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(nuli) - tout le monde déraille

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Ton murmure qui souffle comme un rappel, un écho dans la tête de Numa. En une fraction de seconde, le vide puis le froid s’emparent de toi. Elle n’est plus là, sa chaleur s’est évaporée en même temps que son corps, loin de toi. Cali mais tu fais quoi là ?? Quoi, toi ? L’incompréhension s’imprime sur ton visage alors que tu redresses sur tes coudes. Numa, les mains sur son visage, tout aussi perdue que si elle venait de commettre un meurtre. Ou quelque chose de grave. Est-ce que c’était grave ? T’as pas les mots, tu piges toujours rien. J'crois que j'ai trop bu, faut que je rentre. Et tu la regardes, impuissante et abasourdie, se lever tant bien que mal et quitter le couloir en titubant. Il n’y a plus que toi et ce rideau de velours qui danse encore avant de se figer complètement. Tu resserres tes jambes contre ta poitrine, tu te fous qu’on puisse voir ta culotte, c’est le cadet de tes soucis. Est-ce que tout ça venait vraiment de se passer ? Venais-tu vraiment de prendre ton pied sous les doigts maladroits d’une Numa alcoolisée ? Tu t’relèves et cours à travers le couloir, dégageant le rideau en velours rouge, et tu t’arrêtes. Numa ! Tu cris à travers la nuit et les bourrasques de vent. Tu veux oublier ce moment de folie dans le couloir, tu veux continuer à sortir avec elle et boire jusqu’à plus soif, tu veux continuer à lui tenir les cheveux quand elle vomira, à prendre soin d’elle quand elle décuvera, à parler de tout et de n’importe quoi, même des pirates alors que tu sais qu’elle déteste ça. Numa, j’t’en pris. Il s’est rien passé, ok ? Laisse moi te raccompagner. Numa ! Tu ne la vois pas, on pourrait croire que t’es folle à crier toute seule, mais tu t’en moque, encore une fois. T’as mal au ventre, t’as la bile qui t’monte à la gorge, t’as envie de vomir. Et merde.
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"Numa !" La voix de Cali qui me rattrape. Je suis pas allée bien loin, je sais pas si je voulais aller bien loin de tout façon. Avec ma petite robe dans la nuit noire et glacée. Mais j'me retourne pas, je plante mes pieds là, au milieu de la petite ruelle, les mains qui frottent mes petits bras nus. "Numa, j’t’en prie. Il s’est rien passé, ok ? Laisse moi te raccompagner. Numa !" Cali s'approche, je peux entendre la peau de ses pieds nus qui claquent sur le macadam. Je grelotte, je claque des dents et y a ces larmes qui viennent perler au coin de mes yeux. Je me retourne furieusement alors que je la sens, dans mon dos. "Comment ça il s'est rien passé ? Putain mais tu t'es jetée sur moi !" Ma mauvaise foi me file la gerbe. Je veux croire à mes mensonges. J'ai un regard tranchant, un coup de cutter. Qu'est-ce que ça pouvait bien me faire ? De prendre mon pied avec Cali ? Je suis bien devenue la fille facile des fins de soirées non ? Celle qui boit comme un trou et qui finit avec un mec au pif, pour cinq minutes de va-et-vient de crevard. C'est quoi la différence ? J'ai fait ça pour le fun, pour m'amuser, c'est rien. Ouais, pour le fun... C'est ça. Encore des mensonges, de la mauvaise foi. Mes doigts étaient tellement avides, comment ça n'aurait pu être rien qu'un jeu ? "J'sais pas si on fait bien d'être amies..." Je finis par lâcher. A demi-mots. Mon menton tremblotte, y a peut-être même une larme, une fugitive, qui s'échappe du bord de mes yeux pour rouler sur ma joue. Aussitôt séchée par les bourrasques de vent. C'est ce qu'on risque, à s'aventurer trop loin avec moi. Je lâche les gens, j'veux pas d'une vie subversive, j'veux rentrer dans les rails. Si avec toi, je déraille Cali, je peux pas. Peut-être qu'on est pas faites pour être amies, qu'on devrait pas.
