I wanna destroy everything (Arthova)

Il fallait que tout ce que vous aviez vécu devienne une bonne base pour repartir de la case départ ! Cette fois, tu ne comptais pas gâcher cette nouvelle chance qu'on t'offrait aux côtés de ta fiancée. Oui c'était ainsi que tu considérais votre nouvelle relation, parce que tu n'avais pas envie de revenir en arrière... Tu voulais uniquement aller de l'avant et cette fois, c'était avec elle ! Elle semblait être d'accord avec toi. « Il ne faut pas trop me laisser décider ! Ce n'est pas très bon parfois. » dis-tu avec une pointe d'ironie, malgré ton visage encore fermé avec ce que tu venais de vivre... La perte d'un être cher c'était difficile à accepter, mais être aussi bien épaulé, ça n'avait pas de prix non plus. Ta fiancée était en train d'écouter les battements de ton cœur et elle disait que l'entendre avoir un rythme régulier, c'était tout ce qu'elle voulait. « J'ai du me calmer alors... Je pense que tout à l'heure, c'était bien au-delà des battements actuels. » dis-tu doucement tout en appréciant sa douce caresse au niveau de sa joue. « Ta douceur me manquait... Tu sais que ça me rappelle le moment qu'on a passé dans le lit lors de mon anniversaire... Où on discutait de tout et de rien, juste en regardant le plafond. »

« Étrangement, je suis prête à prendre le risque. Profite-en. » dis-tu en haussant les épaules et venir t’installer contre lui. Il te demandait en t’attirant vers lui de la sorte et tu ne pouvais pas lui dire non. Cette étreinte dans cette période sombre était nécessaire. « Je m’en doute... Ce que j’entends là, me plait amplement. » Le voir se calmer c’était ton but. Tu ne voulais pas qu’il oublie le décès de son ex petite-amie, mais tu voulais lui montrer qu’avec les bonnes personnes autour de lui, la douleur pouvait s’atténuer. « Ma douceur, je ne l’ai pas perdu. » contrairement à bien d’autres choses. Tu souriais en repensant à cette soirée. Une belle soirée, un bon moment avec ton fiancé et c’était le seul au passage. « La première fois qu’on se retrouve dans un lit sans rien « faire ». » la dernière fois que t’as quitté ton lit pour celui d’Arthur, ce n’était pas la même chanson. « Si ça ne t’embête pas, j’aimerais reprendre la chambre pour quelque temps. J’veux rester près de toi quelques jours. » pour t’assurer de le savoir encore vivant oui.

@Arthur Grimaldi

« Ne me tues pas ensuite alors hein! » répondis-tu doucement, tout en la gardant bien contre toi. Cette étreinte te faisait énormément de bien en fin de compte, et ça montrait l'importance de Nova à tes côtés. Finalement tu étais content qu'elle soit venue à l'improviste parce que tu te demandais ce qu'il se serait passé si ce n'était pas le cas... « Content que cela te plaise alors. ». Tu aimais la sentir te caresser de la sorte, avec une telle douceur et cela te rappelait de bons souvenirs de vous deux. Genre à vos débuts de fiançailles où tout se passait bien ! « Je ne veux pas que tu la perdes... » admis-tu avant de sourire tandis que vous parliez de cette fameuse soirée d'anniversaire où vous étiez allongés dans le même lit sans faire des folies. « Pourtant on avait un peu joué avant, mais c'était un beau moment où on a appris à se connaître. » tu t'en rappelais comme si c'était hier... Et pourtant, des mois s'étaient écoulés depuis cette soirée-là. « Oui bien sûr. Tu sais que cette chambre est la tienne autant de fois que tu voudras. Donc tu viens quand tu veux. ».

« Impossible, avec qui je vais me prendre la tête après. » tu le taquinais. Tu lui donnais carte blanche aujourd’hui et tu étais « à lui » pour vingt-quatre heures. Il pouvait te demander tout et n’importe quoi en espérant que ça soit raisonnable. Si ça pouvait l’aider à aller un peu mieux et oublier pour quelques heures, t’étais prête à faire ce sacrifice pas si dur que ça au final. Le bout de tes doigts continuait d’effleurer sa peau avec une douceur incroyable. C’était avec très peu d’homme que tu agissais ainsi : ton frère, kale et lui. « Ça risque d’être compliqué, ça fait partie de moi. » il n’avait pas tort. C’était un bon moment partagé et malgré un petit jeu qui s’installait entre vous, il t’as respecté en allant pas plus loin. « Je devrais y laisser quelques affaires. J’ai l’impression de passer plus de temps chez toi que chez moi. » ce n’était pas qu’une impression. Le pire, tu parlais de cette chambre, mais c’était ton fiancé et t’avais ce droit de partager « son » lit. Peut-être que tu le respectais un peu trop pour ne pas lui demander. « T’as changé le matelas j’espère. » depuis que tu as goûté au sien, t’aimerais avoir le même. Tu commençais à avoir des goûts de luxe, digne d’une princesse.

@Arthur Grimaldi

« C'est vrai ! Nos prises de têtes valent le détour » répondis-tu sur le même ton taquin, et ça te faisait encore plus de bien parce que tu lâchais prise. À un point que cela t'amenait un léger fou rire qui disparut assez rapidement pour que vous puissiez reprendre votre discussion. Tu lui avouais que ça te plaisait qu'elle garde sa douceur parce qu'elle était parfaite ainsi. « Il faudrait que tu m'expliques un peu comment faire pour être aussi doux et tendre comme toi. » demandas-tu avec un sourire. Celui-ci s'agrandit quand elle te demanda si elle pouvait rester quelques jours chez toi... Une requête que tu acceptas sans hésitation, parce que c'était normal qu'elle vienne passer du temps en ta compagnie. « Fais comme chez toi. Et d'ailleurs, il faudrait que je te donne officiellement le double des clés de la villa. » fis-tu remarquer à la jeune femme, qui demandait maintenant si tu avais fait changer le matelas. « Pas encore, j'attendais ton retour. Et le temps qu'il arrive, pourquoi ne viendrais-tu pas me tenir compagnie dans le mien ? ».

La situation n’était pas propice à ça, mais tu ne pouvais pas t’empêcher de rire à sa petite requête. Tu ne t’attendais pas du tout à une telle demande. « Je n’ai pas besoin de t’expliquer. Tu sais te montrer doux et tendre. » toujours ce petit sourire au coin de tes lèvres, tu venais attraper sa main pour la porter jusqu’à ton visage de porcelaine. « Tu vois, c’est tout simple. » le simple contact de sa main sur ta joue te donnait des frissons et te faisait un bien fou. Ce genre de geste tendre, c’est ce qui manquait à votre « relation » de fiancé et t’appréciait même si ça ne lui venait pas spontanément. Ne voulant l’obliger à rien, tu retiras sa main pour la remettre là où elle se trouvait juste avant. S’il voulait recommencer, tu préférais le laisser aller de lui-même. « C’est mieux, surtout que je dérange Martha à chaque fois en sonnant à la porte. » Une invitation ? C’était ainsi que tu prenais son offre de venir rejoindre son lit. « T’es sûr de toi ? J’veux pas m’imposer dans ton lit même si j’ai bien aimé ma dernière visite de ce dernier. »

@Arthur Grimaldi