parait que la nourriture c'est sexy - camijah

parait que la nourriture c'est sexy

ayé c'est officiel j'dois passer pour un dingue! fin... encore plus que tout à l'heure j'veux dire puisque je repars en couille, prenant sa phrase comme un nouveau défi. non non elle m'a pas demandé d'venir avec elle non... si..? non j'suis pas comme ça. du coup je préfère d'essayer le game autrement, cherchant la salle de bain moi même sauf que... "mais c'est immense ici, t'as combien de chambres?!" ça me saoul et je la vois qui approche et... qui tranquille va ouvrir l'une des seules pièces que je n'ai pas essayé... putain... « je crois que ce que tu cherches est ici » j'me fige à la regarder les bras qui retombent avant de laisser tomber ma tête en arrière d'un soupire "putain..." levant les bras en capitulant "on est chez toi de toute façon." je l'aurais laissé passer devant je crois, quoi qu'il arrive. j'suis un bâtard mais pas tant que ça non plus. et voilà qu'elle y entre pour commencer à se déshabiller en laissant... la porte ouverte. de gros yeux, j'me tourne pour me poser contre le mur mains croisées entre mes cuisses à attendre... me mordillant la lèvre à patienter, entendant l'eau qui s'allume, la miss jubiler d'y entrer... quand soudain j'entends « c'est jouissif. tu devrais voir la place qu'il y a » et je roule des yeux d'un sourire en coin "j'verrais ça après écoute." c'est moche de me narguer, surtout en laissant la porte ouverte là putain. sauf que là elle me demande « t'es sûr de pas vouloir en profiter ? » et avec de grands yeux j'me fige. est-ce que j'ai bien compris..? non. sisi, j'comprends très bien j'suis pas un débile. d'jà la phrase de tout à l'heure, la porte ouverte et maintenant ça? j'commence à tourner la tête, limite à me redresser avant d'me rétracter d'un tout bas "non fais pas ça putain. t'es pas comme ça." le cœur qui bat à mille d'un coup. mais bordel eli' t'as fait quoi de tes couilles?! je prends un instant pour respirer, fermant les yeux afin d'peser le pour et le contre et... en vrai, qu'est ce qui me retient..? rien en fait. j'me décide donc à me redresser, inspirant un grand coup avant de passer la porte et de la voir... complètement nue sous sa douche. premier réflexe, fermer les yeux en me mordant la lèvre inférieur pour me gratter l'arrière du crâne d'un "t'es... sûr que c'est une bonne idée? fin j'veux dire que c'est ce que tu veux..?" my gad ça fait bien longtemps qu'un truc pareil ne m'est pas arrivé. puis je rouvre les yeux pour... la regarder encore et comment vous dire que wala hein, c'est qu'elle est très loin d'être vilaine désolé. je regarde alors une dernière fois la porte avant de prendre mon courage à deux mains et... de retirer mon sweat et mon t-shirt... approchant pour ensuite retirer mon jean et... mon boxer. putain j'suis entrain d'me mettre à poil devant une fille que j'connais à peine mais que j'ai l'impression de connaitre par cœur au secours que c'est malaisant. et... excitant aussi j'vais pas le nier. le coeur qui bat vite, j'me décide à entrer dans la douche à mon tour "me voilà.", me cachant l'entre jambe car... faut pas déconner j'suis pas encore à l'aise à ce point là. me mordillant toujours la lèvre d'un "en effet tu as raison elle est... super grande cette douche." regarde pas eli, regarde pas putain.

j'ai du mal à saisir en fait le souci que ça pose. certes, on ne dispose pas du même sexe mais.. c'est rien d'autre qu'une douche. ça ne veut pas dire que je vais te sauter dessus ni rien de tout ça. et peut être que c'est mon manque de pudeur qui fait que je me fiche bien de ce genre de moment mais toi, t'as l'air tout retourné alors dans le fond, je trouve ça amusant de continuer à te charier malgré le fait que je sois sous l'eau et toi.. planqué quelque part dans ma suite ? ouais, j'sais pas trop ce que tu fais en fait. « ben.. je t'ai proposé non ? » si j'en avais pas envie, j'aurais rien demandé et je t'aurais laissé attendre comme un con en prenant bien mon temps. et finalement, après un temps qui m'a semblé être une éternité, tu passais à ton tour dans la douche, tes mains plaqués contre ton entre-jambe ce qui m'arrachait un sourire amusée. « yep, très grande. » que je confirme d'un nouveau sourire alors que t'as sincèrement l'air du mec le plus mal à l'aise au monde. « si tu veux te laver, tu vas devoir.. enlever tes mains. » j'dis ça je dis rien mais je suis pas certaine que ça soit hyper pratique comme technique ce que t'es en train de faire là. « je peux aussi te laver mais j'ai pas envie d'appeler les secours pour une crise cardiaque aujourd'hui » et peut être bien que je me moque un peu mais en soit, j'trouve ça presque mignon cette attitude que tu peux avoir. et puisque je suis sympa, pour te laisser la place et le loisir d'aller sous le jet, je te contournais pour inverser nos positions. forcément, nos peaux entraient en contact même si c'était pour une fraction de seconde mais c'était un petit rire qui s'échappait de ma bouche. « t'as peur que je fasse quoi en fait ? » parce que ouais, t'as l'air.. au bout de ta vie.

