it's Halloween {Loffy # 3}

Nous étions le 31 octobre, ce qui signifie que c'était Halloween. À cette occasion une marque t'avais carrément invité à tester une nouvelle attraction gratuitement en échange d'un peu de pub dans ta vidéo. Normalement, tu aurais dû faire cette vidéo avec ta bande de potes youtubeur, mais ils avaient dû décommander à la dernière seconde pour diverses raisons. C'est alors que tu avais invité une jeune demoiselle à tes côtés que tu voyais pour la troisième fois. Ce n'était que la jolie Effy. Bien sûr, tu prendrais soin de la flouter si elle ne voulait pas apparaître sur la vidéo pour respecter son choix. Évidemment, tes fans allaient se poser des questions, mais tu t'en fichais tant que vous passez une belle et amusante soirée. Venant d'arriver au point de rendez-vous à vingt heures piles. Ayant ton sac avec tes affaires de l'appareil photo sur ton épaule, tu vois la brunette aux yeux bleus dos à toi, tu te mets à sourire en ayant une idée derrière la tête. Avançant à pas de loup, tu lui fais peur en lui touchant les épaules en lâchant un grand bouh, la faisant sursauter ce qui te fait mourir de rire. « Désolé, ça a été plus fort que moi. Ça va bien ? J'ai pris ma caméra avec moi pour pouvoir parler de ce lieu, mais si tu ne veux pas apparaître sur la vidéo, je comprendrais. Je me débrouillerais pour qu'on te voie le moins, si tu veux rester anonyme. » Tu lui offres un sourire rassurant, car tu étais prêt à respecter sa décision. Tu étais impatient de découvrir cette nouvelle attraction qui risque d'être riche en frayeur, cris et sursauts. « Prête à avoir peur ? »

Ton petit plan machiavélique de lui faire peur avait bien fonctionné. Tu n'étais pas fier de toi, mais tu étais content. De là où vous étiez, tu pouvais entendre des cris signe que l'attraction devait faire très peur. Néanmoins, tu étais toujours autant impatient de faire la maison hantée complètement dans le noir. Tu n'avais pas spécialement peur, mais tu aimais avoir des frayeurs. Contrairement à Effy, elle était morte de trouille, du moins allait avoir la peur de sa vie. Finalement, tu n'avais plus envie d'utiliser la caméra même si cela ne la dérangeait pas. Au pire, tu pourrais refaire un deuxième tour tout seul avec la caméra. L'effet surprise ne sera peut-être plus au rendez-vous, mais au moins il aura cette vidéo parlant de cette société. Remettant ton matériel vidéo dans le sac en bandoulière. « Si tu as peur, je peux me mettre devant toi. » Tu lui souris un énième sourire avant d'avancer vers l'entrée de l'attraction. Restant près de la jeune femme de vingt-six ans, vous entrez dans la pièce où la lumière se fit de plus en plus rare pour être plongé dans le noir total. Avançant doucement et prudemment, tu cherchais parfois Mademoiselle Carroll en mettant tes mains en arrière en la cherchant parfois dans le parcours, comme si tu avais besoin de la protéger.

Tu ne savais pas quels étaient les impressions d'Effy à ses yeux. Si elle te trouvait sympa, un mec bien ayant les pieds sur terre malgré le succès de YouTube. Quant à toi, tu trouvais la brunette aux yeux bleus très marrante, gentille et tarée sur les bords. Ce qui lui donnait un certain charme, mais tu n'étais pas du genre à t'attacher à une personne de peur d'être rejeté voir abandonné comme avaient fait ta famille biologique. Désormais, c'était trop tard pour faire demi-tour et être à la lumière. Tu avançais doucement, mais sûrement en cherchant de temps en temps la femme de vingt-six ans qui se trouvait derrière toi, en cherchant ses petites mains. Pendant que tu commençais à marcher tranquillement en mettant tes mains devant toi pour te diriger dans le noir, te retournant pendant un petit instant vers la demoiselle où tu touches les mains pouvant limite sentir son pouls au niveau de son poignet qui battait très vite. Soudain, tu sens deux bras autour de ta taille. Comme un con, tu te mets à bomber le torse, non pas pour l'impressionner – quoi que un petit peu – mais pour qu'elle se sente en sécurité. « Du calme, dis-toi que tout cela est faux. Ce n'est que des gens qui sont payés pour te foutre la trouille. » Doucement, tu attrapes sa main dans la tienne pour qu'elle n'ait plus peur. En parlant de peur, tu lâches un cri en entendant un cri bien méchant avec en prime le cri de la tronçonneuse. « Putain le con, il m'a fait peur. » Tu te mets à rire, c'était une façon pour toi t'évacuer la frayeur que tu as eue en ne lâchant pas Effy de la main en espérant ne pas l'avoir trop serré lorsque tu as eu peur.

