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(flashback) you love'm so much, you can barely breathe

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Deux ombres qui marchent dans la nuit. Est-ce que les gens qui nous voient passer sous leur fenêtre imaginent une seule seconde ce qui se joue ce soir ? Que là, dehors, dans le froid, y a la révolution de ma vie. Parce que c'est bien ça, non ? Une révolution ? Je peux pas imaginer un seul instant que ce type qui m'aime autant ce soir ne m'aimera plus demain. Ce truc qui bouillonne en lui, je peux le sentir, ça m'enivre, j'me sens moi aussi, prête à m'ouvrir l'âme, à donner une nouvelle impulsion à ma vie. Je me sens prête pour l'amour. Il m'arrête, me tire le bras, me plaque contre ses lèvres. J'peux pas croire que ça soit du faux. Je vis un film, une putain de comédie romantique. Mais c'est pas niais, pas platonique, y a une tension, une envie, un désir. Quelque chose de brûlant, je le sens qui fouille en moi, je fouille en lui. "Si j'rentre dans ta vie, j'veux plus jamais en sortir, c'est clair ?" Mes yeux se dérobent pas ce coup-ci, ils soutiennent son regard suffocant. "Tu veux vraiment, rentrer dans ma vie ?" J'arrive pas à me confronter à ce que je vis, y a une part de moi qui y croit pas, le coup de foudre c'est du mytho. Je ris, je secoue la tête, j'essaie de faire comme si tout ça n'était qu'un jeu. "J'suis peut-être une dangereuse psychopathe, tu sais pas dans quoi tu t'aventures." Moi non plus, j'sais pas. Peut-être que je tombe sur un fou. D'ailleurs, il faut sûrement être un peu fou pour s'éprendre d'une inconnue comme il vient de le faire. Mais je peux pas tergiverser, au fond de moi, je sais que c'est pas du blabla tout ça. Y a un truc qui nous échappe encore, à tous les deux. Mais c'est un truc vrai, je peux sentir ce lien entre nos deux coeurs. Ce dont je suis sûre c'est de l'emballement de mon coeur. Je finis par hocher la tête. "Jamais. Si tu m'aimes tu ne pars jamais." Des mots qui font fuir les hommes d'habitude, ils partent en courant, à peine le temps de reboutonner leur froc. Mais pas lui. Des papillons s'agitent dans mon ventre. Je repars dans mes vieux travers. Je l'aime tout d'un coup. Et s'il se barre au petit matin, s'il ne rappelle jamais, je me serais arraché un petit bout de coeur. Mon appart n'est qu'à une centaine de mètres, j'attrappe sa main. Nous arrivons devant la porte, je fais tourner la clé dans la serrure, je pose un doigt sur mes lèvres et je l'emmène en silence, à travers le salon et la cuisine. A pas de loup, nous montons les marches et tout doucement, je pousse la porte de ma chambre.

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C'était comme ça, maintenant. Il n'aurait jamais cru que le monde serait aussi beau désormais, et que même si elle ne voulait pas de lui, qu'elle voyait quel genre de personne peut-être toxique il pouvait être, il croyait un peu à la réciprocité de ces émotions. Il passait une main sur sa joue, juste son index comme le sillon brûlant d'un toucher d'amour. « Alors ce sera ma plus belle mort si tu es une grande malade. » Il haussait les épaules en riant légèrement. Il s'embarquait dans une aventure dénuée de logique, de sens. Chaque jour, il n'avait jamais eu d'espoir de rencontrer la femme de sa vie parce qu'il n'avait pas le temps pour une relation amoureuse, mais aujourd'hui, il savait qu'il en trouverait, parce que c'était les étoiles, la lune et le soleil qu'il offrirait à cette femme. « Promis. »


