Who are you? (Jackie)

Tu sais pas pourquoi le masochisme est si présent dans tes veines Maverick. C'est comme ça depuis toujours. Peut-être ces règles trop parfaites qui ont bercé ton éducation, cet environnement lisse et respectueux, ça t'a donné envie de t'ouvrir les veines, de te saigner à blanc. Tu as toujours aimé foutre le bordel, et en premier dans ta vie. Le chaos c'est tellement plus plaisant que le paradis. Fils de dieu, moi j'ai choisi les enfers. L'enfant maudit. Alors, tu as recontacté cette Jackie qui t'a laissé en plan à la naissance de l'automne. L'aventure de l'ascenseur, oh ça tu t'en souviens. Elle avait l'air si forte, mais si fragile aussi. Elle aime te blesser mais elle est attirée par toi, tu peux le sentir. Les choses se sont tassées, le plâtre s'est envolé, c'est le moment. Mav' se met en route, la marche encore un peu raide, mais bon train. Il récupérera vite, il ne devait tout simplement pas s'en remettre et le voilà sur ces deux pieds. Une longue cicatrice le long de ta colonne en souvenir à épingle. C'est toujours sexy les mecs scarifiés. C'est pas la première et ce sera certainement pas la dernière. Le parc pointe le bout de son nez, et il aperçoit la Blonde qui arrive sur les lieux. Il sourit, provocant. « Tu vois, je suis arrivé avant que tu sois partie car j'étais là avant même que tu sois arrivé. » J'aurais pas manqué ça. « Avoue que t'en avais envie, t'aurais regretté que je te loupe. » Il en était certain, elle savait pas sur quel pied danser avec lui et il comptait bien en profiter.

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crédit/ tumblr ✰ w/MAVERICK TENENBAUM

t'avait toujours été très intriguant. je t'avais rejeté, pour ne pas avoir à en connaitre d'avantage. pourtant, je n'avais pas pu résister à l'appel de ton message. qui étais-tu ? la curiosité était plus grande que le reste. j'avais prétexté une marche mais en réalité s'était l'occasion de te cerner. une fois prête, j'avais enfiler un leggings et des basket. on avait parler de rééducation ?! mes muscles étaient encore endoloris par la nuit passée. je n'avais pas fait ce teste. ma peur m'obligeait à me tenir écarté de toute éventualité. ma mère n'avait pas pu me léger ce dernier présent. je marchais tranquillement, en réalité, je ne pouvais pas courir. pas aujourd'hui. mon regard se releva pour finalement croiser le tient. t'était là, en avance comme prévu. en réalité, t'avait du m'attendre plusieurs minutes. s'était moi qui était en retard. tu t'avances vers moi. ta démarche est sur, tu ne boites presque pas. as-tu réelle besoin de rééducation j'en doute. « Tu vois, je suis arrivé avant que tu sois partie car j'étais là avant même que tu sois arrivé. » je me mis à sourire et finis par lui dire en me stoppant en face de lui. " j'avais envie de te faire attendre. " j'étais une connasse, il le savait et je ne mentais pas là dessus. « Avoue que t'en avais envie, t'aurais regretté que je te loupe. » je levais les yeux au ciel et finis par dire : " peut être bien ! " dis-je en te tendant ma main. " en tant que rééducatrice, le contact est proscrit " je me mis rire puis je finis par te prendre la main pour la serrer en signe de bonjour. Mes yeux se plissent et je finis par dire en chuchotant à moitié. " je ne pense pas que tu es besoin de rééducatrice mais faisons semblant, tu sembles bien déterminé à me revoir ! " je te lâche la main et finis par marché. je regarde ton pied, tu fais semblant de boiter. " je ne te ferais pas de massage, si c'est la question que tu veux me poser ".