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feat. @Camila Westerberg & elijah

clairement? cette fille n'a aucun problème à se montrer à poil ni à regarder les gens à poil on dirait. la nudité tout ça, c'est le genre pas pudique pour un sous et ok autant l'admettre de suite je n'y suis pas habitué. on serait en couple j'dis pas hein, mais les filles qui je ne connais pas trop, voir même mes amis en fait! on en est pas à ce stade d'intimité j'dois avouer. puis là sa porte, le fait qu'elle m'invite à nouveau à la rejoindre, piouf mon cardio putain! j'ai chaud moi d'un coup « ben.. je t'ai proposé non ? » ouais c'est vrai mais des fois j'ai besoin de l'entendre genre deux fois pour être sûr. alors après un moment d'hésitation bah... je craque et finis par y aller et me prêter au jeu. j'étais un fou à une époque, y'a pas de raison que ça soit totalement envolé, si..? non, apparemment ça va puisque je me déshabille enfin, gardant mes mains devant ma... fin bref, pour la rejoindre sous le jet d'eau. et elle est là, détendue et surtout complètement nue et putain de canon devant moi là. fiouuu.... respire ça va aller. et elle me regarde, me disant amusée « yep, très grande. » et je souris l'air à nouveau maxi gêné lorsqu'elle me balance « si tu veux te laver, tu vas devoir.. enlever tes mains. », réflexe automatique, j'baisse les yeux sur mes mains puis la regarde avant de détourner les yeux encore hésitant. bordel... j'le fais? genre really? puis t'façon elle a pas tord hein, j'suis là après tout j'crois que j'suis plus à ça près. alors doucement je retire mes mains, prenant une grande inspiration d'un "c'est pas faux." ça va aller, ça va bien se passer, sauf qu'elle ajoute « je peux aussi te laver mais j'ai pas envie d'appeler les secours pour une crise cardiaque aujourd'hui », et je la fixe, haussant les sourcils d'un sourire "c'est... pas faux non plus." riant un peu avant de secouer la tête en me risquant malgré tout d'ajouter "mais je m'y risquerais bien quand même tu vois." genre si elle veut me laver, quelle se fasse plaisir j'en envie de dire! my body is ready. et elle bouge, m'effleurant au passage ce qui me crispe une fraction de seconde pour me laisser la place sous le jet et rire d'un « t'as peur que je fasse quoi en fait ? », et je me tourne pour la regarder en riant légèrement nerveusement "rien. j'ai peur de rien, c'est juste... que disons que j'suis pas tellement habitué à m’exhiber devant une fille comme ça d'un coup, surtout canon comme toi. j'suis pas du genre hyper à l'aise avec moi même dans ces moments là tu vois." me mordillant la lèvre inférieur. eli' respire un coup, prends le taureau par les cornes et saute sur la putain d'opportunité qu'elle t'offre là. tu vois pas tous les putains de signaux bordel?! il manque plus que le gyrophare!

