retour à la réalité - pv madeo

- On est bien. alors on reste là. c'est simple. pas compliqué. tes questions j'ai pas envie de me les poser. pas maintenant. on verra plus tard. quand le moment sera venu. ou pas. je te propose de vivre l'instant. le moment. comme il vient. sans réfléchir. qu'on soit spontanés. ensemble. ça match bien j'ai l'impression. je le sais. je le devine. je le sens. tu m'as tapé dans l'oeil madd. c'est fort. c'était pas prévu. c'est trop tard. on parle des filles qui s'attachent vite. je suis un mec. mais dans le même genre. je suis déjà attaché à toi. too late. tu vas plus pouvoir te débarrasser de ma gueule. t'es piégé. ou c'est moi qui le suis. lamentablement. j'attrape tes lèvres. reste avec moi. il a l'air de faire froid dehors. reste au chaud. sous les couettes. je kiffe ce moment avec toi. tu m'apportes de la chaleur. je suis en dinguerie. on s'embrasse. au petit matin. je peux aller chercher à manger si tu veux. je me marre. pour vrai j'ai la dalle. ça m'a creusé la nuit torride qu'on a passé. je pourrais manger n'imp. pas qu'à manger. je pense à toi aussi. te manger toi. grosse gueule. c'est vrai. je mens pas. la bouffe et la blonde. ça résume ma vie des 2 dernières semaines. ça me va. ma console part aux oubliettes. choqué. je fais une razzia en bas et je remonte avec tout ce que je peux. il est encore tôt. tout le monde dort encore. je me lève du lit. je mets mon jean. il était salement par terre. tu viens avec moi ? on va se marrer. je te vois très peu vêtue dans mon lit. j'ai envie de te bouffer. viens on prend du nutella que je te le tartine sur toi. pour te lécher ensuite. faut que je me calme sans déconner. - (@Maddox Tenenbaum)

On ne se posait donc plus aucune question et ouais, j'aimais bien l'idée. Autant déconnecter le cerveau et juste profiter de l'instant. On a passé une belle nuit tous les deux, c'était chouette, vraiment. Tellement bien que j'aurais certainement eu les boules de devoir me tirer d'ici. J'étais soulagée que les premières minutes du réveil soit passées. Là j'étais au chaud dans son plumard, bien calée contre lui. Limite, j'crois que je pourrais me rendormir tellement j'étais bien. Ouais, parce que si lui il avait clairement un truc avec la bouffe, j'crois que moi, c'était avec le sommeil. J'pourrais dormir pendant des heures, c'est important de le préciser. Seulement, Theo me gardait éveillé avec ses baisers auxquels je ne pouvais pas résister. J'y répondais aussitôt sans pour autant que ça ne s'enflamme, bien que ça éveillait en moi un désir certain. Puis finalement, il avait faim. C'était l'histoire de sa vie ça. Un petit dej ? Okay. « pas qu'à manger. je pense à toi aussi. te manger toi. » Mes yeux s'arrondissent comme des billes, mes sourcils se lèvent. Ah. On allait jamais réussir à se quitter aujourd'hui, à coup sûr. Un sourire se dessine de lui-même sur mes lèvres, c'est inévitable et je lui demande ce qu'il y a au menu me concernant. Le véritable menu en dehors de lui. « je fais une razzia en bas et je remonte avec tout ce que je peux » - « D'accord » que je dis sagement en resserrant la couette autour de moi quand il sort du lit pour s'habiller. J'avais déjà froid sans lui alors il avait vraiment intérêt à faire vite. Je ne perds pas une miette du spectacle que j'ai sous les yeux avant de finalement buguer sur la suite. « tu viens avec moi ? » Je fronce les sourcils en le regardant. « C'est une arnaque ! » que je m'insurge aussitôt. « Tu m'dis que tu y vas rapidement, que j'ai même pas besoin de bouger et en fait, tu commence déjà à m'obliger à sortir du lit » que je bougonne avec un moue boudeuse sur le visage. J'me trainais hors du lit, simplement vêtue de son t-shirt et j'attrapais son survêtement qu'il m'avait prêté la veille pour l'enfiler aussi. Ses fringues étaient mille fois trop grands pour moi. J'ressemblais à rien, mais on s'en fout.

