retrouve moi dans les tréfonds de l'Enfer. (alexara)

retrouve moi dans les tréfonds de l'Enfer. // @Alexios O. Santi ※※※ Il était l'heure de la fermeture au Lord Hobo, Megara s'y trouvait pour tout dire, elle y était depuis vingt minutes seulement. Une fois de plus, elle n'avait pas fermé l'oeil, entre les cauchemars et les insomnies Megara était de plus en plus mal. Son état de santé était pas très bon, mais elle continuait de se laisser aller. Elle n'avait plus goût à rien, apprendre la vérité sur le meurtre de ses parents, apprendre la vérité sur le marché avec les Berlusconi avait fait d'elle une orpheline à nouveau. Elle se sentait seule et perdue dans un monde trop vaste pour elle. Elle ne voyait plus ses amis, elle n'attendait plus rien de la vie à présent. Chaque fois, qu'elle s'était attaché à une personne, elle avait fini par être seule et elle ne le supportait plus. Par chance, le barman la connaissait bien et il lui avait laissé le temps de prendre un verre avant qu'elle ne quitte les lieux. Une fois qu'elle se retrouva dehors, elle eu un frisson et elle commença à marché quand un homme arriva vers elle. « Salut beauté, je peux te ramener chez toi ? » Megara le regarda et à son allure elle comprit qu'il avait du boire beaucoup ce soir, il ne marchait pas droit. Elle avait été agressée il y a quelques semaines et elle se disait qu'elle risquait de voir la chose recommencer. Elle regarda son téléphone pour savoir si le taxi allait faire vite. « J'ai déjà appelé un taxi, ça ira merci. » Megara lui sourit espérant qu'il lâcherait l'affaire et qu'il partirait. Seulement, il s'approchait de plus en plus et Meg commença à être sur la défensive. « Tu devrais rentrer chez toi maintenant, vraiment je ne veux pas rentrer avec toi. » Megara fit quelque pas en arrière et elle était prête à le frapper à présent. D'ailleurs, elle lui envoya un coup de poing dans le visage et elle le vit se redresser et la lueur de rage qu'elle vit dans ses yeux lui glaça le sang.

retrouve moi dans les tréfonds de l'Enfer. // @Alexios O. Santi ※※※ Je me moque bien de l'heure qu'il est, du temps que j'ai passé à bosser, je suis venu ici pour ça, dans cette ville pour le travail, pour me faire une place et un nom. Je n'ai pas vu l'heure, bien trop occupé à compter les billets que la soirée m'a rapporté. C'est que ça fonctionne plutôt bien de tenir une boite de nuit, je sais juste qu'il n'est pas ultra tard, que le soleil ne risque pas de se lever avant plusieurs heures, et que j'ai du temps devant moi pour dormir avant d'aller en cours demain. Double vie. Moi-même je ne sais pas comment je fais pour réussir à avoir du temps pour moi, surement une question d'habitude, j'ai été élevé, forgé même de cette façon, c'est dans mes gênes. Depuis tout petit on m'a appris à ne pas avoir peur de bosser, ne pas avoir peur de me salir les mains, d'être ce mec qu'on aime pas, ce mec qu'on craint. Celui dont on ne veut pas croiser le chemin, celui avec qui on ne veut pas être en froid sous risque de passer un mauvais moment. Triste vie qu'un potentiel ennemi pourrait vivre. En parlant de se salir les mains, je crois que ce soir, c'est ce qu'il va se passer. Je marchais, déambulant dans les rues une clope aux lèvres pour rejoindre mon appartement lorsque je me figea net. Comme si le temps c'était arrêté, était-ce un rêve ? Un mauvais tour que mon esprit avait décidé de me jouer ? Une illusion ? Un mirage qui allait disparaitre petit à petit ? Non, rien de tout ça, malheureusement pour moi, c'était bien réel, c'était bien elle, Megara. Elle vient de coller son poing contre le nez d'un mec qui devait surement la faire chier. Putain, elle a pas changé. L'espace d'une seconde, j'ai voulu fuir, faire comme si de rien était, comme si je ne l'avais pas vu, comme si je n'avais jamais assisté à cette scène et rentrer chez moi. Mais ce n'était pas moi, je n'étais pas ce genre de mec. Enfin, si, j'étais un connard, mais quand il s'agissait d'elle, je ne pouvais pas laisser passer, et ça même si on avait pour ordre de ne pas se voir, de se tenir éloigné l'un de l'autre. Putain. Que je bougonne dans ma barbe. Ouais, putain fait chier. Pourquoi maintenant ? Pourquoi elle ? Pourquoi elle est là ? Je m'approche, sans un mot, sans un regard pour elle, attrapant le mec à moitié saoul par le col, lui éclatant à mon tour mon poing en plein dans son visage, le laissant tomber au sol, je lui met un, puis deux coup de pieds. M'arrêtant net lorsque je réalise que si je continue, je pourrais le tuer fou comme je suis. "Rentre chez toi maintenant." Que je glisse à la jeune femme, sans un regard pour elle, allumant une autre cigarette et commençant à m'avancer. Au fond, j'ai envie qu'elle me rattrape, qu'elle m'arrête, mais on ne peu pas, alors je préfère fuir, rentrer, et oublier tout ça, oublier ce moment ou je l'ai vu...

