best halloween ever - pv madeo

- J'ai cru que j'allais voir ta culotte. ba que dalle. t'as mis un pantalon. t'as cassé le mythe. je suis déçu. ma déception est de courte durée. grâce à toi on a quitté la fête. j'ai pas osé te le proposer. tu l'as fait. on se complète bien tu vois. toi tu proposes des trucs. moi j'accepte. un vrai duo. j'ai tout de suite accepté de partir. le choix n'a pas été dur. rester avec la foule. les cadavres sous nos pieds. ou rentrer à la kirkland pour se mater un hp. au chaud. on est parti. je t'ai aidé à escalader les grilles. on s'est bien marré. on a prit un taxi jusqu'au campus. j'ai pas de voiture. ça sert à rien ici. on est au milieu de tout. y a des taxis à toute heure. pas la peine de s'emmerder avec une caisse. on a fait un petit détour vers la supérette encore ouverte de cambridge. on a acheté pleins de trucs à bouffer. à boire. du ravitaillement pour la nuit hp qu'on va se faire. on a reprit le même taxi qui nous a déposé devant la kirkland. t'es sorti en première. moi ensuite. on se rapproche de la house. elle était bien la fête. un peu courte mais bien. je rigole. il caille sa mère. on se dépêche de rentrer. j'allume pas les lumières. je sais pas où est l’interrupteur. je vois que dalle. c'est trop sombre. on y va à tatons. shit je ne sais plus laquelle c'est. soit celle là ou celle d'après. je tente d'ouvrir avec ma clé. ça marche pas. c'est que c'est l'autre. - (@Maddox Tenenbaum)

Je crois que je n'ai jamais autant ri qu'en passant par dessus le grillage avec Theo. Je ne sais pas si c'est l'alcool qu'il a dans le sang, mais il disait n'importe quoi et je sentais que mon pantalon était de trop dans l'équation. S'il m'avait proposé Halloween, on aurait discuté du déguisement ensemble, j'aurais fait un effort. Enfin... Peut-être pas. J'aimais cette Daenerys là. On prenait un taxi, on allait acheter plein de trucs à manger et on arrivait enfin à la Kirkland House. J'avoue, j'ai le stress qui revient. J'ai juste mon déguisement. Comment j'me mets à l'aise dans ton lit ? À poil ? Ça va mal se terminer cette histoire. Enfin, on a quand même bien prévu de regarder HP, c'est pas juste une excuse. « elle était bien la fête. un peu courte mais bien » Je ris. « Tu veux y retourner ? » C'était trop tard. On était bien là, tous les deux. On était mieux ici, c'était plus intime. C'était mieux pour les asociales. On marche dans le noir, deux de mes doigts s'agrippent à la poche arrière de son jean. Je fais comme chez moi. J'veux pas le perdre dans le noir, c'est un truc à se foutre la trouille. On arrive au niveau des chambres, j'me rend compte que je ne connais pas tellement. « shit je ne sais plus laquelle c'est. » Mais... Je rigole en le voyant galérer et puis, enfin, on est chez lui. C'est petit, normal, c'est une chambre étudiante. Je regarde autour de moi une fois la lumière allumée, un sourire aux lèvres et j’enlève finalement la partie haute de mon déguisement pour me retrouver en t-shirt star wars. Je fais vraiment comme chez moi. « Par contre, tu as... un bas à me prêter ? J'vais pas me mettre en culotte, nan ? ».

- Maintenant qu'on a décidé de passer la soirée ensemble j'ai plus envie d'y retourner. tu me le demandes quand même. je sens que tu me taquines. je lève les yeux au ciel. je ne réponds pas. j'ai pas envie d'y retourner. je veux mater hp avec toi. rien d'autre. on entre dans la house. il fait sombre. noir. je tends les bras devant moi. j'essaie de trouver la porte de ma chambre. y en a une. la clé ne rentre pas. c'est pas celle là. j'essaie une autre. jackpot. la clé entre dans la serrure. elle se tourne. par magie la porte s'ouvre. alohomora. j'éclate de rire. je suis pas discret. m'en balle. y a personne. ils sont tous à la rave. j'allume la lumière. c'est aveuglant d'un coup. mes pupilles s'étaient habituées au noir. je plisse les yeux. j'entre. tu fais pareil. j'enlève ma veste. je la fou sur le lit de mon coloc qui n'est jamais là. je sais même pas comment il s'appel. ni la gueule qu'il a. je me retourne. t'es déjà en t-shirt sans déconner. un t-shirt star wars. je rigole. la classe à dallas. version g. lucas. je préfère. attention maddox. ne nous relance pas sur le sujet parce qu'on va se battre. je te taquine. tu me demandes un bas. c'est mort. tu restes en culotte. fais péter la petite culotte. je veux voir. ok. ok. tu peux. c'est pas moi que ça va déranger. tu fais comme tu veux. tiens. j'ouvre l'armoire. je sors un bas de survêt léger. je te le tends. il fait bon dans la chambre. j'allume la télé. je branche mon disque dur 3to. y a tout dessus. je te laisse te changer. je cherche les films hp dans la longue liste. j'ai trouvé. je le sélectionne. je mets en pause le temps qu'on s'installe. désolé mais moi par contre jme fou à poil. je rigole. j'enlève juste mes pompes. mon pantalon. c'est pas confortable sinon. - (@Maddox Tenenbaum)

