retrouve moi dans les tréfonds de l'Enfer. (alexara)

retrouve moi dans les tréfonds de l'Enfer. // @Alexios O. Santi ※※※ Passer sa vie à devoir faire ce que les autres voulaient qu'elle fasse. Depuis qu'elle était entrée à l'orphelinat, Megara avait vite comprit qu'il lui fallait s'endurcir pour survivre. La loi du plus fort, l'éducation par les coups, être enfermé pendant des heures dans un placard. Megara était devenue insolente, révolté et bagarreuse. Elle cherchait en permanence à défier l'autorité, elle en voulait au monde entier de la perte de ses parents. Très vite, elle était devenue insociable. Refusant qu'on l'approche à moins de se prendre une correction. Megara avait compris que pour s'en sortir dans ce monde, il ne fallait pas avoir peur de se montrer dure et sanglant. C'est sans doute pour cette raison qu'il l'avait possédé, qu'il avait réussi à voir au delà. Alexios était devenu sa faille, il avait réussi à faire ressortir ce qu'il y avait de plus sombre en elle et elle s'était sentie tellement forte. Dans ses bras, elle avait apprit à souffrir, à rendre les coups, mais aussi elle avait trouvé un refuge, son autre moitié. Il est vrai que pour lui, elle commettrait tout les crimes, elle le suivrait dans la mort si il le fallait parce qu'ils s'appartenaient. Malheureusement, Megara avait choisi la famille, elle pensait que les Berlusconi était une bénédiction pour l'orpheline qu'elle était. Alors, elle avait accepté de renoncer à lui pour une vie de famille. Seulement, aujourd'hui elle avait apprit la vérité, elle savait que l'on s'était moquée d'elle. Ils n'avaient jamais été sincère envers elle, s'en servant pour leur campagne électorale. Faisant d'elle, la misérable à qui ils avaient offert une vie de rêve. Ils l'avaient renié depuis quelques mois maintenant et elle se retrouvait seule ayant perdu celui qui comptait le plus pour elle dans ce monde au profit d'un énième mensonge. Maintenant qu'il était là face à elle, Megara n'était pas prête à faire le mauvais choix une seconde fois. Elle ne voulait pas le perdre à nouveau. Il était là, si proche d'elle qu'elle n'avait qu'une envie le serrer contre elle. Alexios ne semblait pourtant pas décidé à craquer, Megara avait ce sourire de victoire parce que ces mots sonnaient faux à présent. Elle le connaissait, dans son regard elle pouvait lire autre chose. Le reflet de ses propres désirs. « Je suis contente d'avoir toujours le même effet sur toi. » C'était une victoire pour elle de réaliser qu'elle comptait toujours pour lui. Qu'il avait prit un gros risque en venant à son secours ce soir, malgré l'interdiction. Seulement c'était trop tard, si ils ne cédaient pas maintenant, ils finiraient pas le faire plus tard. Il allait devenir une obsession, un besoin de le reconquérir à nouveau. Si proche de lui, Megara ne le quittait pas des yeux, elle faisait de son mieux pour se retenir, pour ne pas céder. Seulement quand la main d'Alexios se posa sur sa joue, les dernières barrières qu'elle s'était mise cédèrent. Elle se pinça les lèvres et elle se mit sur la pointe des pieds. Elle frôla ses lèvres lentement et elle ferma les yeux à son tour. Plongeant dans leurs souvenirs, essayant de se remémorer la sensation qu'elle éprouvait à son contact et se demandant si il pourrait encore parvenir à résister à cela.

