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la rage au ventre

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la rage au ventre

Caleb crie, plus fort, encore plus. Il sent sa gorge se défoncer, des entailles dans son œsophage, des coups de rasoirs dans l'âme, le palpitant qui tambourine si fort. Par peur, par lâcher prise. C'est Lex, qui le rend comme ça. C'est elle qui l'a rendu dingue et qui le pousse à bout, c'est sa faute, s'il est dans cet état là, mais elle le fait à chaque fois, et Caleb en redemande, parce qu'au bout, il ressent les choses jusqu'au bout. Il a mal du bout des orteils jusqu'à la pointe de ses cheveux, il respire fort et il pue. Il pue la transpiration, mais il pue la haine et le désespoir, il pue la faiblesse et le manque, il pue le mauvais œil qu'il porte au-dessus de sa tête depuis qu'il est né, et Alexis, elle lui fait sentir bon, elle apaise autant qu'elle sale ses plaies, elle est forte, elle a la capacité qu'aucune autre n'a. Il est catatonique, il n'arrive plus à bouger, ses membres sont ankylosés, rien à voir avec la séance cardio-musculaire qu'ils viennent de vivre. C'est à cause de ce qu'il ressent, son âme, elle est noirceur, mais seul son réflexe de respiration saccadée maintient Caleb en mouvement. Et elle s'accroche. Elle enlève son gant, puis le deuxième, et elle le touche. Chacun de ses doigts est une brûlure sa peau, ça picote, son cœur tape encore bien plus sur sa cage thoracique à son toucher et ça brise ses os à chaque battement. Il n'arrive pas à bouger d'un pouce quand elle le serre, il n'arrive pas, c'est trop dur, c'est trop… et il lâche prise aussi. Il ne veut pas qu'elle sente son poids et qu'elle s'étouffe, puis Caleb enfonce sa tête dans son cou, il veut respirer son odeur, il ferme les yeux, il sert les dents, mais il la serre contre lui, plus fort, peut-être en lui faisant mal mais il s'en fout. Puis Caleb pivote d'un coup, de façon à ce que Lex soit sur lui, que son poids à elle l'enfonce dans le tapis du ring. « Par KO. » Il respire mal, il ne veut plus jamais la lâcher. Il passe ses doigts dans les cheveux de Lex, pour la maintenir contre lui, et même si elle voulait s'échapper elle ne pourrait pas.
AVENGEDINCHAINS

@ALEXIS CALLAGHAN
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J'me briserai pas entre tes doigts. J'te pardonne d'avance tes éclats de rage, et les bleus qui restent trop longtemps sur ma peau parce que ce jour là, t'as frappé trop fort. Parce que ce jour là, c'était trop, ça ne pouvait se solder que par ma peau qui craque sous tes phalanges. J'suis cette espèce de poupée qui absorbe la colère, et qui la rend au centuple. Qui fait que la tempête disparaît après avoir dévasté ma chair, et s'apaise dans une mer calme. Et, là, échoués sur la plage de ce ring, on se laisserait bien bercer par le rythme de nos deux battants handicapés. J'sais pas comment on nous a fait, j'sais pas ce qui a échoué. J'sais pas quand on a dérivé. Pourquoi les bas sont tellement plus forts que les hauts, pourquoi on voit parfois que ça. Le corps s'enivre de cette adrénaline qui nourrit les nerfs, les enrobe d'un sucre délicieux. Putain de toxicos. Alors, maintenant que j'ai ma solution au bout des gants, j'admets que j'ai du mal à m'en passer. Que j'me dis, quand j'finis les genoux au sol, que tu seras forcément là pour me hisser sur ton dos. Et, parfois t'es pas là. Parce que tu peux pas l'être toujours, comme je peux pas constamment retenir tes poings pour avoir le temps de me placer devant. Par contre, je peux ré-assembler ta carcasse, après qu'elle se soit brisée contre la mienne. Je peux panser les plaies du bout de mes doigts nus, s’enivrant de la tension de ta peau ; et toi, tu peux nous étouffer, l'un contre l'autre. Quel gain pour l'humanité, si tu parvenais à nous éliminer. Mais on est increvable, on renaît de notre propre chaos, on s'habille de nos cendres. On a jamais vu d'aussi merveilleux maîtres de l'échec, ainsi délaissés dans cette pièce vidé. Sait-on jamais, que le désastre soit contagieux. Puis, je respire mieux, sans que je sache si je dois cette libération à l'inversion des corps, ou à l'alliance de nos carcasses épuisées, suintantes, abîmées. Les coudes s'appuient, de part et d'autre de tes traits, à peine redressée, juste pour faire dominer mon visage au-dessus du tien. J'peux guère m'échapper, et le reste de la silhouette semble s'en satisfaire pleinement, prenant ses aises sur un sol moins dur, plus vivant. A mon tour de chatouiller tes joues de ma crinière éprouvée. Mon pouce passe sur tes lèvres, y récolte une goutte de sang. Le sourire se souligne, de sa bouche impatiente. « Faut que tu fasses gaffe Edelstein, je gagne beaucoup trop souvent ces derniers temps. » Si on oublie mon presque KO de la dernière fois, et.. beaucoup d'autres fois. « Tu te ramollis. » Qu'elle nargue, ses gestes s'enrobant d'une délicatesse qui n'existe que dans ces moments là. Qui n'existe que pour toi.
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la rage au ventre

