l'ampleur du manque. (gabriel)

Je crois que si mes yeux auraient pu sortir de leurs orbites à l'heure actuelle alors, ils l'auraient fait sans plus tard. Je demande un lieu, une heure et le fait que ça soit au Cospley ne me pose aucun problème par contre, l'heure bordel ! Dois-je te rappelais que je suis une fille et que je mets généralement au minimum une heure pour me préparer avant de sortir de chez moi Gabriel ? Je m'appelle Colombe, Colombe Perol, je ne vais pas sortir en jogging ou en pyjama combinaison lapin. Je soupire, je lève les yeux au ciel et je décide de quitter mon lit sur lequel je suis affalée depuis plusieurs minutes en train de textoter Iris, entre autres. Je ne prends pas la peine de répondre à ton message car cela me mettrait encore plus en retard. A la place, je décide de faire un détour par la salle de bain pour me recoiffer et réajuster mon maquillage. Quelques minutes plus tard et après avoir troqué mon jeans contre une petite robe col en v noire, je quitte mon loft pour gagner Along Charles River ou plutôt, ton hôtel.
J'arrive quelques minutes plus tard. Je suis étonnée moi-même de ne pas avoir mis plus de temps. Je réorganiser ma crinière dans le rétroviseur avant de rejoindre la réception pour demander ta chambre. Ascenseur en rénovation, je soupire en voyant les marches qui m'attendent. Ça m'apprendre à toujours porter des talons. Je lâche un juron entre mes dents et grippe jusqu'à ton étage. Arrivée devant la porte, je prends une grande inspiration avant de trouver le courage de sonner.
A vrai dire, je ne sais pas vraiment comment me comporter. Je ne sais pas si je dois t'en vouloir et faire la gueule. Je ne sais pas si je dois être compréhensive et te pardonner. Je ne sais pas si je dois écouter mon coeur ou ma tête car mine de rien, tu m'as manqué et ça me fait plaisir que tu sois de retour après tout ce temps.

Colombe Perol a écrit:

Je crois que si mes yeux auraient pu sortir de leurs orbites à l'heure actuelle alors, ils l'auraient fait sans plus tard. Je demande un lieu, une heure et le fait que ça soit au Copley ne me pose aucun problème par contre, l'heure bordel ! Dois-je te rappelais que je suis une fille et que je mets généralement au minimum une heure pour me préparer avant de sortir de chez moi Gabriel ? Je m'appelle Colombe, Colombe Perol, je ne vais pas sortir en jogging ou en pyjama combinaison lapin. Je soupire, je lève les yeux au ciel et je décide de quitter mon lit sur lequel je suis affalée depuis plusieurs minutes en train de textoter Iris, entre autres. Je ne prends pas la peine de répondre à ton message car cela me mettrait encore plus en retard. A la place, je décide de faire un détour par la salle de bain pour me recoiffer et réajuster mon maquillage. Quelques minutes plus tard et après avoir troqué mon jeans contre une petite robe col en v noire, je quitte mon loft pour gagner Along Charles River ou plutôt, ton hôtel.
J'arrive quelques minutes plus tard. Je suis étonnée moi-même de ne pas avoir mis plus de temps. Je réorganiser ma crinière dans le rétroviseur avant de rejoindre la réception pour demander ta chambre. Ascenseur en rénovation, je soupire en voyant les marches qui m'attendent. Ça m'apprendre à toujours porter des talons. Je lâche un juron entre mes dents et grippe jusqu'à ton étage. Arrivée devant la porte, je prends une grande inspiration avant de trouver le courage de sonner.
A vrai dire, je ne sais pas vraiment comment me comporter. Je ne sais pas si je dois t'en vouloir et faire la gueule. Je ne sais pas si je dois être compréhensive et te pardonner. Je ne sais pas si je dois écouter mon coeur ou ma tête car mine de rien, tu m'as manqué et ça me fait plaisir que tu sois de retour après tout ce temps.