j'ai sincèrement l'impression que c'est la première fois que je me retrouve face à un mec... comme ça ? c'est pas péjoratif mais disons que c'est.. suprenant. parce que forcément, j'ai toujours été à l'aise avec ma nudité, fût un temps aussi où je changeais de partenaire tous les trois jours alors clairement, avoir quelqu'un qui semblait autant réservé ça m'offrait une nouvelle manière d'aborder les choses. pourtant, il était pas moche à regarder ni même mal foutu -c'était carrément l'inverse à vrai dire- mais.. peut être que c'était juste un type bien qu'était pas du genre à sauter sur tout ce qui bouge. mais bref, fallait croire que petit à petit il finissait par s'habituer à l'idée. ou bien à juste comprendre que j'avais raison ce qui était possible aussi. « c'est une invitation ? » que je lâchais arquant un sourcil légèrement surprise. bah tiens, faut croire que ça se réveille doucement mais sûrement en fait. « canon comme moi ? » j'arbore une moue amusée me baissant légèrement pour attraper un tube de gel douche avant de me remettre à ta hauteur. « tu devrais respirer un grand coup » que je soufflais faisant glisser du savon dans la paume de ma main sans te lâcher du regard. et doucement, je venais les poser sur tes épaules, exécutant des petits cercles pour faire pousser alors que tu semblais avoir soudainement arrêté de respirer. « ça va aller ? » que je demandais sans te lâcher des yeux glissant jusqu'à ton torse l'air de rien. tu me donnes une invitation, je prends. dans tous les cas, je suis beaucoup plus décomplexée que toi. « si tu veux que j'arrête, tu le dis » je ferais strictement rien dont tu n'as pas envie. premièrement parce que ça ne m'amuserait pas et que je suis pas au point de me foutre totalement de ce que l'autre en face de moi pourrait penser. your choice.

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vu son tempérament elle doit me prendre pour un puceau ou un coincé... la honte? j'sais pas trop encore, presque? en tout cas ça semble l'amuser d'me voir comme ça c'est disons un bien dans le mal. putain fut un temps où j'me foutais à poil sans sourciller, qu'importe le contexte ou presque. puis j'ai grandit, j'ai évolué sur certains points et voilà... j'suis bien moins à l'aise qu'avant j'avoue. c'moche de vieillir. j'test! elle veut me laver bah... qu'elle le fasse? j'dis pas non et j'lui fais savoir. elle arque un sourcil pour me demander « c'est une invitation ? », et j'la fixe déjà un peu plus sérieux "ouais ça se pourrait bien." ça l'est putain, autant que j'le dise franchement. surtout avec le compliment que j'viens de lui faire. d'une moue amusée elle commente « canon comme moi ? » pour se baisser et attraper un tube de gel douche "bah ouais t'es canon ça serait blasphématoire de le nier." clairement hein moi j'suis pas hyper à l'aise mais c'pas pour autant que je vais cracher dans la soupe. et elle s'approche, glissant du savon dans sa main « tu devrais respirer un grand coup » et elle ne me lâche plus des yeux et autant c'était un peu oppressant au début, autant je commence à apprécier ce regard de braise qu'elle me fait depuis que je l'ai rejoint. un léger sourire et j'inspire une bonne fois d'une petite moue sans plus démordre d'elle non plus à vrai dire, j'peux plus regarder ailleurs. et elle vient poser ses mains sur mes épaules pour commencer à faire mousser « ça va aller ? » et j'suis captivé, fasciné, tout ce que vous voulez. je la fixe sans plus bouger, hochant légèrement la tête d'un "oui. ça va très bien même." ouais, j'commence à vraiment apprécier ce moment en fait, son contact là, son regard, sa proximité... fiouuu il fait clairement très chaud mais j'aime ça. et voilà que ses mains glissent sur mon torse « si tu veux que j'arrête, tu le dis » et toujours aussi sérieux et focalisé sur elle je réponds "non... j'veux pas que tu arrête." continue autant que tu veux même j'adore ça. elle doit le sentir, mon cardio qui bat fort dans sous sa main, le souffle qui va avec à vrai dire... et maintenant? j'crois que je la dévore des yeux et doucement? je lève ma main le long de son bras, son épaule, jusqu'à sa joue... y glissant mon pouce pour en écarter une mèche tout en attrapant sa nuque et me pencher vers elle pour... l'embrasser. ouais j'ose après tout là c'est le moment ou jamais je crois.

et si ma libido jusqu'ici avait été pratiquement inexistante, fallait dire qu'elle était remontée en flèche d'un coup d'un seul. l'ambiance douche ou peut être juste son effet à lui, qui sait ? rien pour me déplaire de toute façon. c'est un sourire plus que convainquant qui vient étirer mes lèvres à tes mots. tant mieux, j'avais pas spécialement envie d'arrêter quoi que ce soit de toute façon. et j'sais pas, j'trouve ça intense en fait. tes yeux dans les miens, cette manière de se dévorer du regard, les gestes lents. comme si le temps s'était soudainement arrêté autour de nous. et j'crois que pour la première fois, t'ose me toucher. ta main qui glisse lentement sur ma peau. tes doigts qui écartent une mèche de cheveux collé à ma joue puis tes lèvres qui glissent doucement sur les miennes. j'ai le palpitant qui s'agite et je laisse finalement ma langue s'immiscer entre tes lèvres pour venir chercher la tienne. tu vois, y a rien de mal au final. rien de déplaisant. on est deux adultes qui s'accordent du bon temps. et d'accord, probablement qu'aucun de nous deux n'était partie dans l'optique de terminer la journée comme ça mais puisque ça s'offre à nous, pourquoi refuser ? c'est pas comme si l'on s'engageait dans quoi que ce soit. on se connait à peine, on ne s'est rien promis et c'est le plus important dans tout ça. je libère finalement ta bouche mes lèvres dérivant lentement sur la ligne de ta mâchoire pour finalement glisser dans ton cou. avec douceur, lenteur, jusqu'à ce que mes dents accrochent doucement le lobe de ton oreille. et c'est un murmure qui vient rompre ce silence imprégné de nos souffles accentués. « enchanté de te rencontrer elijah » accompagné d'un rire cristallin, je reprends ma course mes doigts glissant le long de ta peau.