- La nuit a été parfaite. la suite s'annonce bien. on s'est fait une petite frayeur. j'ai pas envie que tu partes. je veux que tu restes. tu l'as compris je crois. mes lèvres contre les tiennes. je me lève du lit. je me rhabille. faut que je descende chercher de quoi bouffer. un bon petit dej. j'en ai envie. du pain. des céréales. je vais bien trouver des trucs à se mettre sous la dent. tu veux venir avec moi ? ça va être marrant. on va voler dans les réserves des kirklands. même pas peur. je te propose. tu viens seulement si tu veux. tu te révoltes. je me marre. je mets mon tshirt. je te regarde te lever. t'es en petite culotte. je bloque. t'es canon. je bave. je me rapproche de toi. je t'oblige à rien du tout. je te prends dans mes bras. je te serre. je te rapproche du lit. je te fais tomber sur le lit. je rigole. c'était juste une ruse pour te voir en culotte. je te fais des bisous partout. le front. la bouche. je te touche. partout aussi. retourne dans les couettes. je me grouille. tu m'attends. et t'arrête de râler. je me relève. je sors de la chambre. sans déconner. j'ai chier. j'ai oublié mes pompes. je descends vite. je fouille les placards. je prends tout ce que je peux. je reviens les bras chargés dans la chambre. j'espère que tu m'attends toute nue dans le lit. - (@Maddox Tenenbaum)

Il ne fallait pas grand chose pour me faire râler, me révolter ou je ne sais quoi encore. Le simple fait de me faire changer de plan. De me faire me lever alors qu'on avait juste avant immiscé dans ma tête l'idée que je pouvais rester tranquillement où j'étais. J'me tirais du lit en grognant, tout en le regardant de satisfaction alors qu'il continuait de se rhabiller. Déjà, j'étais une fille pas net juste en ressentant des choses contraires. Theo se marrait parce que j'étais en train de râler. Lui aussi, il était pas net comme gars. Il aimait des trucs étranges. Il avait des gouts particuliers. « je t'oblige à rien du tout » Il s’approchait de moi, m’attirait contre lui. Je laissais échapper un soupir de bonheur. J'étais bien. J'me retrouvais allongée sur le lit, mais sans lui. Il me regarde en riant, fier de lui. « c'était juste une ruse pour te voir en culotte » - « Tu m'as vue toute nuit toute la nuit... » Il préférait avec la culotte ? Je râlais, je boudais, je bougonnais. J'avais passé la nuit avec un homme et au petit matin, j'étais perdue face à ce que je devais ressentir. Les hormones.. Après avoir mangé, ça ira peut-être mieux. Il se penche pour me déposer plein de baisers et j'me laisse faire, je profite de la situation jusqu'à ce que je le repousse. « retourne dans les couettes. je me grouille. tu m'attends. et t'arrête de râler. » - « Plus vite homme, j'ai faim » J'rigole et j'le regarde partir en restant dans le lit. Quand je l'entends revenir quelques minutes plus tard, j'ai la boule au ventre, l'excitation d'une enfant. Comme si j'devais jouer à cacher cache et que le temps s'écoulait trop vite. J'me mets sous la couette et j'bouge plus, les yeux fermés. Je dors. Enfin. Je fais semblant de dormir. Juste histoire de lui faire peur et de lui montrer que j'peux aussi être de trop bonne humeur.

- J'ai pris tout ce que je pouvais. j'ai ouvert tous les placards. j'ai fouillé partout. j'ai pris du pain. du nutella. des gâteaux. une bouteille de jus de fruit sous mon bras. et dans mes mains deux cafés bien chauds. dans des gobelets qui me crament les doigts. le plastique va fondre c'est obligé. je magne mon cul de remonter l'escalier. de revenir à ma chambre. pour te retrouver. et manger. c'est important de bouffer. j'ai la dalle. un bon petit déj. après une nuit comme celle là. je retiens pas la soirée halloween. je retiens que le retour de la rave. toi et moi. tu t'es jeté dans mes bras. t'as bien fait. je rentre dans la chambre. je galère avec les cafés. j'ouvre la porte avec mon pied. je la referme. je fais tout tomber sur le lit. sauf les cafés. je les pose sur la table. t'es encore là. soulagement. tu bouges plus. tu t'es rendormi ? madd ? je chuchote. j'ai pas envie de te réveiller. ou pas. je monte sur le lit. je me fou à côté de toi. défais la couette. t'as les yeux fermés. t'es canon. je suis pas parti 2 heures non plus. je sais pas si t'es sérieuse. si tu dors pour de vrai. je caresse ton visage. je vois tes yeux bouger sous les paupières. ok. tu dors ? tu réponds pas. tu veux jouer. je dis plus rien. j'attrape le pot de nutella. je l'ouvre. je trempe mon doigt dedans. je te l'étale sur la joue. doucement. pour pas te réveiller. je te lèche la joue. réveilles toi sinon je te bouffe entière. et pas que la joue. je me marre. - (@Maddox Tenenbaum)

