Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityla rage au ventre
-67%
Le deal à ne pas rater :
Carte Fnac+ à 4,99€ au lieu de 14,99€ (nouveaux clients / ...
4.99 € 14.99 €
Voir le deal


la rage au ventre

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


la rage au ventre


Voilà plusieurs jours que tout avait éclaté dans sa vie. Roxanne et lui étaient en guerre pour la garde de Jane, et Caleb était dévasté. Il avait revu son psychiatre pour discuter avec lui d'un léger changement à son traitement. Le stress qu'il accumulait ces derniers temps rendait Caleb fébrile à la moindre contrariété. Chaque fois que le monde n'allait pas dans son sens, Caleb faisait un tour dans la salle de boxe pour donner des coups et lâcher la pression. Il y rejoignait Alexis qu'il avait rencontré quelques mois auparavant dans un groupe de soutien pour personnes aux tempéraments débordants. Il avait accroché avec elle dès le début, mais étrangement, leur relation était plus que conflictuelle, à se taper dessus à longueur de journée, à s'opposer l'un à l'autre pour tel ou pour tel sujet. Alexis connaissait les failles de Caleb, même les personnelles. Elle connaissait les sujets sensibles et les endroits où taper, et c'était pareil pour Caleb. Il cherchait souvent à emmerder Alexis, parlant de son père, de son décès, de sa défaillance sociale, mais à côté de ça, il débordait d'amour pour elle, il adorait discuter avec elle, il aimait se battre contre elle sur le ring, leur terrain de jeu préféré. Elle était comme une soeur.

Alors Caleb entrait dans la salle de sport, et alla dans son vestiaire pour s'habiller. Il cherchait du regard Alexis, fit même un tour dans le vestiaire des femmes pour voir si elle ne s'y trouvait pas déjà, comme si ça le gênait de la voir en sous-vêtement… Puis il alla chercher la corde à sauter pour au moins échauffer son cardio. Il commença à sauter, en mettant ses écouteurs dans les oreilles, un PAPA ROACH le son au maximum.

Spoiler:
AVENGEDINCHAINS

@ALEXIS CALLAGHAN
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Regarde-toi dans la glace ; tu verras un peu de moi. Dans tes attaques, je serai celle à tes côtés, je serai celle qui retient ton poing, ou le confronte. Parler, c'est bien. J'ai essayé, un temps, d'expliquer pourquoi j'avais cette rage interne, cette colère qui ne demandait qu'à s'exprimer, dans des manières peu recommandées par les esprits de paix. Mais parler, ça n'a plus suffit. J'ai vu cette lueur, cette lueur dans mes prunelles sombres, rayonner dans les tiennes. Elle était aussi belle, même plus brillante que la mienne, plus vive. Alors j'ai claqué la porte des discussions, et j'ai ouvert celle de la douleur souhaitée, demandée. Celle où je te provoque pour en avoir ma dose. Vas-y, fait-moi un shoot d'adrénaline, enflamme mon être, défend mes arrières, soit mon appui, et prête moi ton épaule, quand ma tête est trop lourde. Me dit pas que j'suis ta sœur putain, j'suis bien trop belle pour l'être, même la peau cicatrisée et abîmée. Cette peau que je recouvre rapidement d'une tenue de sport, à peine passée dans les vestiaires, la crinière domptée. On s'est loupé de peu. Je te cherche, évidemment. C'est devenu une habitude, ô toi mon partenaire de coups. Je te retrouve, maltraitant déjà ton cœur au rythme de la corde à sauter. Arrivant sur ton côté, mes doigts fins ôtent un de tes écouteurs, tandis que mon pied arrête cette corde qui voulait revenir dans ton dos. « On t'as jamais dit que t'allais finir sourd avec ça ? » Qu'elle glisse, de son air espiègle ; la musique criarde dans l'écouteur maintenant libre. « Ca serait dommage que tu ne puisses plus entendre ma merveilleuse voix. » Cette voix qui hurle, qui se brise, qui murmure. Celle qui s'aiguise, pour marquer autant que ses phalanges.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


