Rain et les 7 verres - Railan

2 , 3, 5,6,7 compte tu sur tes doigts. Tu les lèves devant toi et les montre a celui qui te fait face et te souris amusé “ 7 verres” lui crie tu, ta voix couverte par le bruit ambiant de cette boîte de nuit bandé. Tu mène la paille du mojito entre tes dents, rendant son regard amusé au brun devant toi, tandis qu'une musique entraînante monte des baffles de l’autre côté du bar. “Wouhouuuu" crie tu a nouveau, lançant les mains en l’air avec un petit déhanché… Dommage que t’aies oublié le verre que tu tenais encore, et qu’il se soit déversé à moitié sur ton avant bras.
La fraise c’est bon, te dis tu en laissant courir le bout rosé de ta langue sur tes doigts collants.
“Ça a l’air bon je peux goûter moi aussi” demande le brun encore devant toi.
Tu l’avais presque oublié lui… c’est son verre à lui que tu étais obligé de lécher. Après te l’avoir offert il à eu le mauvais goût de te demander combien d’autres on t’avais déjà acheté. Et la il croit qu’il peut le reprendre ? “ ah ah” fais tu secouant la tête “ non tu peux pas!”.
Tu fais un geste pour prendre ton verra et quitter ta position près du bar, ton sac dans l’autre mains. T’aurais réussi s’il n’avait pas fait un pas de côté pour te barrer la route “allez quoi !” semble t il insister.
Tout de suite, le peu de neurones non imbibé d'alcool restant dans ton cerveaux, te disent que quelque chose ne va pas bien. Tu lève la tête, attendant que la pièce arrête de bouger, avant de fixer les yeux du mec . “Bouge” ordonne tu. Puis souriante tu ajoute un “s’il te plaît” avenant .
Ta main se serra déjà sur ta pochette, prête à l’utiliser comme massue sur la tête du mec… même pas beau en plus. T’aime pas les bruns …
“Allez quoi” ajoute t il encore. “je promet que je vais te payer ton 8ieme verre” dit il.
Comment sait il que tu en a bu 7 ?
“Non merci j’ai pas terminé celui ci” si seulement y avait moins de musique tu pourrais te concentrer et pas hurler. Au moins tu sais que la boucle métallique de ton sac va salement lui faire mal, si tu décide de t’en servir. “Mais non regarde…” fait il te pointant ton verre.
Quel naze!

Si tu avais su ce qui se passerait à cette soirée Alan, est ce que tu serais venu ? Tu aurais choisis une autre boite ? Parce qu’il y en a des centaines dans le coin, mais il a fallu que tu tombes sur celle-ci. Tu t’étais dit que pour ne pas te retrouver seul, n’importe quel boite ferait l’affaire du moment qu’il y a du monde pour te tenir compagnie. Et de la compagnie, tu en as d’ailleurs avec cette jolie blonde qui est venu t’accoster alors que tu buvais ton verre tranquillement. Elle a même était insistante, trop d’ailleurs, ce qui casse son charme. Ça, et son débit de parole à la minute impressionnant qui en est venu à m’ennuyer sévère. Une soi disant princesse qui a eu un accident alors qu’elle était enceinte et a perdu son bébé, décidant de reprendre goût à la vie en se lançant dans la décoration de ferme au Kentucky ? Mon Dieu, cette fille est soit timbré, soit malchanceuse comme jamais…

Mon regard a dû mal à rester posé sur cette jeune femme, il navigue au dessus de son épaule et aperçoit Rain. En charmante compagnie en plus… Je vois que Madame ne perds pas de temps ! Je pousse un long soupir que blondie prends pour elle, mais je ne la calcule plus depuis de longue minutes déjà. Je devrais filer de cette boite, voir Rain se faire draguer par un autre mec n’a rien de plaisant mais pourtant, je reste planté là, plus intéressé par le spectacle au loin que par la demoiselle qui continue de causer. Puis tu sens que quelque chose cloche quand ce mec vient lui barrer la route. Je laisse sans un mot mon interlocutrice puis me rapproche de la scène et comprends que le jeune homme devient un peu trop insistant. Les mains dans les poches, je fais mon apparition aux côtés de Rain puis plonge mon regard dans celui du connard en face de moi pour lui dire d’un ton des plus calmes:

“J’ai l’impression qu’elle a était assez claire non ?”

