TAMONIO → "Be careful, stay safe"

❝ We don’t say, "Go out and be brave"
Nah, we say "Be careful, stay safe"❞
ANTONIO & TAMSIN

Ces derniers temps j’ai eu pas mal de choses à gérer, ma vie part vraiment dans tous les sens mais je garde le cap tout de même sur mes études car c’est le plus important et que je ne dois pas me laisser distraire par autre chose de toute évidence et surtout pas le départ de Savannah bien qu’au fond en fait ça me trouble un peu car il y avait un truc entre nous que l’on refusait de s’avouer et qu’elle m’a avoué seulement là sur un morceau de papier avant de partir sans même un réel au revoir. Après ma journée de cours donc je marche un peu dans les rues de Boston sans trop savoir ou aller puis je me décide à rentrer chez moi car il se fait tard et il faudrait peut être que je mange quelque chose, enfin si tant est que je sois capable de manger réellement. A peine je passe le palier de la porte d’entrée de l’immeuble que j’entends que l’on m’appelle. Je mets un peu de temps avant de réagir et lorsque je lève la tête je remarque une jeune femme bloqué dans l’ascenseur. « Cette foutue grille pose toujours problème » Je ne fais pas trop attention sur le coup et une fois devant la grille je regarde réellement et plus en détail cette dernière et c’est le choc : Tamsin. Que fait-elle ici ? Savannah disparait de ma vie et donc en compensation c’est Tamsin qui revient. Je suis assez choqué, j’essaye de l’aider mais mes yeux se posent régulièrement sur elle « Tamsin ? Que fais tu ici ? » Nous avons décidé d’un commun accord de s’éloigner, de prendre du recul car notre relation elle aussi prenait une ampleur que l’on était pas prêt à assumer et je ne sais pas comment réagir, c’est juste bizarre. Je force donc sur la grille qui finit par s’ouvrir et maintenant qu’elle est libérée, qu’il n’y a plus cette barrière entre nous ça va être assez bizarre, comment allons nous réagir l’un envers l’autre ?

© LOYALS.

❝ We don’t say, "Go out and be brave"
Nah, we say "Be careful, stay safe"❞
ANTONIO & TAMSIN

 J'avais pas vu,que c'était lui. On avait chacun repris nos vies, chacun de son côté, chacun comme si l'autre n'avait jamais existé. « Cette foutue grille pose toujours problème » je souris et hausse les épaules, déjà quand je venais chez lui, c'était le cas. ça m'étonne qu'à peine que ça le soit encore. Ce qui m'étonne, par contre, c'est que le hasard nous ai réuni ici, tous les deux. Je vois que ces yeux se concentre sur moi, et non, il ne rêve pas. On aurait aimé éviter ça, mais faut croire que le destin en a décidé autrement. « Tamsin ? Que fais tu ici ? » rigole un peu nerveusement, hausse les épaules, "J'passais voir.. un ami qui vit ici." je t'aurais à peine croisé si les portes s'étaient ouvertes. Il arrive à défairela grille, et je sors rapidement de l'ascenceur, dans le doute d'y être encore coincée. "Merci, j'ai cru que j'en avais pour la soirée !" je suis face à lui, je souris, mais j'ai aucune idée de quoi lui dire. J'en sais rien, j'en sais juste rien. J'ai envie de partir, et une part de moi a envie de rester. Est-ce qu'on a loupé quelque chose ? Est-ce qu'on a fait les bons choix ? Je suis persuadée que oui, mais on est jamais à l'abris. Un silence s'installe, avant que j'ose demander ; "Comment est-ce que tu vas.. ?" promis, après ça, je disparais.

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❝ We don’t say, "Go out and be brave"
Nah, we say "Be careful, stay safe"❞
ANTONIO & TAMSIN

