i hate christmas

Satyana avait cette tendance, pendant le temps des fête, de s'isoler des gens et d'éviter la frénésie de celle-ci. Elle déteste noel en fait, le premier cadeau qu'elle a eu pour noel c'était l'an passé, de son copain, parce qu'avant, elle n'en a jamais eu. Ses parents, si on peut les qualifier ainsi, ne sont pas exemplaire, ils sont en fait très nuls. Petite elle ne croyait pas au père noël, mais espérait par moment qu'il existe pour la sortir de cette torpeur, malheureusement, il n'est jamais venu. Satyana avait aussi prit cette habitude de faire le vœux de revoir son père qui était partit, à chaque fois qu'elle le pouvait, que se soit à 11h11 ou encore à sa fête ou encore dans les fontaines, peu importe, elle voulait un sauveur, qui n'est jamais venu et elle a donc cesser de faire des vœux à treize ans.

Saty devait tout de même sortir pour faire ses courses, fallait bien qu'elle se nourisse n'est-ce pas ? Après avoir repoussé le moment, elle décida finalement d'aller acheter à manger. Elle enfila un manteau noir, banal, et sortit de la résidence des Dunster pour se trouver face à face avec une jeune fille qui la fixait.

« Oui ? je peux t'aider ? »

Noël avait été une de mes périodes préférées de l'année. Enfin, ça, c'était avant que je sois séparée de ma mère et de toute ma famille par des milliers et des milliers de kilomètres. La plupart de ma famille était en Russie, et me payer un billet d'avion pour fêter Noël et le Nouvel An avec eux se révélait impossible : j'avais mes partiels à passer, et un billet USA-Russie était très loin d'être donné. Enfin, depuis le temps, j'avais pris l'habitude de passer les fêtes de fin d'année toute seule en Amérique. la plupart des gens fêtent ça en famille mais je n'avais pas de famille ici. Ma mère était en Afrique du Sud et bien sur, son travail passait bien avant ma petite personne. Ça avait toujours été le cas.

Sauf que cette année, il se pouvait bien que ça soit différent. Après avoir fait quelques recherches, j'avais appris que je n'étais peut-être pas fille unique. Ma mère avait du faire du rangement dans les affaires de mon père, et elle avait découvert il y a quelques mois quelque chose de très surprenant : avant de venir en mission en Russie où il avait rencontré ma mère, il semblait qu'il ait déjà eu un autre enfant. Une petite fille, très précisément. Et qui plus est, une petite fille qui était à Harvard en même temps que moi. Ayant toujours rêvée d'avoir une soeur, j'avais donc décidée de la retrouver. Et après avoir fait plusieurs recherches et avoir contactée un détective privé qui avait réussi à me pondre un nom, je me suis retrouvée devant la maison des Dunsters. Satyana, qu'elle s'appelait. J'avais même une photo d'elle grâce au professionnel que j'avais embauché. Et cela faisait presque deux heures que j'étais plantée devant la maison, à attendre qu'elle sorte, ou bien qu'elle entre. Je commençais même à désespérer quand une voix me tira de mes pensées : « Oui ? je peux t'aider ? » Je tournais le regard vers elle et je la reconnu tout de suite. Comme sur les photos mais surtout...cet air de ressemblance avec mon père. Et avec moi. Toutes les deux des petites blondes, c'était plutôt drôle. Secouant légèrement la tête pour redescendre de mon nuage, je bégayais alors, « Je..oui...oui en fait ! », lançais-je en lui adressant un sourire peu sur de moi. « En fait je cherche une certaine Satyana Johnson, c'est bien toi ? »

Depuis l'an passé, noel était devenu un peu moins pénible pour la jeune fille qui allait maintenant dans la famille de son copain, mais elle mentait toute la soirée sur ses parents, qui étaient supposément riche et très souvent outre mer. Ça lui faisait tout de même un grand bien, mais Satyana ne croyait toujours pas en cette fête et avait toujours une haine pour celle-ci. Noel chez elle était synonyme de plus d'alcool et plus de drogue, alors ce n'était pas la joie. Elle devait s'arranger elle-même pour se nourrir et bien souvent, elle aurait préféré que l'école soit encore ouverte, elle aurait au moins un refuge plus sur que le taudis dans lequel elle habitait.

