Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityj'veux qu'on déconne, qu'on décolle, qu'on délire, qu'on danse ๑ ROXUM - Page 3
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j'veux qu'on déconne, qu'on décolle, qu'on délire, qu'on danse ๑ ROXUM

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Des secrets. C’était cette histoire de secret qui t’avais poussé à poser cette question à Roxanne. Et puis c’était aussi pour en savoir plus sur elle. On n’en sait jamais trop sur la personne à laquelle on pense depuis des jours entiers, non ? Tu vois tout ça ? Tu ne regardes que l’encre indélébile imprimée sur sa peau. Mille dessins que tu cherches à déchiffrer depuis ce premier soir, pizza banane-nutella. Tout ça c'est du vent. Tu hausses un sourcil, intrigué, attendant la suite de son explication. Les gens tatoués, souvent ils te parlent de signification mystique, de dessins qui auraient un sens profond. Et je respecte ça. Moi je me suis recouverte les bras pour faire chier ma mère. Et ses bras qui s’abaissent de nouveau, retombant sur ses cuisses recouvertes du joli tissu de sa robe. Une seconde, puis deux, et tu exploses de rire. Tu t’attendais à tout, sauf à ça. Roxanne, l’ado rebelle. Envolée l’idée de caresser chacun des tatouages en lui demandant leur signification. A la place te vient l’envie de parcourir son bras du bout des lèvres, picorant chaque dessin jusque voir les joues de la Dunster rosir de plaisir. Reprends-toi, Fraser ! Immédiatement ! Hm. Tu t’arrêtes de rire, finalement. J’te connaissait pas ce côté rebelle, Bates. Je suis… Surpris ? Admiratif ? Amusé ? J’sais pas, mais j’trouve ça super cool ! Tant que tu regrettes aucun de ces dessins, j’trouve ça terrible ! dis-tu en hochant la tête, croquant quelques frites. A ton tour. Tu réfléchis, mâchant tes p’tites frites et mangeant un nouveau falafels. Mon père était pêcheur. Quand j’étais petit, on partait pêcher tous les deux en mer. Un jour, il m’a laissé remonter le filet tout seul. Mais il était tellement lourd que j’suis tombé à l’eau quand j’ai eu le malheur de le lâcher pour reprendre mon souffle ! Le filet, par son poids, était retomber au fond de l’eau. T’avais jamais eu aussi peur de toute ta vie que d’être entrainée dans le monde des poissons. Depuis ce jour là, je déteste le poisson ! dis-tu en haussant les épaules, le minois faussement triste. Tes yeux quittent tes falafels pour se poser sur Roxanne et la jolie couleur de ses yeux. Ton plat préféré ? demandes-tu, à nouveau.
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Je vois d'abord ces grands yeux écarquillés, comme s'il était médusé par tous ces petits dessins qui recouvrent mes bras. Et puis il explose de rire. Moi-même je laisse échapper un petit rire, bah quoi ? Sa bonne humeur est contagieuse. "J’te connaissait pas ce côté rebelle, Bates. Je suis…" Je hoche la tête, toujours rieuse. "Mon Dieu, si tu m'avais vu ado..." Je secoue la tête. Ouah, tu m'aurais pas aimé, ça c'est sûr. Si je me revoyais à mes dix-sept ans, je me donnerais des baffes en me répétant d'écouter ma mère, que ça vaudrait mieux. "J’sais pas, mais j’trouve ça super cool ! Tant que tu regrettes aucun de ces dessins, j’trouve ça terrible !" Je souris, penchant ma tête sur mon épaule, toute rose. Je me répète dans ma tête : "il a dit que j'étais cool" et ça ne fait qu'étirer mon sourire. "Mon père était pêcheur. Quand j’étais petit, on partait pêcher tous les deux en mer. Un jour, il m’a laissé remonter le filet tout seul. Mais il était tellement lourd que j’suis tombé à l’eau quand j’ai eu le malheur de le lâcher pour reprendre mon souffle ! Depuis ce jour là, je déteste le poisson !" Je l'écoute, fascinée par ce conte d'enfance. Même si la chute de toute cette histoire est pour le moins épique, je ne ris pas. Non, au lieu de ça, j'envoie à Callum mon plus beau sourire, médusée par toute cette histoire. Je le vois fils de pêcheur, petit