J’aurais pu m’attendre à pas mal de chose, mais croiser Tamsin ici dans l’immeuble de mon appartement certainement pas, je ne savais même pas qu’elle était toujours ici puisque je l’ai plus croiser depuis la dernière ou l’on a décidé de s’éloigner car notre baiser avait été des plus différents. Alors que je peste contre la grille pour l’aider à sortir, mon regard croise le sien et ça me fait bizarre, je ne pensais pas la revoir et encore moins ici à vrai dire, mais pourquoi le destin me fait recroiser le chemin de la jolie brune ? Je lui demande après ça ce qu’elle fait ici et m’avoue être chez un ami mais je connais le genre d’ami qu’elle a, j’en étais un et je souris « Ah oui c’est vrai ou avais je la tête » Je rigole nerveusement tout en levant les yeux au ciel avant de réussir à ouvrir la porte de l’ascenseur pour lui permettre d’en sortir et elle me remercie « Je t’en prie. Faudra que je dise au proprio de vraiment changer ça car c’est plus possible » Bon au fond c’est pas plus mal pour cette fois car ce n’est pas une mauvaise rencontre non plus mais juste c’est un coup à se retrouver bloquer dans l’ascenseur pendant un moment. Un blanc cependant s’installe entre nous ce qui n’a jamais été le cas par le passé et je me contente de la regarder sans trop savoir quoi faire. Partir ? Rester et discuter ? Je ne sais pas ce que je veux ni ce qu’elle veut à vrai dire. « Je vais bien et toi ? » Bon au fond c’est un mensonge, en soit ce n’est pas la fête mais ça je suis bien trop fier pour l’avouer à qui que ce soit. « Tu as quelque chose de prévu ? J’aimerai pas te retarder ou te déranger … » J’hausse les épaules tout en la regardant « Mais si tu n’as rien alors si l’envie te dit on peut monter chez moi pour discuter, ça sera plus confortable assis que debout. Bon par contre effectivement on ne vas pas prendre l’ascenseur »

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Nah, we say "Be careful, stay safe"❞
ANTONIO & TAMSIN

Je dis que je repars de chez un ami et je sais directement ce que ça sous-entends. Ce n'était absolument pas le cas, pas cette fois. On était plusieurs, j'ai gardé mes vêtements tout le long, bref. Je sais ce qu'il pense, cela dit. Il en était un, d'ami. « Ah oui c’est vrai ou avais je la tête » Je souris et secoue la tête, "Non non c'est pas.. " soupire, "ça." ça ne sert pas à grand chose de se battre, j'ai pas l'impression que je pourrais changer sa manière de penser ni même de voir la chose. Je le remercie de m'avoir sortie de là, « Je t’en prie. Faudra que je dise au proprio de vraiment changer ça car c’est plus possible » hoche la tête, sourire aux lèvres. Je suis persuadée que ce type s'en moque, sinon ça aurait déjà été fait depuis longtemps. Du moment qu'aucun accident n'est arrivé, il gardera la porte comme elle est.  « Je vais bien et toi ? » hôche la tête, souris. "ça va." c'est faux, mais ça reste qu'un écho à son même mensonge. Nos vies ont passé, depuis nous. Depuis l'amitié qu'on avait, celle qu'on entretenait. « Tu as quelque chose de prévu ? J’aimerai pas te retarder ou te déranger … » souris en coin en le regardant, attendant la suite, « Mais si tu n’as rien alors si l’envie te dit on peut monter chez moi pour discuter, ça sera plus confortable assis que debout. Bon par contre effectivement on ne vas pas prendre l’ascenseur » je rigole à la dernière phrase, "Quoi ? tu vas oser m'faire monter les escaliers ?" que je lance, taquine. "Impossible ! je suggère que tu me porte sur tes épaules !" pourquoi faire comme si le temps nous avait changé ? pourquoi ne pas juste être nous, au lieu de ses deux inconnus bloqué par le passé ? les yeux se lèvent, "Sauf si évidemment t'a perdu d'la force.." toujours ce sourire, toujours cette taquinerie. J'ai décidé de m'amuser, de prendre ça du côté un peu plus léger. Faisons comme si rien ne nous avait séparé, presque rien.

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ANTONIO & TAMSIN

Elle m’avoue être chez un ami et très vite je comprends la chose mais elle me dit finalement que non il ne s’agit pas de ça et je suis choqué dans un sens mais bizarrement rassuré en même temps, c’est plutôt étrange comme sensation. Je la regarde en souriant « Ah d’accord » Je l’aide à sortir en ouvrant la grille et il faut vraiment que je signale cela au proprio pour que les choses changent car ce n’est pas le jour ou il y aura un drame qu’il faudra se plaindre ou autre. Il y a une sorte de gêne entre nous c’est vrai mais à vrai dire c’est les années qui l’ont causé et la distance que l’on a pris à cause de la façon dont notre relation tournait. Je lui mens à propos de mon état car c’est ainsi que j’ai toujours été, je mens sur mon enfance, sur les choses m’affectant dans le positif comme le négatif. Je lui propose tout de même au final de venir chez moi si jamais ça l’intéresse pour discuter et sa remarque me fait rire, premier rire de la soirée et même depuis longtemps en fait à bien réfléchir. « J’ai bien peur que oui » Elle me provoque et je vois ou elle veut venir, elle sait que lorsque l’on me titille je cède pour montrer que je suis un homme un vrai, mais pas cette fois « J’en ai toujours mais je pense à toi, j’ai pas envie que tes jambes soient flasques et pas musclés. Tu me remercieras de ses escaliers que t’auras monté et descendu plus tard je t’assure » Je rigole alors que je commence à monter « Dépêche toi car avec le temps t’as peut être oublié ou j’habite » Je souris tout en me dirigeant vers mon appartement, espérant tout de même que la brunette me suive.