Elle aurait souhaité que ce noel ce passe de la même façon, sans rebondissement, à la limite Satyana n'espérait même plus avoir un noel normal, elle s'en fichait bien à présent, elle c'était habituée à sa situation et commençait à s'y faire. Pas de drame de famille, pas d'argent lancé par les fenêtres, pas de souper de fous, bref, la paix. Satyana n'avait jamais eue l'envie d'une soeur ou d'un frère, parce que franchement, elle n'aurait pas voulu voir un autre enfant à sa place, elle préférait croire qu'elle était seule avec cette situation intenable. La jeune fille qui se tenait devait elle était aussi blonde qu'elle, mais elle n'aurait su dire qu'elle était en fait sa soeur du même père, elle ne savait même pas de quoi son père avait l'air ou encore, comment il s'appelait.

« Oui c'est bien moi .. ?»

Satyana ne comprenait pas trop pourquoi la jeune fille la cherchait, elle n'avait aucune idée de qui elle était. Elle trouvait ça assez étrange en fait et laissa libre cours à la jeune fille de s'exprimer, parce que Saty ne savait même pas quelles questions elle pourrait bien lui poser.

Lorsque je vivais en Russie, soit, jusqu'à mes six ans, j'avais pris l'habitude de fêter Noël chez mes grands parents maternels, en famille. La famille à mon père, qui était à l'origine Américain, étaient tous en Amérique mais il semblait en froid avec eux, car je ne les avaient jamais rencontrés. Je n'avais même pas de noms, même pas de photos qui pourraient m'aider à me renseigner. Quand je suis partie au Japon, en Egypte, en Nouvelle-Zélande et en France avec ma mère pour ses voyages humanitaires, je fêtais Noël avec elle. Ma mère organisait souvent des petites fêtes gratuites pour les gens qui n'avaient pas les moyens, pour qu'ils aient un repas chaud et un peu de chaleur humaine le jour de Noël. Alors cette année, j'avais l'espoir que je puisse fêter Noël avec quelqu'un de ma famille, même si nous ne nous connaissions pas encore. Parfois, je me sentais un peu seule ici, alors me dit que j'avais une soeur quelque part, pas loin, me donnait un peu de courage. J'étais sûre et persuadée que cette jeune femme était la fille que je cherchais. Et je m'empressais de lui demander alors, ce qui eut l'air de surprendre la blondinette qui répondit, « Oui c'est bien moi .. ?» Je me mordais la lèvre et je baissais un peu la tête. Je sentais le trac monter en moi et tout à coup, je me rendis compte que je ne savais même pas comment j'allais dire ça. Je pris alors une grande inspiration et je rangeais une mèche de cheveux blonde rebelle derrière mon oreille, relevant le regard vers ma supposée demi-soeur qui attendait une réponse, une explication de ma part. « Je m'appelle Kelly-Ann Romanov... », me décidais-je alors à expliquer, essayant de lui montrer alors mon plus beau sourire. « Et...il se pourrait bien que....nous soyons demi-soeurs...», lançais-je alors sans réfléchir, espérant que la demoiselle ne se moquerait pas de moi. Car si je me trompais, j'allais me taper vraiment la honte. J'avais vraiment peur de sa réaction et je me décidais alors à m'expliquer aussitôt, « Mon père était Américain et...je viens d'apprendre qu'il a eu une fille avant de partir pour une mission milliaire en Russie, où il a rencontré ma mère...» Je ne la quittais pas des yeux, guettant une réaction quelconque, espérant qu'elle tire plus vers le positif que vers le négatif.

