rien n'arrive jamais seul (constance)

« Monsieur Finnigan ? Inspecteur Fawkes, j'ai besoin de vous parlez. » Je regarder alors l'homme et hochant la tête je le laisser pénétrer dans ma chambre. Je me demander bien ce qu'il pouvait me vouloir mais rapidement je l'écoutais. « J'ai une mauvaise nouvelle pour vous. Le barman avec qui vous avez travailler il y a quelques années a eu un terrible accident accompagné de sa femme et ses deux filles... Ils sont malheureusement décédés sauf la petite dernière qui a miraculeusement survécu... » Je regardais l'inspecteur et mes yeux j’écarquillais. Comment c'était possible ? Lui qui était d'habitude prudent dans n'importe quel circonstances ! Je venais mettre mon visage entre mes mains, les larmes aux bords des yeux et la voix cassé. « Je ... Enfin .. Comment c'est possible ?» L'inspecteur me regarda en ajouta alors d'une voix toujours si droite. « Il a perdu le contrôle de son véhicule, il revenait de la maternité ou sa femme venait d'accoucher et... On suppose qu'il a fait un mauvais écart. » J'ouvris les yeux encore choqué! La maternité ? Mais je n'étais même pas au courant de ça ! Comment c'est possible ? Depuis quand je l'avais pas revu lui ou sa fille ? C'est incroyable ! « Vous devez vous rendre à l'hopital. Vous devez signer des papiers. » Je le regardais sans comprendre, quels papiers ? De quoi parle t'il ? « Quel papier ? De quoi vous parlez ? Et la petite elle va bien ? » Je ne savais plus ou j'étais, ce que je faisais ou quoi que ce soit. j'étais paniqué. « La petite est sous surveillance et pour le reste vous verrez avec l'assistante sociale. Monsieur Finnigan vous devez y aller et on va vous accompagnez. » J'hochais la tête négativement et ajouta. « Non ! Je ... Non. Ma copine va m'emmener » Je disais cela trop naturellement et j'avais l'impression d'être un autre homme, totalement en panique et totalement fou. L'inspecteur hocha la tête, me serra la main et quitta la pièces sans un mots. Envoyant un sms, les mains tremblantes je demandais à Constance de me rejoindre immédiatement dans ma chambre car cela était urgent.

Quand on pense à une personne, une seule, et que celle-ci occupe nos pensées nuit et jour, jour et nuit, inlassablement, il y a de quoi devenir fou, complétement fou. C’est exactement la sensation que j'avais en ce moment. Je me sentais étrange depuis ma première fois avec Dexter dans sa chambre. Chaque soir depuis, je ne cessais de rêver qu'on serait en couple. Un couple complètement accro au sexe, pensais-je. A cette idée j'esquissais un large sourire sur mes lèvres ornées de gloss rosâtre ; ainsi j'étais confortablement installée dans ma chambre. Je tressaillais, frissonnais, me sentais fiévreuse, fébrile mais surtout dépassée. Ne penser qu’à ça, qu’à lui, 24h sur 24, 7 jours sur 7, c’était épuisant. Il fallait que je m'en débarrasse, que je pense à autre chose, au moins pendant quelques heures, que mon cœur puisse enfin sembler plus léger dans ma poitrine. Pourtant je fus prise de peur lorsque mon portable se mit à vibrer de ma poche, m'empêchant de rêvasser encore un peu. C'était Dexter qui me demandait de rappliquer vite dans sa chambre, je savais qu'il ne me demandait pas de venir pour une simple partie de jambes en l'air. Sa voix était rauque et je me dépêchais de me vetir d'un manteau puis je rejoignais en vitesse les Winthrops House... Montant quatre à quatre les marches je voyais Dexter à l'entre ouverture de la porte. « Qu'est-ce qui se passe Dexter ? » J'accompagnais mes paroles par un doux baiser sur ses lèvres.