retrouve moi dans les tréfonds de l'Enfer. // @Megara Maxwell ※※※ Je me demande bien si mon père savait qu'en m'envoyant ici, j'allais finir par recroiser le chemin de celle qu'il m'avait interdit de revoir ? Ça faisait maintenant deux ans que j'étais ici, étudiant et travailleur américain, trempant plus que les orteils dans ces affaires de mafia, vivant à cent à l'heure me moquant bien de tout ce qui pourrait se passer autour de moi. Je n'avais pas de problème, que ça soit financier ou autre, j'avais toujours eu tout ce que je voulais, sans galérer. Est-ce que ce soir allait me foutre dans la merde ? Est-ce que cette rencontre était le fruit du hasard ou le fruit du destin ? Est-ce que j'ai bien fait de m'arrêter ? De l'aider ? De ne pas pouvoir fuir ? Est-ce que ça allait m'apporter des problèmes ? oh putain oui, j'en suis quasiment sur. Juste, je me pose une question... Comment ça pourrait m'apporter des problèmes si personne nous voit ? Si personne ne sait que ce soir, on c'est parlé, que je lui ai caressé la joue ? Que je l'ai aidé, que j'ai pris sa défense ? Putain, voilà que je commence à vouloir transgressé les règles. Que quelqu'un m'arrête, je sais pas, que le mec derrière se relève et vienne me chercher l'embrouiller bordel. Mais non, rien, personne ne viendra à mon secours, je vais devoir assumer mes actes, assumer le fait que je me sois arrêté. Assumer de l'avoir face à moi, de partager les mêmes envies, les mêmes souvenirs qui nous claquent en pleine gueule. Les souvenirs d'une vie passé, d'une destruction, de plaisir, de mal, de joie, de cris... Je suis tenté, tenté de la prendre dans mes bras, d'enlever ce poids qui me pèse depuis que j'ai croisé son regard, de mettre fin à tout ça, mais je ne peux pas, je ne peux pas, elle non plus, mais elle s'en moque. De toute façon, elle a toujours été comme ça, à en avoir rien à foutre de tout, à défier l'autorité, à me défier. "Tu devrais pas t'en réjouir. T'aurais pas du être là ce soir putain..." Elle comme moi, on sait que c'est trop tard, on sait qu'on va craquer, on le sait, c'est comme ça. Le pire, c'est que c'est en partie ma faute, j'arrive pas à la repousser, non, je continue à rentrer dans son jeu même, en passant ma main sur sa joue. Quelle connerie je viens de faire, une belle connerie, mais une connerie quand même. Elle approche encore plus son visage du mien, frôlant mes lèvres, et cette fois ci, c'est trop, beaucoup trop pour moi, je l'embrasse. Avec passion. Avec fougue. Avec folie. Elle m'a eu. Pour ce soir, elle m'a eu. Je finis tout de même par rompre ce baisé, essayant de cacher tant bien que mal le sourire que j'ai aux lèvres. "Croit pas t'as gagné." Je dois juste me ressaisir, mais ce soir, c'est trop, c'est pas possible, ce soir, je ne peux pas...

retrouve moi dans les tréfonds de l'Enfer. // @Alexios O. Santi ※※※ Les règles sont faite pour être transgresser, pour passer outre. L'adrénaline qui l'envahit chaque fois qu'elle tente de défier quelqu'un, le plaisir de voir les gens craquer sous la pression. Elle a besoin d'un rapport de force, de repousser les limites. Ce soir, elle le pousse à bout, elle fait tout son possible pour l'amener à baisser les armes. Elle veut qu'il réalise combien il a besoin d'elle, combien ça dépasse le simple fait d'outre passé cette règle stupide. Parce que personne ne devrait avoir le droit de leurs dires si ils peuvent être ensemble ou non. Megara avait fait la plus grosse erreur de sa vie en acceptant ce marché ridicule. Elle avait déjà tout ce qu'il lui fallait quand elle était avec lui. Ce sacrifice la tourmentait encore aujourd'hui. La belle souffrait, il lui manquait quelque chose dans sa vie depuis trop longtemps. Les souvenirs qui la hantaient ne faisait qu'accroître son besoin de le faire céder. Elle le voulait, Megara n'avait jamais reculé pour lui, même allant parfois jusqu'à ce montrer cruelle envers celle qui l'approchait de trop près. C'est vrai, elle ne pouvait pas nier qu'il était naussif pour elle, il la tirait vers le bas, ils s'enfermaient dans leur bulle en mettant tout le reste de côté. Seulement, elle aimait cela, être consumé, parfois même ils cherchaient mutuellement le conflit parce qu'ils se sentait tellement invincible. Tout casser, se sauter à la gorge telle