retrouve moi dans les tréfonds de l'Enfer. // @Alexios O. Santi ※※※ L'envie de fuir, de tout quitter de revenir au point de départ. L'envie de rébellion de tous les envoyer en Enfer là où sa place l'attends depuis trop longtemps. Megara enfant démoniaque, luttant pour sa survie dans les orphelinat de son pays natale. La femme forte, qui avait reçu tellement de coup par des gens censé l'acceuillir pour lui offrir une vie meilleure. Puis cet homme qui avait tenté d'abusé d'elle. Toute les fugues, ces nuits à dormir sous la pluie à lutter pour sa survie. Elle avait perdu sa bonté d'âme, celle qu'elle avait trouvé en tombant amoureuse, en se rapprochant de celui qu'elle avait apprit être son frère. Elle avait imaginé pouvoir changer, être une meilleure personne seulement la vie l'avait rattrapé. Les mensonges autours de sa naissance, les mensonges autours de son enfance et bien même les mensonges dans ses relations avaient fini de faire naître en elle un besoin de vengeance. Elle s'était laissé aller, elle n'avait plus confiance en elle, ni en toutes ses personnes qui l'entouraient. Megara ne voyait plus que la désillusion. Elle n'avait pas de foyer, elle n'avait plus d'argent et elle se retrouvait au point de départ. Enfant sauvage, orpheline égaré prête à se battre pour sa survie même contre un mec ivre. Quand, il se releva prêt à bondir sur elle, Megara était prête à se défendre jusqu'au bout, mais il était sorti de nulle part. Alexios se tenait devant elle et il frappait son agresseur. Megara resta figé, pourquoi maintenant ? Pourquoi ce soir quand elle songeait à redevenir l'être insociable qu'elle avait été ? Était-ce un signe ? Lui, la cause de sa venue ici si tôt, lui qu'elle avait pourtant ordre ne plus jamais revoir. Seulement, il était là près d'elle, si près qu'elle pouvait le toucher. Seulement, c'était interdit. Le son de sa voix la fit frémir, tellement d'années qu'elle ne l'avait pas entendu. Devait-elle le regarder s'e, aller, fallait il qu'ils soient destiné à cela à présent ? Réduit à cette distance insuportable. Tout son être lui hurlait de le retenir, de le rattraper parce qu'il ne pouvait pas disparaître à nouveau de sa vie. Elle ne voulait plus obéir aux règles. Megara se mit alors à courir et elle se mit devant lui pour lui faire face. « Regarde moi. » Sa main glissa sur son visage pour qu'il vienne enfin poser ses yeux sur elle, qu'il voit ce qu'elle était devenue sans lui, sans sa présence dans son monde. La pâleur de son visage, ses yeux cerné et la détresse de son regard. Qu'il voit ce que leurs familles avaient fait en les éloignant l'un de l'autre.