- J'aurais pas du. c'est ce que je me répète depuis mon retour à boston. j'aurais pas du partir du jour au lendemain. j'aurais pas du tout quitter sans prévenir personne. j'aurais pas du faire le mort et vous donner des nouvelles. c'est clair. je m'en veux. je devais le faire. tu peux pas comprendre. personne ne le pouvait. pas même nova. j'ai cru qu'elle comprendrais mes motivations. mais non. elle fait la gueule. comme tout le monde. fait chier. cette situation m'énerve. le pire c'est que si j'avais l'occasion de remonter le temps. je le referais. j'ai apaisé ma conscience. j'ai fait taire cette putin de petite voix en moi. je suis en paix avec moi même. c'était un hommage à ambre. avec du recul, ça m'a fait du bien de m'éloigner de la médiatisation de mon pays. plus de responsabilité. j'étais gabi. ce gamin qui vient se racheter et rendre hommage à une personne qui a compté pour lui. j'ai envie de t'expliquer tout ça. que tu comprennes pourquoi je suis parti. mes motivations. mes raisons. peut être que je trompe. peut être que tu vas comprendre et me soutenir. j'en sais rien. je peux pas le savoir tant qu'on aura pas parlé. je t'attends. je m'impatiente. je tourne en rond dans le salon de ma suite royale. je grille une clope. c'est ma 7ème depuis qu'on a commencé à parler. je stresse. je ronge mon ongle. il ressemble plus à rien. tu sonnes. enfin. je vais t'ouvrir. je doute. tant pis. je vois ta tête bronzée. ça me soulage sans déconner. je te souris. hey. en fait je te laisse pas le temps de répondre. je te prends dans mes bras. j'ai pas envie de me prendre une gifle. je te sers dans mes bras. mes yeux se ferment. sa mère tu m'as manqué. - (@Colombe Perol)

Le fait que tu sois parti du jour au lendemain m'a fait énormément de mal. Faut dire que je venais à peine de sortir de l'hôpital, grâce à toi. Tu m'avais promis d'être présent et j'avais besoin de toi à l'époque, plus encore qu'aujourd'hui. J'avais déconné, j'ai fait n'importe quoi et tu étais le seul avec qui j'arrivais vraiment à être moi-même. Je n'avais pas besoin de faire semblant ou encore de te mentir. Tu comprenais du moins, tu essayais. Du jour au lendemain, tu as disparu et je me suis sentie abandonnée. J'avais vraiment l'impression de ne plus compter pour toi, de ne pas être importante à tes yeux.
Quoiqu'il en soit, j'avais évidemment accepté de te voir. J'avais même hâte de te voir bien que je sois à la fois énervée et blessée. J'arrive devant la porte et je me demande ce que je vais pouvoir dire ou faire. Je ne sais pas comment je dois me comporter. Je ne sais pas comment je vais me comporter. Je prends une grande inspiration, j'esquive un sourire lorsqu'il ouvre la porte. Sourire aux lèvres, tu ne me laisses pas le temps d'en placer une. Je n'ai pas l'opportunité de te répondre. Je me retrouve dans tes bras. J'hésite un court instant avant de craquer. Je passe mes bras autour de toi et je te serre tout fort parce que putain, ça tu m'as horriblement manqué. C'est d'ailleurs ce que je finis par avouer. Tu m'as manqué...

- J'ai eu trop de mal à m'expliquer avec nova. je veux plus me lancer dans des explications. c'est fini. je veux juste qu'on me foute la paix. je suis parti sans rien dire. ok. j'aurais pas dû. je le referais plus. je t'ai envoyé un message pour te prévenir de mon retour. t'as été l'une des premières au courant. j'ai l'impression que quelque chose à changer avec toi. avec tout le monde. c'est plus comme avant. j'ai l'impression d'avoir disparu 4 ans. je veux pas que tu me fasses la gueule. pas toi aussi. dès que je te vois derrière la porte, je te prends dans mes bras. je t'empêche de parler. de me pourrir. de me gifler. t'as un doute. je te serres plus. j'ai envie de t'étouffer d'amour. je sens tes bras dans mon dos. ça y est. tu capitules avant la guerre. on s'est pris dans les bras qu'une seule fois. à l'hôpital. tu te souviens ? je m'en souviens comme si c'était hier. tu m'as manqué aussi colombe. c'est des retrouvailles déchirantes. t'es la seule à pas me repousser. merci. ta tronche de latino sexy m'a manqué. je suis parti 4 mois. on va rester 4 mois comme ça ok ? ton calin me fait du bien. c'est chargé d'émotions. j'ai pas l'habitude. faut que j'ironise un peu. - (@Colombe Perol)

