TG3 ► the nightmare before christmas

j'entend des cris, j'entend des grognements de zombies, qui semblaient bien plus que réels. putain, ils jouaient super bien ces cons. encore plus flippants que dans the walking dead. je bouche l'oreille libre d'un doigt pour entendre un peu mieux romee, mais entre deux buissons et entouré de gens qui font que crier, c'est pas facile. purée, je suis dingue... j'entend un mot sur deux de ce qu'elle me dit - put... romee, j'entend rien... je peux pas parler trop fort... - je fronce les sourcils, puis me recule un peu plus dans un autre buisson. j'ai le palpitant qui s'active de plus en plus et là, ça n'a aucun rapport avec l'ambiance qui plombe les lieux, mais plutôt ce que j'entend dans le téléphone. je comprend juste que romee n'est pas en bonne situation. toujours d'une voix basse, j'essaye de la rassurer autant que je peux - romee... essayes de te mettre dans un coin et tu bouges plus... dis toi que c'est du fake tout ça... ok ? - je l'entend plus... j'entend juste un son sourd qui retentit dans mon oreille. - romee... ? romee ! - putain, je regarde l'écran de mon téléphone et voit que la conversation a été coupée. merde... prit de peur, je sors d'un coup de ma cachette et fonce à grandes enjambées sur la foule pour rebrousser chemin et aller chercher romee. je pousse tout le monde, je m'en fou complet. quelques zombies commencent à approcher et je me fais violence... malgré le stresse, je me dis 'je suis rick grimes... je suis l'boss... je suis rick grimes, j'suis l'boss'... mouais. allez, va sauver ta michonne et arrêtes de regarder des séries. je me prends des taquets par des gars bien baraqués qui me foncent dessus. ah ouais, ça joue les gros bras et ça fuit comme une poule mouillée. je grimace, mais mon esprit est ailleurs. faut que je retrouve romee. putain, mais qu'est ce qui a pu lui arriver ? je croise des personnes que je connais pas du tout et demande 'vous avez pas vu romee ?', comme ci elle était connue de tous. je marche d'un pas rapide, je regarde partout.. je la cherche et je commence vraiment à baliser. - romee, putain... t'es où ? - puis, je l'aperçois de loin, son portable dans sa main... je serre la mâchoire, puis court vers elle et sans lui dire un mot, je l'attrape par la main pour qu'elle me suive en courant, sauf qu'au moment de me retrouver, on se retrouve face à des zombies qui semblent bien affamés en nous voyant. putain... je la tire vers moi pour qu'elle me suive dans les buissons. après avoir parcourus quelques mètres, je lui fais signe de s'assois, puis de se taire parce que ça rode tout près de nous. je m'accroupis à ses côtés, puis souffle enfin discrètement et souris tendrement en la regardant. je suis rassuré de l'avoir avec moi. je m'approche d'elle et la prend dans mes bras, parce que ça commence à se refroidir et puis, j'espère que mes bras la réconfortera parce qu'elle a l'air complètement paumée.

@romee aldridge

j'étais pas rassuré, loin de là, mais romee l'était encore moins et je devais lui montrer que j'étais moi-même rassuré et plutôt confiant. je la serre contre moi, en caressant tendrement son dos pour la réconforter, tout en regardant si quelqu'un approche. première fois que je vois romee aussi peu sure d'elle, aussi terrorisée. pas le moment de lâcher une petite vanne pour lui dire qu'elle est bien plus froussarde qu'elle pouvait le montrer. loin de moi l'envie de me moquer d'elle à cet instant. j'étais plutôt concentré sur le fait de ne laisser personne nous approcher. plus les secondes passaient plus les cris étaient désormais lointains. mais certains rôdeurs étaient encore là, près de nous. je jette un coup d'oeil à ma belle pour m'assurer qu'elle allait un peu mieux, puis à cet instant, elle attrapa mon visage dans ses mains, tendrement, puis dépose ses lèvres contre les miennes. un peu de douceur fait toujours du bien dans ces moments là. je la sens sa peur... je passe ma main dans ses cheveux tandis que je continue à l'embrasser. disons que depuis que l'on se connait avec romee, nos corps ont grand besoin d'être en contact... je me recule un peu pour la regarder, puis prend son visage dans mes mains, plongeant intensément mon regard dans le sien à mon tour en lui chuchotant - ça va aller, je suis là... mais va falloir attendre un peu avant de sortir de là... - avec tout ce carambolage, les effets de l'alcool ont totalement disparus. je lui souris assez décontracté, même si je ne l'étais pas vraiment, on va pas se mentir, puis je l'attire encore plus vers moi pour qu'elle se cale, dos contre mon torse entre mes jambes et entremêla mes mains dans les siennes.