retrouve moi dans les tréfonds de l'Enfer. // @Megara Maxwell ※※※ Pourquoi maintenant ? J'avais réussi, elle était sortie de ma tête, je m'étais reconstruit, j'avais suivi les ordres, j'étais resté loin d'elle, loin de toute cette tentation qu'elle représentait, loin de tout ce poison qu'elle était pour moi. Est-ce qu'un jour j'y ai cru, est-ce qu'un jour j'ai été d'accord avec le fait qu'elle n'était qu'un poison pour moi? Non. Le poison, c'était peut-être moi. Sauf que le problème, c'est que je ne veux pas décevoir ma famille, je veux qu'ils soient fier de moi, tous. Je veux que ma venue ici soit une réussite, qu'il n'y ai personne pour me retenir le moment ou je devrais repartir, que je puisse être libre, aussi libre que lorsque je suis arrivé. Alors pourquoi maintenant ? Pourquoi après tant d'années ? Si j'étais resté quelques minutes de plus au travail, est-ce que j'aurais assisté à cette scène ? Est-ce que tout ça aurait eu lieu ? Est-ce que je serais en train de me poser ces putains de question ? Ou est-ce que c'est juste le destin, que quoi qu'il arrive, on est fait pour se retrouver ? Mon cul, je ne crois pas au destin, je crois juste en la violence, le mal et toutes ces conneries. Alors je le frappe, ce mec, comme pour faire passer l'énervement qui m'envahi lorsque je la vois. Mais surtout parceque c'est elle, que personne ne peu la toucher, et que même si nos chemins ont été séparé, je suis le seul à pouvoir la détruire, à avoir ce pouvoir, possessif. Une fois mon "travail" fait, une fois que je lui ai donné l'ordre de rentrer chez elle, je m'en vais, tirant sur ma cigarette comme un pompier, ne prêtant même pas attention à mes poings que j'aurais pu abimer, à force de frapper, tu ne sens plus la douleur. Fuyant pour obéir aux ordres, mon corps partait, mais ma tête était bien là bas, à ces côtés, à ne pas vouloir aller plus loin. J'obéis. Sauf qu'elle fit ce qu'inconsciemment, j'attendais d'elle, elle me rattrapa, se figeant devant moi pour me bloquer la route. M'ordonnant presque de la regarder, effleurant mon visage avec sa main. "Stop." Que je lâche doucement, mais fermement. On a pas le droit, elle comme moi, on ne peu pas. Mais je la regarde, mes yeux viennent se plonger dans les siens, sans laisser paraître aucun sentiment. Juste pour lui faire face, lui montrer que je suis bien plus fort que tout ça, qu'après tant d'années, je suis bien plus dur. "Rentre chez toi, s'il te plaît. J'ai été content de te voir, mais ça n'arrivera plus. " Retirant doucement sa main de ma joue, elle comme moi, on sait que mes paroles sont fausse, qu'après ce soir, on va se revoir, qu'on va vouloir aller contre le règlement. Enfant turbulent.