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ANTONIO & TAMSIN

Aussi étrange que cela puisse parraître, j'ai des amis. Amis avec qui je n'ai jamais couché, oui. C'est rare, ils sont peu nombreux, d'accord, mais j'en ai. Compté sur les doigts d'une seule et uniquement, cela dit ils sont existants. En réalité, ces derniers temps, surtout parce que j'ai été quelques mois avec Scarlett, j'ai du apprendre à me faire des amis. Apprendre à retenir les pulsions, à avoir des personnes sur qui je puisse compter, sans arrières pensées. Au final, prenons peut-être les deux mains, si on devait les compter. Cette main, Antonio n'en fais pas parti. On s'est déjà beaucoup trop égarés ensemble pour qu'on soit des amis qui ne connaisse pas le corps de l'autre. Son corps, je le connais déjà. Trop bien, même. Je le connaissais, d'ailleurs. Je le taquine, je sais bien que mes chances d'avoir une réponse positives sont minces, mais c'était amusant. « J’ai bien peur que oui. J’en ai toujours mais je pense à toi, j’ai pas envie que tes jambes soient flasques et pas musclés. Tu me remercieras de ses escaliers que t’auras monté et descendu plus tard je t’assure »  je rigole un peu et le suis. Adorable attention que de penser à la forme de mes cuisses.  « Dépêche toi car avec le temps t’as peut être oublié ou j’habite » secoue la tête, toujours en le suivant, "J'pourrais venir chez toi les yeux fermés." je le suis jusqu'à son appartement, entre et pose ma veste là, sur le canapé, regardant un peu autour. Analysant la pièce, les environs, les meubles, "ça a pas beaucoup changé," hausse les épaules, "c'est peut-être un peu plus propre." je souris en coin, toujours taquine. Je m'avance vers Antonio, puis le contourne pour aller droit vers son frigo, prenant un truc à boire. Comme chez moi, presque. "Alors.. quoi de nouveau ?" j'ai du en louper, des choses, dernièrement.

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ANTONIO & TAMSIN

Je ne savais pas qu’elle avait des amis avec qui elle ne passait pas la frontière physique mais si elle me le dit alors je ne vais pas mettre sa parole et je vais la croire, à vrai dire je n’ai pas trop le choix pour le coup même si je trouve cela assez surprenant venant d’elle puisque j’en ai fait partie et son corps je l’ai connu par cœur, et aujourd’hui encore je le connais plutôt bien ce corps qui est devant moi bien que totalement recouvert, ce qui n’était pas le cas à l’époque. Je rigole à sa taquinerie mais je pense à sa santé alors autant qu’elle monte pour se muscler, les hommes aiment ça les femmes musclés des cuisses et des fesses sans que ça soit trop proéminant bien entendu. Je m’amuse à lui dire qu’il vaut mieux me suivre car elle doit oublier l’endroit de mon appartement mais ce qu’elle me répond me surprend et au fond ça me fait plaisir, d’ailleurs cela m’arrache un sourire « Ah bon ? Je te demanderai bien de le faire mais ça serait dommage que tu tombes et que tu te fasses mal » Je la laisse rentrer et elle sait qu’elle peut faire comme chez elle de toute évidence. Automatiquement elle observe les alentours et remarque que ça n’a pas beaucoup changé mais disons que je n’en avais pas envie « Ouais pour le moment ça me va comme ça donc bon pourquoi changer ? » Après le jour ou j’aurais besoin de changement, je le ferais mais en ce moment ce n’est clairement pas ce dont j’ai envie. « C’est sûr il n’y a plus tes habits qui gisent sur le sol maintenant » Je me mords la lèvre tout en la regardant malicieusement. A l’époque nous étions régulièrement l’un chez l’autre et nos vêtements étaient plus souvent au sol que sur nous donc forcément ça devient encombrant. Je la laisse se servir dans mon frigo et j’en fais de même sans plus tarder alors qu’elle veut en savoir plus. Je bois dans ma bière et je la regarde « Bah en soit rien de bien particulier, j’ai pas changé, je suis le même, je ne me prends pas la tête. Je suis toujours mannequin même si aujourd’hui je suis plus connu qu’avant et sinon bah niveau étude ça se passe plutôt bien. Et toi dis moi tout » Je mets mes fesses en appui sur le plan de travail de la cuisine et je la regarde tout en apportant ma bière à la bouche de nouveau.