la rage au ventre

Le cœur qui battait la chamade, la transpiration qui commençait déjà à perler sur sa peau et qui la faisait briller, le souffle court et saccadé. Voilà une dizaine de minute que Caleb sautait sur place pour augmenter son rythme cardiaque dans l’attente de sa meilleure partenaire de combat, mais elle n’arrivait pas. Alors il accélérait le rythme pour accélérer le temps, et c’est, étrangement, ce moment-là qu’Alexis choisit pour lui ôter un écouteur et le couper dans sa course effrénée contre le temps. Il appuya sur le bouton pause de son téléphone pour entendre Alexis parler, et il finit par se pencher vers elle pour l’embrasser entre la joue et l’oreille, un simple baiser, quelque chose de doux, de tendre même, parce que bon dieu que Caleb aimait cette fille avec sa gueule parfois en sang quand il y allait trop fort. « Vaut mieux du papa Roach que du Callaghan, mes oreilles saigneront potentiellement moins. » Il enroula sa corde à sauter autour de son avant-bras et il la posa sur le côté. Il s’approcha d’Alexis, et il passa un bras autour de ses épaules. « J’ai un grand besoin de décharger. Est-ce que je peux te taper dessus ? » Parce qu’il savait qu’Alexis ne ménagerait pas ses coups, parce qu’il savait aussi qu’il pouvait ne pas la ménager, elle ne dirait rien, au contraire. Elle le voulait aussi, et c’était jouissif.

Cette semaine avait été bien trop forte en émotion, et il avait envie de hurler, de frapper, de cogner. Alors il valait mieux le faire dans un cadre légal plutôt que de saigner le premier mec venu parce qu’il l’avait regardé de travers. Il récupéra une paire de gant pour les enfiler. Il attacha le premier avec sa main libre, et il enfila le deuxième. « Aide-moi s’il te plait. » Il tendit son bras à Alexis pour qu’elle l’attache elle. Pas qu’il n’y arrivait pas, mais c’était un petit rituel inconscient qu’ils avaient instauré. « J’ai vu mon ex-femme. Elle veut la garde de ma fille, et elle veut me l’enlever à jamais. Donc j’ai besoin de cogner. » Il soufflait légèrement par le nez. Si quelqu’un pouvait le comprendre, ça ne pouvait être que Callaghan.

AVENGEDINCHAINS

@ALEXIS CALLAGHAN
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Te fatigue pas trop sans moi, laisse-moi encore un peu de ton énergie. J'en ai besoin, pour mobiliser la mienne. On se provoque, on se pousse dans nos retranchements, on s'fait mal, volontairement ou non, mais soit sûr qu'à la fin de la séance, on se sent toujours un peu plus léger qu'au début. C'est bien là le but de monter sur ces rings ; c'est tellement plus simple ici, que dans la vraie vie. Cette foutue vie qui t'plante des couteaux, qui respecte même pas les règles du sport, qui attends pas que tu te retournes, qui vise ton dos. Là, juste entre les omoplates, là où c'est tendre. Alors on s’entraîne pour mieux vivre la douleur. Quelle devienne un sentiment tellement normal, tellement supportable. J'm'approche, j'viens récupérer tes lèvres sur ma joue, avec une délicatesse qui tranche avec ce qui va suivre. « Tu commences déjà à m'énerver ? Vient pas pleurer quand j’abîmerai ton beau visage. » Qu'elle souffle de sa bouche amusée, ses pas parallèles à ceux de l'homme, tandis qu'il lui fait une proposition normale. Enfin, pour eux. « Avec grand plaisir Edelstein, mon corps est beaucoup trop intact ces derniers temps. » Raille la brune. J'te demande pas pourquoi, je sais que ça va venir. J'suis d'aucune utilité, si je ne sais pas ce que tu viens chercher aujourd'hui, si je ne sais pas pourquoi mon corps se couvre de bleus. Attache le deuxième gant du colérique, et le manège s'applique pour la belle, à son tour. A main nue, c'est bon que pour les bedeaux dehors. S'éloigne, d'un pas, et ses gants viennent frapper doucement ceux d'en face, comme pour sonner le gong du début des hostilités. « Et, tu vas faire quoi pour éviter ça ? » Quelques touches, pour commencer, pour s'échauffer. Elle, n'a pas eu le temps de faire monter son cardio avec la corde. « Tu vas quand même pas la laisser t'enlever ta fille. » On connait pas le tact, entre nous. Et, compte sur moi pour attiser ta colère, souffler sur les braises, pour mieux les apaiser.  
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