En sentant les mains d'Effy contre ton torse, tu n'avais pas pu t'empêcher de bomber cette partie du corps pour faire le fier. Il fallait l'avouer autant ne pas mentir. Puis comment tu voulais la rassurer en lui faisant croire que tu étais un type rassurant et bien bâti ? À ce moment-là, la jeune demoiselle n'en avait strictement rien à faire. Pour l'instant, la brunette aux yeux bleus avait la frousse et la seule chose que tu avais pu faire pour la rassurer était de lui prendre la main et se mettre devant elle. Pendant que tu lui tenais la main pour essayer de trouver le chemin dans le noir, le bruit de la tronçonneuse se fait soudainement entendre. Quelques minutes plus tard, c'était au tour de la demoiselle de prendre les choses en main en passant devant toi en courant comme une tarée pour sortir le plus vite possible et être à la lumière du soir. Toi aussi, tu avais lâché des cris de temps en temps, mais pas autant que la femme qui t'accompagnait. « Je suis soulagé d'être dehors, mais je vais devoir y retourner tout seul. Souhaite-moi bonne chance. » Dis-tu en te rendant compte que tu lui tenais toujours la main. Lâchant cette dernière, tu retournes cette fois-ci armé de ta caméra refaire le chemin en étant toujours autant surpris, mais n'ayant plus peur. Après avoir filmé, parlé de la société, tu boucles tes affaires pour rejoindre Effy avec qui tu continues la soirée chez toi pour bavarder et regarder des DVD. N'ayant plus de métros tellement que le temps était passé vite, tu lui avais gentiment proposé de dormir à la maison, lui proposant le lit tandis que tu irais dormir sur le canapé. Alors que tu te retournais mille fois sur le canapé en tentant de trouver le sommeil, mais en vain. Te levant le canapé en balançant la couette, cette histoire de ne pas trouver le sommeil te faisait clairement chier vu que tu voyais le temps tournait encore et encore. Ça te gonflait clairement. Décidant de faire un tour sur les réseaux sociaux avec ton téléphone, tu vois clairement que tu te retrouves en TT avec le Hastagh « Loghan Girlfriend » décidant t’appuyer dessus, tu vois que les fans avaient immortalisé le moment où tu lui avais tenu la main. Du coup, tout le monde parlait d'elle en bien et en mal. Tu ne voulais pas qu'elle soit victime de tes abonnés, de leurs méchants commentaires alors que c'est une femme vraiment gentille puis tu l'aimes beaucoup. Tu n'étais pas du genre à t'attacher comme ça …. Tu avais peur qu'elle t'en veuilles pour ça. Commençant à faire les cent pas dans le salon, faisant tomber le verre qui était sur la table basse. Commençant alors à manquer d'air, te mettant à trembler de chaque membre de ton corps, tu ne savais plus où tu étais.

Tu n'étais plus vraiment toi-même. Ton visage était dégoulinant de sueur, tandis que tes yeux bleus étaient étrangement dilatés. Étant totalement perdu dans ton angoisse, tu n'étais pas aperçu que tu avais littéralement cassé le verre en faisant tomber ce dernier de la table basse. Soudain, tu sens deux mains contre ton visage qui t'entourait essayant de capter ton regard. Tu n'osais même pas la toucher de peur de lui faire du mal. Tu n'étais pas spécialement violent, mais tu avais peur de ce que tu pouvais être dans ses phases de stresse. Tu l'entendais, mais c'est comme si ton esprit ne voulait pas rester sur sa voix, mais ailleurs. Tu ne l'écoutais pas du tout. Tu voulais juste qu'elle te lâche, ne voulant qu'Effy te voit dans cet état, tu avais posé tes mains autour de ses poignets en disant « Ne me touches pas quand je suis comme ça.. » Avant que tu n'es plus faire quelque chose pour remédier à ce problème, voilà qu'elle t'embrasse. Tes muscles se relâchent presque immédiatement entourant sa taille à l'aide de tes bras. Quelques secondes plus tard, tu te recules restant tout de même fébrile et encore transpirent. T'asseyant sur le canapé passant tes mains sur ton visage après avoir essuyé la transpiration grâce à ton haut. « Je suis désolé que tu ais assisté à ça. » Doucement, mais sûrement, tu commences à te calmer... Presque honteux qu'elle ait pu assister à une crise d'angoisse. Heureusement qu'elle ne te demande pas quelle était la raison. Comment lui dire que c'était elle ? Espérant de toutes tes forces qu'elle n'avait pas de compte Twitter...