Il n'avait aucune idée de la gueule qui se casserait s'il franchissait un pas de trop, celui qui ferait déborder le vase, et ce qu'il se passait, là, en cet instant, c'était bien trop intense pour être brisé. Caleb, il avait envie de la voir grandir Lex, il voulait parfois lui offrir le monde, parfois il voulait détruire tout ce qu'elle tentait de construire, parfois il voulait faire partie de ces bâtisses qu'elle se faisait, il n'arrivait pas à trouver sa place parmi ces tourbillons qu'ils se créent et qu'ils n'arrivaient plus à arrêter. Alors Caleb, il continuait chaque jour à lui taper sur la gueule, un peu plus fort chaque fois. Et puis, malgré tout, malgré les bleus et les coups, les ecchymoses et les plaies, elle était la première dans la foule à scander son nom quand il sortait vainqueur d'un championnat. Putain, mais il perdait le contrôle sur tout quand il était dans ces sensibleries. Une part de lui réfutait tout comportement, mais l'autre… putain l'autre vivait enfin. Elle bougeait pas Alexis, elle était au-dessus de lui, le visage penché. Puis Caleb, il avait ses gants sur ses cuisses à la brune. « T'inquiète, c'est qu'un coup de mou. » Il souriait en coin, la provoquait, il serrait légèrement la mâchoire pour la contracter et que ça soit visible. « La prochaine fois que j'te mets KO, tu t'en rappelleras. » Il se laissa faire quand ses doigts vinrent essuyer le sang qui perlait autour de sa bouche et il sentait le goût du fer sur sa langue. Chaque ouverture, chaque goutte de sang étaient l'effort d'un travail bien fait. « Bouge, Callaghan, j'dois aller me laver, je bosse après. » Il la repoussa sans ménagement, sans violence mais sans être doux non plus et se releva pour aller récupérer sa serviette en enlevant ses gants. Il se frottait la nuque avec et il but dans sa gourde. Le blanc, le noir. La lumière et les ténèbres. A chaque fois.
AVENGEDINCHAINS

@ALEXIS CALLAGHAN
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J'm'inquiète pas, je sais que demain, tu pareras davantage mes coups, que je me laisserai berner par une stratégie non prévue, que j'oublierai ma garde, que j'impacterai moins de mes mots. Demain, on fera la même chose, et ça finira différemment. Un jour, ça finira mal ; un jour, on viendra nous dire que c'est pas comme ça que ça marche, qu'on peut pas continuer à se vautrer dans nos habitudes exclusives. Un jour, t'auras une fille beaucoup trop blonde à ton bras, et elle te dira qu'il faut capturer ta violence, qu'il faut l'oublier, que sa lumière est beaucoup plus belle que ma noirceur. Que ma faible loupiote, là au fonds de mon battant, n'éclaire définitivement pas assez. Ca sert juste pour pas avoir peur la nuit, ça. Pourtant, tu l'actives un peu, ainsi situés. Puis, tu souffles dessus, sans ménagement. Repousse la silhouette, qui je crois est trop surprise pour riposter. J'sais pas faire la délicatesse, j'sais pas faire quand ça prend le ventre, et quand j'essaye, ça se fini les genoux écorchés. Putain de métaphore. J'me fais littéralement virer, pour un autre programme. Ca m'fait serrer la mâchoire, ça m'fait rester, assise sur le sol, à te regarder récupérer tes affaires. J'avale le reste d'acide, j'teinte mon brun de noir. Et, j'me lève d'un bond, fière amazone, récupérant à mon tour ma serviette, et laissant mes doigts se perdre dans ma tignasse pour la dompter plus soigneusement. Le corps lui rappelle qu'il a souffert, et l'anesthésie du rythme assourdissant de son abruti de battant, s'estompe. Le sourcil se hausse, le menton aussi, la fierté dégouline. Ne se retourne, avant de s'engouffrer dans les vestiaires de ces demoiselles, que pour glisser un :« Tu devrai te dépêcher, tu vas être en retard pour la vraie vie. » Tu sais, la chiante, celle qui est vraiment douloureuse, celle qui fait vraiment mal. Mais, ça te fera pas autant grimacer que les prochains coups que j'te mettrai.  
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