la rage au ventre


C'était la facilité avec Alexis. Il n'avait pas besoin de se cacher Caleb, il avait juste à dire les choses comme elle venait, sans mettre de filtre sur ses mots comme il avait l'habitude de le faire avec tout le monde. Alexis, c'était la fille qui pouvait entendre tout et n'importe quoi, elle se vexait pas. Caleb pouvait lui parler mal, l'envoyer chier ou être cru, elle se braquait pas, ou ne le prenait pas mal. Parce que le boxeur était pareil. Il avait besoin de ce rapport de force qu'il entretenait avec elle depuis un moment maintenant, et il sentait que ça lui était nécessaire. Il passait entre deux cordes pour venir sauter légèrement sur le ring et trouver ses appuis. « J'ai engagé un avocat et en plus, le père biologique de Jane est de retour. J'te jure… ça me… » Il mordit légèrement dans son gant pour se retenir de parler. Il savait qu'il allait pouvoir lâcher prise complètement. « J'vais les enculer si j'récupère pas ma fille. » Ils se mirent en position. Le coach de la salle vint vers eux pour arbitrer le faux-match qui allait se dérouler sous peu. Il nous intima de commencer après nous avoir donné les règles. Mais il savait évidemment que nous n'allions pas les suivre. En rebondissant légèrement sur ses pieds, il se mit en garde pour commencer. Il approcha son poing du visage d'Alexis qui évita son coup.

Caleb finalement eut l'ouverture pour lui donner un coup dans la mâchoire. Elle aurait pu hurler sur lui, parce qu'il n'y étais pas allé de main morte, elle aurait pu l'envoyer chier parce qu'il pourrait être plus doux, mais elle ne fit rien. Parce que ce n'était pas comme ça qu'ils fonctionnaient. Caleb ne s'excuserait pas, parce qu'il espérait presque qu'elle lui rende. « J'vais tous les défoncer, elle, lui, ils vont payer j'te jure. » Puis elle lui mit un uppercut qui le fit voler en arrière. Il se releva, la bouche commençant à saigner. Il s'en foutait, il ne dit rien. « Putain mais Lex, frappe plus fort, ton père t'a pas appris à frapper les garçons ? » Il cherchait, Caleb. Mais il voulait trouver.

AVENGEDINCHAINS

@ALEXIS CALLAGHAN
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
On s'en fout. J'crois que c'est ma maxime de vie, tu sais. J'm'en fous, des coups donnés, reçus, de ce qui blesse, de ce qui fait mal à crever. Parce que certains trébuchent à peine, qu'ils se vautrent au sol. Nous, on se relève. On se relèvera toujours. Peut-être que parfois, on a besoin de l'autre pour se remettre sur pied, mais croit-nous bien quand on te dit qu'on sera toujours debout. Dégoulinants de fierté. Le sang du militaire vit encore un peu, sous la peau de la divine. La rage de la lutte existe encore, dans chacun de ses battements. Y a beaucoup trop de colère dans ces deux êtres ; faut les remercier de s'annuler, parfois. Dans ces combats, il y a des visages sauvés. De toi là, qui les aurait provoqué, pour rien, et qui aurait regretté plus tard. Ca finira mal tout ça, et j'crois que je le sais déjà. Qu'importe, la paternel dirait que l'essentiel est de survivre à la journée. A chaque nuit vient son aurore. On se met en place, Callaghan effectue quelques mouvements d'échauffement, et prépare son corps à ce qu'il ne soit pas ménagé. Jamais avec Caleb. Le coach essaye de cadrer tout ça, mais lui-même sait qu'il n'a aucun poids. T'inquiète pas va, on a nos propres règles. Dans ces règles, il y a des lèvres qui s'ouvrent, y a des mots crachés, des trucs qui ruineraient n'importe quelle relation. Des trucs qui les renforcent, qui les enfoncent dans la dépendance. Ta rage me nourrie, l'énergie m'électrise, et bientôt, les coups ralentis deviennent plus précis. Le premier qui touche, ne le fait pas à moitié, et demoiselle esquisse une grimace que les plus éclairés prendraient pour un sourire. Elle attendait juste le signe qu'ils commençaient les choses sérieuses. « Ah ouais, et tu vas faire comment ? » Hausse le ton, tout en lui décochant un uppercut, sans aucune délicatesse. L'homme est au sol. Se relève, et provoque. Il frappe sans même donner un coup, et plante sa dague là, là où ca fait mal. La gorge féminine se serre. Ca marche à chaque fois, putain. « Va te faire foutre Caleb. » Siffle l'amazone aux billes sombres, qui n'écoute pas grand-chose des conseils, et s'élance, rentre dans la garde, elle se protège mal, elle s'en prend une ou deux, et sa vue est moins claire. Elle a jamais vraiment eu une bonne technique, cette fille, elle est beaucoup trop impulsive. Ses poings percutent ventre et estomac, puis vient bloquer les gants adverses contre elle, de ses bras, les traits beaucoup trop proches de ceux de l'ennemi temporaire. « Tu vas lui dire quoi à ta fille ? Qu'elle ressemble à l'autre mais que c'est toi son vrai père ? » Le sourire s'esquisse, encore, suintant la provocation. « J'ai hâte de voir ça, quand elle va l'appeler papa. » Qu'elle susurre, mordante.  
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