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feat. @Camila Westerberg & elijah

ok jusqu'à ce que je passe la porte de cette pièce tout allait bien, genre tout était normal. j'pensais pas à ça, j'voulais pas ça, j'étais juste normal. mais là..? ahah... comment vous dire que... c'est inévitable? la nana elle est ultra canon, elle s'fou à poil devant moi, elle m'invite sous la douche, elle me dévore des yeux et now elle me lave stp! qu'est ce que vous vouliez que je fasse? moi j'reste un mec et j'suis pas encore un moine so... voilà. je profite de l'instant, j'le savoure et je viens l'embrasser. si c'est pas ce qu'elle espérait moi j'comprendrais plus rien hein... mais visiblement si, on s'est très bien compris, j'suis pas encore fou et.. ouais, on est là à s'embrasser, sa langue venant même retrouver la mienne langoureusement et ok j'aime ce moment. après tout on est des adultes j'veux dire, rien ne nous en empêche et on s'est absolument rien promis so... feu vert j'ai envie de dire. mon autre main qui vient saisir sa hanche pour approfondir cet échange encore quelques instants avant qu'elle ne glisse ses lèvres sur mon menton et que je souris en coin à ce geste. puis elle va dans mon cou pour remonter me mordre gentiment le lobe d'oreille, m'arrachant une très légère grimace de plaisir, merci les frissons! avant de me murmurer « enchanté de te rencontrer elijah » et je ris un peu avec elle pour la regarder de nouveau "bien plus qu'enchanté même j'ai envie de dire, camila." même son prénom il est sexy. puis d'un regard j'ajoute en me rapprochant un peu "ça te dis que moi aussi je te savonne un peu?" et t'es pas prête à mon touché c'est moi qui te le dis! pro du massage le gars. ça y est, j'crois que la gêne est enfin passée.

est-ce que je te fais de l'effet ? j'en ai bien l'impression. les frissons qui parcourent ta peau le prouve sans aucun doute. j'sais pas si t'es sincère quand tu dis que je suis belle ou bien même pas mal canon mais dans le fond, je me dis que c'est pas le plus important. aujourd'hui, j'ai juste eu l'impression de revivre un peu grâce à toi. c'était probablement éphémère et je suis consciente que toute la peine laissé de côté reviendra en trombes d'un moment à un autre mais là, j'ai juste envie de profiter de cette insouciance que tu arrives à m'apporter. c'était peut être pas si mal au fond que je croise ta route aujourd'hui. « fais toi plaisir » que j'enchéris d'un sourire narquois. dans l'histoire, c'est toi qui était plus réticent que moi alors si tu sens que finalement t'es prêt à lâcher totalement la bride, fais toi plaisir, moi je suis là. [...] et c'est à bout de souffle que mes jambes regagnent finalement le sol, ton corps se décollant du mien alors qu'on profitait de l'eau pendant encore quelques secondes histoire de se remettre les idées en place. d'un dernier soupir je coupais le jet, attrapant une serviette non loin que je te tendais pour finalement m'enrouler dans une autre regardant quelques instants mon reflet dans le miroir. « y a probablement des fringues que tu peux mettre dans la chambre à côté, sers toi » j'avais partagé cet endroit avec mon frère pendant longtemps et quand il avait déménagé en australie, il avait laissé traîner des trucs à lui. ce serait toujours mieux que remettre tes fringues sales en soit. moi, j'partais me changer à mon tour avant de retourner dans la pièce à vivre constatant ravie que le room service était impeccable comme à chaque fois. jus de fruit frais, café.. tout pour me ravir. m'installant en tailleur sur le tapis en face du canapé, une tasse du liquide fumant dans la main, j'esquissais un sourire quand tu revenais finalement dans la pièce. « tu veux quelque chose ? »

