Brady P. Grellan ► Ed Sheeran

C'est le 26 octobre 1992 à Galway en Irlande, que les membres de la famille Grellan m'ont accueilli dans leurs bras, ils m'ont prénommé Brady Phelan. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuel et j'en suis fier. Je viens d'une classe sociale moyenne. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études d'histoire depuis deux ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Lowell House ou les Quincy House.

J'ai vécu jusqu'à l'âge de dix ans en Irlande avec mon père et ma mère. ▲ Mon père séjour en prison depuis dix ans maintenant, après avoir battu ma mère à mort suite à un excès d'alcool. ▲ Depuis ce jour je vis aux États-Unis chez mon oncle, le frère de ma mère. Il est gay et m'élève comme-ci j'étais la prunelle de ses yeux, il dit souvent que quand il me regarde, il pense voir les yeux de ma mère. Il est d'ailleurs professeur d'Histoire à Harvard. ▲ Je suis quelqu'un de très solitaire, même si j'ai des amis j'aime être seul dans ma bulle. ▲ Je ne me qualifie ni de drogué ni d'alcoolique, j'aime fumer un petit joint de temps à autre pour oublier mes problèmes, pour m'évader et rêver d'une vie meilleure. ▲ Très peu de personnes le savent, mais je joue de la guitare, chante et compose des musiques dans mon coin. Je n'aime pas en parler aux gens, je joue seul chez moi, seul mon oncle et quelques amis le savent. Mon oncle me pousse d'ailleurs à exploiter ce « don » au grand jour, mais je n'ose pas. ▲ Je suis un grand rêveur, je rêve de fonder une famille, une femme qui m'aimerait, des enfants à chérir. Je rêve de devenir quelqu'un de meilleur que mon père. ▲ Je sors souvent en soirée, mais je reste rarement avec mes amis, je préfère rester dans mon coin, regarder les gens autour de moi, rester dans mon coin même si parfois je fais des exceptions. ▲ Côté cœur, je suis quelqu'un de fidèle, mais je n'ai jamais réussi à trouver la fille qui fera de moi un homme meilleur. Peut-être un jour viendra-t-elle à moi. ▲ Je reviens une fois par an en Irlande, poser des fleurs sur la tombe à ma mère avec mon oncle. Mais je ne veux plus jamais entendre parler de ce connard que j'ai appelé pendant dix ans « papa ».

▲ Le jour de mes dix-huit ans, j'ai revu ma mère. Elle m'a pris dans ses bras, elle m'a embrassé, j'étais heureux, c'était la première fois que j'avais cette sensation de bonheur. Mais je me suis réveillé, ce n'était qu'un rêve. Ma mère est bel et bien décédée depuis que j'ai dix ans. Je ne pourrais plus jamais la voir, elle me manque, j'ai besoin d'elle. La vie est une pute, vie de merde.

Les Mathers organisent une soirée arrosée, t'y vas, t'hésites ?

Si je n'ai rien à faire j'irais probablement faire un tour. Mais ne vous attendez pas à me voir dans un sale état. Je boirais probablement un peu et fumerais un petit joint, mais je sais être raisonnable. Je serai peut-être dans mon coin, à regarder les gens s'amuser entre eux.

Les Quincy ont planifié un voyage humanitaire, participeras-tu ? Ou qu'en penses-tu ?

Si c'est pour aider des personnes dans le besoin j'y vais bien entendu. Tout le monde a le droit à une vie meilleure, tout le monde a le droit de rêver.

Les Lowells ont annoncé un talent show, auditionneras-tu ? Si oui, pour quoi faire ?

Si mon oncle me pousse et m'oblige à y participer j'irais. Il dit que j'ai un don hors normes pour la guitare et le chant. Je n'ose pas jouer et chanter devant des gens, je suis peut-être trop timide. Mais il dit que je peux devenir une star, que mon talent peut être reconnu dans le monde. Donc s'il me pousse et me motive assez, je pourrais participer à ce talent show.

Une Cabot t'approche, elle est belle et très gentille... Parfaite, quoi ! (Pour les garçons) Comment tu la trouves ? (Pour les filles) Voudrais-tu lui ressembler ou tu t'associes déjà à elle ?

Aucune idée. Si elle est trop superficielle je n'ai même pas envie d'entamer la conversation avec elle. Mais si elle est sympa, pourquoi ne pas discuter, une amitié peut naitre, peut-être plus même.

Les Winthrops font une enchère tous les ans. (Pour les garçons) Aimerais-tu un jour y participer ? (Pour les filles) Serais-tu du genre à acheter un homme afin qu'il soit à ton service ?

Non, je laisse ces mecs superficiels se vendre comme des objets, je ne suis pas comme eux et si c'est pour tomber sur une garce imbue de sa personne, je préfère encore rester seul dans ma chambre avec ma guitare.

Tu vois un Eliot arriver en Ferrari, lunettes de soleil et fringues de marque, tu en penses quoi ?

Je l'ignore. Ce genre de personne ne mérite pas qu'on prête de l'attention sur eux. Ils veulent justes se faire voir et passer pour des Dieux vivants. Je sais qui je suis, je sais ce que je suis, je n'ai pas besoin de me la péter pour être aimé.

Une série de conférences de 3h sur la littérature anglaise à l'époque Victorienne est organisée à Harvard par les étudiants de la Dunster House tous les soirs pendant une semaine. Serais-tu du genre à y aller ?

Non merci, ce n'est vraiment pas pour moi. Je passerais surtout mon temps à rêver et au bout de 3 heures, je n'aurais retenu que cinq minutes de la conférence.

