirée et la nuit entière avec lui. Ca te fait sourire, à tel point que t’en viens à secouer ta tête. « Je croyais que ton monde ne tournait pas autour de moi ? Tu te trouveras bien une idiote pour partager ton lit ce soir. Je me trouverai un autre idiot que toi. » T’es loin d’être sérieuse en réalité, parce que tu te fous bien d’emmener n’importe quel type dans ton lit. Tu le fais suffisamment souvent ; et si tu venais à le faire ce soir, à tenter le diable, ce ne serait que pour enrager ton diable à toi, Basile. Tu finis par te sécher les cheveux et il te dit de te magner pour le rejoindre dehors avant de déguerpir des vestiaires. A sa dernière phrase, tu lèves d’ailleurs les yeux au ciel. Lorsque tu termines de te sécher les cheveux, tu te maquilles en vitesse d’un trait d’eye-liner et d’un rouge à lèvres pourpre. Vêtue d’une robe-pull resserrée à la taille par une ceinture et de cuissardes noires, tu rassembles rapidement tes affaires pour les ranger dans ton sac avant d’enfin quitter les vestiaires pour le rejoindre dans le couloir. « Je te suis, j’espère que t’as attendu longtemps. » lances-tu. Sauf qu’en réalité, tu ne lui laisses même pas le temps d’avancer puisque tu le bouscules d’une manière quelque peu provocante pour te faufiler devant lui. « Toujours aussi lent, Mulliez. » Un sourire au coin des lèvres, tu retournes ta tête en sa direction en lui lançant un clin d’œil, comme si tu cherchais à le titiller.

C'était rare les occasions où ils arriveraient à ce parler presque comme deux êtres normales, peut-être c'était avec les fêtes qui arrivaient où simplement qu'il était plus crevé qu'il ne le laissait paraître. Il riait au pique de Louve, oh putain elle avait de la répartie ce soir ! Faudrait qu'il vienne plus souvent après les cours de danse. Il avait décider de l'attendre dehors. Le jeune héritier eut le temps de regarder son téléphone portable rapidement, il attendait un courriel important de Christian mais en France, il était tôt le matin alors son oncle allait surement le contacter plus tard. Un pied appuyé contre le mur, il leva les yeux sur Louve enfin prête.''Jai eu le temps de vieillir t'inquiète.'' Le français se redresse sur ses pieds qu'il se fait bousculer par Louve ce qui le surpris mais l'enflamme presque, Si elle veut jouer comme ça, Basile comme un con va oublier toutes les règles et jouer aussi. Maintenant devant lui, elle tourne la tête pour le regarder et Basile en profite pour rattraper la louve et lui fou carrément son pied au cul d'un léger geste.''J'admirais les spectres.'' Maintenant il se met à marcher près d'elle, il ne regrette plus d'avoir manquer Leah. Son téléphone se met à vibrer deux secondes dans ses poches mais il ignore, Trop occupée en ce moment.''On prend ma voiture ou la tienne?'' Il était hors de question qu'il se rende au bar à pied.

Tout ton temps. T’as pris absolument tout ton temps pour te préparer, peut-être pour voir s’il était réellement prêt à t’attendre. Parce que le Basile impatient, t’y as eu à faire plus d’une fois, mais là, il te semble plus calme que la fois dernière, en tout début d’année. Lorsque tu sors finalement pomponnée des vestiaires, tu lui dis espérer qu’il t’a attendue longtemps et il ne tarde pas à te répondre qu’il a eu le temps de vieillir. « C’est ce que je constate, t’as beaucoup de cheveux gris soudainement. » t’amuses-tu avant de le bousculer pour passer devant lui. T’es d’humeur taquine ce soir, un peu provocatrice aussi, peut-être pour tester ses limites autant que les tiennes. Lorsque son pied vient subitement caresser tes fesses, t’accélères légèrement le pas jusqu’à ce qu’il te rattrape. « Des spectres qui s’appellent Louve ? » On sent clairement dans ta voix le côté taquin que tu ne cherches même pas à camoufler. Vient alors la question fatidique : prendre sa voiture ou la tienne. On t’a retiré le permis au mois d’avril après vingt-quatre heures de garde à vue pour conduite en état d’ivresse et tu l’as toujours pas récupéré, mais ça ne devrait pas tarder. « Je te laisse conduire, on m’a retiré le permis. » T’hausses les épaules comme si de rien n’était, ça te fait même sourire. En fait, depuis votre dispute, depuis que tout s’est arrêté entre vous, ta vie est devenue un véritable chaos dont tu te remets peu à peu. Tu ralentis quelque peu le pas pour le laisser marcher à tes côtés, ton regard déviant directement sur son visage pour chercher une quelconque réaction.

Les deux âmes en perdition marchaient tranquillement à la sortie du bâtiment. Deux flammes qui pour le moment s'étudient, se provoque et se complète. Quand il parle des spectres, elle sais trop bien que c'est de elle qu'il parle. Il n'a pas besoin de lui répondre. Pour toute réponse, il ne fait que sourire. Louve, il a essayer de l'oublier pendant des jours, des semaines et des mois mais il c'est jeter dans la gueule du loup dans un temps record. Un vrai accro qui fait une rechute. Une fois dans le stationnement, le français retourne à ses bonnes habitudes, il lui demande qui conduit. Sa voiture est stationné dans un coin, un modèle sport noir d'une Ashton Martin, digne d'être sur la couverture d'un magazine automobile. Il sort les clés de sa poche en écoutant Louve. Surpris, il cherche son regard et bientôt leurs regards se croise.'' D'accord je suis pas surpris. J'espère que ça en valait pas le coup'' Ouais faut être le dernier des cons pour conduire en état d'ivresse ou bourré de cames. Il déverrouille sa bagnole et ce glisse à l'intérieur, bah besoin de faire le grand jeu à Louve. Machinalement, il allume la radio à la station locale. Une musique électro se fit entendre.