« madd ? » Je prends sur moi pour ne pas esquisser un sourire. Si mes lèvres bougent, j'suis cramée. Bien sûr, je ne me suis pas réellement rendormie, pas aussi vite du moins, même si en temps normal, ça aurait pu être tout à fait possible. Là, c'était un jeu. Je faisais exprès de dormir juste pour voir ses réactions et une fois que j'aurais décidé que j'en avais fini avec lui, j'allais lui faire peur comme tous les enfants de quatre ans le feraient. Le lit bouge dans tous les sens et que sens sa présence se rapprocher de moi. Ses doigts se baladent sur ma joue et j'peux pas m'empêcher de bouger mes yeux bien que mes paupières soient toujours closes. Ouais, j'ai du mal à rester immobile, mais je suis toujours persuadée qu'il ne se rend compte de rien. « tu dors ? » Oui, oui, je dors. Ça ne se voit pas ? J'entends qu'il trifouille dans je ne sais quoi, mes sourcils se froncent un peu et là, c'est le drame. Je sens une texture pâteuse s’étaler sur ma joue, ça sent le chocolat. Putain. Je fronce les sourcils et là que je commence à protester en ouvrant les yeux que je sens sa langue enlever le chocolat. « réveilles toi sinon je te bouffe entière » - « Aaaaaaaaaaah non.. » que je ronchonne en m'essuyant avec son t-shirt. « J'allais te foutre la trouille, tu as tout fait foirer... T'as cru que j'étais d'la brioche ? » En vrai, je résistais pas à l'idée d'attraper son doigt où il rester du chocolat pour le mettre dans ma bouche. J'peux le manger moi aussi.

- Tu dors pas. même si tu t'es endormi. là tu dors plus. mes doigts caressent ton visage. t'as la peau douce sans déconner. pale. blanche. j'ai pas envie que tu dormes. c'est nul. réveilles toi madd. tu veux pas bouger. t'as décidé de bouder. np. j'ai la solution qui va te ramener à la vie. pas un bisou magique. c'est mieux. je te tartine la joue de nutella. je la lèche. t'es comestible. je vais te bouffer. tu rale. tu m'as fait peur. je pensais pas que t'allais te réveiller aussi vite. je me marre. et si. tu t'essuie la joue avec mon tshirt. tu fais chier. je suis archi nul en lessive. t'as foutu une trace de nutella dessus ? je sais pas. je vois rien. tu mets mon doigt dans ta bouche. je sens ta langue contre mon doigt. fais pas ça. ça donne envie. je rigole. tu me cherches. c'est obligé. j'enlève mon doigt. je m'abstiens d'un commentaire déplacé. y avait pas de la brioche. joke. je me recule. pour vrai j'ai envie de te sauter dessus. je peux pas. ça fait crevard à mort. enfant de la das. je vais me rabattre sur la bouffe. je prends mon café. te donne le tien. tchin. on trinque à cette nuit de rêve ou bien ? je commence à manger. j'ai trop faim. mon ventre il cri famine sans déconner. tu l'entends pas ? il hurle. - (@Maddox Tenenbaum)

Ah okay. Alors la seule chose qu'il a trouvé de bien à faire pour me réveiller, c'est de me prendre pour une tartine. J'me retrouve avec du nutella sur la gueule, tout vas bien. Enfin, le chocolat disparait rapidement puisque sa langue vient lécher ma joue. Si je n'étais pas dans le mood dans lequel j'étais actuellement, j'aurais presque trouvé ça cochon. J'ouvre les yeux et je grogne, comme toujours. Sérieux c'est dégueulasse. Il rigole, mais ça s'arrête quand j'utilise son t-shirt comme serviette. Aha. Tu rigoles moins hein. C'est moi qui rigole maintenant, surtout quand je vois son regard se changer du tout au tout quand je viens mettre son doigt dans ma bouche. « fais pas ça. » Je relâche son doigt et un rire coquin m'échappe. « C'est toi qui a commencé.. » Ma nouvelle parade, ça sera de le rendre fou à chaque fois qu'il veut me faire rager. « y avait pas de la brioche. » Too bad. J'prenais le pot et.. « Il n'y a pas de cuillère non plus ? » Je relâche le tout pour prendre le café qu'il me donne et j'le laisse manger en paix. « La nourriture, c'est genre vraiment vraiment le must pour toi... » que je remarque en me mettant à manger moi aussi. « C'est quoi que tu préfères par dessus tout ? » En nourriture j'entends. Perso, rien ne valait une bonne pizza.