retrouve moi dans les tréfonds de l'Enfer. // @Alexios O. Santi ※※※ Combien de chance avait elle de le retrouver dans un moment pareil ? Combien de fois aurait elle encore l'occasion ne serait ce que d’apercevoir sa silhouette ? Est-ce qu'elle serait damné pour franchir les obstacles ? Pour aller contre cette règle qui les tenait fermement éloigné l'un de l'autre ? La sanction serait elle pire que la sentence ? Tant d'années loin de lui avait laissé un vide en elle, une cicatrice bien réelle. Elle avait lutté de toute ces forces pour le sortir de sa tête, pour oublier son regard, la sensation de son contact. Pour oublier son odeur et ses bras qui la serrait fermement. Et surtout, les promesses faites au détour d'une ruelle, quand plus rien ne comptait plus qu'eux et leur envies de liberté, de danger. D'autres les avaient vu se détruire, faire ressortir les plus néfaste aspect de leurs caractères. D'autres les avaient vu se battre, à s'en déchirer le cœur dans des disputes parfois ridicule. Certains avaient eu peur de ce que deux âmes comme les leurs pourraient devenir au point de décider de les séparer. L'Amérique était sa punition, recevant une éducation stricte, obligé d'oublier l'enfant sauvage qu'elle avait été pour être la docile enfant Berlusconi. Elle s'était noyé dans les corps de ses hommes, plongeant dans la luxure pour faire taire ses souvenirs de lui, jusqu'à ce qu'elle ne le voit pus à travers eux. Seulement, il était là. Il venait de la sauver une nouvelle fois. Il venait de laisser le corps de ce type erré sur le sol et tout ce qui emportait pour elle était de le rejoindre. De le sentir à nouveau. C'était trop tard, tout avait refait surface tant d'années à tenter de l'oublier perdu en une fraction de seconde. Megara ne voulait croire qu'il allait repartir et la laisser derrière. Elle avait toujours été la plus faible des deux, ou bien la plus imprudente. Car elle franchit les limites en le suivant, en l'arrêtant. Toucher sa peau la fit vibrer à nouveau, elle voulait qu'il la regarde. Ce seul mot suffit à la faire lâcher prise. Et pourtant, leurs regards s'accrochèrent, se trouvèrent à nouveau. Ses mots, elle n'y croyait pas une seconde. Ils étaient eux, ils avaient besoin l'un de l'autre en dépit de ce qu'on s'était efforcé de leur faire croire. Megara ne le quittait pas des yeux, le temps s'était arrêté, plus rien d'autre n'existait.« C'est toi, mon chez moi. » Souffla telle simplement en restant face à lui. Si, elle aurait dû l'écouter, son corps refusait de bouger. C'était trop tard pour faire marche arrière car il allait à nouveau hanté son esprit, obsession qu'elle assouvirait en essayant de le retrouver. Megara n'était pas la gentille de l'histoire, elle était la révolté, l'imparfaite aux yeux des siens. « Que j'aille en Enfer pour désirer te retrouver, ma place m'y attends déjà. » Megara pinça ses lèvres en le regardant de ces yeux qu'elle faisait pour tenter d'avoir ses faveurs à l'époque, pour obtenir de lui ce qu'elle voulait. Seulement, il est vrai que si elle était seule au monde à présent, lui avait une famille qu'il ne tenait pas à décevoir. « Dis moi que tu veux que je disparaisse. »

retrouve moi dans les tréfonds de l'Enfer. // @Megara Maxwell ※※※ PIl est désormais trop tard pour faire marche arrière. Peut-être que j'aurais du fuir, être un bon soldat et ne pas m'arrêter, la laisser se débrouiller. Elle a toujours su se défendre, elle ne c'est jamais laissé faire, non, bien trop turbulente pour ça. Elle aurait pu s'en sortir, c'est une grande fille, elle a besoin de personne pour avancer, encore moins de moi. Je n'ai pas besoin d'elle non plus. On me l'a assez répété. Elle est néfaste, elle me tire vers le bas, ensemble, on va juste se détruire, laisser que de la poussière de nos deux corps, on va s'entretuer, se bouffer de l'intérieur, errer sur terre comme des junky. On était pas fait pour être ensemble, on était pas fait pour se côtoyer, se parler, se regarder. Non, on était identique, le même caractère de merde, la même façon de faire, et c'est ça, qui nous avait détruit. Je pensais avoir fait l'impasse sur elle, l'avoir laissé dans un coin de ma tête comme un triste souvenir, mais ce soir, c'était différent, la voir avait fait remonter pas mal de trucs en moi, et je n'avais pu rester indifférent. Comme un instinct primaire, j'avais sauté sur ce mec pour l'allonger au sol, le laisser se noyer dans sa bave, dans son vomis, il n'avait pas le droit de la toucher, personne avait le droit, et encore moins moi... Sauf que j'en suis là, à me retrouver debout face à elle, prenant du temps avant d'oser poser mon regard sur le sien, comme si c'était mal, comme si j'allais brûler pour l'avoir fait. Elle ne s'arrête pas là, non, j'ai beau retiré sa main de ma joue, elle ne part pas, elle me regarde comme elle sait si bien le faire, elle ne veut pas partir, elle me sort les violons, l'orchestre symphonique, mais putain, tait toi, n'en dit pas plus, n'aggrave pas la situation. "Tu vas finir à la rue alors." Que je répond sans réfléchir. J'aimerais la prendre dans mes bras, faire comme si on pouvait se toucher, se fréquenter, mais c'était trop, trop d'un coup, je n'en avais pas le droit, qu'elle arrête de me tenter. "Dit toi qu'on s'y verra surement." J'étais destiné à finir en Enfer, je n'étais pas une bonne personne, pas le genre de mec à pouvoir aller au Paradis, j'avais trop merdé, trop de mauvaises actions. Je brûlerais pour l'éternité une fois ma mort venue. "Tu sais très bien que non, mais on a pas le droit, c'est comme ça, c'est pas moi qui l'ai décidé, chacun doit faire sa vie." Mais putain, j'en ai pas envie. Sauf que je ne décide pas, je ne prends pas cette décision. Je suis juste faible, pour le coup. Partir aurait fait de moi quelqu'un de fort, la laisser là en plan en la forçant à dégager aurait été bien mieux, mais non, je ne bougeais pas, évitant son regard qui pourrait me faire flancher...

