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(flashback) you love'm so much, you can barely breathe

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Je me retourne alors qu'un vent glacial glisse sur ma peau, mon épiderme est sur le qui-vive. Et je le vois. Il est derrière moi, à claquer des dents sur le pas de la porte. Je peux pas m'empêcher de sourire, il m'a suivie. Il fait quelques pas vers moi, me domine de sa hauteur. Il n'est pas géant mais je suis petite, et puis la carrure de ses épaules manquent de m'engloutir, toute crue. "Tu m'emmènes où, l'inconnue ?" Je secoue la tête, en souriant. "Pas l'inconnue, Rox je t'ai dit." Comme s'il avait oublié. J'en doute. Moi y a son prénom, Caleb, qui me résonne encore dans le fond du crâne. La lumière des lampadaires donnent à son visage un autre allure, peut-être plus dangereux, à moitié englouti par l'ombre, mais plus profond aussi, y a ses yeux, intenses, perçants qui bravent la pénombre. "Est-ce que tu vas me dire où tu m'emmènes ?" Je souris, je hausse un sourcil comme pour ménager un suspens. La vérité c'est que j'en ai aucune idée : "Aucune idée." Mes pieds font un pas devant l'autre, doucement, je tangue de l'un à l'autre. "Où mes jambes nous entraînent." Je remonte mes yeux vers lui, puis je plonge une main dans la poche de mon jean, j'en sors un petit paquets de cigarettes, un briquet. J'en glisse une entre mes lèvres et je l'allume, espérant que le feu nous rapproche, nous réchauffe. On marche côte à côte, le froid nous rapprochant toujours plus, pour se tenir chauds comme des pingouins. J'ai vraiment aucune idée d'où je vais, je suis mes pieds, je suis mes jambes, je suis mon coeur qui bat comme un fou, à côté de ce type qui me fait bien trop d'effet. "Tu as une blessure de guerre ?" Je finis par dire, en pointant son front alors que j'exhale. La fumée vient cacher les traits de mon visage un bref instant, je sens les cendres qui glissent le long de mes bras nus. Des bras nus en décembre, je suis pas folle moi.

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Caleb respire fort, il est affecté, parce que comme une maladie, cette Roxanne s’enfonce sous sa peau pour venir toucher toutes ses défenses. Et ses soldats, ils ne sont pas préparés à ces émotions, ils n’ont jamais connu les vertiges de l’amour donc ils n’ont aucun moyen de se défendre, ils ont envie de l’accepter jusqu’au bout. Il prend sur lui, Caleb, mais son palpitant pourrait se faire entendre dans une montagne en son écho. Il a envie de danser toute la nuit et de chanter, il voudrait nager dans un océan glacé et marcher sur des braises ardentes. Cette sensation de puissance, il ne l’a jamais connu, il la vit en son ventre, dans ses tripes. Elle se balade, elle avance d’un petit pas, elle découvre le monde en allumant une cigarette. Elle fume. Ca la rend éphémère, alors Caleb attrape sa clope et en tire une latte. C’est un mauvais fumeur, c’est rare. En soirée, parfois, il s’intoxique, mais pas souvent. Il lui rend en toussotant un peu, comme un puceau de la cigarette et il continue, les mains dans ses poches, sans ôter son regard de ce petit bout de femme. Bien sûr qu’il se rappelle de son prénom, il a noté chacune des lettres dans son cerveau au fer blanc. Elle est tatouée de partout. Caleb n’a pas un seul tatouage, pas par manque d’envie, mais par manque de moyen. Et elle lui demande comment il s’était fait ce bleu sur le front, une blessure de guerre. « J’suis champion de boxe. Et j’ai perdu la finale. » Il haussa les épaules. Ce n’était pas le poing de son adversaire, c’était surtout la chaise dans le coin qu’il s’était mangé quand il était tombé KO sur le tapis qui l’avait amoché. « Mais je vais concourir pour le titre national dans pas longtemps. » Il était convaincu qu’avec de l’entrainement, il arriverait à ses fins. A terme, il pourrait gagner une belle somme d’argent qu’il investirait pour ses frères et sœurs, et il s’en sortirait. « Et moi j’peux avoir une vraie réponse à ma question ? » Il lève un sourcil en souriant légèrement. « Pourquoi tu fuis ta mère ? T’as fugué ? Attends, ne me dis pas que t’as 16 ans. » Il se mit à rire un peu plus franchement.