@romee aldridge

tu ne comprenais clairement rien à ce qui était entrain de se passer. tu venais déjà de passer une soirée plus que mouvementée aux côtés de zed, et maintenant que tu étais aux côtés de maggie et de yuri, une véritable armée de zombies, semblables comme deux gouttes d'eau à ceux de the walking dead commençait à entourer les étudiants, poussant des cris à glacer le sang. ta tête commençait à tourner. tu grimaças. tu pris la main de maggie, et te laissas guider dans la folle par ta meilleure amie, qui se mit à hurler lorsqu'une chauve-souris se coinça dans ses cheveux. « bouge plus, » haletas-tu, prenant soin de ne pas faire mal à l'animal nocturne. tu la pris dans tes mains, et elle s'envola d'un battement d'aile. tu repris la main de maggie, et continuas la route en direction de la sortie. tu te tournas, et découvris que deux étranges choses étaient entrain de vous courser. tu poussas un hurlement, et te mis à courir encore plus vite, traîner maggie avec toi.

On aurait pu croire à un immense tournage où vous étiez des figurants un peu pris au dépourvu. Tu t’dis que c’est ça, t’façon ça pouvait être quoi d’autres ? Ces types étaient déguisés, c’étaient des déguisements. Mais ils jouaient leur rôle tellement à fond que le doute planait, t’étais jalouse de leur performance. Lorsque Caleb indique la direction à prendre, tu t’retournes et te trouvez nez à nez face à Zombie à la bouche grande ouverte. Ses dents noires, pourries, dégueulasses. Tu cris, prise par la surprise, t’as rien d’autres à faire. Tu sens les larmes qui te montent aux yeux, t’as horreur de ça. Purée, purée, purée. J’veux sortir d’ici, Cheveux d’Argent. J'veux partir, j'veux plus les voir, j'les déteste. Ton cœur qui bat la chamade tandis qu’un autre bonhomme arrive vers le garçon. Attentiiiion. couines-tu alors que le mec rentrait dans Caleb. Une fois, une seule fois, t’avais fait un parcours à pied dans une maison hantée de fête foraine. T’étais ressortie pantelante, plus pâle que le popotin d’un nouveau nez et traumatisée pour le restant de tes jours. Et t’avais l’impression d’être dans un truc comme ça, à nouveau. Et Numa qui était toujours perdue de vue... Respire, respire.

@Caleb Edelstein @Michelle Ford

Je bouge dans tous les sens, et d'un coup, je sens une main qui attrappe ma cheville. Comme dans un film d'horreur. Je hurle, j'ai des sueurs froides. Je baisse les yeux et je vois une fille, toute petite, toute frêle, par terre. Je lui donnerais dix-sept ans, même pas, qu'est-ce qu'elle fout dans cette orgie démoniaque ? Je donne un grand coup avec mon pied, je veux me remettre à courir mais bordel, elle me regarde avec des yeux à faire trembler Chuck Norris, je vois sa bouche qui s'ouvre dans une grimace de douleur. Je fais quoi ? je fais quoi ? Bah, je fais la meuf bien. Je m'agenouille près de la fille "ça va ?" Je lui lance. Je regarde sa chveille. Elle est toute rouge, tout tuméfiée. "Ouah, c'est une belle entorse ça ! Peut-être même qu'elle est cassée, je sais pas." Ah, putain. C'est qui les connards qui lui ont écrasé la jambe ? Je lui tire sur le bras, je m'agenouille : "Allez monte sur mon dos, grouille toi, monte sur mon dos." Je la tire dans tous les sens, je la hisse sur mon dos. J'ai beau être grande et athlétique, et elle toute petite, j'ai l'impression d'mbe trimballer un âne mort. Puis elle est muette ou quoi ? "Accroche toi !" Je me mets à trottiner, je la sens qui glisse dans mon dos, ses bras qui se cramponnent à moi m'étranglent. "CALI !" Je hurle. "CALEB !" Ils sont passés où, c'est pas possible ! Ils ont pas pu me laisser toute seule dans mon état, et merde maintenant je me traîne une gamine sur le dos. Puis miracle. Une perruque brune, une tête platine dans la foule en panique. C'est eux, c'est sûr ! Je m'époumonne : "CALI !"