Il arrivait devant la porte de la chambre de Roxanne, il faisait attention, il ne voulait pas brusquer les choses même si c'était déjà précipité. Finalement, elle n'eut pas le temps de mettre un pied dans la chambre que Caleb l'avait déjà refermé, et il la plaquait contre le mur. Il respirait fort, et il venait attraper ses lèvres avec les siennes, une main sur sa hanche qu'il pressait légèrement contre lui. Il décalait sa bouche vers sa mâchoire, puis vers son cou qu'il penchait en arrière pour lui dévorer la peau. Elle sentait bon, la tatouée. Elle avait cette fragrance que Caleb allait se rappeler toute sa vie et que jamais il n'oublierait. Il sentait son corps devenir fébrile, lentement se chauffer et bouillonner même au contact de Roxanne. « Que t'es belle… » Il passait une main sous son tee-shirt, touchant la peau de sa taille charnue. Elle avait parfaitement les mensurations de la main du garçon. Son corps était fait pour le sien, c'était une certitude.

@Roxanne L. Bates
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Le bout de mon pied fait grincer le parquet de ma chambre. Je fais un pas, un pas et je sens sa main m'attrape et ses épaules, ses épaules de boxeur viennent me plaquer contre le mur. Un baiser intense presque violent, un truc moite et électrique. Mon cou se raidit, je me fais plus audacieuse, je laisse ma langue jouer avec la sienne. Sa main se pose sur mon bassin, moi mes mains je les fais remonter le long de son cou, j'encercle sa mâchoire. Puis ses lèvres partent à l'assaut de mon cou, je respire plus, j'exhale. Un souffle saccadé à l'assaut de ses baisers. Je sais pas s'il m'embrasse, peut-être qu'il me mange. Je le sens avide moi, je suis avide de lui. Je fais remonter mes doigts sans ses longs cheveux, je fais des noeuds partout, je presse sa tête contre mon corps. Il fait un froid de canard dans ma piaule et pourtant je sens mon sang bouillir, mes veines manquent d'éclater. "Que t'es belle…" C'est con, mais je suis émue. Dans le feu de l'action, je sens presque une larmichette perler au coin de mes yeux. Je suis fleur bleue, j'sais pas. Mais ça fait du bien, tellement de bien, de se sentir désirée, peut-être même aimée. Sa main passe sous le coton de mon tee-shirt, caresse ma peau laiteuse. Mon épiderme frissonne, tout entier. Il peut la remonter sa main, je lui en donne la permission. Sa main puissante et chaude. Tendre et violente. J'ai jamais été touchée par une main comme la sienne. Je passe mes mains à moi derrière son cou, elles descendent le long de ses épaules, je me hisse sur la pointe des pieds. Je veux pas rompre ce baiser, alors je l'attire, de toutes mes forces. Je l'attire jusqu'à mon lit, sans jamais éloigner son corps brûlant du mien.

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Puis après la tempête vint le calme. Au lieu de continuer à l'embrasser sur chaque partie de son corps, Caleb ralentit le rythme, il voulait prendre son temps, découvrir chaque parcelle de son corps. Il finit par glisser sa main sous son tee-shirt, à lui retirer. Puis Caleb fait de même avec son pull. A armes égales. Presque. Il vint ensuite légèrement dans le creux de son oreille pour respirer doucement et l'embrasser là, derrière le lobe, redescendre vers la nuque et puis son cou. Il embrasse le creux de sa poitrine, la descente aux enfers vers les plaisirs les plus interdits. Ensuite, quand il perd un peu le contrôle, il sent son jean le serrer un peu trop entre les jambes mais il n'en fais pas cas. Une divinité. Roxanne respire mal aussi, elle réagit à ses doigts qui courent sur son corps hérissé, et Caleb ne s'arrête pas. Sa main droite se balade sur sa taille, s'appuyant légèrement pour la faire cambrer. Et Caleb se colle un peu plus à elle pour accentuer le plaisir. Il inspire et expire comme s'il avait couru un cent mètre, mais c'est elle qui lui fait l'effet d'un cœur qui va exploser son compteur limite de battement par minute. Elle est divine, et elle ne s'en rend même pas compte. Caleb finalement glisse sa main libre entre les jambes de Roxanne pour lui enlever son jean. Plus à armes égales. Elle est là, dans une tenue légère, simple, érotique, et Caleb ne peut s'empêcher de soupirer. « Waw… » Les seuls mots qu'il arrive à prononcer, et finalement, il se redresse pour la contempler de toute sa hauteur. C'est comme voir une femme nue pour la première fois. Elle était éblouissante. Il enlève sa main qui se trouvait sur son jean pour la mettre dans la poche arrière de son pantalon et… rien. Il n'avait rien sur lui. Il n'avait pas de sacoche donc pas de quoi ranger des préservatifs, et de toute façon, ses projets n'avaient pas été à la base de faire l'amour. Alors son sourire s'effaça un peu, gêné. « Je… t'as des préservatifs ? » Pourquoi cacher ce mot ? Beaucoup de femmes avaient eu l'habitude d'être gêné, ce soir, il n'avait pas envie de l'être.