@Roxanne L. Bates
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Je le regarde d'en-bas. Enfin, j'ose que quand ses yeux s'écartent de moi, alors je l'observe furtivement, j'essaie d'imprimer son visage sur mes rétines et puis dès que je sens son regard revenir vers moi, mes yeux se perdent, à fouiller les rues dans la nuit. Du bout des doigts, Caleb attrape ma cigarette et vient la poser entre ses lèvres. C'est peut-être pour ça que je l'ai allumée, celle-là. Il tire une latte, exhale et puis toussote. Je laisse échapper un petit rire, je trouve ça mignon. Il me la rend et je prends une nouvelle bouffée, aspirant la fumée pour venir chauffer mon petit corps qui hurle de froid. "J’suis champion de boxe. Et j’ai perdu la finale. Mais je vais concourir pour le titre national dans pas longtemps." Je hoche la tête sans piper mot. "T'as des épaules de sportif." Je lance en riant, osant relever mes yeux pétillants vers les siens alors que je fais scintiller mes dents à la lumière des lampadaires. "Et alors, t'as tes chances ?" Peut-être que je suis en train de m'enticher, doucement, malgré moi du prochain Mohamed Ali. Je tapote le bout de ma clope, faisant virevolter les cendres rapidement balayées par le vent. "Et moi j’peux avoir une vraie réponse à ma question ?" Je lève les yeux vers lui, je sais pas. Peut-être que si t'en sais trop sur moi tu vas te barrer, des jolies filles t'en croiseras d'autres, des plus jolies même et tu leur feras sûrement autant d'effet qu'à moi. Peut-être que mon seul atout pour le moment c'est d'être une fille pas prise de tête, sans problèmes. Si tu me poses trop de questions, cet atout là, je vais le perdre. Il me filera entre les doigts. Mais je hoche la tête, de toute façon il ne me laisse pas le temps de répondre, il poursuit : "Pourquoi tu fuis ta mère ? T’as fugué ? Attends, ne me dis pas que t’as 16 ans." Son rire franc est contagieux, je secoue la tête et je ris aussi. De toute façon, je peux que rire, je sens mes stocks de dopamine boostés, sûrement un coup de mon coeur qui bat comme un fou. "Oups si tout juste 16 ans." Pff, il me croit pas, je suis pas crédible. Je pouffe de rire, ça me réchauffe. "J'habite chez elle encore, j'étudie dans le coin." Je hoche la tête, ouais, dans cette fac merdique, alors que je sais que je pourrais viser plus haut putain. Mais pour ça, faut une bourse. Et les bourses c'est pour les bons élèves, ceux qui le méritent, le talent brut tout le monde s'en fout. "Je crois qu'elle m'en veut de claquer tout mon argent dans ça." Je glisse alors que je pointe mon mégot de la tête. Je le jette par terre, l'écrase de ma botte. Sans remords. "Et les tatouages aussi, elle déteste." Je ris, un petit rire qui me plisse le bout du nez. C'est bien pour ça que je me les fais. Je suis pas une artiste, pas une hippie qui se couvre les bras pour donner un sens à sa vie. Je suis encore qu'une gamine rebelle qui souffre du syndrôme du père parti trop tôt. Puis je me garde d'ajouter que je suis en cloque. Pourtant ça aussi, c'est matière aux conflits. Mais les femmes enceintes font fuir les hommes, les font fuir très loin.