enfant sur son bâteau. "Tu habitais près de la mer ?" je lui demande, les yeux écarquillés, plein d'étoiles. "C'est mon rêve." Ca doit sonner un peu bête : Boston est une ville côtière, l'océan est à deux pas. Seulement voilà, je rêve d'une vie de marin, une ambiance sauvage, des petits bateaux de pêche bravant la tempête. Sauf qu'avec mon organisme faiblard, je n'ai pas le pied marin, alors la vie de sirène n'est définitivement pas pour moi. "En tout cas, sacré secret." je glisse en me déridant, laissant échapper un rire. "J'ignorais encore ton côté aventurier." je lance, plus taquine. La rebelle et le pêcheur, quelle paire. Le jeu continue : "Ton plat préféré ?" Question moins trépidante, faut reconnaître. Je fais mine de réfléchir quelques secondes, histoire de faire planer le suspens autour de cette question existentielle : "La jelly. A la cerise !" La planète intèire à l'exception de l'île britannique s'accorde à dire que c'est infect, parole d'anglaise, il n'existe rien au monde de meilleure. "Ton livre préféré ? Et puis ton film aussi ? Deux questions pour le prix d'une." Je laisse mon assiette de côté, bien trop prise dans ce petit jeu pour avoir faim. Où nous mèneront ces drôles de questions Callum ?
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T’aurais presque le mal du pays en repensant à cette enfance dorée. Tu n’as pas eu la même enfance que beaucoup de personnes ici et heureusement. Tu étais un enfant épanouit qui grandissait dans les plaines, jouait à cache-cache près des lacs, construisait des cabanes dans les forêts, partait en mer avec ton père en véritable petit pirate. Que diable les télés, les tablettes et autres truc muche numériques qui ont illuminés la vie de tant d’enfants. Pas toi. Et si c’était à refaire, tu le referrais un million de fois. Tu n’as pas revu ta famille depuis un paquet de temps et tu commences à te faire désirer, là-bas. Et à toi aussi, ils te manquent. Noël, tu passerais Noël avec eux, c’était décidé. Tu habitais près de la mer ? C'est mon rêve. Tu hoches la tête, attrapant ton téléphone pour rechercher une vue aérienne de la petite ville dans laquelle tu as grandi puis le fait glisser sur la table jusque Roxanne. Un petit village pas bien grand en Ecosse, ouais. C’était fabuleux là-bas ! Et tu ranges ton portable dans ta poche. En tout cas, sacré secret. J'ignorais encore ton côté aventurier Tu hausses un sourcil et lui offre un clin d’œil. Finalement, peut-être que t’avais bien des choses à lui apprendre de toi. T’étais un aventurier, t’avais la bougeotte. Dès que le temps te le permettait, tu partais en vadrouille à la recherche des plus beaux paysages du coins, des endroits idylliques dans cette immense fourmilière humaine. J’te montrerais un jour. Et le petit jeu des questions reprends. Elle te répond puis te pose deux questions, cette fois-ci. Ton livre préféré ? Et puis ton film aussi ? Deux questions pour le prix d'une. Tu t’mets à rire, attrape un falafels que tu avales en deux bouchées et décale ton assiette sur le côté avant de poser tes pieds sur la table. Deux questions, une seule réponse Bates. dis-tu en pointant le bout de tes chaussettes. Harry. Potter. C’était l’ado qui ne t’avait jamais quitté depuis toutes ces années. Harry et ses deux potos faisaient partie de ta vie, c’était marqué, adjugé, vendu ! Tu t’apprêtes à te lancer dans une tirade sur les bienfaits d’Harry dans ta vie lorsque ton portable vibre. Un appel. Oui ? Rien d’grave ?... Ah, euh.. chantez lui une chanson ?... Et son doudou ?... Non, t’inquiète, j’arrive, mets là dans mon lit ok ? Ouais, à plus. Tu raccroches et vois le regard de Roxanne qui te pose un milliard de questions. C’est Jane. Elle n’arrête pas de pleurer et les gars ont tout essayé. Vu l’heure, je pense qu’elle est fatiguée. T’en fait pas, redonne moi ce joli sourire tout d’suite ! dis-tu en posant ton index sur la commissure des lèvres de la Dunster.