Il est drôle, il me fait rire. Le dicton "femme qui rit à moitié dans ton lit" (ou je ne sais pas comment on dit exactement) prend tout son sens puisque j'arrêtais pas de glousser et qu'il allait me mettre dans son lit pour regarder la saga Harry Potter. J'enlève le haut de mon déguisement et je me retrouve en t-shirt Star Wars, ça le fait marrer. « version g. lucas. je préfère. attention maddox. ne nous relance pas sur le sujet parce qu'on va se battre. » Je souris, mais en vrai, j'suis facile à faire râler. « Attention, je suis Daenerys ce soir, j'suis tu me saoules, j'te Dracarys » que j'dis en riant. Si j'avais eu un truc à lui lancer, j'l'aurais fait. J'aime bien m'amuser et titiller les gens. Par contre, il me faut un bas de pyjama, sinon j'suis en culotte et... c'est bizarre non ? « tu peux. c'est pas moi que ça va déranger. tu fais comme tu veux. tiens. » Ah. J'fais quoi dans tout ça moi ? J'le vois trifouiller dans son armoire en même temps qu'il cherche les films. J'ai le cul entre deux chaises. Vraiment, j'reste en culotte ? Non.. J'enlève mon pantalon en cuir pas du tout confortable, mes chaussures (enfin l'inverse) et j'enfile le survêtement qu'il m'a donné. « T'es gros et grand » que je dis en riant alors que je tirais sur les cordons pour le serrer au maximum. J'avais aussi mes faux cheveux à enlever et pendant que j'enlevais tout ça, mes yeux regardaient discrètement (enfin...) pour le voir se dévêtir. Il est beau. Bien foutu. « désolé mais moi par contre jme fou à poil. » Mes yeux s'arrondissent. Okay. « Ça ne me gêne pas... » que je lui glisse l'air amusé en ébouriffant mes cheveux court. Je m'approchais de lui et je m'installais à mon tour dans son lit. « Salut bel inconnu » que j'dis en riant. On a l'air con un peu. Je ne suis pas si coincée que ça hein... C'est juste que voilà. Je le regardais sans rien dire, j'le détaille. « On regarde le film ? » que je demande d'une petite voix. Faut qu'on fasse un truc en tout cas...

- Grand ok. pas gros. t'as le gabarie d'une poupée barbie. c'est pas ma faute. je ne suis pas gros. j'ai pas pet de gras. pas de bourrelet dégueulasse. je passe mon temps à bouffer. je fais quand même gaffe. je fais blinde de sport à côté. ça compense. tu te venges de ma remarque sur ton tshirt barbie ? je rigole. j'hausse les épaules. t'es pas obligé de le mettre s'il ne tient pas. les jambes à l'air ça me va aussi. c'est ce que je fais moi. je me fou en caleçon. j'ai déjà chaud. je monte sur le lit. je m'installe. tu t'es déjà changé. sa mère. j'ai tout raté. je t'ai laissé un peu d'intimité. t'as fini de te changer. tu viens me rejoindre. je te souris. salut belle inconnue. je te préfère avec tes cheveux courts. t'es bien plus belle. daenerys me fait fantasmer. mais toi c'est un autre level. je préfère maddox à daenerys. j'ai réussi à te faire venir jusqu'à mon lit. t'es prise au piège. je te regarde. c'est chelou comme ambiance. je suis pas mal à l'aise. merci la bière. je suis content d'être là. plutôt qu'à la rave. on est bien mieux sans déc. tu me fixes. tu me perturbes. on regarde le film ? on peut se regarder toute la nuit mais tu vas vite en avoir marre. je rigole. sa mère j'ai oublié la télécommande. fais chier. je me lève. je grouille ma gueule de l'attraper et de revenir. c'est bon. je bouge plus. j'appui sur play. let's go. le 1 c'est celui que je préfère. quand il découvre la magie. c'est mortel. j'ai toujours rêvé de recevoir la lettre de poudlard mais cette salope de chouette n'a jamais trouvé le chemin de ma boite au lettre. je passe mon bras derrière toi. je t'attire contre moi. c'est nul de regarder le film chacun dans son coin. je pense pas aux conséquences. je suis bien. - (@Maddox Tenenbaum)