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Tu respires un bon coup, la nausée te passe. Pour combien de temps, c’est une autre question. Tes pieds nus qui traînent le long du trottoir jusqu’à apercevoir les boucles de ton amie. Tu t’approches, tout doucement, t’as peur qu’elle s’échappe à nouveau. Et tu veux pas, tu veux juste qu’elle reste et que vous repreniez le cours de votre soirée. La normalité. Comment ça il s'est rien passé ? Putain mais tu t'es jetée sur moi ! Ses mots qu’elle te balance au visage avec une telle férocité, comme ci c’était ta faute. Alors que c’était elle, nom d’un chien ! Moi ? Mais tu dérailles là. Tes sourcils froncés, tu croises les bras contre la poitrine, emmitouflée dans ton manteau. J'sais pas si on fait bien d'être amies... C’est le coup de massue, celui qui te fendille en deux. Tu sais que c’est l’alcool qui parle mais les mots restent les mêmes et blessent tout autant. Tes sourcils froncés se froncent d’avantage, tes lèvres se serrent et ta poitrine se soulève de plus en plus rapidement. Ta tête qui se secoue de droite à gauche. Ah ouais ? Et parce que quoi ? Parce que tu viens d’le décider ? Parce que t’es trop bourrée pour contrôler tes pulsions et que j’ai fait la bêtise de pas t’arrêter ?
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Je suis la méchante sur ce coup-là, y a pas de doute. Les traits de Cali s'étire alors que je lui crache mon venin au visage. "Moi ? Mais tu dérailles là." Je hoche la tête, allumée. Ouais, je déraille, ouais. Tu le remarques toi aussi ? Qu'il y a un truc qui tourne pas rond dans ma vie ? Et je balance ces mots qui font mal, comme un uppercut dans sa tête blonde. Je vois le petit tremblottement de son menton. Puis sa tête qui fait non, non, non. Bientôt y a plus que des mèches blondes qui s'emmêlent. "Ah ouais ? Et parce que quoi ? Parce que tu viens d’le décider ? Parce que t’es trop bourrée pour contrôler tes pulsions et que j’ai fait la bêtise de pas t’arrêter ?" J'ai l'air con, hein. Bah quoi, t'as perdu ta langue Numa ? "Ouais." Je regarde ailleurs, je veux pas que mon regard embué croise le sien. Je veux jouer la dure. Mais je tremble de partout, y a cette onde qui émane de Cali qui me bouscule. Je lève enfin mes yeux vers elle, je regarde son visage, mes yeux pétés s'arrêtent sur chacun de ses traits alors que mes lèvres s'entrouvrent, que je halète, bruyamment, je cherche mon souffle. Puis je craque, je me fissure, comme une coquille. "Pourquoi j'ai fait ça Cali ? Pourquoi j'ai fait ça ? Je vais pas bien, je tourne pas rond." Je sanglotte et je plonge sur elle, mes bras enlacent sa taille furieusement, je me réfugie dans son gros manteau. J'ai froid. Et je sens mes larmes geler sur mes joues, ça me pique le long du cou.
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T’attends sa réponse, tu la défi du regard de continuer à dire que votre amitié est caduc. Ouais. Tu secoues la tête à nouveau. L’envie de lui jeter un verre d’eau glacé à la figure t’envahi mais t’as pas d’eau glacé, encore moins de verre. Et puis ses épaules s’agitent, ses yeux coulent et là voilà qui plonge contre toi, t’enveloppant de ses petits bras frêles. Pourquoi j'ai fait ça Cali ? Pourquoi j'ai fait ça ? Je vais pas bien, je tourne pas rond. Si tu restes d’abord de marbre, l’amour que tu portes pour ce petit bout de femme t’empêche de le rester bien longtemps. Tes bras l’enveloppent et tu refermes ton manteau sur ses épaules dénudées. On est deux. souffles-tu en prenant son visage entre tes mains et essuyant ses larmes du pouce. Toi aussi t’avais ta part de responsabilité, si je puis dire. Tu hausses doucement les épaules avec un air coupable sur le visage. On devrait rentrer maintenant, t’en dis quoi ? Tu la raccompagnerais à la Cabot House et passerez la nuit dans le salon, comme d’habitude. Peut-être que vous en reparlerez demain, à tête reposée, ou alors plus jamais. L’un dans l’autre, ça t’étais égal.
