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you ain't lived' in a woman's world // @sullivan wright ※※※ et tu crois que je me sens comment en disant un truc pareil ? parce que jusqu'à hier, t'étais encore l'homme de ma vie. hier, je croyais encore qu'on vieillirait côte à côte. maintenant, je ne suis plus certaine de rien. j'ai juste l'impression que ça rime plus à grand chose, toi, moi et cette relation qui part à la dérive un peu plus chaque jour. je peux pas tu sais ? je peux pas vivre trois semaines de bonheur contre deux mois de tristesse infinie. paraît que si on retire le sparadrap d'un coup, ça fait mal sur le coup puis la douleur s'estompe. peut être que ça fonctionnera pour nous. qui sait ? dans tous les cas, je veux juste qu'on arrête de se faire du mal inutilement. et puisque visiblement je ne serais jamais en mesure de te convenir je crois qu'il est tant que je parte. qu'on refasse nos vies chacun de nos côtés et peut être qu'on apprenne de nos erreurs. mais ouais, tu m'as jamais donné l'impression d'être assez bien. y a toujours eu le détail qui n'allait pas. le petit quelque chose en trop que t'étais obligé de me reprocher et je veux plus de ça. je veux avoir le droit d'être celle que j'ai envie que ça te convienne ou pas et pas essayer de rentrer dans les critères que tu m'imposes sous prétexte que ta femme parfaite n'est peut être pas façonnée comme moi. et ça me heurte, j'ai envie d'hurler de te voir comme ça. de voir les larmes qui s'échappent de tes yeux. je veux pas te faire pleurer, je cherche pas tout ça mais je crois que petit à petit tu m'as poussé jusqu'au point de non retour et malheureusement, je décide de lâcher prise. « mais tu l'as pas été » j'inspire profondément cherchant à chasser cette peine qui menace de me submerger. « et si tu peux pas être de mon côté dans ce genre de moment-là, je ne serais pas du tien. » c'est aussi bête que ça. aussi simple qu'une équation de collégien. si t'es pas de mon côté, j'resterais pas aux tiens. « prends soin de toi » et je sais que rester plus longtemps rendrait les choses encore plus difficile pour nous deux alors je recule jusqu'à la porte posant ma main sur la poignée pour pouvoir sortir. un dernier regard vers toi, le coeur en morceau. « j'aurais voulu qu'on s'aime sans conditions » mais ça ne fonctionne pas. parce que t'es sans arrêt dans le reproche et que moi, j'arrête de lutter contre ça. t'as pas le droit de me faire mal à chaque fois et de venir avec des excuses comme si ça allait tout arranger. je peux plus encaisser et je crois que de toute façon, je n'en ai plus envie non plus.
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