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Il avait l'habitude d'avoir des coups sur le visage. Ses entrainements hebdomadaires de boxe lui permettaient d'être marqué, et les coups de sang dans les bars pour un regard de travers aussi. Parce que Caleb, c'était un nerveux. Là avait toujours été son problème. Il ne savait pas pourquoi, mais c'était un sanguin qui tapait dans tout ce qui l'énervait et la boxe, c'était un exutoire monstrueux. Il avait toujours eu l'habitude de s'entretenir pour ne jamais tomber malade, être présent, donner l'illusion. Parce que Caleb, c'était le genre de gars que tout le monde appréciait, qui aidait celui qui en avait besoin, qui hébergeait celui qui le voulait. Caleb réfléchit une seconde à savoir s'il avait ses chances ou pas pour ce championnat. Peut-être ? Il n'était jamais allé aussi loin, jamais dépassé ses limites à ce point là. Il n'était pas un poids lourd malgré son poids massif, il y avait des gars bien plus impressionnant. « Probablement pas. Mais c'est en y allant qu'on apprend. Et c'est une compétition très respectueuse. Ça a l'air violent mais… ça ne l'est pas. » Il haussait les épaules. Il ne comprenait pas pourquoi il se devait de justifier ce sport qui, en apparence, était très violent mais c'était vraiment quelque chose d'important qui le maintenait à flot.

Puis, au final, à force de marcher, il obtenait encore quelques réponses. Un moyen d'approcher Roxanne un peu plus, de grapiller des informations. Elle balançait des petits trucs qu'il attrapait au vol pour les garder dans son crâne. « Tu étudies où ? Et quoi surtout ? » parce que souvent, c'était ce qui définissait une personne. Le thème de prédilection de ses études pouvaient donner une vue d'ensemble. « Tu es majeure et vaccinée. Tu as le droit à tes propres choix non ? » Mais quand il la regardait, il avait envie de traverser un torrent, un fleuve. Il avait envie de sauver un enfant de la noyade et de descendre au chat coincé dans les arbres. C'était elle. Il en était sûr. Il s'arrêta net, en attrapant le poignet de Roxanne pour la faire voler vers lui et lui faire face. « Roxanne, arrête-toi. » C'était une supplique déguisée en ordre. Il passait ses mains chaudes sur ses bras, et il planta son regard dans le sien. « Dis-moi que je peux t'embrasser. Dis-moi que j'suis pas le seul à… vibrer. » Il tremblait légèrement et personne n'aurait pu dire si c'était le froid ou l'émotion.

@Roxanne L. Bates
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"Probablement pas. Mais c'est en y allant qu'on apprend. Et c'est une compétition très respectueuse. Ça a l'air violent mais… ça ne l'est pas." Je hoche la tête, ouais je te crois. Je peux la sentir. Cette intensité qui émane de lui, comme s'il avait l'épiderme en feu. J'en ai déjà entendu parler, du sport pour canaliser ses pulsions. J'aurais peut-être pu tester si j'avais pas un organisme si faiblard. "Tu étudies où ? Et quoi surtout ?" Que de questions ! Un bail qu'on m'a pas demandé de parler un peu de moi, je suis flattée, les joues roses. "New Orleans University. Je fais des maths." J'ai pas la tête de l'emploi, je sais bien. Moi-même, je me verrais plutôt à retourner des biftecks au McDo. Mais voilà, j'ai un talent. Au loto de la vie, j'ai gagné la bosse des maths, jamais rien fait pour, jamais fait les efforts que j'aurais dû faire pour décrocher une bourse. Un talent brut. "Tu es majeure et vaccinée. Tu as le droit à tes propres choix non ?" Je secoue la tête, je suis majeure et pourtant je me sens encore comme une môme. "Je mange avec ses sous..." Je me mords la lèvre, je regarde mes pieds. Je me sens conne parfois, à tailler les veines de ma mère, jamais réussir à me démerder par moi-même. J'aurais fait des efforts, je m'en serais donnée les moyens, je l'aurais eu cette bourse, déchargé ma mère de mon poids. Mais non. Un boulet. "J'ai trouvé du boulot, à la plonge après les