Qu’est ce que je fous là moi ? Je sais pourtant que Rain est parfaitement capable de se défendre seule, mais je me retrouve en face de ce mec qui pourrait m’étaler sans soucis. Mon Dieu, les souvenirs de moi qui prends des risques inconsidérés pour défendre Absolem remontent dans mon esprit, et ça finissait rarement bien…

Sa voix devient floue. Puis tu te demande comment une voix peut devenir floue, sans avoir de réponse concluante à question tout aussi existentielle.
C’est là que tes neurones non alcoolisée se remettent à t’envoyer des signaux difficile a intercepter. Quelque chose est bizarrement familier. Au delà des 7 verres que tu as ingurgité et de la sensation totalement fausse de bonheur que tu devrais ressentir, une sensation de brouillard qui n’est pas la bienvenue, se fait de plus en plus insistante.
La question qui se pose serait, arriveras tu a tenir ta main au dessus de ta tête pour le frapper sur la sienne avec ton sac ?
“J’ai l’impression qu’elle a était assez claire non ?”
Ce n’est pas toi qui a parlé, ni le brun. Ta tête se tourne a une vitesse tellement grande,vers l'homme qui s'est matérialisé à quelques centimètres de toi, que tu en as le vertige
“Wah” t’exclame tu “Superman!”
Mais ce n’était pas Superman, c’était .. Alan… super Alan… qu’est ce qu'il fait là ...tout est tellement confus… ce goût dans ta bouche, cette sensation de confusion, de n’avoir aucune inhibition, alors même qu’on n’a envie de rien faire…
La seule autre fois où tu as ressenti ça t’avais pris beaucoup plus que de l’alcool.
““Merde” dis tu faiblement.
Tu ne sais pas ce qui se passe entre les deux autres. A vrai dire, tu ne sais même plus qui sont les deux autres, tu sais juste qu’il faut que tu trouves une porte peu importe laquelle et que tu sorte pour ce qui va suivre.
Poussant les gens, tout en avançant très vite dans ta tête, lentement dans la vrai vie, tu te sens ballotté dans tous les sens.
Est ce que c’est toi qui te met a danser comme ça ?
Concentre toi ! La porte devant toi, tu l'atteint finalement ! Ah bah c’était pas difficile, mais pourquoi t’es la ?
La poignée de la porte dans une main, tu ne te rappelle pas avoir perdu ton verre durant ton parcours… et tu t’en fiches. Quelqu'un la tourne pour toi, tu te retrouves dehors dans la fraîcheur de la nuit. L’air s’infiltrant sur ta peau nue par les ouvertures de ton pull.
Le choc thermique te rappelle ce pourquoi tu es là, alors mettant deux doigts dans ta bouche, tu te fais vomir.

Tu ne lui adresse pas le moindre regard mais tu sens néanmoins le sien se poser sur ta personne alors qu’elle te surnomme Superman. Ton regard est toujours posé sur le jeune homme qui essaye de t’intimider avant d’entendre Rain prononcer quelque chose que tu ne comprends pas à cause du bruit environnant et de la voir filer à toute vitesse. Un nouveau coup d’oeil vers ce mec, puis c’est plus fort que toi, tu t'inquiètes et la suis pour aller voir ce qui se passe.

“Rain !”