« Qu'est-ce qui se passe Dexter ? » Je laissais celle ci m'embrassais et instinctivement je venais la prendre dans mes bras encore secoué par cette terrible nouvelle. Rapidement je relevais mon visage vers elle et prenant une bonne inspiration je venais ajouter. « Je sais pas vraiment... Un inspecteur de police vient de m'annonçait la mort du gérant du bar ou j'ai travailler quelques temps avant d'entrée à Harvard,lui sa femme et sa fille ainée son décédé et la petite dernière, dont j'ignorais l'existence est à l'hopital sous surveillance médicale.. Je dois m'y rendre car apparemment des personnes doivent me parler .. » Je me sentais tellement bizarre. Tout cela m'arrivait d'un coup et je ne comprenait pas pourquoi j'étais aussi impliqué que cela, la mort de celui ci me touché bien évidemment mais je ne pensais pas que je me devais d'aller auprès de la dernière. « Constance je flippe... Je sais pas ce qu'il cherche de moi et ... J'ai besoin que tu viennes avec moi. » Je la regardais, caressant sa joue je venais presque la supplier.

Lorsque je finissais d'embrasser Dexter, celui-ci s'emparait de mon corps pour qu'il puisse me serrer dans ses bras. Le pire dans tout ça c'était que je n'avais aucune de ce qu'il lui arrivait, il avait vu un fantôme ou quoi ? Puis Dexter releva son visage en soupirant. « Je sais pas vraiment... Un inspecteur de police vient de m'annonçait la mort du gérant du bar ou j'ai travailler quelques temps avant d'entrée à Harvard,lui sa femme et sa fille ainée son décédé et la petite dernière, dont j'ignorais l'existence est à l'hopital sous surveillance médicale.. Je dois m'y rendre car apparemment des personnes doivent me parler .. » Stupéfaite je ne savais que dire, tout ce que j'avais retenu c'était qu'il y avait une enfant qui était désormais orpheline. « Constance je flippe... Je sais pas ce qu'il cherche de moi et ... J'ai besoin que tu viennes avec moi. » Dexter me caressait la joue et instinctivement j'haussais la tête pour lui accorder mon oui. « Il va falloir que tu t'en occupes c'est ça ?... Ah ouais mais reste à savoir si tu vas accepter. »

Je me retrouve dans une situation totalement délirante. Moi qui était un coureur de jupons je me retrouve en couple et maintenant on me demande d'aller voir un bébé à l'hopital dans l'espoir que je m'en occupe. Sérieusement ? Je ne sais même pas quoi dire ni quoi faire je me sens totalement paumé. « Il va falloir que tu t'en occupes c'est ça ?... Ah ouais mais reste à savoir si tu vas accepter. » Je la regardais alors et hochant les épaules je ne répondis rien. Prenant sa main je venais la conduire à ma voiture ou je conduisis en silence jusqu'à l'hopital et rapidement je venais rencontrer les personnes nécessaires. « Monsieur Finnigan ? » Hochant la tête je venais serrer la main de Constance. La dame venait me faire signe de la suivre et arrivant devant une fenêtre elle me montrer un enfant du doigt. « Je vous présente la petite Mila. » Je venais la regarder, elle est belle et tellement insouciente de ce qui ce passe. « Elle est mignonne mais.. Pourquoi m'a t'on demander de venir ?» La jeune femme nous regarda tout les deux et souria à Constance. « Ils vous ont mis comme titulaire de leurs filles si malheur il y avait et donc nous devons vous demandez si vous êtes capable ou non de vous occupez d'elle ou si nous devons la placé dans un foyer. » Je venais sourire avec ironie, tout cela est un cauchemard et lâchant la main de Constance j'ajoutais. «Je ... Non mais vous vous rendez compte de ce qu'on me demande ? Elle vient de naitre et je ne suis même pas sur de pouvoir m'occuper de moi même alors un enfant ? Franchement j'en sais rien, je sais pas ! Un foyer c'est pas une vie mais là ... » Je venais faire les 100 pas, je me trouvais dans une situation qui me dépasser.