J’aimerais t’en vouloir. Du moins, je devrais t’en vouloir. Mais c’est plus fort que moi. Je suis là, à tes côtés, dans tes bras et je cède. Je finis par passer mes bras dans ton dos. Je me blottis contre toi et je prends une grande inspiration pour profiter de l’instant. Faut dire que ça fait un bail qu’on ne s’est pas vus. Néanmoins, je m’attendais pas à cela. Je ne pensais pas que tu réagirais comme ça. La première et dernière fois que ça s’est passé, c’était à l’hôpital. A l’hôpital parce que t’as dû me sortir de la et que je ne pouvais pas marcher. Bref, tu avoues à ton tour que je t’ai manqué et je souris de plus belle. Je lève la tête vers toi lorsque tu ironises la scène en prétendant qu’on va devoir rester ainsi pendant 4 mois. Tu sais que tu es en train de m’étouffer là Gabi ? Je te questionne du regard avant de me mettre à rire à mon tour. Bon, tu me fais rentrer ? Je suis sure que t’as plein de trucs à me raconter! Je souris légèrement. Je veux te montrer que je t’en veux mais, pas assez pour te faire la gueule ou t’en mettre une. Tu m’as manqué avant toute chose et j’ai toujours autant besoin de toi dans ma vie. Trop pour t’envoyer sur les roses à cette heure-ci.

- Tu ne peux pas résister à mon rire. j'en suis rassuré. soulagé. je préfère ça à une gifle. je suis content que tu ne sois pas sur la défensive. j'aurais pas pu t'affronter. pas toi. je te serre dans mes bras. je t’étouffe ? c'est le but. je sais. je t'étouffe pas. je te montre à quel point tu m'as manqué. nos regards se croisent. ça me fait du bien de te voir. sans déconner. ta petite tête m'a grave manqué. j'ai beaucoup pensé à toi. j'ai failli t'envoyer un message à plusieurs reprises. j'ai même failli t'appeler. tu veux pas camper dans le couloir. j'ai oublié les bonnes manières. je m'écarte. entre. je te suis. je ferme la porte derrière toi. ta présence me perturbe. j'ai l'impression d'avoir disparu des années entières. c'était trop long. tu veux des explications. je vais te les donner. faut que je trouve les mots pour formuler tout ça. ce pourquoi je suis parti. ce pourquoi j'ai tourné le dos à mes proches pour me aller me recueillir. je ne t'ai jamais parlé d'ambre ? c'est étonnant. j'ai pas le choix. je vais devoir me lancer dans des explications. je pose mon cul sur le canapé. en bref. ambre c'est ma soeur jumelle. j'ai grandis avec elle. quand on a eu 16 ans elle est tombé malade. un truc héréditaire. mes parents auraient du lui faire une greffe. c'est là qu'ils se sont rendu compte qu'ils étaient incompatibles. ambre n'est pas leur fille. y a eu une faute pro à la naissance. une infirmière s'est gourée. c'est là que mes parents ont retrouvés nova. malheureusement ils l'ont fait après la mort d'ambre... - (@Colombe Perol)

Tu ne peux t’empêcher d’ironiser la situation et forcément j’en rajoute une couche en précisant que tu es actuellement en train de m’étouffer tellement ça dure et tellement tu me sers fort. Tu dis qu’il faut rester comme ça quatre mois. Ça me fait rire. Mine de rien, j’y resterais bien encore un petit peu, dans tes bras. Mais, t’as des explications à me donner et je n’ai pas envie de rester sur le pas de la porte. Tu me fais rentrer et je scrute la pièce. Forcément, t’as choisi la plus grande suite de l’hôtel. C’est magnifique. Je dépose la veste sur le porte manteau et te rejoins dans le canapé pour êcouter les informations que tu as à me donner vis à vis de la situation. De nouveau tu me parles de Ambre et je hausse légèrement les épaules. Je t’en ai peut-être pas donné l’occasion. Bref, tu te plonges dans des explications et je n’en te quitte pas des yeux. J’écoute avec attention et tente de te comprendre. Cette histoire, je m’en serais sûrement souvenu si tu l’avais ne serait-ce qu’évoquer. Je m’approche un peu plus et pose ma main contre la tienne. Je... Je suis vraiment désolée, je savais pas... Ça doit être horrible pour toi. D’apprendre que ce n’est pas ta vraie sœur mais surtout, perdre celle avec qui tu Asnières passe toute ton enfance je... Je peux même pas imaginer. La je me dis que je devrais sans doute être plus sympa avec mes frères et sœurs parce que j’ai la chance de les avoir encore. Et du coup Nova, tu la connais depuis longtemps ? Comment vous avez géré le truc ? Et t’étais ou du coup pendant toutes ces dernières semaines ? Trop de question qui me trottent dans la tête.

