TG ouvert à tous • Glow in the dark

C'est ce que j'aime le plus avec l'université américaine. Les soirées à la rentrée, les bizutages, les idées farfelues. Les beaux garçons regroupés dans une maison. Quoi, je suis à peu près sûre qu'à Seoul, ça aurait été moins fun. Et même si je n'ai toujours pas réussi à me décider à rentrer dans une confrérie, rien ne m'empêche de profiter un peu du système. Y a pas une dérogation spéciale pour me permettre d'aller à la Winthrop, dites ? Se lever pour voir tous ces messieurs, ça serait le feu. Voilà précisément ce que je me demande en boucle quand j'arrive à la WH, en short en jean, tee-shirt blanc, et une veste en jean que je dégage de mes épaules à peine arrivée sur place. Sur le mur à l'entrée, je repère un petit mot signé Lara. Ah, mon adorable meilleure amie serait-elle dans les environs ? Sans plus attendre, je slalome donc entre les nombreuses personnes présentes sur place, prend un cocktail au bar, et j'observe le décor. Ok, ce bizut avait vu les choses en grand, et s'il n'avait pas son entrée dans la maison des rouges, c'est qu'ils plaçaient la barre vraiment haut. Au bout d'une éternité à danser entre les gens, sourire à deux ou trois inconnu(e)s, et vider mon cocktail pour en prendre un autre, je finis enfin par reconnaître la dégaine de LJ, visiblement en bonne compagnie... Je décide de m'approcher, tout sourire. Bon, déjà, j'aperçois Edgar, super, je me promets déjà de passer, de faire une bise à Lara, puis de m'évaporer pour ne pas rester dans un rayon de deux mètres à côté de lui. Puis avec eux, je repère une fille, inconnue au bataillon (Lucky) mais qui semble joviale, et surtout... Mon regard s'arrête sur le type qui tient fermement ma meilleure amie contre lui. Romeo. Ah. J'adore ces petites surprises. Sans m'annoncer, j'arrive et je dégage le blond pour venir prendre Lara Jean dans mes bras. « Coucou ma poupée, je vois que t'es bien accompagnée ! » Un sourire à tout le monde, plus gêné et.. froid à Haru, et parfaitement indifférent à Roméo et je demande finalement tout en terminant d'une traite mon second cocktail : « Tu m'as pas dit que t'avais un copain, cachottière. » Je tourne les yeux vers Lucky, mais aussi vers ledit copain de LJ - hahahaha - pour me présenter tout de même : « Salut ! Moi c'est Soo-Jin, enchantée. » Et concernant l'un des deux, dégoûtée.

t’abuses. il n’existe aucune colle pour réparer mon petit coeur, enfin, si, il y en a une, mais pour l’atteindre, il faut réaliser une succession de quêtes.. et j’suis pas sûre que tu sois disposé à les accomplir. « crétin va » te forçant ensuite à te tourner, je passe le collier autour de ton cou et je t’étrangle légèrement, sans pour autant te priver d’oxygène. tu perds sans doute l’équilibre et moi aussi. on recule de quelques pas à l’aveugle, je ris comme une bécasse. je m'amuse, sans pression, comme je le ferais avec un ami, mais t'es pas simplement un ami. aïe, je crie de douleur quand mes reins rencontrent le rebord d’une piscine. « pluton, tu files du mauvais coton » oui, je sais, c’est une expression de grand-mère, mais c’est la vérité. tu me provoques, c’est pas joli joli. qu’est-ce que tu cherches au juste ? foutre le bordel dans ma vie pour qu’on soit ex-aequo ? tu sais que tu vas finir par y arriver, j’suis faible quand il est question de toi, et ce depuis le début. depuis que tu m’as offert une putain de nuit de baise en pleine forêt. et merde, alors que je me perdais dans tes yeux, mon cousin (romeo) débarque entre nous sans aucune politesse. « arrête de croire que tout le monde est raciste bordel » bon ok, j’sais que liam n’est pas friand des frimousses exotique, mais romeo ne devrait pas réduire le reste du monde à la façon de penser de mon petit-ami. quoi ? faire en sorte que je t’embrasse ? j’suis en plein bug. mon cousin s’évapore et je me retourne pour m’accrocher au rebord de la piscine. je fixe l’eau sans la fixer. je passe une de mes longues mèches blonde derrière mon oreille en feu « tu veux que je rompe avec liam c’est ça ? » marmonnais-je en plongeant ma main dans la flotte tiède. c'est franchement couillu de balancer ça, j'peux pas l'nier, mais c'est aussi carrément perturbant « t’es pas heureux temporairement, mais elle va revenir, te reprendre comme elle le fait tout le temps, t’inquiètes pas pour ça. il faut que tu sois patient au lieu de te jeter sur la française pansement. c'est elle l'amour de ta vie, merde pas »