Dexter hocha les épaules mais ne me répondit rien, après tout je le comprenais. S'occuper d'un enfant était tout nouveau pour lui et je savais qu'il avait vécu une enfance difficile, donc tout ça menait à dire qu'il était apeuré ou incapable de le faire. Si j'aurais été à sa place ? Je crois que j'aurais pris le bébé mais bon, c'est vrai que je préfère que ce soit le mien et non celui d'un autre… M'emmenant à l'hôpital, une personne découvrit en vitesse la présence de Dexter et ce fut d'un serrement de main que je venais le réconforter quant à la chaleur qui régnait entre nos mains. Cette personne nous emmena devant une fenêtre où se trouvait quasiment tous les bébés de l'hôpital. Mila, s'appelait-elle. « Elle est mignonne mais.. Pourquoi m'a t'on demander de venir ? » La dame me lançait un sourire, c'était évident. Dexter était titulaire et s'il refusait elle se retrouverait dans un foyer d'accueil. Je regardais la petite Mila, elle était si petite… Mon petit copain me lâcha la main et subitement il virait au cauchemar. « Je ... Non mais vous vous rendez compte de ce qu'on me demande ? Elle vient de naitre et je ne suis même pas sur de pouvoir m'occuper de moi même alors un enfant ? Franchement j'en sais rien, je sais pas ! Un foyer c'est pas une vie mais là ... » C'est bien ce que j'avais pensé auparavant. Et alors qu'il faisait les 100 pas, je venais le stopper et le prendre dans mes bras. Puis je redressais ma tête. « Dexter… Sache qu'importe le choix que tu feras, je serai avec toi. Mais n'oublie pas que cette petite ira sûrement dans un foyer et pense si jamais personne ne la prend. Tu le regretteras peut-être... » Je lui caressais les joues de mes deux pouces. « Et si par hasard je tombe enceinte, tu feras la même chose que pour elle ? » Là je venais lui poser THE question, en quelque sorte ça voulait dire construire ma vie avec lui. Chose que je n'aurais jamais pensé dire à quelqu'un, ni même à Aaron...

Etre père, qu'est ce que c'est exactement ? Et bien je crois que c'est le fait d'accepter d'élever un enfant afin qu'adulte il puisse aussi retransmettre cela à ses propres enfant. Mon ami avait fait ce choix mais moi je n'avais même pas dans l'esprit d'être père actuellement alors me retrouver avec une orpheline sous les bras me chagrinne et me fait totalement paniqué. J'ai demander à Constance de venir, sa présence m’apaise parfois plus que tout le reste et je savais qu'elle serait là pour me soutenir. « Dexter… Sache qu'importe le choix que tu feras, je serai avec toi. Mais n'oublie pas que cette petite ira sûrement dans un foyer et pense si jamais personne ne la prend. Tu le regretteras peut-être... » M’arrêtant de faire les 100 pas je venais l'écoutais et elle avait pas tord, cette gamine ne demande rien à personne, elle est innocente est petite. J'ai pas envie de la voir malheureuse dans un foyer et ... Arf, c'est tellement compliqué. « Et si par hasard je tombe enceinte, tu feras la même chose que pour elle ? » J'écarquillais les yeux, wow ! C'est quoi cette question ? C'est un piège, si je réponds mal je suis hors circuit ? Grimaçant je savais pas quoi répondre, c'est pas pareil quand c'est votre propre enfant mais je pense surtout que je suis pas prêt ou j'ai peur de ne pas être un bon père. « Je ... Je sais pas. Tu me poses une question dont je ne sais pas la réponse ... Je t'aime mais ... Un bébé Constance, c'est pas rien ! On doit s'occuper de lui au moins jusqu'à 18 ans t'imagine ! Tu te sentirais prête à ça toi pour la petite ?! » Je la regardais désespéré, j’espérais qu'elle m'aiderais à y voir plus claire.

Mila méritait de bons parents, des personnes qui l'aiment même si elle appartenait à un couple décédé dernièrement. Elle méritait de faire partie d'une famille et même si elle sera adoptée, elle aura le droit à tout savoir sur ses vrais parents. Cacher la vérité à un enfant et sûrement la pire chose qu'un couple qui adopte puisse faire. Je me sentais un peu concernée et d'une part, oui je la voulais. Pourquoi ? Son sourire m'épatait même si on ne pouvait pas dire que c'était un instinct maternel. Je regardais Dexter suite à mon annonce, il n'en croyait pas un mot. « Je ... Je sais pas. Tu me poses une question dont je ne sais pas la réponse ... Je t'aime mais ... Un bébé Constance, c'est pas rien ! On doit s'occuper de lui au moins jusqu'à 18 ans t'imagine ! Tu te sentirais prête à ça toi pour la petite ?! » Je jetais un coup d'oeil à la petite fille et instinctivement je savais qu'elle était ma réponse. Malgré le fait qu'il n'avait pas répondu à ma question je m'abstenais d'insister là-dessus. « Eh bien oui, je me sent prête à élever une enfant qui n'est pas la nôtre pendant 18 ans, s'il le faut. J'oserai même dire qu'elle mérite de faire partie d'une famille. » Au début je me sentais un peu réticente, mais rien qu'à la regarder je craquais devant cette beauté de la nature, cette petite chose inoffensive. Je pris les mains de Dexter, consciente qu'il ne serait peut-être pas d'accord. « Rends-toi compte que maintenant tu as le sort de Mila. C'est ton choix Dex… » S'il refusait je ne la prendrai pas, même si je mourrais envie de la voir de plus près. Je voulais l'élever avec mon petit copain et seulement avec lui...