cours, je vais essayer de mettre de côté pour me trouver un endroit. Puis j'ai les sous de la banque, le crédit étudiant..." Un endroit pour moi, pour la petite puce. Pour un homme dans ma vie ? Je sais pas, je veux pas y penser et pourtant je peux pas l'empêcher cette pensée alors que je sens le regard brûlant de Caleb posé sur moi. Puis je le vois qui s'arrête net. Statue. Sa main attrappe mon poignet, m'obligeant à faire volte-face. Je sursaute, je laisse échapper un hocquet de surprise dont la ruelle me renvoie l'écho. Ses doigts brûlants remontent le long de mes bras, je remarque ses mains tuméfiées, rouges, abîmées.  Et ses yeux se fixent dans les miens. Je plonge dans le ciel. "Dis-moi que je peux t'embrasser. Dis-moi que j'suis pas le seul à… vibrer." Putain. Je sais pas. Y a ce silence qui vibre entre nous. Je peux pas articuler un mot, je sens le sang affluer jusqu'à mes tempes, comme un torrent dans mes veines. Il me connaît depuis une petite heure, putain qu'est-ce qu'il me trouve ? Je suis banale, diablement normale, pleine de problèmes, pas intéressante pour un sou. Faut le voir, avec son sourire de beau gosse, il doit en faire tourner des têtes. Alors pourquoi moi ? "Je..." Peut-être qu'il joue avec moi en fait ? Il joue le romantique pour m'attirer plus facilement dans ses draps ? Peut-être que j'en ai envie après tout, que je la sens cette libido qui empreigne même mes vêtements ? Ou peut-être qu'il s'est pris la foudre, un truc irrationnel, un bug dans sa tête ? Je réponds rien, mais je fais remonter ma main jusqu'à son visage et le bout de mon index dessine le contour de sa mâchoire, puis le bord de ses lèvres. "Pourquoi ?" Je souffle, un murmure. Peut-être que mon souffle se posera jusque sur ses lèvres. Pourquoi tu vibres ?

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Il l'écoutait attentivement. New Orleans alors ? Pas loin de chez lui. Peut-être pourraient-ils envisager d'acheter une maison dans le coin, avec un jardin pour un chien ? Mais à quoi pensait-il ? L'avenir trop rapidement ? C'était quoi son problème ? Il était d'un ridicule. Il fallait qu'il se calme, il ne connaissait rien d'elle mais tout parlait pour lui. Sa tête lui disait qu'il devait l'aimer, son cœur lui disait de l'épouser, son corps lui disait de la désirer. Rien n'était cohérent mais tout prenait son sens. C'était ça, le coup d'amour, celui qui vous flingue le cœur en mille éclats d'étoiles et qui retombent en pluie filante. Il plonge ses yeux dans une forêt noire mais envoutante. « Et pourquoi pas ? » Il sentait un super-héros venir en lui, le genre de type qui vous donne des ailes. Il était gonflé à bloc. Est-ce qu'un jour il serait capable d'être lui-même entièrement pour laisser une femme entrer dans sa vie chaotique ? Est-ce que ça ne serait pas de la torture pour elle ? Il avait envie de croire qu'on pouvait l'aimer, parce qu'être amoureux, c'était les pieds dans l'inconnu. Son palpitant s'affole dans sa poitrine, lui faisant mal. Il sentait le débit de son sang dans ses veines accélérer. Ses petits doigts le faisaient vibrer un peu plus, elle était grandiose, ses doigts de fée, sa peau si laiteuse et si douce. Il avait envie de lui donner le monde dans un plateau d'argent pur, et d'être un porteur de rêve pour elle. C'était effrayant, ça pourrait la faire flipper, mais elle ne bougeait pas quand même. « Dis-moi que je peux. Dis-moi que je peux t'embrasser. » Il soutenait ses yeux, il avait besoin d'une réponse parce qu'il n'avait pas l'impression de pouvoir vivre sans un mot de sa part. Il arrêtait de respirer, le temps aussi se stoppait. Qu'allait-il se passer quand il allait courir à nouveau ? Roxanne allait-elle être présente ? Le coup d'amour. Il passait une main sur sa taille, en la posant délicatement, pour le rapprocher de lui. Il ne lâchait pas ses yeux, et tentait d'y trouver un peu de mot, beaucoup d'émotions, encore plus de cœur.