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Sûrement que Cali pense que j'me mets dans un drôle d'état pour pas grand chose. Une petite partie de jambes en l'air avec un copine, y a pas mort d'homme. Pourtant je sais pas, je suis ébranlée, je crois que je touche à un truc sensible chez moi, je saurais pas dire quoi. Je sais juste qu'un truc va pas et que Cali, ce cinéma X, ce soir, je sais pas ça fait tout ressortir sûrement. Je me calme un peu, entre les bras de Cali. Comme une gosse dans les bras de sa mère. "On est deux." Cali prend mon visage entre ses mains, essuie mes larmes du bout de ses pouces. "On devrait rentrer maintenant, t’en dis quoi ?" Je hoche la tête, je baisse les yeux. Je veux rentrer. On est pas bien loin du campus, on marche jusqu'à la Cabot, on en a pour une vingtaine de minutes. J'ai pas voulu retourner dans le couloir, j'ai abandonné ma vieille doudoune de Toronto. Je suis dingue, je crois bien. Puis surtout j'ai probablement chopé la crève. Le retour se fait dans un silence de mort, je marche collée contre Cali, contre son manteau à elle. Je décuve progressivement, mais j'y vois pas vraiment plus clair. Une fois à la Cabot, je me jette sur le sofa. Les filles sont pas à la chambre, je sais qu'elles sortaient ce soir. Retrouver des charmants messieurs, je devrais avoir la chambre pour moi seule. Je suis assomée, j'attrape un vieux plaid qui traîne par terre, je m'enroule dedans. Je ferme les yeux, je veux juste dormir. J'entends les pas de Cali qui font couiner le parquet, j'ai pas trop la force d'ouvrir les paupières pour m'assurer qu'elle ne parte pas. "Tu passes la nuit ici, hein ?" Je finis par lancer tout doucement dans un baillement. Je suis une hôtesse terrible, j'te propose rien, pas de coussin, pas de matelas. Tu peux prendre mon lit Cali. L'alcool, narcotique, me plonge dans la torpeur aussitôt que je plonge dans l'oreiller. [...] On avait pas fermé les rideaux, heureusement que le soleil pointe son nez qu'après huit heures à cette période de l'année. J'ai un mal de crâne atroce, le bruit des ressorts du canapé qui couinent me filent la migraine. Je dois rester allongée comme ça dix minutes, les yeux plantés sur une fissure du plafond, à attendre que ça passe. Mais la gueule de bois ça passe pas aussi facilement, j'sais bien. Puis la veille commence à reprendre forme dans ma tête. J'ai pas oublié, merde, j'aurais peut-être dû. A deux ou trois verres près. Elle est là Cali ? Je hisse douloureusement mon corps, je m'assieds sur le canapé et je tourne la tête. Je la voix, encore endormie. Belle de jour. Je souffle et me traîne vers la cuisine, j'allume la bouilloire. Ah putain, le bruit de l'eau me file le tournis, je suis vraiment mal en point. Je tourne la tête vers la blonde que j'ai dû réveiller. "Désolée, rendors toi, rendors toi." Je souffle en faisant une petite grimace. Je sors deux mugs, je nous fais des tisanes. Avec du citron. Remède miracle.
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Accrochées l’une à l’autre, vous bravez le vent glacial laissant derrière vous une doudoune, une paire de chaussures et les souvenirs d’un ébat alcoolisé dans ce couloir. Une vingtaine de minutes plus tard, qui te semblent une éternité dans ce silence pesant, vous arrivez à la Cabot House et Numa fonce directement dans sa chambre vide, s’enveloppe toute habillée dans un couverture, ses chaussures à peine retirées. Tu la regarde puis pousse un soupir avant de détacher la queue de cheval qui retenait tes boucles blondes. Tu passes la nuit ici, hein ? Tu gagnes son lit et glisses tes pieds gelés et abimés sous la couette, priant pour qu’ils finissent par se réchauffer. Oui. souffles-tu en rabattant la lourde couverture sur toi, également toujours habillée. La flemme des fins de soirées. Et tu plonges dans un lourd sommeil et ne rêve de rien.

Le calme paisible de la nuit laisse peu à peu place aux bruits du quotidien. Le sifflement de la bouilloire et le craquement du parquet te sortent de ton sommeil. Tu t’étires en baillant et ouvres enfin les yeux, difficilement. Désolée, rendors toi, rendors toi. Chuuut, pas si fort Numa. Tu couvres ton visage d’un oreiller et grogne contre cette barre qui te rempli la tête. La gueule de bois, ton quotidien de lendemain de soirée. Tu restes comme ça une minute ou deux et fini par te redresser en gardant la couette serrée contre toi pour cacher ton corps nu – t’avais fini par retirer ta robe au milieu de la nuit, les sequins étant très inconfortables pour dormir. Et puis tout te revient en tête, d’un seul coup. Les baisers, le plaisir que t’as pris sous ses doigts, tout. Aïe, sérieux ? On en tenait une sacrée couche hier.. Tu tentes un sourire et portes ta main contre ta tempe avant de te gratter le haut du crâne et démêler grossièrement ta tignasse blonde.
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