Satyana, quand elle est entrée au pensionnat à ses quatorze ans, c'est créée une famille de toute pièce. Les deux parents de la jeune fille sont de grands diplomates américains envoyés un peu partout dans le monde et qui change de lieu à plusieurs reprise dans l'année, ça lui permettait de ne jamais vraiment savoir où ils étaient et aussi d'éviter de les présenter ou de les contacter pour une raison ou une autre. Elle c'est habituée à cette famille riche, qu'elle n'avait jamais eu, mais qui lui permettait d'éviter la pitié des gens ou encore leur moquerie. Saty avait cette tendance à vouloir être aimé de tous et elle avait peur de se faire isoler de faire rire d'elle et tout ça, après tout elle n'a pas été élevé dans les meilleures conditions pour se bâtir une confiance en elle merveilleuse.

La jeune fille devant elle semblait chercher ses mots et Satyana prit son air de fille un peu impatiente, ce qu'elle était vraiment, elle ne pouvait pas être parfaite. La jeune fille blonde en face d'elle s'élança dans ce qu'elle avait à dire et Saty aurait bien voulu lui crier qu'elle n'avait jamais eu de père, mais elle mit son visage de poker en quelques secondes.

« écoute.... tu dois t'être trompée, mes parents ont toujours été ensemble et puis je suis fille unique. Il doit avoir une erreure, je suis vraiment désolée. »

En fait, Satyana ne saurait dire si il y avait une erreur ou non, son père était partie alors qu'elle était encore bébé, alors il avait bien pu faire n'importe quoi par la suite. Saty lui offrit un sourire désolé, même si elle avait maintenant un certain doute, peut-être qu'elle avait une demi-soeur, mais encore là, elle ne savait pas trop si elle en serait heureuse ou non. Elle entreprit alors de partir, elle préférait ne pas parler à la jeune fille, elle n'avait pas envie de ramener ses souvenirs d'enfance.

Ce dont j’avais le plus peur, au fond, c’était de me tromper. Ou pire, que la jeune femme le prenne mal et me dise qu’elle ne voulait pas me connaître, même si j’avais raison. Parce que moi, je crevais d’envie d’avoir une sœur et d’en profiter. Parce que j’avais toujours voulu avoir une sœur, ou même un frère en fait. Je m’étais tellement souvent sentie seule dans tous les voyages dans lesquels ma mère m’avait embarquée à la mort de mon père. Je ne le regrettais pas, car du haut de mes vingt et un ans, j’avais vu des choses que peu de gens avaient pu voir dans leur vie. Même si j’avais vu beaucoup de misère, j’avais aussi beaucoup vu de paysages magnifiques, j’avais appris à vivre dans une toute autre culture que la mienne car j’avais été quand même été élevée en Russie. Et je vis tout de suite au regard de Satyana que quelque chose n’allait pas. Quoi, j’avais dit quelque chose de mal ? Je m’étais trompée et elle n’était pas la personne que je recherchais ? Me mordant la lèvre nerveusement, je regardais la blondinette face à moi qui essayait de me faire comprendre que je m’étais effectivement trompée. « écoute.... tu dois t'être trompée, mes parents ont toujours été ensemble et puis je suis fille unique. Il doit avoir une erreure, je suis vraiment désolée. »

Je fronçais légèrement les sourcils et je jetais un nouveau regard sur la photo que le détective privé m’avait donné. C’était pourtant bien elle dessus…s’était-il trompé ? Je sentais mes yeux se border de larmes : j’avais toujours été très sensible et je pleurais pour un rien. Et le fait que je me sois trompé me faisait mal au cœur, car j’avais payée très cher ce détective privé et que j’avais mis des semaines et des semaines à essayer de trouver une piste, tout ça pour revenir au point de départ. J’avais vraiment les nerfs en vrac. « Oh..je…je m’excuse oui…pardon… », bafouillais-je en lui souriant tristement alors que je passais une main sur ma joue pour sécher la larme qui coulait furtivement. Je fis alors demi-tour, honteuse et complètement désespérée.

Satyana avait toujours espéré, au fond d'elle, que son père reviendrais et qu'il l'emmènerait loin, loin d'où elle vivait. Malheureusement, personne ne vint la sauver de sa vie de misère, elle se sauva elle -même. À toute ses fêtes, à toutes les fontaines, elle faisait le même vœux, que son père revienne, qu'il l'emmène loin. Personne n'est venu pour elle, jamais, alors elle avait abandonné, elle avait abandonné l'idée d'avoir une famille à elle et elle préférait rester dans cet abandon que d'espérer et de ce voir confronté à un mur.