Elle a joué le jeu jusqu'au bout cette folle. Elle est peut-être aussi dingue que toi en vrai. Les riches ne sont pas dispensés d'un grain après tout. Elle a mis sa tenue de sport et t'as l'air un peu con avec ton jean, ton tee-shirt dézingué et ton cuir. Vous avez l'air de deux gros abrutis faut l'avouer. Un remake un peu merdique de la Belle et la Bête. « Sur cette jambe j'ai perdu du muscle. » explique le patient en montrant sa jambe anciennement plâtré. Un massage ? Il y avait même pas pensé en vrai. Et cette perfide lui met cette idée en tête avant de couper net dans l'élan. « Tu peux monter sur mon dos ? » t'as envie d'être cinglé Mav' , autant qu'elle soit au courant la pauvre. Il la regarde tout à fait sérieusement, ses boucles ébènes venant jouer sur son visage bizarroïde, lui donnant cet air nonchalant des hommes qui ont un je ne sais quoi. Tu te rappelles Aidan Jackie ? Ce genre là. « Monte ! » pressent les lèvres charnues et masculine. La voix grave est irrésistiblement folle. « Avec de la charge, je me musclerai plus vite. » Et c'est un prétexte pour faire un truc un peu fou. Maintenant que t'es là, tu as plus trop le choix Mademoiselle Maîtrise. Dommage pour toi, voilà la rencontre avec le maître du Lâcher-prise.

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« Sur cette jambe j'ai perdu du muscle. » mon regard s'éternise sur ta jambe fébrile. elle parait un peu plus maigrichonne que l'autre, le jean couvre bien tout cela. en réalité, je ne vois rien mais je déduis qu'il doit avoir raison. je n'étais pas médecin mais il ne fallait pas l'être pour le deviner. j'affichais un fin sourire, cette balade était reposante. tellement différente de la journée que je venais de passé. aller dans cette maison, trier les affaires de ma défunte mère, renouer avec mes souvenirs. s'en avait été trop pour moi et je ne voulais pas embêter théo avec ces histoires. « Tu peux monter sur mon dos ? » mon visage se tourne directement vers toi. mes sourcils se froncent. quoi ? t'était sérieux là. je me stoppais comme pour pouvoir te poser la question. " non.. " dis-je en rigolant. mes bras se croisent contre ma poitrine et mon regard croise le tient. t'es vraiment sérieux ? « Monte ! » le lâcher prise, une atroce retrouvaille. tu ressemblais étrange à lui, ces idées, il les avait lui aussi. t'était autoritaire et moi têtu. « Avec de la charge, je me musclerai plus vite. » je me mis à sourire. en réalité, j'avais besoin de sa. les souvenirs d'aidan dans cette maison familiale m'avait retourné le cerveau. il fallait que j'oublie ! tout de suite ! " bon okay... " dis-je avec non chalence. je me rapproche de toi et dis en pointant mon doigt vers toi. " aucune main baladeuse, je n'aurai aucun scrupule à frapper un handicapé " dis-je en souriant machiavéliquement. je passe derrière toi. mes mains se pressent sur tes épaules. t'es carré, je peux sentir tes muscles se contracter, prêt à soutenir mon poids. " un, deux, trois " à trois, j'étais sur tes épaules. Mes bras s'enroulent autour de ton cou. je retiens un rire et finis par dire doucement. " j'ai mangé des lasagnes ce midi, bon courage " s'était complètement fou...

La Demoiselle résiste, puis finalement se hisse sur le dos solide du Lowell. Mav ' a de ses épaules qui en font soupirer plus d'une. Il est assez fier de sentir les mains frêles contre l'anguleux de son corps. « Promis. » Qu'il la tripotera pas, il avait même pas ça en tête tout aussi pervers soit-il. « Ce n'est pas parce que tu le souhaites secrètement que ça se réalisera. » provoque-t-il en riant doucement. Sens-tu mes muscles au travers du cuir ? T'enivres-tu de l'odeur animale qui crie la rébellion ? Je le sais au fond de moi que t'es bien plus que tu laisses croire Princesse Jackie. Tu mérites un bien meilleur destin que ton alter-ego, la femme de Kennedy. Tu mérites de vivre. Alors Mav' marche tranquillement pendant quelques secondes, souriant quand elle lui avoue avoir mangé des lasagnes. Sourire tranquille. Les femmes. « Elles étaient bonnes au moins ? Les lasagnes ça démonte. » Mav' aime la bouffe. Toute la bouffe. Trop. Il aime tout trop. Ça aussi, vaut mieux qu'elle le sache. Trop et vite. Il s'ébroue, imitant un cheval, avant de reprendre d'une voix exagérément distinguée. « Où souhaitez vous-aller Princesse ? » Peu importe. Tu peux oser toutes les folies, aucune ne me fait peur.