« parce que l’alcool est gratuite? » c’était une raison suffisante pour venir à une soirée et Lara-Jean le savait très bien. ça aurait pu être une bonne soirée d’ailleurs, un beau français récupère sa petite amie irlandaise du nain qui l’accompagne et ils copulent dans les toilettes après avoir écrit sur le mur : STAN LOONA. Edgar ? c’est quoi ce prénom ? Romeo ne peut s’empêcher de lever la tête vers le garçon, pour le foudroyer du regard en premier lieu, en second lieu parce que Lucky et sa poitrine délicieuse venait de se pointer et que si Romeo baisser la tête, il ne pourrais pas s’empêcher de dévorer cet délicieuse créature du regard. « T’es magnifique ce soir Burberry, comme toujours. T’arrive pile poile quand ça manque d’action. » il pose tout de même son regard sur elle. pourquoi ils ont rompu déjà ? c’est peut être une erreur de compréhension, ça fait peut être 6 ans qu’ils sont en couple sans le savoir. Edgar, Edgar, voici ma petite amie et mon ex petite amie et… ma maîtresse. « Soo-jin connait Lara-Jean, la Corée se limite à 3 personnes ou quoi? » le réflexe que Romeo a eu c’est de rompre tout contacte physique avec Lara-Jean, geste qu’il a regretter la seconde après avoir enlever sa main de son torse. fait chier, fait chier. il aurait du le dire à Soo-Jin dès le premier soir, qu’il avait une copine, enfin une copine. il sait pas trop vers qui se tournée, à qui parler, il sait juste que l’indifférence dont Soo-Jin faisait preuve à son égard le blesser, qu’elle aurait pu le poignardé avec un couteau en plein dans son coeur, ça aurait été la même chose. « je peux t’expliquer, Soo. » avait-il presque murmurer quand elle a porter son regard sur Lucky. C’est pas ce que tu crois, enfin si, c’est ce que tu crois mais en plus compliquer, arrête de m’ignooooorer.

@Soo-Jin Min @Lara-Jean Kim @Edgar H. Jeong @Lucky Burberry

Encore une soirée de débauche. De toute façon, si Iris me voit pas dans les parages, je suis certaines qu'elle va m'harceler pour savoir où je suis, ce que je fais et avec qui. Donc autant que j'y aille par mes propres moyens, avec la volonté de faire de nouvelles rencontres et de m'amuser comme tous les étudiants normaux d'Havard. Je pense que je le mérite après tout ce que j'ai vécu l'année précédente. Et puis bon, c'est une soirée Winthrop, c'est pas comme si c'était les Mather qui l'avait organisé et que la soirée allait partir en cacahuètes. Je commence à m'habituer aux ambiances différentes de celles de galas de charité et autres fêtes ennuyantes auxquelles j'ai pu participer dans le passé. Je sors donc fumer une clope, chose que je ne fais jamais car je ne fume pas. Bref, le changement a du bon parfois, c'est ce qu'on dit. Mais, comme j'ai pas de briquet, j'accoste la première personne qui passe et c'est sur Elliot que je tombe. Il allume ma cigarette et je tire une première fois dessus. J'te remercie. Il me rappelle qu'on s'est déjà croisés. Je fronce légèrement les sourcils jusqu'à ce qu'il me rappelle l'anniversaire de Philip au Nirvana. J'esquive un petit sourire en hochant la tête. C'est exactement ça. Colombe. Que je lui rappelle en tirant une nouvelle taffe. Perol, la petite soeur de Marin et Louve quoi. Sauf que ce soir, je veux juste être moi-même et pas juste une Perol.