Jamais la jeune blonde aurait pensé voir une jeune fille lui dire qu'elle était sa sœur. Elle préféra mentir en bloc, par habitude surtout et parce qu'elle avait pas vraiment envie d'avoir une conversation malaisante. Elle ne s'attendait toutefois vraiment pas à une réaction aussi intense de la part de la jeune fille à la nouvelle qu'elle n'était pas sa soeur, alors qu'elle pourrait très bien l'être. Satyana ne savait pas trop quoi faire et Kelly-Anne fit demi-tour. La blondinette se sentait franchement mal, elle faisait subir à cette jeune fille ce qu'elle avait subit toute sa vie. Elle soupira et rattrapa la jeune fille, si elle avait une photo d'elle, c'était surement parce qu'elle c'était donné du trouble.

« Attends... peut-être... tu es du genre à tout crier sur les toits ou pas ? »

Satyana ne voulait pas que la jeune fille répande le mot sur tout le campus. Saty considérait qu'elle n'avait pas de parents et franchement, son opinion ne changerait surement pas, mais elle pouvait bien avoir une soeur, peut-être, pas tout de suite, mais un jour qui sait. Elle attendit de voir la réaction de la blondinette, elle ne pensait pas que celle-ci soit du genre à tout dire, mais elle préférait s'en assurer, malgré le fait qu'elle puisse le mentir, mais si elle voulait tant savoir qui elle était, elle ne devait pas être de ce genre.

On s’était souvent moqué de moi parce qu’on me disait un peu trop « hypersensible ». Je m’étais même renseignée, et l’hypersensibilité, ça existait bel et bien ! Parfois, je ne pouvais pas le contrôler, et je me mettais à pleurer pour un oui ou pour un non. Le pire, c’était lorsque je regardais un film avec quelqu’un, surtout un film romantique ou quelque chose dans le genre. J’essayais toujours de me contenir, mais à la fin, je finissais toujours par fondre en larmes. J’avais commencée à être aussi sensible après la mort de mon père, et je ne savais pas trop si ça avait un rapport ou pas, mais j’essayais vraiment de faire des efforts là-dessus, même si je ne le contrôlais pas tellement en fait. Je me tournais alors tout de suite dos à Satyana, passant ma main sur ma joue pour effacer cette larme qui avait coulée sans ma permission. Il fallait que je parte de là. Je me sentais triste d’avoir échouée, mais aussi terriblement gênée d’avoir abordée cette fille pour au final, me tromper. Et surtout, tout cet argent que j’avais balancé dans un détective privé qui, au final, m’avait mené sur une fausse piste ? J’avais vraiment beaucoup de mal à comprendre. Je fus alors surprise quand la blondinette me rattrapa, m’arrêtant en me regardant alors. « Attends... peut-être... tu es du genre à tout crier sur les toits ou pas ? » Je regardais la jeune femme, ne comprenant pas trop sa question. Qu’est-ce que ça avait à voir avec tout ça ? Haussant les épaules, je regardais un peu ailleurs autour de moi avant de me concentrer sur la demoiselle, « Quoi ? Non… je sais garder…un secret… » Je regardais une nouvelle fois la photo du détective privé, le petit dossier même que j’avais apporté et que le professionnel m’avait fourni. « Pourquoi tu me demandes ça… ? », demandais-je calmement, ne voyant toujours pas le rapport avec ce que je lui avais demandée. Est-ce qu’elle m’avait menti en me disant qu’elle avait toujours vécue avec ses deux parents comme elle l’avait affirmée ?

Mentir sur sa famille avait permis à Saty de se créer un univers plus beau que celui qu'elle avait connu, ça lui faisait croire qu'elle avait eue une famille alors qu'elle n'en avait jamais eu et à un certaine moment, elle avait elle-même cru à ses mensonges, mais elle ne pouvait plus continuer ainsi, toutefois elle ne voulait pas que ses proches apprennent d'où elle venait par l'entremise de quelqu'un d'autre, elle voulait leur dire elle-même. Parce que c'était déjà quelque chose de lourd et de difficile, si en plus fallait qu'ils l'apprennent par quelqu'un d'autre, ça allait être la galère.