deux bêtes sauvage. Jusqu'à ce que la douceur prenne le pas sur le reste, qu'ils se découvrent un lien indestructible. Les années n'y avaient rien changé, tout était resté intact. Maintenant qu'elle était si proche de la victoire, Megara ne comptait pas en rester là. Son désir était tellement intense, le besoin d'être sienne encore une fois. La nuit était à eux, personnes autours pour les empêcher d'être ensemble. Si elle ne devait avoir qu'une seconde pour être de nouveau avec lui elle la prenait. Alors quand elle frôla ses lèvres, le baiser devint pressant, passionné et presque animal quand on sait depuis combien de temps ils avaient dû vivre loin l'un de l'autre. Megara reprenait son souffle, le regardant tandis qu'elle avait les yeux brillant par tout ce qu'il animait en elle. Elle sourit une nouvelle fois et elle caressa sa joue. « Oh que si j'ai gagné pour ce soir. » Meg se blottit dans ses bras, nichant son visage dans son cou pour s’imprégner à nouveau de son odeur. Il a vieillit, seulement il est toujours aussi beau, son corps est plus musclé aussi. C'est encore dans ces bras qu'elle se sent le plus chez elle. Elle fini par le regarder à nouveau en se mordant la lèvre. « Je suis à toi, pour toujours quoi que tu décides de faire maintenant.. » Souffla telle comme un secret.

retrouve moi dans les tréfonds de l'Enfer. // @Megara Maxwell ※※※ Elle m'a eu, comme elle avait toujours su m'avoir. Elle a toujours été cette flamme qui brulait en moi, cette tentation à laquelle je devais résister. Cette folie qui s'emparait de moi. Elle était le mal, encore plus que je l'étais pour elle. Elle était celle qui allait pouvoir à la fois me tirer vers le haut, mais aussi bien vers le bas. Elle était si mauvaise, mais putain, qu'est-ce qu'elle était belle. Dès la première seconde ou nos regards se sont croisé, on avait su qu'entre nous, ça serait fou, qu'on allait pouvoir faire de grandes choses, qu'on allait surement refaire le monde, casser des gueules, se faire attraper, et recommencer, comme un putain de cercle vicieux dans lequel on se plaisait. Si on nous avait interdit de nous fréquenter, c'est que ma famille, elle me connaissait, elle savait très bien qu'en sa compagnie, j'allais me distraire, j'allais peut-être oublier de faire certaines choses, et ça, c'était interdit, c'était pas permis, je devais être exemplaire, je devais faire tourner le business familiale ici, à Boston. Mais putain, qu'est-ce que j'avais envie de passer du temps avec elle. Je le savais, au moment ou je l'ai vu, je l'ai su que j'allais flancher, qu'elle allait réussir à m'avoir, encore. Que je n'allais pas être assez fort pour continuer ma route et ne pas lui prête l'attention qu'elle méritait. Mais en même temps, comment voulez-vous que je fasse ? Elle est en train de se faire emmerder par un espèce d'alcoolique de merde. J'ai beau être un putain de macho, on ne tape pas une fille devant moi, encore moins Megara. Alors je me suis laissé allé, dans ces coups, j'ai fait passé la haine que j'avais de la revoir. Parceque ouais, ça me faisait autant chier que plaisir. Bipolaire limite le mec. J'ai flanché, j'ai flanché comme une merde, je l'ai embrassé, avec passion, comme si je n'avais plus de souffle et que ces lèvres, ce baisé était la seule façon de respirer. Elle a aimé, putain, elle a autant aimé que moi, ça faisait si longtemps, si longtemps que je ne l'avais pas vu, que je ne l'avais pas touché. Putain, c'est mal, mais pour ce soir, je m'en moque. Ce soir, c'est déjà trop tard. "Ta gueule. Me fait pas regretter." Que je lui lâche, sans trop de conviction. Non, elle ne pourra pas me le faire regretter, c'est impossible. Ce qui est étrange entre nous, c'est que lorsque l'on ne s'insulte pas, on se dit des mots doux, des belles phrases, et c'est exactement ce qu'elle vient de faire, à l'instant. Et j'aimerais lui dire pareil, car je sais très bien qu'elle me hantera jusqu'à la fin de mes jours, mais je ne peux pas, je n'ai pas le droit. "Vient." Je ne lui laisse pas vraiment le choix, je l'attrape par la main, et ce soir, elle passera la nuit avec moi. Ce soir, on passera un moment ensemble, pour que demain, on finisse par disparaitre, qu'on finisse par s'insulter, s'envoyer chier, se détester... Comme on l'a toujours fait.