@Roxanne L. Bates
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Il ralentit le rythme de ses caresses et pourtant tout va crescendo. Mon tee-shirt tombe, le sien aussi. Peau contre peau. Je veux lui rendre ses caresses mais j'y arrive pas, je suis plus souveraine de mon corps, il ondule comme il veut sous les mains de Caleb. De mon souffle non plus. Mes poumons cherchent de l'air, convulsent sous les acoups de mon ventre qui gronde. Je glisse mon genou entre ses jambes, j'le sens dur. Ses mains déboutonnent mon jean, avec envie. Mes jambes nues se raidissent. Je sens son regard sur moi, je suis déjà accro à ce regard. Je me suis jamais sentie aussi belle. "Waw…" Je souris, je laisse échapper un petit rire. Un petit rire qui veut dire "mange moi." Littéralement, bouffe moi des yeux. Il glisse sa main dans la poche arrière de son pantalon, je le vois qui hausse un sourcil. Un petit sourire, un peu gêné. "Je… t'as des préservatifs ?" Je souris, timidement, je hoche la tête et je m'arrache à ses bras, je vais farfouiller dans le tiroir de mon placard. Y a cette boîte que je garde tous les temps, enfouie sous une pile de culottes et de chaussettes. Je la trouve. Je l'ouvre. Rien. Putain. Je pense à ce type, de la semaine dernière. Ce type qui avait jamais dû connaître la passion, rien qu'un membre qu'il agitait en moi. J'enrage. Caleb je le voulais, maintenant, j'ai rien. Je me retourne, je me gratte la nuque. "J'ai rien." Ça réglait la question. Il ne se passera rien. J'ai déjà fait les frais du sexe non protégé. Je suis à l'autre bout de la pièce. Je l'observe près du cadre de la porte. J'ai peur de le voir partir, après tout, c'est bien ce qui se passe non ? Les pharmacies, les supérettes sont déjà fermées depuis un moment. Qu'est-ce qu'il pourrait nous rester à faire, à demi-nus, dans la nuit ? Mais je veux pas. Je traverse ma chambre, je m'arrête en face de lui, je plante mes yeux dans les siens. J'attrape sa main. "Reste." Je veux pas dormir toute seule.

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La situation ne pouvait pas être pire. Tous les deux avaient les hormones en feu, ils étaient définitivement en train de tomber l’un pour l’autre en l’espace de quelques heures et au final, rien ne se produisit. Roxanne cherchait elle aussi dans ses affaires pour voir si elle avait un préservatif mais elle était bredouille. Le comble. Puis finalement, il passa une main dans ses cheveux en laissant échapper un petit rire nerveux. Il levait les yeux au ciel quand Roxanne partit vers la porte. Comme pour le bloquer ? L’empêcher de partir ? Il n’en avait pas l’intention. Finalement, elle supplie Caleb de rester en s’accrochant à ses doigts. Comme de la mousse sur un rocher dans la forêt, elle agrippe sa main avec détermination. Et Caleb rit un peu plus, cette fois vraiment. Il l’attire sur le lit et vint l’embrasser sur le front. Puis, il s’allonge en passant un bras derrière sa tête et il regarde le plafond. « J’comptais pas partir, tu sais. » Il haussait les épaules. Il avait besoin que maintenant, elle ait confiance en lui, parce que jamais il n’allait la laisser tomber, c’était clair et net. Il ne remettait pas son pull, il était bien torse nu. Etrangement, sachant qu’il ne se passerait rien, sa libido redescendait tout doucement, même s’il était vrai qu’il avait très envie de la jeune femme. Il se contenterait de la regarder, et d’imaginer ce que serait leur première fois dès qu’ils auraient le temps d’aller chercher le nécessaire. « Mes amis doivent me charier dans mon dos, j’ai les oreilles qui sifflent ! » Il sourit avec toutes ses dents.