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« Ce n'est pas parce que tu le souhaites secrètement que ça se réalisera. » le souhaitais-je ? je n'en savais rien. ce qui était sur c'est que je profitais de l'instant pour secrètement imaginer ton portrait en profondeur. t'était bien foutu, mes jambes et mes mains pouvaient sentir la dureté de tes muscles. ma main s'écrasa lourdement contre le flan de ton épaule. " arrête de parler et concentre toi " dis-je d'un petit air autoritaire. en réalité, je retenais un rire qui ne demandait qu'à sortir. les regards étaient déjà rivé sur nous. je devais reconnaître que nous pouvions être bizarre. aucune importance. accroché fermement, mon visage était suspendu à ton épaule droite. « Elles étaient bonnes au moins ? Les lasagnes ça démonte. » super bonne, j'étais une fan de bouffe. sa ne se voyait pas ? pourtant j'adorais manger. " excellente, je suis pas trop lourde ? " dis-je en tournant mon regard vers toi. tu semblais tenir sous mon poids. parfaitement à l'aise, tu ne laissais rien paraître. tu finis par faire le bruit d'un cheval et je finis par lâcher le rire que je retenais depuis tout à l'heure. " princesse ? " dis-je en te questionnant. voilà qui me plaisait. " va là bas, y a un parcours qui pourrait être utile " dis-je en resserrant mon étreinte pour ne pas tomber. y'avait-il un parcours ? aucune idée. je savais juste qu'il y avait de quoi ce marrer. Tu voulais jouer au cheval ? jouons. " t'es plutôt baraqué comme type. " dis-je alors que tu marchais. les regards se rivaient sur nous. je ne pu retenir un petit coucou au couple de retraité assis sur leur banc. " tu seras comme eu plus tard ? "

Il se marre davantage lorsqu'elle lui ordonne de se taire et marcher. Mav' a de ces rires crétins qui sont diablement communicatifs. Elle lui confie avoir mangé des lasagnes, apparemment ça valait le coup. « Difficile de rater des lasagnes. Non t'es légère comme une plume. Mais la prochaine fois, invite moi à en manger. » se marre-t-il à nouveau tandis que les regards se portent sur eux. C'est pas comme si il en avait quelque chose à faire. D'ailleurs, il en profite pour s'ébrouer à la manière des chevaux avant de lui demander où elle souhaite aller. Elle lui indique un parcours non loin de lui, il y va en marchant gentiment et sent sa jambe un peu plus échauffée. « Prête ? » Il attend le feu vert et part en sautillant à la manière d'un cheval, ouais il trotte. Heureusement que les toubibs lui ont dit de ne pas forcer. Mais Maverick ne les écoute jamais. Il compte bien récupérer plus vite que l'éclair. Jackie observe un couple de retraités alors qu'il perd de la vitesse et se remet à marcher. « J'en sais rien, je m'imagine jamais vieux. Je m'imagine jamais plus tard. Et toi ? » Les projets d'avenir, il y pensait même pas. Il vit dans l'instant et ça depuis toujours. On lui a suffisamment reprocher.