- J'enlève mon doigt de là. tu vas me chauffer. ça va mal finir. sans déconner. t'as des lèvres. tentatrices. j'imagine autre chose. c'est le bad. on va bouffer. avant que je te saute dessus. j'ai pas commencé. c'est toi qui a commencé. à faire semblant de dormir. j'ai voulu te réveiller. en douceur. pas vrai. je fais semblant de bouder. on boit le café. ça fait du bien. pour vrai j'en ai besoin. je sais pas démarrer une journée sans café. j'en bois bcp. pas de cuillère non plus. tu serais venu avec moi. t'aurais pu prendre des cuillères. je me marre. c'est facile de te taquiner. j'adore. un vrai plaisir. t'es trop mignonne. j'attaque la bouffe. y a pleins de trucs. c'est le paradis pour moi. sans déconner. je prends de tout. je t'en laisse. je suis gentleman. un peu. j'essai. c'est mort. je passe pour un crevard affamé. j'adore manger. tu me demandes ce que je pref manger. je sais pas quoi te répondre. j'aime tout. je mange de tout. j'adore goûter des nouveaux trucs. j'aurais du faire des études de gastronomie. je me marre. mais je suis nul à chier en cuisine. je fais tout cramer. je fou pleins de miettes dans mon lit. sa mère. va falloir que je passe l'aspi après. j'aime pas faire le ménage. personne n'aime. je mange un truc. goûte comment c'est bon. je te fais goûter un truc. je le fou direct dans ta bouche. c'est grave bon. et toi ? j'espère que t'es pas du style à surveiller tout ce que tu bouffe. j'aime pas les filles comme ça. toujours au régime. c'est le meilleur moyen de gâcher sa vie. - (@Maddox Tenenbaum)

« pas vrai. » J'le regarde de travers, de manière exagérée. Non et non, c'est lui qui a commencé. En voulant me faire bouger du lit alors que mon gros cul préférait rester au chaud. Nah. Il a beau bouder, ça marche pas. J'le laisse bouder et je profite du café. « pas de cuillère non plus. tu serais venu avec moi. t'aurais pu prendre des cuillères. » Je laisse un soupir m'échapper, avant de rire un peu. J'rigole bien sûr. « Tu recommences... Ne viens pas pleurer chez SOS homme battu si j'en viens à te taper dessus, tu l'auras juste mérité » Les doigts ça allait être très bien et maintenant que je sais que j'lui fais de l'effet facilement, ça va aussi être très drôle. Il s'attaque à la nourriture qu'il a apporté et je ne tarde pas à le suivre. Ça me donne envie de lui poser des questions basiques, mais importantes à mon sens. « j'adore manger. » - « Ça se voit » C'était pas le genre d'info qu'il avait besoin de préciser. Je voulais surtout savoir qu'est-ce qu'il aimait par dessus tout. « j'aime tout. je mange de tout. j'adore goûter des nouveaux trucs. j'aurais du faire des études de gastronomie, mais je suis nul à chier en cuisine. » C'était pas moi qui allais l'aider en cuisine, j'étais pas douée non plus. « Tout, tout, tout ? » Genre il avait pas un truc qu'il aimait moins pour le coup ? Que je note ça dans un coin de ma tête. Il mange, puis, il me fait manger aussi. « goûte comment c'est bon. » J'me laisse faire et j'mets ma main devant ma bouche histoire de pas le choquer avant de montrer mon pouce en l'air. « et toi ? » Je termine ce que j'ai dans la bouche et j'lui réponds limite avec les yeux qui brillent. « J'aime bien manger aussi... Ce que je préfère c'est une pizza aux fromages avec une bonne bière » C'est genre la base.