Elle ne t’entends pas et tu la vois sortir. Lorsque tu la rejoins, elle est en train de vomir, elle vient de perdre tout son charme d’un coup bizarrement. L’odeur est immonde, mais tu l’aide quand même à tenir ses cheveux en arrière pour éviter qu’ils ne se mélangent également au liquide qu’elle dégueule. Tu te mets à son niveau et lui dis: “Tu t’es envoyé combien de verre ce soir hein ?”. Ca te va bien de dire ça Alan, toi qui ne manque pas une occasion de t’enfiler les shots quand tu le peux alors que tu avais enfin réussis à contrôler tes désirs d’alcool ces derniers temps. Oublier, toujours la même raison pour remplir une énième fois ton verre. “Il te voulait quoi ce mec ?”, lui demandais-je en posant mon regard dans le sien. Parce que je te connais un peu, enfin je croyais te connaître, et il me semblait que ce genre de gars n’était pas celui qui te faisait craquer.

Curieux ? Non je veux juste savoir si ce mec draguait Rain et surtout, si elle se laissait draguer. Est-ce que ça me ferait chier ? Je ne saurais le dire pour le moment. P’tain je crois que tu es devenue la star Rain, les gens dans la file d’attente pour entrer dans la boîte posant les yeux sur toi, et moi par la même occasion, se foutant sûrement de la gueule de celle qu’ils ont vu se foutre deux doigts dans la bouche pour vomir.

Des soubresaut te parcourent le corps, tandis que les restes de ton petit déjeuné trouvent la sortie en sens inverse du chemin qu’ils avaient parcouru ce matin,  mélangé à tous les verres que tu as ingurgité depuis le début de la soirée.
L’alcool, l’estomac vide, ce n’est pas healthy Rain. Tu le sais pourtant très bien !
Tu sais aussi que ce n’est pas pour cette raison que tu dégueule tout ce que ton estomac contenait, sur le béton de cette rue, en essayant de ne pas toucher tes belles chaussure … ainsi que les mèches de tes cheveux, retenues comme par magie.
Tes yeux rougies commencent à se gorger d’eau, alors que ton souffle devient de plus en plus difficile à reprendre, et le goût dans ta bouche tout simplement immonde. La toux qui te prends, n’arrives pas à couvrir la voix de celui qui retenait tes cheveux. Eh oui, la magie n’existe pas, tu devrais le savoir… Celui ci s’appelle Alan. Il se met à ton niveau et te demande le nombre de verres que tu t’es enfilé… Tu te tournes vers lui, et la voix haché lui réponds “Et toi? T’as bu combien de verre?”
Mouai… ça aurait été plus class comme comeback, si t’avais pas vomi juste avant ça . Il continue te demande ce que te voulais ce mec. Te droguer pour commencer … tu devines que ça n’est pas pour te raconter l’intrigue d’un film ensuite. Tu es pourtant plus aiguisé que ça d’habitude Rain. Quand un mec t’offre un verre, si le barman ne l’a pas préparé devant toi, tu ne le bois pas .POINT. Ce soir t’as fait une erreur de débutante, et tu en paie le prix ! Heureusement que la moitié s’est déversé sur ton bras, et que l’autre est resté dans le verre sur le bar. “Qu’est ce que ça peut te faire?” Lui réponds tu sèchement.
Te remettant debout avec le peu de dignité qu’il te reste, tu n’es pas le moins du monde affecté par les onomatopées dégoûtés des filles en premiers rang de la file d’attente.

Il y a des jours où tu te dis que tu aurais mieux fait de fermer ta gueule. Aujourd'hui fait partis de ces jours là vu le ton employé par la jeune femme pour te répondre. Je ne lui réponds même pas quand elle me demande combien de verre j’ai avalés ce soir, préférant le silence à une réponse qui ne ferait qu’envenimer les choses. Mais je te connais résistante à l’alcool Rain alors pour être dans cet état, ce n'est pas un ou deux verres que tu as bu…
Elle se lève et me réponds encore plus sèchement, mes sourcils, s’élevant presque contre ma volonté tellement je suis surpris de ce ton employé.