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« Difficile de rater des lasagnes. Non t'es légère comme une plume. Mais la prochaine fois, invite moi à en manger. » mon silence était perceptible. je le faisais exprès. j'étais mystérieuse et tu t'en doutais. t'invité serait une porte ouverte à l'espoir. je le savais et tu le savais aussi. par la suite, tu me demandas si j'étais prête. plus que jamais. fait donc moi oublier la journée de merde que je venais de passer. " je suis prête maverick " dis-je dans son oreille. bien sûr que je me souvenais de son prénom et s'était d'ailleurs la note que je voulais lui rappeler. je ne l'avais pas oublier. tu t'avançais au petit trop. un parfait canasson. je me cachais derrière tes épaules. les regards se stoppaient sur notre passage et tu semblais être complètement indifférent. nous étions finalement plus proche que je ne le pensais. le regard des autre m’incombait peu. tu finis par ralentir. ce couple de vieux attirait mon regard. je n'avais pas pu pensé tout bas. « J'en sais rien, je m'imagine jamais vieux. Je m'imagine jamais plus tard. Et toi ? » il n'avait pas tord. rare était les fois ou je me projetais aussi loin. le présent était bien trop houleux pour se préoccuper d'un futur lointain. " j'ai été habitué à ce qu'on imagine ma vie " s'était comme sa dans les grande familles riches. bien généralement, on pensait à ma place. " mais en réalité, je ne pense que très rarement au futur. " dis-je. j'étais bien dans tes bras. a l'aise, je n'avais mal nul part. tu marchais jusqu'à l'endroit indiqué. il n'y avait pas de parcours. non. je connaissais bien l'endroit, j'y avais longtemps été. une petite plaine dans cette grande ville. ma mère l'avait acheté pour nos chevaux. Tu semblais curieux. " maverick, veux-tu jouer avec moi ? " dis-je en rigolant. Ton visage se tourna vers le miens. " tu prends le risque ? "

ça démarrait sur des grands ados qui jouent comme des gamins et ça finit presque en discussion métaphysique. C'est peut-être ce paradoxe qui les réunit. Être capable du pire comme du meilleur. Jackie lui explique qu'elle a été habitué à ce qu'on imagine sa vie pour elle. Il imagine difficilement qu'elle ait pu se laisser faire mais après tout il ne la connaît pas vraiment. « Je sais ce que c'est. » se marre-t-il en haussant les épaules. « Pour ça que je suis parti à dix huit piges. » Et pas une de plus. Même si il était encore mineur, il ne pouvait pas rester une seconde de plus. Il arrive en haut d'une grande plaine. C'est drôle, il s'était pas imaginé atterrir dans un endroit comme ça. Si bien qu'il se retourne pour observer le visage goguenard de Jackie. Un sourire en coin se peint sur ses lèvres en réponse. « Tu me demandes vraiment ça? » Jouer ? C'était un peu une seconde nature chez lui. Impossible de résister à une mise au défi. « Vas-y Stevenson, crache le morceau. » Comment allait-elle le torturer aujourd'hui ? Car oui, rien de bon ne pouvait sortir de sa cervelle tortueuse mais le pire c'est qu'il en redemandait. Sachant pertinemment qu'il serait le dindon de la farce. Les jeux étaient faits depuis bien longtemps en réalité.

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je ne te connaissais pas pourtant je me trouvais sur tes épaules. Sans vraiment le savoir, j'arrivais à t'accordé cette confiance. Mes mains étaient suspendu à tes épaules. Tu marchais sans te soucier de ce que tu allais trouver. Terrible erreur Maverick. nous étions ici sur mes terres. je connaissais cet endroit. tout m'était très familier ici. j'avais envie de jouer et tu semblais être aussi joueur que moi. « Tu me demandes vraiment ça? » suspendu, mon regard croisa le tient. bien sûr que j'étais sérieuse. " bien sûr, tu es prêt à jouer avec moi maverick ? " dis-je en réitérant ma question. bien sûr que tu étais prêt, tu semblais presque brûler d'excitation. je pouvais le sentir, ton coeur s'emballait presque à cette simple idée. « Vas-y Stevenson, crache le morceau. » je me mis à rire et finis par lui tapoter l'épaule pour que tu me lâches. j'avais besoin de mes jambes. mon regard se plissa pour apercevoir les chevaux dissimulés. face à face, je finis par dire : " allez vient avec moi. " dis-je en lui prenant la main sans attendre la moindre réaction de sa part. il allait jouer ! face aux chevaux. mon sourire s'allongea. " t'a déjà monter à cheval ? " dis-je en souriant. quelques chose me disaient qu'il ne l'avait jamais fait.

ps : désoulééééééé ma belle, j'ai tardé à répondre. j'étais malade