retrouve moi dans les tréfonds de l'Enfer. // @Alexios O. Santi ※※※ Leurs chemins n'auraient jamais dû se rencontrer à nouveau. Ils n'auraient pas dû tomber l'un sur l'autre cette nuit. Tous avait fait de leur mieux pour les éloigner l'un de l'autre et voilà des années que ça fonctionnait. Seulement, ils n'étaient pas fait pour être ensemble. Tel Bonnie and Clyde, ils allaient finir par en crever de cette dépendance. Il était sa plus grande faiblesse et en même temps elle tirait de lui la force nécessaire pour survivre. Ensemble, ils finiraient par se consumer, par se détruire avec toutes ses conneries de possessivité et de jalousie maladive. Ensemble, ils arrivaient à aller toujours plus loin, toujours trop loin et ça finirait par avoir raison d'eux. Seulement, Megara avait fait ce choix quand elle était parti avec lui, quand ils avaient fugué. Choix qui lui avait explosé en plein visage, les obligeant à se séparer et à vivre à des milliers de kilomètres loin l'un de l'autre. Peut être qu'elle aurait dû resté sur son lit de camp ce soir avec sa bouteille. Qu'elle n'aurait pas dû sortir. Seulement, les choses s'étaient passé ainsi et à présent, elle ne parvenait plus à faire marche arrière. Il était sa drogue, sa kryptonite. Ils n'avaient pas le droit de se regarder, de se parler et encore moins se toucher et Megara avait brisé chacune de ses règles ce soir. Ce soir, c'est elle qui brise ces chaînes qui les retiennent prisonniers depuis trop longtemps. C'est elle qui lui ouvre son cœur pour le ramener à la raison. Elle ne veut pas les laisser gagner, ils sont plus fort qu'eux, ensemble. Son monde, son univers c'était lui, sa vie ne tournait qu'autours de lui et il lui avait fait une place au moment où elle se sentait perdue. Ils avaient créé leur bulle, leur univers et maintenant elle refusait de les laisser tout emporter. « C'est déjà le cas. » Elle n'avait plus de logement réduite à vivre dans un bureau alors pour ça elle n'avait rien à perdre. En réalité, Megara était dans une période de sa vie où plus rien n'avait d'importance et les conséquences ne l'atteignait plus. Qu'elle se fasse foudroyer sur le champ pour le désirer, pour vouloir le retrouver. Seulement, il semblait bien plus fort qu'elle, il tenait bon et elle commençait à croire qu'il l'avait véritablement oublier. Laisser dans une boite en Italie et qu'elle n'était plus que le reflet d'une vie passé. Megara fit un pas sur le côté pour lui ouvrir la voix, pour qu'il parte si tel était son choix. Qu'il prenne la décision pour eux de ce qui se passerait ensuite, parce qu'elle refusait de croire qu'ils étaient destiné à se manquer pour le reste de leur vie. « Il est peut être temps de décidé et de faire tes propres choix. » Dit elle avant de finir par affronter ce regard fuyant qu'il avait pour elle et d'ajouter : « Cette fois ci, je te choisi toi Alexios. »

retrouve moi dans les tréfonds de l'Enfer. // @Megara Maxwell ※※※ Triste rencontre que j’ai fait ce soir. Est ce que si on m’aurait prévenu, je serais passé par un autre chemin ? Est-ce que j’aurais tout fait pour l’eviter ? Rester loin d´elle encore quelques années de plus ? Repousser l’échéance ? Ce moment qui va me déchirer autant qu’elle ? Je ne pense pas, même en le sachant, j’aurais sûrement emprunté ce chemin, par envie de la revoir, et ça, même pour quelque secondes. Des secondes qui me rappelleraient le passé, qui m’en donnerait l’envie. L’envie de céder, de craquer, d’aller par dessus ces trucs regles qu’on nous avaient imposé il y a de ça bien longtemps. Souvenir d’une personne qu’on