“Madame a l’alcool mauvais on dirait !”.

Ce sont les seuls mots qui me viennent à l’esprit, je n’ai surtout pas envie de me retrouver à jouer une scène devant tous ces gens et je suis bien trop occupé à contenir le dégoût que ton haleine de vomis a déclenché quand elle a atteint mes narines. Ces voyeurs ont déjà bien assez les yeux posés sur nous comme ça. Je leur jette d’ailleurs un coup d'œil et soupirant, j’attrape le poignet de la jeune femme pour l’emmener un peu plus loin avant de me retourner, gardant une distance de sécurité pour ne plus subir ton haleine, et ne pas prendre un coup aussi…

“Qu’est ce qui te prends de te mettre mal comme ça ? “

À peine posée, j’ai envie de revenir dix secondes en arrière pour retirer cette question. Elle montre trop que je m’inquiète encore pour elle alors que je préfère lui montrer le visage du Alan qui la déteste pour le moment, pour me venger de cette abandon et de tout ses secrets en quelque sorte. Mais trop tard, ce qui est fait, est fait et je ne peux plus revenir en arrière.

Les rouages de ton cerveau se remettent difficilement à fonctionner. La première question qu’il formule concerne la présence de l’ex... président des Mathers.
Qu’est ce qu’il fait la ?
De tout les soir et de toutes les boîtes de nuits que tu aurais pu choisir, il fallait qu’il soit dans celle ci ?
Te creusant la tête, tu essaie de te rappeler si tu lui en avais parlé quand vous… vous parliez. Ou si quelqu'un l’avait cité devant vous.
Oh et puis zut! Ce n’est même pas important. L’important , c’est qu’il est la devant toi, à te toiser de haut, à te critiquer encore une fois alors qu’il n'en a aucun droit.
Tu ne te retiens,donc, pas... Au début.
Lui rendant sa question sur ta sobriété par une remarque tout aussi envenimé,  il continue par une autre sur ta capacité à tenir l’alcool. La, tes lèvres te brûlent de lui balancer une réplique cinglante sur son alcoolisme à lui, que tu retiens, préférant te tourner de côté, cracher une énième fois le goût immonde qui n’a rien à voir avec ton vomi.
Oh, au point où t’en es, tu ne fais plus de chichi avec Alan. Qu’il te voit dans cet état ne devrait pas être plus détestable que te voir avec des menottes autours des poignets.

Il te prends par surprise, te tire par la main, loin de votre public. Bien sûre qu’il ne veut pas être vu avec toi, bien sûre qu’il préfère ne pas être associé à la fille à problème. Peut importe ce qu'il a affirmé la dernière fois que vous vous êtes parlé.
“ Qu’est ce qui me prends ?” Répète tu  “ oh mais rien ! Absolument rien! Tout va bien voyons! Je vis un rêve !” Dis tu le ton sarcastique.  “Je fête ça en m'enfilant des shots, un peu d'exta, un joint par ci par là, la fête est plus folle” tu divague, ne reconnais même pas ta voix monté dans les aiguës  “qu’est ce que tu veux qui me prenne?” fini tu par demander.

Charmant ! Tout à fait charmant ce crachat de camionneur en guise de réponse Rain. Une attitude qui dénote quelque peu avec la tenue affriolante que tu as choisis ce soir. Ouais, tu vois, même avec la rancœur que je te destine, je te trouve encore diablement sexy et je n’hésiterais pas une seconde à te qualifier de nouveau la fille la plus sexy de tout le campus.