« J’ai jamais pensé ça, j’te crois pas pour ta fausse histoire de gamin, calme toi » Il se prend pour qui ce mec ? Encore un réactionnaire qui part au quart de tour sans forcément prendre la peine d’écouter vraiment ce que je disais. Qu’importe, de toute façon, il s’en allait, parce qu’on ne voulait pas de lui. Mais le truc, c’est que j’avais dit des trucs et Louison allait forcément réagir à ça. Elle voulait peut-être pas que j’admette ce genre de chose mais c’était trop tard. C’était sorti. Une fois qu’on était que tous les deux, elle finissait par se tourner côté piscine et je me positionnais à côté d’elle, regardant l’eau qui était perturbée par les gens qui venaient se baigner. « J’m’en suis jamais caché de ça » Parce qu’elle méritait mieux que ce mec qui était bien trop nocif pour elle. Il ne la canalisait pas, au contraire. Et certes, j’adorais cette part d’elle un peu folle, qui allait dans les extrêmes, parce que j’en avais besoin. Mais j’aimais aussi pouvoir la tempérer, avec le nénuphar ou l’autre nom de plante. Glissant ma main dans l’eau, je faisais exprès de la mettre près de la sienne pour initier un contact. « Et si elle revient pas ? Et si j’ai fait le mauvais choix ? » que je finissais par dire, me laissant glisser dans un moment confidence. « Je pense à toi depuis trois mois, j’arrive pas à ne plus t’aimer et… » Je soupirais alors, baissant la tête avec la ferme envie de tout taire dans ma tête. Mais c’était impossible. « Et si c’était toi l’amour de ma vie ? » que je demandais dans le plus grand sérieux. J’en avais aucune idée, comment on pouvait savoir tout ça. Ou alors, peut-être que les deux l’étaient et que j’étais polygame dans l’âme, que sais-je. Je finissais alors par me tourner pour lui faire face, attrapant sa main sous l’eau pour glisser mes doigts entre les siens. « Mais si tu veux que je m’en aille réellement de ta vie.. je m’en accommoderai »

Il n'y a vraiment personne pour venir sauver le pauvre Dylan de sa solitude ? Je devrais peut-être aller piquer une tête dans la piscine là-bas... Mon regard croise finalement celui de Venus qui me fait signe de venir à sa rencontre. Sérieux, je voudrais pas déranger quand même, t'as l'air en bonne compagnie déjà. Mais d'accord, je m'approche et fais la bise à Venus puis serre la main au jeune homme à ses côtés tout en lui donnant mon nom. "Alors ? Vous aussi vous vous faisiez chier chez vous et donc vous êtes venus voir ce que nous avais organisé les Winthrops ?". J'attrape le verre servis par la jeune femme derrière le bar, mignonne dis donc ! On en ferait bien son 4 heure ! "Merci pour la tournée Venus !".

Dylan a bien vu mon petit signe de main et se rapproche de nous, ravie de savoir qu'il a eu envie de venir, après tout il devait commencer à s'ennuyer il allait probablement retourner sur son téléphone comme quand je l'ai vu pour la première fois. il faut dire que dans les soirées quand plusieurs personnes se connaissent c'est toujours difficile de se faire une place parmi eux, on est un peu les intrus. « c'était sois soirée netflix sois ici, je me suis dis que j'allais changer un peu et venir m'amuser même si pour le moment ce n'est pas trop l'éclate et toi si tu n'étais pas venu tu allais faire quoi de ta soirée? » je lâche un petit rire, il faut dire que durant les minutes précédentes je me suis plus fais chier qu'autre chose. je commande pour payer ma tournée aux deux garçons. « profite j'suis de bonne humeur ce soir. » je lui souris, ce n'est pas mon genre de payer des tournées à tout va j'ai beau avoir de l'argent je fais profiter seulement mes amis d'habitudes. je porte mon verre de mojito à la bouche histoire d'avaler une première gorgée.