m´a forcé à oublier. Ça n’a pas marché, j’ai beau avoir respecté cette foutue règle, ce n’est pas pour autant qu’elle est sortie de mes pensées. Peu importe le nombre de filles avec qui j’ai couché, jamais je n’ai retrouvé quelqu’un comme elle. En même temps, c’est impossible. Elle est cette flamme qui me consume, cette douleur qui m’habite, le cauchemars d’une vie passé. Le mal que je dois a tout  prix éviter. Mais je n’y arrive pas. J’ai beau lui demander de partir, être froid devant elle, ce n’est qu’une façade, une image que je donne, car au fond, au plus profond de moi, je veux qu’elle reste. Et elle me provoque, Megara, elle me connait, elle sait que la seule
Façon de me faire parler, c’est en me rentrant dedans, en me disant les choses que je ne veux pas entendre. Et ça marche, elle réussit à me faire rester, à faire de vrais phrases...  « Tu sais très bien que je peux pas, qu’on risque gros si on se fait prendre... » Ouais, je risquais de recevoir un billet d’avion direction je ne sais quel pays tout ça pour que je reste loin d’elle. Je suis tiraillé entre l’envie de rester et mon devoir. Le devoir d’écouter, d’être un bon soldat aux yeux de mon père.  « Tu fais chier putain. » tu fais chier parceque tu sais que t’as un pouvoir sur moi. Tu fais chier parceque maintenant, je vais repenser à toi. Encore plus qu’avant. [/color]

retrouve moi dans les tréfonds de l'Enfer. // @Alexios O. Santi ※※※ Il était ancré en elle, dans chacune de ses actions, dans chacunes de ses pensées depuis tellement d'années. Elle avait naïvement cru qu'en écoutant son père, en quittant Alexios il sortirait de sa tête en même temps que sa vie. La jeune femme voulait sincèrement l'oublier, elle avait tout fait pour ça, choisissant de faire le tour du monde pendant un an pour s'évader. Seulement, il coulait dans ses veines comme un poison mortel. Et elle ne doutait pas qu'il aurait sa mort tôt ou tard. Il était le seul à avoir un tel droit sur elle. Cet homme l'avait conquise, meurtrit et il aurait raison d'elle. Comment avait telle pu imaginer qu'elle ne le reverrait plus jamais. Qu'il ne serait qu'un fantôme du passé. La vie était une chienne, elles se jouaient d'eux et de leurs sentiments. Leurs émotions misent à rude épreuves. La question qui s'imposait ce soir était : allaient-ils passer outre les règles ? Megara luttait de toutes ses forces pour ne pas craquer, pour ne succomber, mais il était trop tard pour elle. Dès le moment où elle l'avait regardé dans les yeux, tout était remonté en elle. Il était son héroïne, elle était accroc, mordu depuis tellement d'années. Ce mec, elle l'avait dans la peau. Ils étaient les mêmes et chacun connaissait les failles de l'autre. Megara savait où taper pour l'atteindre, pour le pousser à bout. Et ça fonctionnait puisqu'il prononça ses mots, mots qui étaient censé la dissuader de faire ça. Ils n'avaient plus le droit de se voir, plus le droit d'imaginer être à nouveau ensemble. Pourtant, il ne partait pas, il était toujours là face à elle. Toujours à soutenir des mots qui n'avaient plus aucun sens aujourd'hui. Megara était plus une adolescente, elle ne laisserait plus personne guidé sa vie et lui imposer leurs choix. Elle voulait Alexios, elle était prête à tout pour ne plus jamais le perdre. Elle le voyait craqué et elle eut un petit sourire au coin des lèvres, elle touchait au but, il cédait. « Tu sais que j'ai raison. » Elle s'approcha très près de lui, beaucoup trop près, mais elle ne le touchait pas. Son souffle pouvait se mélanger au sien. Son regard parlait pour elle à présent..