la rage au ventre


Pourquoi est-ce qu'il aurait besoin de se cacher Caleb ? En face de lui, il avait la seule personne qui arrivait à lui faire cracher ce qu'il avait besoin d'évacuer pour avancer sans poids dans l'estomac. Elle l'entrainait quoiqu'il arrive vers tous les tourments du monde, et putain ça le rendait dingue. Mais dans tous les bons sens du terme. Rien n'était cohérent avec l'extérieur et l'image qu'ils rendaient. Quand le coach finit par partir, dépité de leurs actions déshumanisantes de la boxe, ils étaient enfin l'un face à l'autre, l'un contre l'autre. Chaque coup, chaque mouvement, chaque droite ou gauche, rien n'était calculé mais tout avait du sens parce que c'était fait avec la rage. Caleb ne s'arrêtait pas, il sentait enfin qu'il pouvait exorciser ce qu'il gardait au fond de lui, avec la lèvre en sang, et probablement un hématome à l'œil. Ils aimaient jouer avec le feu, tout le temps, c'était bon de se brûler quand ils pouvaient se panser les plaies après. Et au final, il était l'un avec l'autre. « J'sais pas, j'vais me démerder, je l'ai toujours fais, tu le sais. » Puis finalement, elle l'insulta. Touché. Trop facile. Caleb sourit en coin, les cheveux tombant devant ses yeux, les boucles qui rebondissaient à chaque rebond qu'il faisait pour maintenir ses appuis. Ses gants avaient des tâches, quelques gouttes rouges du visage d'Alexis. Puis le boxeur continue sa danse avec elle, ce n'était pas harmonieux, ni même un bon combat, mais ils s'en branlaient, voulaient justement que le monde ne tourne autour d'eux qu'une seconde, enfermés dans une bulle crasseuse. Finalement, elle bloque Caleb contre elle en prenant ses gants contre elle, lui crachant au visage des vérités qu'il avait pensé mais qu'il n'avait jamais osé prononcer à voix haute. « C'est moi qu'elle appelle papa. L'autre, c'est qu'une bite qu'elle a niqué avant de me connaitre. » Son visage se transforma, du dégoût, de la colère, de la haine. Pas contre Alexis, contre le monde. Ses frères et sœurs l'épuisaient, son boulot lui rapportaient du fric mais pas assez, son autre job le rendait nerveux, tout était propice pour le rendre dingue. S'engager dans un combat contre son ex-femme était de loin l'activité la plus éreintante. « J'vais te défoncer. » Il recula d'un coup, faisant lâcher sa prise à Lex, et il recula pour venir la balayer d'un coup avec son pied. Il n'avait pas le droit ? Il prenait le gauche. Finalement, elle se releva, il tendit un bras vers elle, comme s'il voulait la montrer du doigt. « T'as des nibards, mais t'en as une paire plus grosse que moi dans le pantalon, t'étonnes pas de pas rencontrer de mec hein. » Puis il se remit en garde, il transpirait déjà. Son tee-shirt collait à sa peau.
AVENGEDINCHAINS