retrouve moi dans les tréfonds de l'Enfer. // @Alexios O. Santi ※※※ Elle avait céder à la tentation, lui le fruit défendu. Elle ne voulait nullement jouer les dociles et encore moins les gentille maintenant qu'il était là face à elle. Megara avait laisser trop d'années s'écoulés en imaginant qu'il lui serait simple de l'oublier et de vivre une vie où il n'y avait plus sa place. Megara avait cru que dans les bras des autres, elle serait heureuse, mais non elle avait fait erreur. Son bonheur, elle le trouvait dans ses bras, dans leurs querelles et dans ces actes fou qu'ils accomplissaient ensemble. Elle avait déjà perdu sa source de bonheur à l'instant où elle était montée dans l'avion pour Boston. Ensemble, ils auraient pu dominer le monde, devenir les maîtres et faire la loi. Ils se seraient affronter, aimer et empoisonné tel un jeu. Elle avait la sensation de renaître maintenant qu'il était là près d'elle. Enfants démoniaques en pleine résurrection. Ce besoin de le toucher, réaliser qu'il n'était pas une apparition venu de son imagination, un mirage comme elle en avait tant fait. Non, il était bel et bien là face à elle et Megara vibrait de nouveau. Son cœur battait si fort dans sa poitrine au simple contact de sa main sur sa joue. Puis ce baiser, c'était de l'oxygène pour elle. Maintenant, elle se demandait si il allait la laisser là seule, si il allait disparaître au détout d'un ruelle. Elle finirait sans doute par le détester demain, par vouloir sa peau et celle de la prochaine qi oserait mettre sa main sur lui. Relation néfaste, autodestructrice. Trop de tentant sans sentir sa peau contre la sienne, son souffle se mêler au sien et la saveur de ses lèvres. Trop de temps sans ces mots, sans ces colères et ses insultes qui l’excitait que trop. Le voir dans ces moments de rage et de colère la faisait frémir, elle adorait voir cette flamme qu'elle était la seule à faire naître en lui. Cette même flamme qu'il animait en elle, qui la faisait perdre toute notion de bien ou de mal. Il dévastait tout en elle et il n'en restait rien de bon. Pourtant, elle était obsédée par lui, pour rien au monde elle aurait voulu se passer de lui. « oh ferma là. » Dit elle en venant saisir sa lèvre entre ses dents et le défier du regard. Il avait perdu, il la désirait autant qu'elle le désirait. Le relâchant, elle soutenait son regard tandis qu'elle lui confiait ses quelques mots doux pour lui prouver sa loyauté de toujours. Jusqu'à ce qu'il saisisse sa main pour l'emmener avec lui, ce soir ils seraient ensemble. Pas un mot ne fut prononcer jusqu'à ce qu'elle arrive chez lui, qu'elle le suive telle une marionnette. Animé par l'envie de l'avoir à nouveau rien qu'à elle, d'envoyer se faire foutre tout ces cons qui les avaient empêcher d'être ensemble. Il l'attira chez lui, à l'intérieur et elle ne prenait même pas le temps de regarder la décoration parce qu'elle s'en fichait. Il n'y avait que lui qui comptait, lui et se temps qui les avait séparé. Elle resta à le regarder, attendant de voir ce qu'il était prêt à faire, outre passer les limites, si il restait au fond de lui un peu de son Alexios. Ce lui qui était près à la suivre jusqu'en Enfer.