« t'es pas obligé de le mettre s'il ne tient pas. » J'affiche une moue boudeuse sur les lèvres. On sait tous les deux qu'il a raison en disant ça, surtout qu'il a bien insisté sur le fait que je n'étais pas obligée de le mettre ce bas de survêtement. Que voulais-vous, j'suis longue à la détente moi. Il me fallait un temps d'adaptation et puis là, la situation était étrange. On le faisait notre rendez-vous Harry Potter, mais en réalité, une manière déguisée d'accéder à autre chose, non ? Après tout, on s'était rencontré sur tinder, c'était pour une bonne raison, non ? J'étais perdue là. Perdue dans nos intentions. Mais, je me souvenais de ce qu'il m'avait dit plus tôt dans la soirée, quand il disait qu'il fallait laisser faire les choses, se laisser aller. Peut-être que c'était ça la clé ? Ne pas trop réfléchir ? J'mets le bas sans trop savoir pourquoi et je le rejoins dans le lit dans la seconde suivante. « salut belle inconnue. je te préfère avec tes cheveux courts. » - « Ça tombe plutôt bien » qu'il me préfère comme ça, moi, au naturel. Imaginez s'il kiffait vraiment que Daenerys... Non. C'est bien qu'il me préfère comme ça. On se regarde, c'est étrange. Fallait que la situation se débloque, d'où le fait qu'il faut lancer le film dès à présent. « on peut se regarder toute la nuit mais tu vas vite en avoir marre. » Je pouffe de rire, mais il se met à jurer avant que je ne réponde. Il a oublié la télécommande. « Ça t'apprendra à dire des bêtises, c'est ta punition » Et je ris encore, lui faisant à nouveau de la place quand il revient dans le lit. Harry Potter démarre. J'suis à fond dedans, comme à chaque fois. Puis, j'aime bien le 1 aussi, il vieillit bien je trouve. Theo passe son bras et le plus naturellement du monde, j'viens me caler contre lui, ma main glissant sur son torse. On était bizarre nan ? On faisait les choses à l'envers. Mon cerveau, il était en ébullition. Que faire ? On regarde vraiment le film ? En tout cas, les minutes défilent. « Theo ? » que je chuchote en redressant la tête pour le regarder. Il dort pas au moins ? En vrai, il me regarde, mais je ne sais pas quoi dire. Les mots c'était pas ma spécialité. Les hommes non plus. Alors, autant faire des gestes... ? Je m'approchais de quelques centimètres afin que mes lèvres ne se posent sur les siennes. Fallait essayer. J'avais envie d'essayer. Mon cœur s'emballait déjà. C’était tout moi, me débrouiller comme un pied, faire les choses à l'envers, paraitre un peu coincée.. J'avais vraiment envie d'essayer.

- Obligé de bouger ma couenne du lit. j'étais bien installé. j'ai pas de tête. je me lève pour aller chercher la télécommande. ça dure deux secondes. je reviens vite. je peux pas laisser une fille aussi canon toute seule dans mon lit. je glisse dans les couettes. je soupire d'aise. c'est bon. plus besoin de se lever. je grimace. c'était ma punition. je dis que des conneries apparemment. m'en balle. ça te fait rire. c'cool. je lance le film. je t'attire contre moi. tu me repousses pas. tu t'installes contre moi. pas trop proche stp. tu risque de sentir mon coeur qui bat trop vite. c'est gentil. je parais calme. à l'intérieur je le suis pas. mon corps a arrêté de réagir au stress depuis longtemps. les premières images du film commencent. j'adore hp. je connais toutes les répliques par coeur. surtout le premier. mais je vais fermer ma gueule. t'inquiète. c'est la première fois que je regarde un film comme ça avec une fille. sans déconner c'est vrai. t'es blottit contre  moi. et moi je te fais quelques caresses dans ton dos. tu la sens cette tension bizarre qui plane autour de nous ? putin moi je la sens. j'ose pas trop bouger. bête de discipliné. on est venu mater le film. matons le film. il manque quand même un truc. tu redresses ta tête. tu me regardes. moi aussi je te regarde. en silence. on y arrive. ton visage est proche du mien. ma tachycardie s'emballe. mon monde s'écroule autour de moi. pour ne voir plus que toi. tu te rapproches. tes lèvres attrapent les miennes. mon souffle se coupe. mes yeux se ferment. on s'embrasse. enfin. ce moment je l'ai attendu. un peu. beaucoup. je ne pensais pas qu'il arriverait si vite. ma main glisse dans ta nuque. caresse ta joue. sa mère c'est bon. y a tout qui s'emballe chez moi. un court baiser. doux. hésitant. je te regarde. je te souris. le premier pas a été fait. je vais être plus à l'aise maintenant. j'avais besoin d'un premier pas de ta part. que tu m'dises que t'es dans le même état d'esprit que moi. avec ou sans les mots. c'est que dans l'épisode 5 qu'ils s'embrassent les héros du film. je rigole. on a de l'avance. c'est pas grave. je me tourne un peu vers toi. j'attrape tes lèvres. un autre baiser. moins timide celui là. plus fougueux. tu me fais vriller maddox. - (@Maddox Tenenbaum)