Elle n'avait pas envie de détruire les rêves de quelqu'un pour un mensonge, pour un confort, malgré qu'elle se voyait mal sauté en l'air à l'idée d'avoir une soeur, c'était assez difficile pour elle en fait de l'imaginer. Kelly-Anne ne semblait pas comprendre sa question, mais elle lui répondit quand même et elle avait l'air sincère. Satyana était assez méfiante, elle ne faisait pas pleinement confiance à la jeune fille, mais elle ne pensait pas non plus que celle-ci était en train de lui mentir. « Mes parents .... si on peut les appeler ainsi, ils ne sont jamais resté ensemble. Je sais pas si ce que tu dis est vrai d'accord, mais je peux pas te dire que c'est faux. » Satyana soupira, elle ne savait pas quoi dire, elle ne voulait pas non plus donner de l'espoir à la jeune fille quant à la relation qu'elle pourrait avoir ou non. . « Tu dois savoir, je viens pas d'un millie hop la vie, mon père c'est poussé et je considère n'avoir jamais eu ni mère, ni père » Saty n'était pas dur, mais elle était très clair, pour elle, le père de Kelly-Anne ne serait jamais son père a elle, il état partit et il était jamais revenue et apparemment il avait été pleinement capable d'élever une fille.

Au départ, je dois avouer que je n’avais pas tellement appréciée l’idée que mon père ait pu avoir une autre famille avant de venir en Russie. Enfin, d’après ce que ma mère m’avait expliqué, lui-même ignorait l’existence d’une fille qu’il aurait eu en Amérique, mais ça me faisait vraiment bizarre. Et j’en venais à me demander si il était réellement ignorant de toute cette histoire, ou si il avait quitté la mère de ma demi-sœur lorsqu’elle lui avait appris sa grossesse ? Ma première réaction avait été la colère et je m’étais dit que jamais je ne voudrais faire la connaissance de cette demi-sœur. Mais en y réfléchissant, et avec du recul, je m’étais rendu compte que ça n’était pas de sa faute, et qu’elle avait peut-être grandi sans père, ce qui était une chose plutôt horrible en soit. Enfin, je me trompais peut-être, peut-être que sa mère avait rencontrée quelqu’un d’autre, qui l’aurait adoptée ou qui l’aurait reconnue comme étant sa fille. Peut-être même que cette fille ne savait même pas que son père était en fait son beau-père et que son vrai père était mort quelques années auparavant. Je me lançais dans l’inconnu et si au départ ça m’avait fait peur, aujourd’hui j’étais juste déterminée et j’avais hâte de connaître la vérité.

Je regardais Satyana, impatiente de savoir ce qu’elle voulait dire par là. Si je savais garder un secret ? Pourquoi donc ? Et quel rapport avec ce que je venais lui demander ? « Mes parents .... si on peut les appeler ainsi, ils ne sont jamais resté ensemble. Je sais pas si ce que tu dis est vrai d'accord, mais je peux pas te dire que c'est faux. » Je levais les yeux vers elle, surprise et un léger sourire se dessina sur mon visage. Alors, je n’avais peut-être pas eu tort sur toute la ligne au final ? « Tu dois savoir, je viens pas d'un millie hop la vie, mon père c'est poussé et je considère n'avoir jamais eu ni mère, ni père » J’hochais la tête, je comprenais parfaitement et je n’étais pas là pour revendiquer le fait que nous avions le même père car il n’avait pas été un père pour elle, c’était certain. Mais pour revendiquer le fait que nous avions un lien de parenté et qu’elle n’était pas seule. « Notre père…enfin….mon père est mort quand j’avais six ans…et… » Je la regardais, marquant une légère pause avant d’ajouter, « Tu lui ressembles un peu… » J’haussais les épaules, « Tu ne veux pas qu’on aille se poser quelque part que je puisse te raconter.. ? »