- J'arrive à te parler d'ambre. je ne sais pas comment c'est possible. les mots sortent de mon esprit. je reste distant avec cette histoire. j'en ai trop souffert. t'as peut être l'impression que je m'en fou mais c'est faux. j'ai été traumatisé. c'est à cause de ça que j'ai fuis ma vie pendant 4 mois. j'ai renié tout le monde pour faire taire ma conscience. j'en avais besoin. ça va mieux. je veux que tu comprennes que c'est pas contre toi colombe. je finis de parler. tu te rapproches de moi. tu me prends la main. ce n'est pas moi qui vais te repousser. je reste silencieux. il n'y a qu'à tes questions que j'ouvre ma gueule. nova je la connais depuis que j'ai 16 ans à peu près. on a grandit dans 2 villes différentes. c'est chelou mais quand je l'ai vu j'ai tout de suite su. c'est ma soeur jumelle. y a une connexion avec elle que j'avais pas avec ambre et que jpeux pas expliquer. je marque une pause. je suis allé dans la ville natale d'ambre. j'ai passé 4 mois avec la maman d'ambre. la mère adoptive de nova. j'ai voulu lui rendre hommage à ma façon. je me suis coupé du monde. je me suis immergé dans ce qui aurait du être sa vie. je lui devait ça. j'aurais pas eu les couilles de partir si l'un d'entre vous était au courant. j'arrivais pas à faire mon deuil. dans ma famille ils ont privilégiés les recherches pour retrouver nova au détriment des obsèques d'ambre. je ne pouvais pas m'empêcher de me sentir coupable. j'ai pas été cool avec elle quand on était jeune. j'avais l'impression que tout était ma faute.... tu sais maintenant toute la vérité colombe. essai de me comprendre. j'ai besoin de ton soutien même si j'ai fait le con. - (@Colombe Perol)

On s'installe tous les deux dans le canapé afin de s'expliquer. Du moins, j'attends des explications par rapport à ta disparition mystérieuse et, par rapport à cette fameuse Ambre dont je n'ai jamais entendu parler. Je t'écoute attentivement et à la fin de ton discours, je ne peux m'empêcher de me rapprocher afin de prendre ta main dans la mienne. Mon pouce dessine instinctivement de petits cercles alors que je te pose des questions pour mieux comprendre. C'est compliqué comme situation. Je sais que je ne devrais pas m'en mêler. Je pense aussi que c'est un sujet sensible et je ne sais pas si t'as vraiment envie de m'en parler. Au pire, tu me demanderas clairement de me taire et, c'est sans doute ce que je ferais. Mais à la place non, tu développes sur Nova. Tu me parles du début de votre relation, tu la compares à celle que tu avais avec Ambre. Je ne peux pas vraiment comprendre ce lien. Sans doute parce que je n'ai jamais été trop proche de mes soeurs et frères. Et puis, tu me racontes que tu es partie voir leur mère, sa mère. Je ne sais pas vraiment quelle relation pouvait avoir cette femme avec ses filles or, il semblerait que ce voyage t'ait fait du bien. La culpabilité qui s'envole. Un fin sourire se dessine sur mes lèvres. Du coup, tu te sens mieux ? T'as compris que ce n'était pas de ta faute ? Pour le coup, je pense que les personnes qui devraient se sentir coupables, c'est bien ses parents mais, je ne suis pas là pour juger qui que ce soit. Je suis là pour soutenir Gabriel. T'en as déjà parlé à Nova ? Comment elle a pris la nouvelle ? Ouais après tout, tu as passé les quatre derniers mois avec sa mère tout de même. C'est étrange d'une certaine façon.