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"Un petit village pas bien grand en Ecosse, ouais. C’était fabuleux là-bas !" Je regarde à peine le téléphone, les récits d'enfance de Callum valent tous les Google Maps du monde. Je lui souris. Nous étions deux enfants britanniques échoués ici, sur le Nouveau Monde. Je n'avais connu l'Angleterre que quatre courtes années et pourtant, j'avais toujours eu le mal du pays. Je ne m'étais jamais faite aux Etats-Unis. Les histoires de flingue, les énormes 4x4, les grandes villes toutes bétonnées. Bien sûr, l'Angleterre ne ressemblait pas à cette île sauvage que je me plais à imaginer, et pourtant, mon rêve est d'y retourner. "J’te montrerai un jour." Je hoche de la tête. Montre moi. Je sais même plus si j'ai envie de mener ces études jusqu'au bout. En entrant à Harvard, je m'étais jurée de devenir une ambitieuse prête à concquérir le monde grâce à ce don que j'avais. Ce don pour les nombres. Je m'étais promis une médaille Fields, tout ce qui pourrait offrir à Jane une vie de princesse. Mais finalement, tout ça c'est que des illusions. Emmene nous voir ces paysages écossais Callum, on deviendra une petite famille de pêcheurs, j'enseignerai les maths dans une école, tu construiras notre maison et on sera heureux. Non ? Je secoue la tête pour chasser toutes ces pensées ridicules et viens me concentrer de nouveau sur notre petit jeu. Sa réponse ne me surprend guerre. "Harry Potter." Ce petit sorcier à lunettes surpasserait-il vraiment tous les génies de la littérature et du cinéma ? Bah, j'en sais rien. Je prétends pas être cultivée pour un sous. Le téléphone de Callum sonne, il répond et ce que j'entends me laisse présager un joyeux bordel. Forcément je m'inquiète. Comment j'ai pu me dire une seule seconde que des Winthrop, ces gus shootés à la testostérone, pourraient s'occuper de ma petite convenablement ? "C’est Jane. Elle n’arrête pas de pleurer et les gars ont tout essayé. Vu l’heure, je pense qu’elle est fatiguée. T’en fait pas, redonne moi ce joli sourire tout d’suite !" Je donne un rapide coup d'oeil à l'horloge sur le mur du bar. "23h47 ?! Tu m'étonnes qu'elle est fatiguée !" Merde, j'ai pas trop fait gaffe à l'heure qui tournait. Je dois avoir l'air vraiment paniquée, Callum vient dessiner un sourire sur mes joues, l'air un brin désolé. Je me radoucis : "Au moins, elle est toujours vivante." je glisse avec un petit sourire. Mais ce n'est peut-être qu'une question de temps avant que les Winthrops ne l'empoisonnent avec un biberon ou la noient dans son bain, alors je me lève de mon pouf, laissant de côté mon fallafel à peine entamé. "On va chercher nos chaussures et on met les gaz ?" La magie s'est un peu brisée. Je redeviens Roxanne, maman à temps plein, toujours sur le qui-vive quand il s'agit de ma petite. Je bondis jusqu'au comptoir, agrippe mes bottines et les zippe en un rien de temps.
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Ca aurait pu durer encore des heures que tu n’aurais pas été assez rassasié de Roxanne. Et cet appel qui vient éclater la petite bulle dans laquelle vous étiez confortablement installés, triste retour à la réalité. Minuit qui sonne – à quelques minutes près – et le carrosse redevient citrouille. La jolie Roxanne redevient Roxanne, maman angoissée à plein temps. On va chercher nos chaussures et on met les gaz ? Tu regardes l’assiette encore pleine de la Dunster et la tienne qui ne demande qu’à être dévorée. Mais avoir un enfant, ça implique des choix non ? Et Jane, elle passe après les falafels et les frites, non ? Ouais, on fait ça. réponds-tu, non sans montrer une légère déception. Rox, elle, est branchée sur du 220 et est déjà entrain de zipper ses bottines. Tu la rejoins, récupères tous tes vêtements au vestiaire et vous voilà sortis de ce superbe endroit surprise. Soirée écourtée mais soirée géniale quand même, il ne fallait pas se mentir. J’ai passé une superbe soirée, Rox. Tu passes ton bras autour de ses épaules, la serrant contre toi, geste tant amical qu’affectueux. T’avais vraiment pas envie de rentrer maintenant. Mais il le fallait. Vous arrivez à la voiture. Tu ouvres la portière côté passager pour laisser entre la demoiselle, éternel gentleman, puis tu rejoins le volant. Tu allumes le contact, enclenche le clignotant et vous voilà parti sur les routes. Ton téléphone bip, un texto que tu te permets de regarder rapidement. Elle s’est endormie. J’te la ramènerais demain, ok ? Autant qu’elle dorme à la Winthrop House plutôt qu’elle soit réveillée à plusieurs reprises jusqu’à être finalement dans son petit lit douillet et confortable, chez sa maman.