@Roxanne L. Bates
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"Et pourquoi pas ?" Je crois que je peux entendre son coeur. Il déconne pas. C'est pas un connard qui veut me prendre, un va-et-vient de taulard et puis au revoir. Je le sais, y a cette sincérité dans son regard, un truc brut, qui me frappe le coeur. Il connaît rien de moi et pourtant, j'ai jamais été aimée comme ça dans ma vie. Je retire pas mes doigts de sa joue tout de suite, je les laisse un peu, je sens que j'ai le droit, qu'il reculera pas. "Dis-moi que je peux. Dis-moi que je peux t'embrasser." Je baisse les yeux un court instant et puis je hoche la tête. "Oui." Je murmure. Tellement bas. Et pourtant j'ai l'impression de le crier, de le hurler. Oui tu peux m'embrasser. Mais jure de continuer à me regarder comme tu me regardes. Même quand mes lèvres quitteront les tiennes, même si on passe la nuit ensemble et que tu découvres que je suis pas une bête de sexe, même si on passe un mois ensemble et que tu découvres que j'ai un petit gars sous le nombril, même si on passe un an ensemble et que tu découvres que je suis addict à tous plein de trucs sales, que je suis trop impulsive, pas assez sûre de moi, paresseuse et nevrosée. Si tu me regardes toujours comme ça après tout ça, alors vas-y. Tu peux.

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Mais Caleb, c'est pas le genre de garçon à qui on peut le dire deux fois. Il n'en fallut pas plus. Son cœur s'affolait et tout son corps criait pour toucher cette fille. Il ne la connaissait pas, il ne l'avait jamais vu, mais il imaginait déjà ce tableau, où il l'épouserait sous un ciel ensoleillé de Californie, des gamins partout et une maison immense. Il avait déjà tout planifié, avant même de l'avoir embrassé. Alors il se pencha en avant, il releva la main sur sa joue, et lui caressa la pommette. Il déplaçait son regard sur chaque partie de son visage, gravé au fer rouge dans sa mémoire si elle venait à se volatiliser. Il entrouvrit légèrement les règles pour respirer un peu plus calmement. « Renversante… » Et il l'embrassa. Il fermait les yeux plutôt rapidement pour se perdre sur sa bouche chaude et pulpeuse, une main sur sa taille, l'autre sur sa joue. Il y aurait pu avoir un feu d'artifice au-dessus de leurs têtes que le moment ne pouvait être plus parfait. Un paradis dans sa tête, une explosion dans son ventre, un tsunami dans son cœur. C'était ça, l'amour ? C'était aussi soudain et précipité ? Allait-il tomber d'une falaise et en mourir ? S'éparpiller dans un océan d'étoiles ? Il avait envie de croire que la vie lui donnait un coup de pouce et lui offrait un petit bout de monde sur les lèvres de Roxanne, alors il l'embrassait, comme il n'avait jamais embrassé une autre femme auparavant. Pas avec désir, ni érotisme, mais avec passion et, croit-il, de l'amour.