@Roxanne L. Bates
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Mon bas-ventre m'en veut terriblement, ou en veut plutôt à ce type de la dernière fois, pour lequel j'ai fini cette maudite boîte. Mais je rattrape Caleb, je m'accroche à sa main. Ma tête exploserait s'il partait maintenant. Il rit, pas une moquerie, un truc presque paternel, un rire qui veut dire "t'en fais pas". Il me tire vers mon lit, dépose tendrement ses lèvres sur mon front. Et il s'allonge sur le drap, la tête vers le plafond. Je viens m'assoir en tailleur, juste à côté, c'est moi qui peut le regarder d'en haut cette fois. "J’comptais pas partir, tu sais." Je souris, je rougis un peu aussi sûrement. Mon coeur ralentit progressivement, mon ventre se calme, ma peau nue sur le qui-vive se détend. J'ai même un peu froid, malgré ce regard brûlant qu'il a sur moi, j'attrape ma couverture et vient la passer sur mes épaules, je ramène mes genoux contre ma poitrine. "Mes amis doivent me charier dans mon dos, j’ai les oreilles qui sifflent !" Je ris. "Tu pourras leur raconter ce que tu veux, que j'ai sauté au plafond !" Ils le croiraient sûrement, je l'avais senti quand ses mains s'étaient posées sur moi, il savait donner du plaisir. Je regarde son visage, auréolé de bouclettes brunes. Est-ce que nous sommes encore deux inconnus, sur mes draps, à demi-nus ? "Dis moi un truc sur toi." Je sais pas pourquoi tout semble s'être fait si vite. Est-ce un jeu ? Jouer aux amoureux transis ? Je me rends compte que je ne sais rien de lui, rien que son nom, rien que la forme de ses épaules, rien que ce regard qu'il pose sur ma peau. Pourtant je suis sûre que c'est pas un jeu, je sens que j'ai besoin de lui. J'en peux plus d'être une paria, une reblle, une sale fille. Je veux pas devenir une loque, une mère seule, qui galère, qu'a même plus d'amour à donner parce qu'elle en reçoit pas. Je crois que je veux aimer, je crois que j'en ai besoin. Et je crois que ça vient de tomber sur lui, Caleb.
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Finalement, était-ce si dramatique que ça de se retrouver là, dans ce lit, à discuter ? Ce n’était pas commun dans ce genre de situation, mais ça donnait du cachet à la relation qu’il allait offrir à cette femme. Il s’assoit en tailleur sur le lit, invitant Roxanne à faire de même, et elle lui demande de raconter quelque chose sur lui. Il pouvait jouer la carte de la prudence et révéler un détail insignifiant. Mais à quoi bon ? S’il se donnait entièrement, il devait jouer carte sur table. « J’ai une famille immense. On est cinq frères et sœurs. Et trois sur quatre me haïssent un peu plus chaque jour. » Il haussait les épaules. Il avait évidemment le mauvais rôle, puisqu’il était le plus vieux. « J’suis l’aîné. Forcément, j’ai pris le rôle du père quand mon père est… ben mort. » Il n’aimait pas jouer sur les mots ou prendre des gants, ça n’avait pas d’intérêt. « Et j’ai toujours été dur avec eux, parce que je ne savais pas comment faire autrement. » C’était la pure vérité. C’était épuisant de les gérer, même si aujourd’hui, ils étaient grands. « Et toi alors ? Tiens. J’ai une question. Que signifient tes tatouages ? Je n’en ai aucun, ni le temps et l’argent. » Il se mit à rire légèrement. Il était toujours torse nu, mais la tension sexuelle était redescendue pour laisser place à un calme étrangement sain et serein. La situation avait viré complètement. « T’as de quoi boire ? Genre de la bière ? » Il n’avait pas envie de se saouler, juste d’avoir quelque chose à tenir dans ses mains.  