Je te tire avec moi un peu plus loin, je te sens résister un peu, mais sans plus et lorsque je me retourne, je t’asséne une question qui semble faire mouche. Je ne t’ai jamais vu comme ça, tu perds ton calme, ta voix grimpe dans les aiguës et tu as recours au sarcasme et à l’ironie pour me faire comprendre que ta vie n’est pas un rêve éveillé en ce moment. On est deux dans ce cas ma chère, et c’est en partie à cause toi. L’autre partie, je te l’ai reproché, mais je le regrette, je n’aurais pas dû. Et je sais que penser ainsi n’est pas bien, mais j’éprouve un sentiment de vengeance à voir que je ne suis pas le seul à souffrir en ce moment.

“Tu ne peux t’en prendre qu'à toi même si tu as des problème judiciaire Rain.”

Je te sors d’un ton des plus calme. C’est une totale inversion des rôles, je joue l’indifférence et tu es celle qui perds le contrôle ce soir. Au fond de moi, j’espère que c’est notre relation qui part en éclat qui te met dans cet état, mais je ne te le montre pas. Je reste là, à te regarder avec un regard des plus neutre, à faire comme si je ne comprenais rien de cette situation qui est le dernier nœud de notre lien. Celui qui conclura pour de bon l’histoire de Rain et Alan si un jour il est amené à se dénouer…

Tu halète un peu. Ta respiration te manque, tant tu t’emporte contre lui. Contre une question que tu trouves des plus stupides… surtout venant de lui.
Ce qui te prends de te mettre mal ? Rien semble t il. D’après ses standards, rien ne devrait te mettre mal.
La gorge encore serré, certainement par les deux doigts que tu avais foutue au fond, tu essaie de te relever, te tenir debout sans chanceler, alors que tes forces t’ont quitté depuis longtemps, que tes talons te font mal et que ta tête vrille après le vacarme que tu viens de quitter. C'est la qu'il se met de nouveau à parler… alors tu le regarde, laissant tes yeux trouver les siens, pour la première fois depuis qu’il est entré dans ton champ de vision ce soir. La première fois depuis votre dernière rencontre dans sa chambre…
Ce que tu vois te fait mal, et ce que tu entends n'arrange rien
“Va te faire foutre Landrum” craches tu.
Sans rien ajouter, tu fais un pas puis un autre. Tu le bouscule en passant à côté de lui et tu continue ton chemin avec toute la dignité que ton manque d'équilibre te laisse avoir.

Est ce que je m’attendais à ce genre de réaction de ta part ? Peut-être un peu au fond de moi oui. Pour que cela me prouve que mes paroles innocente, en apparence seulement, ont bien eu un impact sur ta personne. Et cet impact, il se caractérise très vite par une insulte alors que tes prunelles sont plongés dans les miennes. Tu viens me bousculer et je te suis d’un regard à la fois surpris et sévère, je te vois t’éloigner de plus en plus dans l’obscurité alors que je te crie:

“C’est ça ! Ca devient une habitude chez toi de fuir ces derniers temps !”

Je repars en direction de la boîte, un poil énervé par cette attitude de Rain. Après tout, je lui suis venu en aide ce soir non ? Je mérite vraiment ce traitement ? Ce que je lui ai dis est la vérité à ce que je sache ? Arrivé au milieu de la piste de danse, je me résigne en lâchant un long soupir et ressort dehors à la poursuite de Miss Wilkins. Dans son état, elle est fichue d’avoir un accident, de se faire écraser et je sais que je me blâmerais si ça arrive. Je la rattrape et me met à marcher à ses côtés, je ne dis rien pendant une ou deux minutes, me contente de suivre son rythme en reprenant mon souffle. Finalement, je te demande:

“Tu te rends compte que je suis obligé de te surveiller ce soir parce qu,il pourrait t’arriver un malheur avec tout cet alcool qui se balade dans ton sang ?”

Nouvelle fois, ta bouche exprime trop vite ce que tu cherches à dissimuler Alan. L’inquiétude va commencer à se sentir dans ta voix. Tu lui en veux toujours beaucoup pourtant, mais tu ne sais pas pourquoi tu t’accroche à cette femme qui t’as pourtant dit d’aller te faire foutre…