@Roxanne L. Bates
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Son regard passe sur chaque millimètre de ma peau qui se teinte toujours plus, je dois être rouge pivoine. Ses mains chaudes dessinent le contour de ma mâchoire puis remontent sur mes joues. "Renversante…" Je veux sourire mais j'peux pas. Ses lèvres se posent sur les miennes, son souffle s'abat sur moi. Il a plongé en moi, plus retenu au dehors que par sa main sur ma joue, l'autre sur ma taille. Je ferme les yeux, je retiens mon souffle. Je reçois ce baiser en ouvrant mon âme, j'oublie mon coeur qui me hurle de ma calmer, le pauvre, je sais pas s'il aura assez de force, peut-être qu'il va juste se décrocher, ou se barrer. Quand il retire finalement ses lèvres des miennes, j'peux pas m'arracher à ses yeux, alors je les suis même si je crois que je voudrais m'enfuir. Peut-être qu'il était anodin ce baiser, le simple prélude d'une nuit entre deux inconnus, mais je peux pas y croire. Ce type, ce Caleb. J'ai l'impression qu'il s'est ouvert la cage thoracique, a agrippé son coeur, l'a arraché à ses artères pour venir me le jeter dessus. Il me fait flancher, il fait trembler mes jambes, vrombir mon ventre, vibrer mon crâne. "Tu viens chez moi ?" Ma mère dort déjà, ma chambre est à l'étage. Et je le veux. Parce que tout peut pas s'arrêter ici, qu'il fait froid et sombre et que je nous vois dans la lumière. J'attrappe sa main, je l'entraîne, on revient sur nos pas, on repasse devant le bar où ces potes doivent toujours l'attendre. Mon lit n'est qu'à quelques minutes, mon coeur toute entière à portée de bras. Tu verras Caleb, il est facile à atteindre mon coeur.
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Elle le rend, ce baiser. Celui qui vous fait vibrer de la tête au pied et qui vous transperce le cœur. Elle le sent, elle aussi ? Cette chute tout droit dans le paradis d'en bas ? Ses lèvres chaudes et sa peau qui respirait les plus doux parfums d'un monde entier de bonheur ? Avait-elle conscience de l'impact qu'elle avait sur la vie de Caleb, à l'instant T ? Puis finalement, elle les sépare. Il n'aurait jamais voulu être séparé de sa bouche, de ses mains. C'était ça, le coup d'foudre. Et il aurait pu se prendre un éclair dans la tête qu'il aurait été soulagé. Puis elle lui propose de venir chez elle. Elle ne lui laisse pas le temps d'en placer une qu'elle lui tire la main. Il sourit comme un con, il la suit, il vole entre les gens pour repasser devant ce bar. Ses potes ont dû comprendre qu'il avait rencontré la femme de sa vie et qu'il n'allait pas rentré de suite. Ses frères et sœurs attendraient, aujourd'hui, il allait aimer pour la première fois de sa vie. Une invitation soudaine, à pénétrer son intimité, à grapiller à nouveau des sensations dans le bas de son ventre et à apprendre ses formes jusqu'au bout de ses pointes de pieds. Est-ce que c'était précipité ? C'était une inconnue au beau milieu d'une nuit noire, et Caleb aurait trouvé une église, il l'aurait épousé sur le champ. S'il tombait amoureux, il espérait ne pas avoir le cœur brisé. Parce que ce qu'il avait au fond de son ventre là, de son cœur aussi, c'était l'espoir que la vie pouvait enfin être un peu plus rose. Il continuait de marche derrière elle mais la main toujours dans la sienne. C'était physique, c'était spirituel aussi. Surtout spirituel. Et puis Caleb se connaissait pas romantique, mais il avait envie de lui offrir des roses par millier. Il lui tira le bras pour la stopper à nouveau et la faire se coller contre lui, pour à nouveau l'embrasser. Plusieurs fois. Il recula, la regarda dans les yeux. « Si j'rentre dans ta vie, j'veux plus jamais en sortir, c'est clair ? » C'était une façon détournée de dire les choses. Ca faisait moins d'une heure qu'ils se connaissaient et chaque chemin qu'il s'imaginait emprunter menait à elle.

@Roxanne L. Bates
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