Mon cerveau, il fuse dans tous les sens. Je ne sais pas y faire avec les hommes. Ça se voit sur moi. J'passe pour une fille coincée, en réalité, je suis juste mal à l'aise. Enfin, je ne suis pas mal à l'aise d'être avec lui ou même d'imaginer qu'on est proche ou encore qu'on pourrait passer un cap important dans notre relation que de celui de se bécoter sous ta couette, mais juste, ça vient de moi. Les hommes n'ont pas été tendre. Le dernier petit ami a été un con, un abruti fini. J'avais toujours peur du chemin que les hommes me faisaient prendre. J'avais toujours peur de les suivre et Theo n'allait malheureusement pas être une exception. Il respirait la confiance, mais le dernier aussi il était comme ça. Pourtant, ça m'empêchait pas d'avoir le cœur qui bat à toute vitesse ou même l'irrésistible envie de me blottir contre lui. Je ne me faisais pas prier pour le faire, j'étais bien, je voulais rester sur mon nuage. Le truc, c'est que c'était toujours le bordel dans ma tête. Toutes sortes de questions s'entrechoquaient. Ne pense à rien Maddox. Relax. Je chuchote son prénom et au moment où il me regarde, je tourne la tête pour venir poser mes lèvres sur les siennes. En un geste, j'avais l'impression d'avoir effacé toute la nervosité qui nous entourait. Je me sentais mieux malgré que la suite soit toujours qu'un nuage épais dans ma tête. Ma main se pose sur son torse pour me maintenir et je remarque à quel point ça bat vite dans sa cage thoracique. C'est fou, ça me rassure. Sa main dans ma nuque est chaud, les mouvements de son pouce sur ma joue m’apaisent. J'le redis : j'suis bien. « c'est que dans l'épisode 5 qu'ils s'embrassent les héros du film. » Je ris avec lui. « Tu veux qu'on s'arr- » Non. Ses lèvres sont déjà sur les miennes. Son baiser fougueux m'enflamme et je me redresse complètement pour venir me mettre à califourchon sur ses genoux et l'embrasser à nouveau, langoureusement. Mes mains encadrent son visage, il ne pourra pas s'échapper. On était posé, on était bien. Mais on a encore sept autres films pour être posé et bien. Je m'écarte juste un peu pour reprendre mon souffle. « Fallait aussi que j'attende qu'il monte sur son balai pour venir sur tes genoux ? » Bien que la scène arrivait relativement vite. « Tu veux mettre le film en pause ? » que je lui demande finalement en déposant plusieurs baisers sur ses lèvres, sa mâchoire, puis dans son cou. On a avait regardé trente minutes au moins ? J'étais longue à la détente, c'est vrai. Désormais, s'il voulait ralentir, il allait devoir me le demander.