retrouve moi dans les tréfonds de l'Enfer. // @Megara Maxwell ※※※ L'histoire de ma vie, c'est ça. Devoir faire des choix, des choix qui peuvent ne pas me plaire et devoir en accepter les conséquences. J'avais décidé d'écouter, d'être le fils que mon père voulait, de tremper dans ces affaires qui étaient loin d'être clean, mais ça, au fond, je m'en moquais, j'avais été élevé là-dedans. Toute mon enfance je l'avais passé à apprendre ces règles, à intégrer et me familiariser avec ce monde dans l'attente qu'un jour, je puisse moi aussi en faire partie. Qu'un jour, je puisse moi aussi faire peur, qu'on me craigne, qu'on m'évite, qu'on n'ose pas me contredire. Et je l'avais eu, ce jour, il était déjà passé, et ça me plaisait. J'aimais me dire qu'on avait peur de moi, qu'on ne voulait pas me vexer sous peine de prendre mon poing dans sa gueule. Sauf que voilà, toute gloire avait un prix, et je l'avais payé, sans m'en douter une seconde, je l'avais déjà payé. Ce n'était pas la mort, enfin, pas pour le moment, on va espérer que ça arrive un peu plus tard ça quand même, c'était la distance. On m'avait interdit de la voir, elle, cette jeune femme qui m'avait tant fait vibrer à l'époque. On nous avait interdit de se fréquenter, clamant qu'on étaient un poison l'un pour l'autre, qu'on se pousseraient à notre destruction. Est-ce qu'ils avaient tord ? Je ne pense pas, honnêtement, je ne pense pas. Est-ce que j'étais d'accord avec ça ? Pas du tout. Est-ce que j'avais été contre ça ? Pas du tout non plus. Par peur de mon père, par peur des répercutions, j'avais écouté, obéis, je ne l'avais plus revu, et ça pendant plusieurs années. Et puis voilà, il y a ce soir, cette nuit ou comme par miracle, je la croise. Je ne veux pas, non, j'aurais voulu continuer mon chemin, la laisser là, se débrouiller, sans qu'elle puisse me voir, sans qu'elle sentir ma présence, que je puisse la voir une dernière fois, garder cette image d'elle en tête et fuir. Mais non, je n'avais pas pu, ce n'était pas possible, et c'était surement déjà trop tard. Elle le savait, elle. Elle le savait ce que j'avais en tête, quel genre d'homme j'étais, les choses que je pouvais faire. Elle le savait, mais elle s'en moquait. Elle me cherchait, elle me tentait, se moquant bien des répercutions que cela pourrait avoir. "Et t'es contente en plus !" Que je soupire lorsque je la vois sourire. Ouais, elle est contente, contente que je ne puisse partir, contente que je n'y arrive pas. Connasse. Tu ne me facilites pas la tâche. Elle s'approcha, collant presque son visage au mien, plongeant son regard sur moi, et putain, je savais de quoi elle avait envie, je le savais car moi aussi, je le voulais. Mais ce n'était pas possible, on ne pouvait pas. "On a pas le droit putain..." Mes mots sonnent faux, elle savait que je pouvais céder, mais je devais être fort, je ne pouvais pas. Sauf que voilà, c'est dur, c'est bien trop dur. Alors ma main vient caresser sa joue, je ferme les yeux, comme pour ne pas la regarder, ne pas être plus tenter. Putain. Pourquoi après tant d'années, elle arrive encore à me faire ça ?