retrouve moi dans les tréfonds de l'Enfer. // @Megara Maxwell ※※※ L'enfer est sous mes pieds, et j'ai même osé y tremper les orteils, profitant de la chaleur mais aussi de la douleur de ce paradis qui était autrefois mon quotidien. J'y avais ma place, et ça, depuis mon premier souffle. Je savais très bien que je n'étais pas fait pour aller au Paradis, pour m'endormir à jamais et rêver pendant l'éternité de mon plus beau souvenir. Mon destin était de descendre en enfer, en même temps, lorsqu'on a ma gueule, on est fait pour faire le mal. J'avais essayé de ne pas trop rentrer dans ce jeux, mais, vu toutes les conneries que j'ai pu faire gamin, me ranger ne changerait pas mon destin. J'irais en enfer, aux côtés d'Abraham Lincoln ou bien de Strauss Kan, le gars qui a baisé une femme de chambre dans un hôtel y'a quelques années, encore un politicien Français. J'avais eu le choix, le choix de tremper entièrement mon corps dans cette lave et ne plus jamais revenir ici, ne plus avancer, ne plus voir mes amis, ma famille, j'avais le choix entre dire adieu à tout ça, où bien, essayer de m'en sortir. J'avais pas choisi la deuxième solution, pour moi, s'en était finit, ma vie ne pouvait pas plus être chaotique, mais quelqu'un en avait décidé autrement. Est-ce que j'étais vraiment fait pour l'enfer ? Car le diable lui, n'aurait pas chercher à réfléchir, il m'aurait attirer vers le fond aussi fort qu'il aurait pu. Est-ce que le Paradis était fait pour moi ? Peut-être qu'une demi place m'y était réservé... Alors, j'avais décidé de vivre, pourquoi mourir si même la mort a décidé de te laisser en vie ? Car ouais. Je pense que je suis mort plusieurs fois au cours de mes vingt trois années d'existence. je dois être une sorte de chat, avoir neuf vie, et je dois surement être à la dernière pour avoir la chance, ou la malchance, à voir, de croiser le chemin de la jeune femme. Celle qui autrefois me faisait vibrer comme personne, celle qui me connaissait mieux que quiconque. J'en étais là, à ne pas savoir quoi faire, à être tirailler entre une règle qui a été instauré il y a de ça plusieurs années, et la passion que je ressens lorsque je la vois, lorsqu'elle me touche, lorsque nos lèvres se collent et renoue avec le passé comme si il n'y avait jamais eu tout ce temps de passé. C'est mal, je sais que ce qui est en train de se passer est mal, mais ça m'a toujours attiré, j'ai toujours aimé faire le contraire de ce qu'on me disait, comme une déformation professionnel, une envie d'aller contre le monde. Megara, elle m'avait toujours suivi là-dedans, elle était comme moi, et je pense que le problème vient de là, du fait qu'elle soit comme moi. Un électron libre. J'ai essayé de lutter, j'ai essayé de ne pas craquer, mais vous savez, c'est dur, c'est beaucoup trop dur quand elle est face à moi. J'ai été faible, tout simplement, je pense que si ma famille me verrait, j'me prendrais des sacrés coup en ce moment précis. Mais je m'en moque, ouais, là, maintenant, j'en ai rien à foutre, j'ai juste envie de profiter, de la retrouver l'espace de quelques heures, en profiter avant qu'on s'oublie, avant qu'on essaie tant bien que mal de respecter les règles qu'on nous a imposé. Chose assez compliqué à faire, j'sais même pas si on va réussir. Putain, dans quelle merde je me suis mis... "Tu vas me fixer comme ça encore longtemps ?" Un sourire aux lèvres, je fais de même. Putain, elle n'a pas changé. Elle est toujours aussi belle, elle est juste devenue plus femme, c'est tout, rien à changé en elle, rien du tout. Mon seul désir est de brûler en sa compagnie pour le moment. Personne ne le saura, personne ne nous verra. On est chez moi, il n'y a personne d'autres à part elle et moi. Je m'approche doucement, trainant limite des pieds, avant de la pousser contre la porte, je viens agripper ces cuisses, la soulevant pour la porter, et je l'embrasse, sauvagement, je ne lui laisse pas le temps de respirer, pas le temps de réagir, non, je la désire, autant qu'il y a deux ans.