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Roxxa et j'ai 18 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à top-site. C'est un magnifique forum avec une bonne ambiance à première vue alors j'ai décidé de m'inscrire. Question intégration, je m'en sors bien pour le moment. J'utilise Ed Sheeran <3 comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par tumblr. Je fais environ le même nombre que mon partenaire de mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ J'espère m’intégrer parmi vous, je n'ai jamais été aussi impatiente de RP sur un forum. <3

Je suis né dans une petite ville irlandaise dans une famille aux revenues moyennes. Je suis leur seul enfant, ils m'ont eu assez jeunes, par moments je me demande si je ne suis pas né d'une erreur de jeunesse, peu importe maintenant. J'ai passé les premières années de ma vie tranquillement, même si j'ai vite été interpellé par la musique, il faut dire que ma mère jouait beaucoup de piano quand j'étais tout jeune. J'aimais l'écouter pendant de longues minutes, j'ai ensuite écouté énormément de chansons dès l'âge de cinq ans. J'avoue je ne comprenais pas toujours le sens des paroles, mais les mélodies et les sons me transportaient. Comme je l'ai dit, ma jeunesse était des plus basiques, jongler entre écoles et dessins animés, bref la vie d'un jeune garçon de 5/9 ans. Mais c'est après cet âge que ma vie sera à tout jamais bouleversée. Pour remettre les choses dans leur contexte, ma mère était une jeune femme au foyer, elle s'occupait de moi et de la maison pendant que mon père travaillé dans un petit magasin sans grande importance, il passait énormément de temps dans les bars après le boulot. Pendant que ma mère se crevait à faire à la bouffe, le ménage et être une femme parfaite.

Ce jour va me hanter jusqu'à ma mort. Je me souviens encore de ma mère pleurée jusqu'en sanglots et mon père lui hurler dessus sans aucune raison précise. Mon père complètement saoul qui insulte ma mère de tous les noms, la dernière vision que j'ai eue de ma mère, c'est elle se faire frapper par mon père, j'étais trop jeune, je ne pouvais rien faire. Je n'avais que dix ans. J'ai couru jusqu'à la maison des voisins pour demander de l'aide, mais il était trop tard. Ma mère n'était plus de ce monde. Je n'arrivais pas à réaliser, je ne savais que dire et que faire. Je sens encore la voisine en larmes, me tenant dans ses bras en me murmurant à l'oreille que tout ira bien, que je n'ai rien à craindre. J'ai encore cette vision des policiers embarqués mon père, la dernière fois que j'ai vu cet homme, ce connard qui a gâché la reste de ma vie. Durant les semaines qui ont suivi, j'ai été hébergé par ma voisine et son mari, jusqu'à ce que les services sociaux décident de donner ma garde à la seule famille de ma mère, mon oncle qui habitait depuis plusieurs années aux États-Unis, je ne connaissais pas cet homme. Il a fait le déplacement jusqu'en Irlande pour dire adieu à sa sœur, dès que je l'ai vu, j'ai su qu'il ne me laissera pas tomber et j'ai eu raison.


J'ai alors mis les pieds à Cambridge, cette ville est tellement plus grande que ma petite ville irlandaise. Je ne connaissais personne, mais mon oncle m'a tout de suite pris sous son ail. Les années passent, l'adolescence prend le dessus. À quinze ans j'ai fumé mon premier joint, ça m'a transporté, j'étais quelqu'un d'autre, mes problèmes n'étaient plus là. Cependant je ne suis pas accro, je sais être raisonnable et n'en prendre qu'un de temps à autre. Durant ces années, je n'étais pas très appréciée des gens, il faut dire que je ne fessais rien pour l'être. J'ai toujours été un solitaire, je n'aimais pas me mêler à la foule. Je ne me sentais pas comme eux, tous fils et filles de familles parfaites, tous aimés et chéries par leurs deux parents. Et moi qui vivais chez mon oncle homosexuel et qui avait une mère décédée et un père en prison. Je n'étais pas comme eux, je ne serais jamais comme eux. Je n'ai jamais vraiment eux d'amis, ce qui est dommage, oui dommage mais pour eux. Je ne suis pas ce genre de mec qui prend les gens pour des cons. J'ai peut-être l'air d'un mec qui s'en fiche des autres, mais j'aime être à l'écoute des problèmes, car je suis la personne la mieux placée pour savoir que la vie est une pute, et que seul on ne peut pas la vaincre.

D'ailleurs sans mon oncle je ne serais peut-être plus là à l'heure d'aujourd'hui. Je ne vais pas vous mentir, j'ai voulu mettre fin à mes jours, cette pensée qui me hante chaque jour de ma vie me détruit, ces visions que j'ai de ce jour qui a bouleversé ma vie, à chaque fois que j'y pense je n'ai qu'une envie, partir. Mais mon oncle était là, il l'a toujours été. Mais il n'y a pas que lui qui me donne envie de vivre, la musique. J'ai toujours toute ma vie jouée de la guitare, mais depuis l'âge de treize ans, je m'enferme très souvent dans ma chambre, je compose et je joue mes propres musiques. Personne ne le sait, seul mon oncle, il me soutient et me pousse à mettre ce don à la vue de tout le monde. Cependant je n'ose pas, je préfère faire cela de mon côté, dans ma chambre pour me sortir mes démons de ma tête. Peut-être qu'un jour j'oserai mettre ce talent sur le devant de la scène, mais pour l'instant je ne suis pas prêt.


Aujourd'hui je suis inscrit depuis deux ans à Harvard. J'étudie la matière de mon oncle, pour pourquoi ne pas devenir moi aussi professeur d'histoire plus tard. J'essaie d'oublier, j'essaie de devenir quelqu'un d'autre, je veux devenir un homme meilleur que mon père et je sais qu'Harvard sera le lieu où je vais me construire. Entre rencontres et évènements évènements, je sais qu'ici ... Je vais devenir quelqu'un. Mais seul, je ne pourrais pas.