Il te demande si tu veux conduire, ce à quoi tu lui réponds que non étant donné que tu n’as plus de permis à l’heure actuelle. Et sa réponse te force à lever tes yeux au ciel tandis que tu viens t’installer à ses côtés dans sa voiture, glissant ton sac entre tes jambes avant d’attacher ta ceinture. Qu’est-ce que t’es en train de faire, en fait ? T’es installée dans sa voiture, à côté de lui, prête à partir boire un verre ou bien plus en sa compagnie. T’as du mal à comprendre ce qu’il se passe, ce qu’il te prend. Parce qu’en soi, y a moins d’une heure, tu le détestais encore. « Roule avant que je change d’avis. » lâches-tu lorsqu’il vient allumer sa radio. T’es pas certaine d’avoir envie de ressortir de suite de sa voiture, mais ta conscience te crie de prendre tes jambes à ton cou avant de ne plus pouvoir faire machine arrière. Mais est-ce qu’il n’est pas déjà trop tard, en fin de compte ? « Tu m’as pas répondu avant, tu m’invites où ? J’espère pour toi qu’ils servent de bons alcools, je commence à avoir soif. » Soif de choses auxquelles tu n’as même pas envie de penser. Soif de lui peut-être, mais une soif que t’es bien prête à étancher par quelques verres d’alcool.

Si on lui avait dit quelques jours passés que Louve aurait accepter de monter dans sa voiture pour aller prendre un verre avec lui, bah il se serait foutu de la gueule de la personne qu'il aurait dit ça. La petite pique de Louve le fait sourire, il démarre sa voiture pour rapidement prendre la route. Le grondement de sa voiture se fait entendre, une perfection selon lui. Il aime la vitesse et l'adrénaline qu'il ressent mais en ce moment il respecte plutôt le code de conduite. Toujours les yeux sur la route, une main sur le volant il sourit.'' Tu me fait pas confiance? Dans un nouvel endroit. Un bar qui est aussi une boîte nuit, L'étoilé., digne des dernières boîtes de Paris, on va se sentir comme à la maison. Ces des potes à moi qui l'on ouvert.'' Il s'engouffre sur l'autoroute qui mène dans le centre-ville de Boston. La musique électro résonne dans le compartiment de la voiture.''Ils servent que le meilleur t'inquiète princesse.'' Ouais il possède ses propres standards et connaît ceux de Louve, enfin pour elle un rien lui plaît.

A ta demande, il réagit sans répondre, Basile. Tant mieux, parce que ça te force au moins à rester dans cette voiture avec lui. Ou du moins, ça te donne une bonne excuse pour ne pas en sortir. Tu te permets de lui redemander où il compte t’emmener, parce que des bars t’en connais plein et ils sont pas forcément tous intéressants. Enfin, aussi intéressants que tu l’espères. « Non, je te fais pas confiance. Tu vas m’emmener dans un trou paumé pour profiter de ma faiblesse, comme un chien de la casse. » Tu souris, amusée par ta propre réponse. Il la connaît, ta faiblesse. Il sait ce qu’il t’est arrivé en janvier dernier, quand Mila et toi avez décidé de sortir pour oublier. Toi pour oublier Basile, elle pour un autre. Ce soir où tout a basculé, où vous êtes reparties accompagnées par de sombres inconnus. Des inconnus qui ont profité de votre manque de méfiance pour vous embarquer avec eux et vous traiter comme deux chiennes de combat. Cette soirée où tu t’es retrouvée enfermée dans une pauvre cage, pour être balancée, plus de vingt-quatre heures plus tard, à trois heures du matin, dans le port de Boston. Ce cauchemar dont Basile t’a sauvée. « Princesse, tu dis ? T’as de drôles de princesses chez toi, dis-moi. » t’amuses-tu une nouvelle fois tandis que tu braques ton regard sur lui. « On verra si l’alcool qu’ils servent est à la hauteur. Dans le cas contraire, tu m’en devras une. » Directement, tu sors ton téléphone de ton sac et laisses glisser ton doigt sur l’écran.

L'étoilée, il n'y a jamais mit les pieds mais ses potes ont insistés pour qu'il vienne faire un tour. L'établissement a ouvert ses portes depuis quelques jours déjà et il a hâte de voir le chef d'oeuvre par lui-même. Avant l'alcool, il faut parvenir à l'endroit même si sa veut dire y conduire Louve. ''Moi? J'oserais jamais.'' Profiter de sa faiblesse, il l'a déjà fait de toute les manières jusqu'à ce brûler et se faire du mal. Il est d'humeur joueuse lui aussi, à plaisanter.'' J'ai l'habitude de payer mes dettes.'' Basile dirige la voiture vers une sortie qui mène près du quartier financier de Boston, de là il prenne un chemin vers la droite qui ramène vers les quartiers huppés de Boston, la où tous les jeunes sortent le soir. C'est à ce moment qu'une lumière attire le regard de Basile du coin de l'œil. Pendant qu'ils sont à un feu rouge, il tourne la tête pour voir Louve qui est sur son téléphone.'' Tu es sérieuse là? Je croyais qu'on avait un bon moment.. pas besoin d'appeler des renforts.'' Ils finissent par arrivés dans la rue convoité et Basile emprunte une petite ruelle pour aller se stationner à l'arrière côté du bar. Il enlève la clé du contact.''Prête ou on attend quelqu'un?'' Cette bref jalousie, c'est un de ses points faibles et un truc qui semble se déclencher surtout quand la brunette est autour.