retrouve moi dans les tréfonds de l'Enfer. // @Alexios O. Santi ※※※ Megara, elle avait la sensation d'être morte avec ses parents, quand elle n'avait que sept ans. Que dès l'instant où elle était entré dans le bureau du directeur de la colonie de vacance, à l'annonce de la mort de ses parents, elle était morte avec eux. Megara n'était plus la même depuis cet instant, quelque chose c'était brisé en elle à cet instant. Depuis, elle avait été animé par le désir de vengeance, le besoin de découvrir ce qu'il leur était arrivé et ça l'avait changé Megara. Elle était devenue néfaste pour les gens qui l'entourait, elle n'avait pour penser de tuer le responsable de tout ça. Elle ne voulait plus qu'on la plaigne, elle ne voulait plus de toute cette souffrance. Elle l'avait transformé en rage. Sans doute qu'elle avait vu la même chose en lui, qu'il avait réussi à l'atteindre en plein cœur alors qu'elle repoussait tout le monde. Encore aujourd'hui, il lui semblait inexplicable la manière dont au premier regards ils s'étaient trouvé. Comme une évidence, son âme lié à la sienne. Maintenant, il ne restait plus que le chaos, que la solitude qui l'enveloppait et l'avait fait replonger dans ces plus bas instincts. Le retrouver c'était sa chance de rédemption. Alors Megara voulait la saisir, elle voulait qu'ils laissent la nuit les envelopper et les couvrir pour qu'ils soient caché. Qu'ils puissent de nouveau aspirer à être ensemble, jusqu'à un lendemain plus funeste. Avec eux, l'on ne pouvait jamais savoir combien de temps il faudrait avant qu'ils ne recommencent à se haïr pour tout ce qu'ils représentaient l'un pour l'autre. Pour cette place trop grande qu'ils prenaient dans leur vies. Elle le détesterait parce qu'elle le désirait tellement fort, qu'elle finirait par le chercher en eux. Maintenant, elle n'avait plus qu'à le suivre chez lui, qu'à le laisser de décider de la suite parce qu'elle voulait qu'il replonge de son plein gré. Le lieu importait peu, elle n'avait même pas fait attention à la décoration, ni même au pièce qui l'entourait. Se sourire accroché à ses lèvres, elle ne répondait pas ce contentant de le regarder s'approcher. Lentement au point qu'elle avait l'impression qu'il pouvait bondir sur elle à chaque instant. Soudain son corps rencontra la porte et elle accueillit ses lèvres dans un baiser fiévreux. Ses jambes serrèrent sa taille alors qu'elle pressait déjà son bassin contre le sien impatiente après tout ses années. Elle le voulait, maintenant, ne plus attendre. Faire à nouveau plus qu'un. Comme autrefois. Elle ne respire plus, ne voulant ne plus jamais quitter ses lèvres, mais l'envie de le redécouvrir est bien plus forte. Ses lèvres glissent dans son cou qu'elle mord sensuellement, jusqu'à ce que ses mains agrippe son haut pour tirer dessus et le déchirer. Elle s'en balance qu'il y tienne au non, tout est dans l'urgence, l'impatience et ce besoin qui lui tord le ventre. Elle découvre ce corps parfaitement sculpté et elle sourit de nouveau, un sourire carnassier. « tu es à moi. » Megara reprit possession de ses lèvres avec ferveur, elle s'en délectait à présent. Ses mains allant jusqu'à son jean pour le faire glisser contre ses cuisses.