@ALEXIS CALLAGHAN
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Notre histoire a le parfum du sang, le bruit des coups, des râles de douleur. J'suis pas sûre qu'on dira de nous qu'on est très sain, j'suis même pas sûre qu'on se tire vers le haut. On s'tire par la main, on se sort des emmerdes et on s'y mets. On s'entraine dans le pire, et parfois on s'en sort. La flamme renforcera ta chair, ou y apposera une cicatrice. Mais moi, j'enterrerai n'importe lequel de tes cadavres, juste parce que tu me le demandes. J'pars du principe que chacun de tes coups a une raison, bonne ou mauvaise ; mais une raison, qu'importe. Nos corps se retrouveront l'un à côté de l'autre, quand viendra la dernière lutte. Puis, certainement qu'on en sourira d'avance. On a jamais vu d'aussi heureux combattants, même quand ils perdent. Surtout quand ils perdent, pourvu que la rage ai été extraite par quelques excès de violence bien placés. Alors, ouais, j'sais que tu vas t'en sortir. Je sais pas comment, ni ce que ça va te coûter, mais tu vas relever la tête de tout ça, j'en doute pas. Comme tu le fais là, devant moi, au sens propre du terme. Un vrai boxeur, hein ? J'fantasmerai bien sur toi, si j'devais pas me méfier de tes impacts. Qui finissent par abîmer mes traits et ma peau. Douloureuse, la peau. Mais crève toujours pour que je le laisse trop transparaître, pour que j'estompe cette mine d'insupportable provocatrice. Délicieuse révoltée, à la joue éraflée, et la bouche goût sang. « Tu crois qu'elle va pas chercher à le connaître ? » Tu crois qu'elle va pas chercher à voir son reflet dans ses yeux ? Voir les ressemblances, retrouver ses gênes. Le sujet est omniprésent dans ma vie. J'pense pas un mot de c'que je peux te cracher au visage. Mais ça passe mes lèvres, parce que t'as besoin de ça, et peut-être parce que t'avais pas le droit de m'enfoncer cette aiguille dans le battant. T'as pas le droit de parler de lui. « Fait pas des promesses que t'es pas foutu de tenir. » Qu'elle ricane, très rapidement. Rapidement, puisqu'il recule brusquement, prenant au dépourvu une Alexis plus très stable, qui s'fait littéralement faucher par un pied vengeur. J'crois même qu'elle balance un juron, juste avant de se fracasser sur le sol, son dos finissant la mélodie de la chute. Le souffle se coupe sous le choc. Deux, trois secondes, juste le temps de retrouver une respiration convenable. Se relève. Elle a prit un coup dans l'aile, l'amazone. Le physique et le cœur. Avale sa salive parfum hémoglobine, et repousse une lourde mèche noire qui s'était échappée. La sueur pique les yeux. Ces prunelles qui s'accrochent à celles d'en face, le menton se lève. « Tu crois qu'elle veut d'un père comme toi ? » Reste à distance, encore un peu. Replace sa garde, prête à reprendre la lutte. Tant que son corps tiendra contre tes assauts. « Et tu vas lui taper dessus elle aussi ? » J'enfonce la dague, dans ton côté. Traitre. Mon tibias se confronte au même côté, avec la force qu'il me reste, là, dans les côtes. Parce que j'suis seule sur mon trône de colère, parce que j'vais crever seule, mais que j't'interdis de me le rappeler.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