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ayé, j'me laisse aller, je laisse faire le moment et j'le partage. ses mains sur mon corps, un long frisson et un baiser, c'est le début de quelque chose que j'arrêterais pas. j'prends même l'initiative d'engager la suite en proposant de "la savonner" si vous voyez ce que j'veux dire. et d'un sourire elle répond « fais toi plaisir » et il se passe ce qu'il doit se passer hein. je l'embrasse à nouveau, je glisse mes mains sous ses cuisses, la soulève du sole et la suite on l'a connait et quelle suite d'ailleurs! c'était un sacré moment mamamia. j'dirais qu'après des semaines sans toucher une fille bah, c'était grave bien et sacrément bon. et doucement ça se calme, je reprends mon souffle en la reposant au sol. je m'écarte légèrement profitant un peu de cette foutue douche finalement avant qu'on en sorte. elle attrape une serviette qu'elle me donne avant de s'enrouler dans la suivante. moi je la passe sur mon visage, un coup dans mes cheveux et sur mon torse avant de finalement me l'enrouler autour de la taille seulement « y a probablement des fringues que tu peux mettre dans la chambre à côté, sers toi », je la regarde un peu intrigué "c'est les fringues de qui?" souriant en coin avant de marcher vers la dite chambre pour y trouver... quelque chose de sobre, si possible. ça sent le luxe ici c'est indécent ça me perturbe. moi qui mets que des t-shirt de geek là euh... j'dois m'y faire. je prends le t-shirt le plus large et encore... j'me sens serré dedans il devait être un peu moins épais que moi. c'est pour... les jeans que ça passe pas parcontre. je prends donc un bermuda et même dans ça, j'me sens le cul serré putain. un soupire j'vais quand même la rejoindre dans le séjour. elle est posée là sur le tapis et je grimace un "j'ai un trop gros cul je crois c'est serré." faut que j'évite de trop écarter les jambes. je ris un coup et elle me sourit « tu veux quelque chose ? », hochant la tête je réponds "euh ouais un café j'dirais comme toi." avant de m'avancer vers elle "fin reste assise j'vais me servir." et direct je m'exécute pour pas qu'elle n'est à se lever, me prenant une tasse avant d'aller m'asseoir sur le canapé devant elle.

« mon frère » que je répondais d'un air nonchalant te laissant alors faire ce que tu avais à faire pour me poser tranquillement. me détendant légèrement la nuque, j'portais la tasse de café à mes lèvres checkant rapidement mon téléphone pour les nouveautés. neuf messages non lus, deux appels manqués, trois conversations messenger et.. ouais, j'étais à peine revenue que les gens semblaient visiblement pas enclin à me laisser tranquille en fait. c'était presque fatiguant. et pas spécialement encline à me replonger dans le monde réel, je le passais en mode avion le laissant alors traîner sur la table alors que tu revenais. penchant la tête pour observer tes dires, je me pinçais les lèvres retenant un rire. « disons que ça le met en valeur, c'est pas déplaisant » dans tous les cas, j'avais envoyé nos fringues au pressing de l'hôtel donc si t'avais un peu de patience, tu pourrais les récupérer avant de partir et ne pas avoir à te trimballer comme ça. « fais ta vie » j'reposais la tasse sur la table basse, observant les cicatrices sur l'intérieur de mes cuisses. j'étais pas fière de tout ça et pourtant, j'allais probablement en garder la marque jusqu'à la fin de ma vie. et y repenser, c'était replonger dans tout. dans toute la détresse, les addictions, les comportements abusifs. alors machinalement, je revenais jouer avec l'élastique de mon poignet cherchant à contrôler l'angoisse qui pourrait faire surface d'une seconde à l'autre. les envies aussi. parce que chaque jour était une lutte infernale contre tout ce que je pouvais prendre par le passé. tout ça à cause de lui. tout revenait toujours à lui. il avait fait de moi une épave et je devais gérer seule le désastre de ma vie pendant qu'il batifolait avec sa blonde. c'était quelle forme d'injustice ça ? qu'on me le dise. « si je te le demandais, tu me rendrais service ? » que je demandais d'un coup en relevant la tête. t'es le seul "inconnu" à connaître mon histoire. parce que j'avais abusé et que ma langue s'était déliée face à toi. « j'veux dire.. si j'te demandais de jouer mon petit ami, tu le ferais ? » demande moi ce que tu veux. du fric, de l'aide, wtv.

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