@Roxanne L. Bates
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"J’ai une famille immense. On est cinq frères et sœurs. Et trois sur quatre me haïssent un peu plus chaque jour." Je bois ses paroles, mes yeux bruns qui cherchent son regard qui erre un peu partout. Je le vois hausser les épaules. "J’suis l’aîné. Forcément, j’ai pris le rôle du père quand mon père est… ben mort." Beaucoup de gens détestent entendre parler de ça, de la mort. Mon père est mort aussi. Et y a toujours eu ce tabou, j'avais pas le droit de le dire. Trop glauque, pas adapté, trop noir. Je crois que le mot fait peur. "Et j’ai toujours été dur avec eux, parce que je ne savais pas comment faire autrement." Je hoche la tête. Bientôt je serai maman, comment je ferai moi ? Je veux pas l'interrompre, je veux qu'il continue à parler de lui, que je me l'approprie un peu plus, que je tisse des liens entre nos deux vies. Mais il veut me passer la balle, parler de ma vie insignifiante, minable. "Et toi alors ? Tiens. J’ai une question. Que signifient tes tatouages ? Je n’en ai aucun, ni le temps et l’argent." J'esquisse un petit sourire, je laisse mes yeux parcourir tous les petits dessin sur mes bras. Je hausse les épaules. "Je sais que ça sonne bête comme réponse mais... ils veulent pas dire grand chose." Je me sens bête, je suis peut-être pas l'âme libre d'artiste qu'il espèrait. Un petit crâne fleuri près de l'épaule gauche, une plume colorée sur l'épaule droite, un coeur dans le creux du coude, un dragon qui me remonte sur l'avant-bras, une lune sur le pouce. Un bric-à-brac que je m'étais imprimé sur la peau. "Je voulais embêter ma mère je crois, et puis me prouver que j'en étais capable, comme un défi. Jouer la rebelle." Je hausse les épaules, je regarde mes bras. Je les regrette pas. Peut-être que je regrette l'argent parti là-dedans, mais j'aime mes bras colorés. "Mon père est mort aussi, quand j'étais petite, pas eu le temps d'avoir des frères et soeurs, ça a été un peu compliqué avec ma mère." Je finis par souffler. Je suis une fille ingrate, en éternelle révolte contre ma mère qui s'est taillée les veines pour moi, je le sais. D'où les tatouages. Je parle tellement peu de ces choses là, et j'ai trouvé une oreille ce soir. Je suis calme, j'suis bien. "T’as de quoi boire ? Genre de la bière ?" Je hoche la tête, bien sûr que j'ai. Même si ma mère désapprouve. Je sais bien que je bois trop, elle déteste ça. "Je reviens." Je me glisse hors du lit, j'enfile un sweat-shirt qui traîne sur une chaise près de la porte et puis je me glisse dans le couloir, je descends l'escalier à pas de loup, je prends deux cannettes de bière au frigo. Une pour moi, une pour lui. Je remonte et la lui tends en revenant me glisser sur le lit, en glissant cette fois mes jambes nues sous la couverture. "C'est drôle, j'ai l'impression de te connaître déjà. Je sais pas, je..." Je secoue la tête en riant légèrement. J'ai cette impression que tu vas pas partir de ma vie de sitôt, que ce soir c'est peut-être un tournant, le début de quelque chose. Une date à tatouer entre la fleur de lys et le dauphin que j'ai sur l'avant-bras. "Je sais même pas d'où tu viens, ce que tu fais, ton âge, tous ces trucs que tu dois savoir des gens. Mais, je sais pas." Je sais pas. Ouais. Plein de trucs bizarres dans mon ventre, dans ma tête. Puis cette pulsion qui guide le bout de mes doigts vers son front que je caresse du bout du pouce, et je viens glisser une de ses boucles brunes derrière son oreille. Je lui souris comme s'il était la plus belle chose que j'ai vu de ma vie. Je lui ai pas tout dit. Je lui ai pas dit mon secret. Je devrais pas boire, j'ai un humain dans le ventre.