- L'épisode 5. le 6. n'importe. m'en balle. ils s'embrassent. nous aussi. on s'est embrassé. c'est ton initiative. ça aurait pu attendre longtemps si le premier pas venait de moi. je ne suis pas ce genre de mec. je suis pas à l'aise avec les filles. j'ose pas. au début. quand le premier pas a été fait je suis moins distant. moins timide. j'ai besoin d'être rassuré. j'en sais rien. sans déconner on s'en tape. on s'embrasse. c'est tout ce que je vois moi. ce sont tes lèvres contre les miennes. ma main sur ta joue. ton odeur que je sens. tu sens bon. j'ouvre légèrement les yeux. je m'assure que c'est bien toi. c'est bien maddox que j'embrasse. c'est pas un rêve putin. non s'arrête pas. c'est mort. j'attrape tes lèvres encore. je veux plus qu'on s'arrête. je te lâche pas. même quand tu bouges pour grimper sur moi. je pose mes mains sur tes cuisses. sur mon survêt. ça te rend encore plus sexy. cherche pas. c'est sexy. je les remonte. sur tes fesses. ton dos. je t'enlace. t'as bien fait de pas attendre. si c'est que ça, je peux faire avance rapide. t'occupe tout mon espace. ça ne me dérange pas. c'est rare que je laisse une fille pénétrer ma zone de confort. t'en fait parti. tu l'ignores mais si on s'embrasse c'est que tu ne me laisse pas indifférent. jveux dire. j'embrasse pas de filles. je ne couche pas avec elles sans raison. juste pour tirer mon coup. c'est pas mon genre. je le fais pas. si t'en es arrivé là avec moi c'est que tu me plais. un peu. nan beaucoup en fait. tu veux mettre le film en pause. si tu veux. je tends le bras pour attraper la télécommande. elle tombe sur le sol. tant pis. tfaçon on sait tous les deux ce qui va se passer. dans le film. ou entre nous. interprète le comme tu veux. je replace une mèche derrière ton oreille. elle traînait devant tes yeux. ça m'empêchait de te voir. je te souris. je te fixe. pas longtemps. je peux pas résister à l'envie de t'embrasser. j'attrape tes lèves. encore. - (@Maddox Tenenbaum)

Bien heureusement, il n'y avait pas besoin d'attendre telle ou telle scène pour agir. Lui, au moins, il avait le courage via l'alcool qu'il a bu avant que je me pointe à la soirée. Ce n'était pas la bière que j'avais sifflé en quelques minutes qui m'avait fait quoi que ce soit. J'avais pris mon courage à deux mains et voilà où nous en étions... Sans quitter ses lèvres, je me redressais pour me mettre à califourchon sur ses genoux. J'oubliais le film et notre objectif pour laisser parler mes pulsions premières. J'avais le cœur qui battait vite mine de rien. Theo me faisait de l'effet. Il était si simple, nos caractères étaient si semblables que ça me faisait un bien fou. Il me rassurait. J'étais en confiance avec lui et peut-être que dans le fond, ce n'était pas forcement positif parce que ça pouvait me rendre vulnérable. Je n'y pensais pas à tout ça parce que je vivais l'instant et qu'à ce moment précis, mon cœur chavirait totalement. Mes mains encadraient son visage, mes lèvres goutant encore et encore les siennes avec des baisers fougueux et langoureux, réveillant la bête en moi. J'étais bien là. Juste nous deux. Ses mains qui s’imprégnaient de mes courbes. Son corps chaud si près du mieux. J'étais bien, j'pouvais pas rêver mieux. « si c'est que ça, je peux faire avance rapide. » - « pas besoin » que je chuchote contre ses lèvres tout en souriant. On avait pas besoin de ça pour se tomber dans les bras, non ? Plus maintenant du moins. D'ailleurs, autant mettre le film en pause. Faudrait pas que ça nous déconcentre. On pourra toujours reprendre plus tard, quand on sera toujours sur notre nuage. Sauf que.. Theo il était un peu maladroit nan ? Mes sourcils se lèvent, mais j'suis pas déconcentrée pour autant. « tant pis. tfaçon on sait tous les deux ce qui va se passer. » Un sourire aux lèvres. Harry il est pas aussi doué pour pécho une nana en tout cas. On se regardait, toujours aussi proche. Assez pour sentir son souffle. Il venait replacer une mèche et c'était le genre de petit geste qui me rendait accro. J'aimais bien les petites douceurs, les petites attentions. Mon regard était plongé dans le sien, le souffle ralentissant dangereusement jusqu'à ce que mes lèvres retrouvent les siennes une énième fois. Putain, j'allais faire ça toute la nuit, il n'allait pas dormir. Et je ne voulais pas partir comme une voleuse demain, j'voulais rester jusqu'à ce qu'il me jette. Mes mains fraiches venaient se glisser sous son t-shirt, remontant le tissu en même temps qu'elles glissaient le long de ses côtes jusqu'à le lui retirer complètement. Mon regard il ne pouvait pas faire autrement que de regarder ce qu'il avait en face de lui. J'étais... Merde alors. « Theo, on avait dit qu'on devait être moche... » que je lui soufflais faussement sérieuse. J'étais pas prête psychologiquement. Ça m'empêchait pas d'enrouler mes bras autour de son cou, de me coller contre lui et de l'embrasser avec envie.