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ANTONIO & TAMSIN

Le temps passe mais les choses restent. Toujours les mêmes biblots posés à droite et à gauche de l'appartement, le paillaisson est toujours corné de son côté droit en bas, il est toujours là, à me regarder de ses yeux sombres un peu rieurs. Les choses ne changent pas, ce sont les gens qui évoluent, je suppose. Les mentalités, la manière de vivre et de penser. « Ouais pour le moment ça me va comme ça donc bon pourquoi changer ? » j'hoche la tête, je suis d'accord. Je sais pas si je vais rester dans les environs après mes études, alors je me demande à quoi bon refaire la décoration de mon appartement, si c'est pour la changer quelques mois voire années après. « C’est sûr il n’y a plus tes habits qui gisent sur le sol maintenant » je le regarde en riant, alors que son regard en dit beaucoup. "Oh tu sais, ça peut toujours s'arranger." j'ai aucun mal à me balader en sous vêtements, devant n'importe qui. La pudeur est un mot inconnu de mon vocabulaire. Il se serre aussi dans le frigo et on est là, tous les deux avec nos bières, regarde ça. Si un jour on m'avait dis que ça arriverait, je l'aurais certainement jamais cru. « Bah en soit rien de bien particulier, j’ai pas changé, je suis le même, je ne me prends pas la tête. Je suis toujours mannequin même si aujourd’hui je suis plus connu qu’avant et sinon bah niveau étude ça se passe plutôt bien. Et toi dis moi tout » Je souris en le regardant, m'asseyant sur une des chaises accompagnement l'ilot de la cuisine. Je pose la bièrre face à moi, souriant un peu, "Pareil, j'ai été blonde dernièrement, dommage que t'ai râté ça !" je souris en coin, il y a beaucoup plus à dire, surement, surtout concernant une rousse, mais est-ce que ça importe réellement ? "Et moi qui détestait les maisons, j'ai rejoins la Kirkland.." hoche la tête, prend une nouvelle gorgée. Ouais, moi qui était contre, regarde maintenant. Les choses ne changent pas mais les gens évoluent, tu vois.

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ANTONIO & TAMSIN

Je ne pensais pas qu’un jour elle reviendrait dans mon appartement et finalement aujourd’hui c’est le cas et même si cela est surprenant dans un sens ça me dérange pas bien que je n’ai pas trop la tête à rire ou autre en ce moment sauf que comme à mon habitude je garde tout pour moi et je ne montre rien, au contraire je m’amuse un peu de la provoquer et elle rentre dans mon jeu tout en riant, ce qui me fait sourire largement « Ne me cherches pas trop, tu sais que ça peut vite déraper » Je lui fais un clin d’œil tout en la regardant longuement avant que je n’aille me chercher à mon tour une bière pour boire dans cette dernière tout en discutant avec la jolie brune qui essaye d’en savoir plus sur moi et je lui mens, lui disant le strict minimum mais de toute évidence ça ne l’intéresse pas et moi ça m’arrange de ne pas en parler « Ah ouais ? T’as pas des photos que je puisse voir et donner mon avis. Toi après tu pourrais avoir n’importe quelle couleur de cheveux, n’importe quelle coupe, ça t’irait parfaitement » C’est vrai qu’un rien l’habille et qu’elle est vraiment belle en toute circonstance et c’est d’ailleurs pour cela que nous avons eu une relation assez intense car l’on se plaisait mutuellement et au fond ça doit toujours être un minimum le cas aujourd’hui. « Tu fais partie des geeks alors maintenant. Comme quoi il y a que les cons qui ne changent pas d’avis » Je rigole tout en la regardant, buvant dans ma bière tranquillement sans pour autant la lâcher du regard. « Et du coup l’alliance avec la Quincy ça donne quoi ? Vous vous entendez bien ? »

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