le retour tant attendu ! alors Londres ? :heaart:
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Elle l’écoute avec attention, elle le regarde, boit ses paroles. Il espère qu’elle ne disparaisse pas, qu’elle ne change pas d’avis. Il ne veut pas la voir disparaître de son champ de vision, jamais. Alors, Caleb il lui sourit, il continue de parler et de se dévoiler entièrement. Et puis tranquillement, doucement, elle finit par expliquer la raison de ses tatouages. De la superficialité ? Elle n’a pas l’air comme ça de l’être. Ah, non. C’est plutôt de la rébellion envers sa mère. Au final, elle a bien plus de cachet que ça, elle essaie d’affronter la vie avec ses propres armes, et ça la rend tellement unique, ce style, ce côté rock, qui cache en fait une fragilité monstrueuse. Elle s’éloigne pour aller chercher à boire et Caleb récupère la boisson qu’il ouvre dans un pschitt bruyant. Il boit une gorgée et pose le petit bout de ferraille sur la table de chevet. Elle a cet impression de toujours le connaître, même sans jamais s’être parlé. « C’est réciproque en fait… » Il se sent lié, quoi qu’il arrive à cet être humain, et pour toujours. Pourquoi a-t-il l’impression de la connaître depuis toujours ? Il ferme les yeux quand elle vient lui caresser le visage, récupérant ce petit geste qui lui picote la peau avec une chaleur presque saharienne. Un petit soupir de soulagement lui gratte la gorge, et il récupère ce moment de douceur comme un enfant récupère le coeur de sa mère. Puis, ensuite, il laisse faire Roxanne qui lui touchait les cheveux, avec tendresse, et douceur. Elle était… maternelle. Ca lui faisait du bien, parce qu’il n’avait jamais ressenti ces émotions et ce repos de sa vie. « Roxanne j’ai... » Il n’avait pas les mots. C’était comme dans un film, un moment où le héros arrive à atteindre le coeur de la jeune fille distante. « Je peux rester dormir ici ? » Il n’arrivait pas à explorer les mots qui lui manquaient, alors il préférait laisser des messages, peut-être indistinct. Il pourrait potentiellement s’en sortir sans bleu à l’âme. N’est-ce pas ? Alors, il continua à se dévoiler, parce qu’il avait besoin de lui faire part de chaque parcelle de son âme, qu’elle prenne, qu’elle ne rende pas. « J’suis un mec un peu casse gueule, tu sais ? J’m’entends bien avec tout le monde mais j’ai mes… phases de colère. J’sais pas pourquoi, c’est comme ça depuis que j’suis petit. Peut-être la mort de mon père. » Il haussait les épaules. « Qu’est ce que t’as ressenti à sa mort ? » Il caressa sa joue avec sa main qui touchait ses cheveux. Il avait envie de lui dire tant de choses mais rien ne sortait. « Parle-moi d’autres choses sur toi. Je veux t’apprendre en entier. » Sa phrase avait une tournure étrange, mais il ne décidait pas de reprendre ses mots. Il les avait offert tel quel. 

@Roxanne L. Bates oui j'me languissais trop de revenir pour rp, ça m'a manqué :love2: :love2: c'était ouf, j'me suis régalé, les studios HP, j'te jure, un des moments le plus incroyable de ma vie :onfire: :onfire: :onfire: :onfire:
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