la rage au ventre

Caleb la met à terre, elle respire plus, mais il le sait, elle va se relever, toujours. Elle a toujours su se mettre sur ses pieds pour tenir debout et lui tenir tête. Caleb l'avait entendu, entre deux verres d'alcool parler de sa stérilité. Il n'en avait jamais reparlé avec elle. Il avait rien dit quand elle lui avait dit, par peur, peut-être. Parce que Caleb, il avait beau dire, il avait peur de beaucoup de chose, au fond de lui, mais cette façade qu'il gardait, son miroir qu'il renvoyait, c'était tout ce qui lui restait quand ses terreurs se transféraient dans ses poings. Alexis provoquait, elle allait loin, elle touchait ses frayeurs, elle touchait son cœur, profondément. Son cœur de père. Etrangement, la salle se vidait, les gens se sentaient mal à l'aise de la tension qui régnait, Caleb et Lex, ils parlaient forts, ils se frappaient encore plus fort. Les gens, ça les impressionnaient parce qu'ils étaient électriques et qu'ils brûlaient tout sur leur passage. Le Joker et Harley Quinn, c'était eux. Ils avaient besoin de cette violence, et là, Lex, elle en donnait corps et âme, à palpitant écorché. « Espèce de garce. » Il serrait les dents, et il voyait son visage se transformer. Ses boucles sautaient autour de son visage, se collant un peu plus contre son front. Il avait chaud, son corps transpirait encore plus, sa peau était luisante. Mais les mots qu'elle crachait putain, tout droit. Être un père, c'était le boulot le plus difficile du monde, et Alexis jouait de ça pour lui défoncer la gueule à coup de mots tranchants. Il se jeta sur elle pour elle la repousser sur le tapis, et elle atterrit sur le sol, le dos à nouveau contre le froid. Il tomba avec elle, se retrouvant au-dessus de son corps. Il avait un regard noir. Il sentait la haine venir du fond de sa gorge, et il hurla. Il hurla sur Alexis en donnant un coup de poing avec violence sur le côté de sa tête, sur le tapis, sans la toucher, sans même la frôler. Il respirait rapidement, son cardio était en haute intensité. Ses boucles tombaient devant ses yeux et frôlaient à peine le nez, les yeux de Lex.
AVENGEDINCHAINS

@ALEXIS CALLAGHAN
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Elle se relèvera, même si c'est pour retomber juste après. Elle se relèvera, à la fierté, pour cet honneur qui suinte de sa peau. On sait pas trop ce qui la raccroche, Callaghan. Toi, t'as ta fille. Et je sens à la violence que je subis, que c'est elle qui te maintiens à la surface. Qui t'empêches de couler trop profond, là où même ma main ne peut plus attraper tes doigts. Moi, j'suis juste une carcasse vide, qu'on a rempli de trop de sentiments, de ressentis. T'es dans la confidence, ça a perçé mes lèvres malgré moi ; peut-être même que je te l'ai dis, comme on donne une arme au bourreau, pour abréger les souffrances plus rapidement. Là, t'as qu'à frapper droit dans le cœur, j'te le montre même. On sait pas fonctionner sans douleur, avancer sans laisser derrière nous quelques traces de sueurs, quelques gouttes rouges. C'est comme ça qu'on se retrouve, y qu'à suivre la piste. Sauf que regarde, comme ils partent. Ici, et en dehors. Regarde comme ils s'éloignent, tous, comme ils sont épuisés de nos sorties de route, nos accidents. On fait le vide autour de nos corps électrisés. Ca devrait pas marcher comme ça. J'devrai pas réceptionner ton petit surnom avec un sourire en coin. Putain, ça m'fait mal rien que de sourire. Tu te sens vivant, là ? Est-ce que tu sens ton cœur se débattre dans ta poitrine, et raisonner jusqu'à tes tympans ? Est-ce qu'il fait autant de bruit que mon corps qui percute à nouveau lourdement le sol ? Il ne se relèvera plus si facilement maintenant. Ainsi capturé, entre le froid et l'implosion. Le poing qui s'écrase, et Callaghan qui fixe l'Homme. Qui ne dévie pas, les entrailles qui ne se serrent que par réflexe face aux hurlements. La gorge qui fait pareil, parce qu'elle débecte ses propres mots. L'acide qu'elle a pesté la brûle jusqu'au battant. Si tu savais comme je suis désolée des plaies sur lesquelles j'ai répandu mon sel. Mes prunelles ne te quittent, que pour saisir de mes dents le maintien de mon gant droit, afin de libérer mes doigts. Et, mon corps s'accroche au tien, mon visage dans ton cou, mes bras agrippés à ta nuque trempée. Je m'impose contre toi. Mélange désordonné de ces cardios poussés à l'extrême. Le second gant fini sa course sur le sol. On comptera ça pour un KO. C'est pas comme ça qu'on fonctionne d'habitude, mais laisse-moi faire une exception. Je sais pas le dire que j'suis là, alors j'le montre. Demain, je frapperai à nouveau ta carcasse.  
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)