retrouve moi dans les tréfonds de l'Enfer. // @Megara Maxwell ※※※ Plus j'avançais dans le temps, et plus j'essayais de m'habituer à cette vie qui n'est faite que de malheur. J'avais pas fait mon deuil, non, loin de là même, j'avais juste appris à vivre avec, à vivre avec la colère et l'envie de tout casser. J'étais loin d'être le gars le plus cool qui puisse exister sur terre, j'étais plutôt un connard. Mais j'le vivais bien aussi. Ma vie avait prit une autre route il y a maintenant un peu plus de deux ans, et, j'avais quitté l'Italie pour venir ici, à Harvard, sous les ordres de mon père. C'était encore le seul à pouvoir me dire quoi faire, le seul que j'écoutais vraiment sans laisser les mots entrer dans une oreille et ressortir par l'autre. J'me souviens de mon enfance, de la façon que j'avais d'apprécier la vie. A cette âge là, j'pigeais pas grand chose au déroulement du monde, en fait, j'y pigeais rien. J'étais bien trop occupé à martyriser la servante, petit con depuis le plus jeune âge.. J'sais pas trop ce que l'avenir me réserve, tout ce que je sais, c'est que mon compte en banque ne sera jamais à zéro. Alors j'en profite, des fois peut-être un peu trop, j'fais surement quelques achats inutiles, mais, ça me plaît, c'est l'essentiel, non ? J'suis quand même un sacré connard, il m'arrive assez souvent de me servir des filles, de leurs dirent ce qu'elles veulent, juste pour les mettre dans mon lit. Ouais, j'sais que c'est mal, mais, j'sais pas, moi, ça me va, et, la plupart sont quand même d'accord pour que je ne sois qu'un coup d'un soir, où même d'une après-midi. Revoir Megara, c'était à la fois un choc et un pur plaisir. Je l'avais aimé par le passé, elle était même la seule que j'ai vraiment aimé, la seule qui a réussi à me faire vibrer. Trop même. J'ai beaucoup trop vibré si on écoute nos proches. On nous a séparé, mais à croire que le destin en avait décidé autrement, je l'avais recroisé ce soir, après tant d'années sans nouvelles, elle était belle et bien là. J'avais beau avoir essayé de la repousser, ça n'avait servi à rien, je n'avais pas réussis à lui résister. Laissons nous aller ce soir, et on verra demain. [...] Je ne parle pas, non, aucun mot ne sort de ma bouche, je la plaque contre la porte, la soulève en agrippant ces fesses. On a la même envie. Sauvage, elle m'arrache mon t-shirt sans me laisser le temps de réagir, vous voyez un peu quelle genre de relation on a ? Sauvage, beaucoup trop sauvage, trop bestiale... On s'embrasse, ma langue vient chercher la sienne, dansant avec le diable, elle presse son bassin contre le mien, déboutonne mon jean, non, on a pas le temps, après tant d'années, on a vraiment pas le temps. Je la plaque un peu plus contre le mur, laissant mon jean descendre le long de mes jambes je finis par le retirer avec un peu de mal. Un sourire aux lèvres, je laisse ces pieds retoucher le sol, la regardant, la détaillant de la tête au pied, et après un dernier baisé, je fais un pas en arrière, provocateur. "Montre moi de quoi tu es capable." Un défi qu'elle va accepté, qu'elle me surprenne, qu'elle me transporte. Je sais qu'elle en est capable.