Comme si me torturais l'esprit sur le fait de prendre Mila ou non ne suffisait pas, Constance me posait la question que toute femme pose un jour ou l'autre à son petit ami, celle de la grossesse. Je m'y étais pas préparer et même si Mila me plait j'ai trop peur de faire un mauvais père et pourtant j'écoutais Constance attentivement. « Eh bien oui, je me sent prête à élever une enfant qui n'est pas la nôtre pendant 18 ans, s'il le faut. J'oserai même dire qu'elle mérite de faire partie d'une famille. » C'est vrai que de lui offrir une famille est tout de même un cadeau respectable et puis d'un autre côté elle ne mérite pas un foyer. Pourtant il y a pleins de choses à penser pour être parents et j'arrive pas à comprendre que l'on me demande rien de plus que de savoir si je souhaite la garder avec moi ou non. « Rends-toi compte que maintenant tu as le sort de Mila. C'est ton choix Dex… » Hochant la tête je regardais mes mains dans celle de Constance et relevant le visage je venais voir la petite qui doucement faisait des rictus dans son sommeil. Elle m'extirpa un petite sourire et soupirant alors je me rendais compte de son innocence de la situation. Relâchant les mains de Constance j'essayais de me dire certaines choses et regardant la dame je venais ajouter. « Est ce que je peux la garder quelques jours avec moi avant de me décider ? » La jeune femme me regarda surprise. « Disons que ce n'est pas une marchandise, on peut pas l'échanger ou la remboursé Monsieur Finnigan, c'est une enfant et nous devons être sure de votre décision. » J'hochais la tête, cela paraissait évident et venant prendre Constance dans mes bras je venais chuchotait pour que elle seule entende. « Tu vas devoir m'aider à être un bon père car j'ai la trouille, t'imagine même pas. » Oui elle allait devoir m'apprendre car j'accepte de prendre la petite, même si je flippe comme un gamin.

Dexter hocha la tête et regarda nos mains qui s'entraçelaient, j'aimais sentir sa chaleur corporelle rien que dans une poignée de main. Qu'importait sa décision, je le soutiendrai dans les deux cas. Lorsqu'il lâchait mes mains il ne pouvait s'empêcher de jeter un coup d'oeil à Mila - ce qui lui extripa un sourire. Je me mordais la lèvre, j'étais sûre qu'il pouvait faire un excellent père. Pour ma part je savais m'occuper d'un bébé grâce à ma mère qui faisait du baby-sitting de temps à autres. Elle pourrait même s'occuper de Mila si Dexter et moi voudrions sortir etc… « Est ce que je peux la garder quelques jours avec moi avant de me décider ? » Je sourais amusée, on aurait dit un enfant ! La dame lui précisa que la petite n'était pas une marchandise donc pour prendre sa décision, c'était maintenant ou jamais plus ! Je croisais les bras mais d'un rebondissement le brun sauta dans mes bras et je devinais sa réponse. « Tu vas devoir m'aider à être un bon père car j'ai la trouille, t'imagine même pas. » Je le serrais tellement fort que j'aurais pu l'étouffer. « T'inquiète pas je sais comment il faut faire. » murmurais-je à son oreille. Quand je me séparais de lui, la dame nous emmena devant le berceau de Mila. Elle était tellement belle et involontairement une larme coula le long de mon visage. « Je peux la prendre ? » Je me frottais les yeux avant de regarder Dexter.