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le bonheur de pouvoir reprendre ma chaîne youtube est indescriptible. ok, certes, j'ai carrément jamais le temps pour tourner ou monter tellement j'ai la tête bourrée de toutes ces responsabilités de première année et d'arrivante sur le sol des états-unis mais voilà.. aujourd'hui je dispose d'une journée de liberté, une possibilité de me reposer un peu et pourtant je ne saurais quoi faire de ce temps limité. il me semble si précieux en fait que j'ai l'impression que je pourrais culpabiliser de ma moindre action. un sentiment que je n'avais pas ressenti depuis trop longtemps. une chose dans laquelle je suis sûre de ne pas gâcher mon temps néanmoins, c'est de rendre visite à zed. le genre de surprise le dimanche qui donne le sourire. en plus on a pas vraiment eu l'occasion de discuter tranquillement depuis mon arrivée tant j'ai de choses à faire, ça promet d'être sympa. j'me rends alors au centre de boston où il semble s'être posé en colocation dans un coin sympa. ouais mon frère il a toujours eu cette facilité à trouver des bons plans, toujours cette aise à vivre paisiblement. je l'envie pour ça, souvent. car je suis à peu près tout l'inverse. plus qu'excitée, j'ai un sourire béat aux lèvres qui ne peut s'empêcher de remonter jusqu'à mes oreilles tandis que je m'approche de son palier. je virevolte jusqu'à sa porte où j'imprègne la sonnette d'un appui ferme de mon index et ne parviens à le détacher de cette dernière qu'après quelques secondes. un court instant qui m'a semblé interminable à attendre qu'on ouvre la porte, j'entends des pas lourds s'en approcher. c'est lui, j'en suis persuadée. du moins je l'espère car j'ai bof envie de me jeter sur un inconnu, intrépide comme je suis. « MON ZED-ANOUNET CHÉRI D'AMOUR QUE J'AIME PLUS QUE QUICONQUE MÊME SI PARFOIS T'ES RELOUU ! » il m'a suffit de percevoir ta silhouette dans la lumière qui se filtre dans l'étroite ouverture pour savoir que t'étais mon frère d'amour. comme si d'un regard nos cerveaux s'étaient branchés l'un à l'autre de nouveau. je balbutie alors à toute vitesse pour jeter mes bras autour de ta nuque, venant te serrer plus fort que jamais. un véritable plaisir auquel je n'ai pas pu profiter pendant deux ans, une sensation réconfortante que je redécouvre. je ne suis plus seule.
@zed burgess
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