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Après que nous avons récupéré toutes nos affaires des vestiaires, que nous sommes rechaussés et fin prêts à lever les voiles, Callum étend son bras pour venir m'entourer les épaules. Un peu comme il aurait pris son vieil ami. Je tressaille à peine, prenant goût à cette proximité délicieuse. "J’ai passé une superbe soirée, Rox." Ce genre de déclaration mignonne par contre, j'ai toujours du mal à prendre le pli et je ne manque pas de bégayer légèrement : "Oui, moi aussi, ça.... m'a plu." M'a plu ? Ouah, je suis avare en bons mots. La vérité c'est que j'ai eu le coeur qui battait la chamade, les yeux pétillants, le sourire aux lèvres toute la soirée, et que c'est probablement ce souvenir que j'en garderai, en dépit de l'hématome que je ne manquerai pas d'avoir sur le postérieur après ma chute épique. Nous prenons la route et puis Callum reçoit un message : "Elle s’est endormie. J’te la ramènerais demain, ok ?" Je hoche de la tête. Oui, inutile de réveiller la petite puce. Et puis, toujours une bonne excuse pour le voir demain matin à coup sûr. Le chemin retour se fait dans une atmosphère joyeuse, la radio passe quelques tubes sympas, on parle musique, on parle patins, on parle de tout et de rien. Et puis nous voilà en bas de chez moi. Déjà ! Callum s'arrête juste devant le pas de l'entrée de mon immeuble. J'hésite quelques secondes avant de descendre. "Hum, eh bien du coup on se voit demain ?" je glisse, fixant mes mains qui gigotent sur mes genoux. Puis je le regarde avec un petit sourire penaud. J'attends qu'il dise quelque chose, qu'il fasse quelque chose même ? Il y a des projections de films romantiques dans ma tête, je le vois poser sa main sur la mienne, ou alors enrouler une mèche de mes cheveux sur son doigt, et puis m'embrass... Non. Enfin, je n'aurais pas le courage de lui faire un signe. Pas ce soir en tout cas. Et pourtant je reste quelques secondes, plantée sur mon siège, mes yeux allant de mes mains à sa tête, et puis de mes pieds à ses lèvres. "Ouais, demain matin. Hum, du coup je... j'y vais ?" La dernière chance, dans un fraction de seconde je serai hors de la voiture. Dans une minute, étendue sur mon sofa à me repasser les images de la soirée en boucle sur la musique de mon premier slow.

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La voiture s’immobilise devant l’immeuble de Roxanne. Déjà, putain. T’aurais du faire le coup de la panne, de l’essence, n’importe quoi à partir du moment où ça t’aurais permis de rester plus longtemps avec elle. Hum, eh bien du coup on se voit demain ? Elle détache la boucle de sa ceinture, puis reste là. Dire quelque chose, faire quelque chose ! Tu hoches la tête, tes mains quittant le volant pour se poser sur tes cuisses. Tes yeux ne quittent pas Roxanne un seul instant. Ouais, demain matin. Hum, du coup je... j'y vais ? Un nouveau hochement de tête. On dirait bien. Un petit sourire en coin accompagné du rire qui va bien. Roxanne ouvre la porte, Roxanne sort de la voiture, Roxanne sors de la voiture. Putain, mais fait un truc Callum ! T’attrapes sa main. Roxanne ! Ton pouce caresse le bout de ses doigts tandis qu’elle te regarde, haletante. Bonne nuit.. Un triste sourire, sa main qui se retire de la tienne et sa jolie silhouette qui file à travers la nuit. Tu redémarres, roules et t’arrêtes quelques secondes plus tard, donnant un grand coup sur le volant. Putain ! T’avais été con, t’avais loupé ta chance.

FIN.
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