@Dylan W. Thomas

"T'es toujours aussi directive ?" J’affiche un grand sourire. « Ouais, c’est un problème? » Je prends une nouvelle gorgée de la bouteille et gueule sur Agathe qui se fait finalement intercepter par Davi et j’affiche une moue boudeuse. Bon bin tant pis, j’irai tous les voir plus tard de toute manière. Là, j’ai rendez-vous avec une bouteille de whisky et un Alan à moitié à woualp. « Bon alors, on va voir si t’as des talents de peintre monsieur le président! » J’attrape de la peinture fluo verte et te la tend avec un petit pinceau.

@Alan Landrum @Davi Carvalho @Agathe A. de Belgique-S

je me braque, je peux pas tomber dans tes filets une nouvelle fois pour m’en mordre les doigts par la suite. t’as un de ces culot. j’suis estomaquée. « ah bon ? j’ignorais que tu voulais péter mon couple, c’est votre passe-temps avec ta femme là ? » désolée -ou pas-, je trouve que c’est déplacé de ta part de te préoccuper de ma relation, surtout après avoir couru dans les bras de camitruc. j’ai l’impression d’être un fichu pion sur un échiquier, le truc qu’on bouffe et dont on se balance royalement. je reste tout de même polie, trop polie. ma main plonge quand à elle dans l’eau et je vois la tienne la rejoindre un peu trop près. une prédatrice, au secours ! je reste cependant dans ma zone, je peigne l’eau entre mes doigts et tout à coup, un élan de lucidité semble te traverser. mon palpitant entame une course effrénée dans ma poitrine. tu me manipules ou quoi ? tu veux vraiment savoir ce que je pense ? bordel, ça fait beaucoup à intégrer. tes doigts viennent courageusement se mêler aux miens et après avoir zieuté nos mains liées, je relève mes billes verdâtres vers toi dans la plus grande des confusion « tu l’as fait le mauvais choix, je te l’ai déjà dit » ma salive, j’arrive plus à l’avaler, le moment est trop intense, je vais succomber. haine et amour s’affrontent en moi, qui va gagner ? « tu vas t’arrêter de raconter des conneries plus grosses que toi ? tu m’as oublié à l’instant où t’as quitté ma chambre d’hôpital. t’es sûrement allé la rejoindre en courant, pour lui dire ô combien elle était la seule et l’unique. tu t’es marié avec elle, tu lui as fait un gosse putain. je te déteste pluton, je te déteste ! » le ton monte. je détache mes doigts des tiens et je te pousse vers l’arrière en serrant les dents. « allez c’est bon, va coller ton tatouage avec le sien pour l’éternité là, personne n’arrivera à sa cheville comme elle m’a dit quand tu agonisais ! personne ne fera ce qu’elle a fait pour toi, mon oeil ! tu idolâtres un monstre » j’éclate de rire. je deviens folle là, faudrait peut-être aller chercher les hommes en blanc « j’aurais fait dix mille fois mieux qu’elle en un jour. tu te réveilles un peu tard non ? j'sais pas si je suis l'amour de ta vie, j'sais pas.. » j'ai envie de chialer maintenant, tu viens de foutre le désordre dans la chimie d'mon cerveau, merci.

« Tu mérites mieux que lui » que je disais, occultant le reste. Je n’en avais rien à faire de ce mec, c’était elle qui m’intéressait. Louison Chamberlain de France, qui avait su me faire vaciller sans que je ne puisse m’en rendre compte… jusqu’à ce qu’il ne soit trop tard et que je sois tombé dans ses filets. Amoureux, je suis amoureux d’elle. D’elle et d’une autre. Et elle doit savoir ce que ça fait, puisque, d’après ses dires, elle était amoureuse de moi, amoureuse de son Liam aussi. « Comment tu peux en être certaine ? » Moi même je n’en sais rien, comment elle peut savoir que j’ai fait le mauvais choix ? C’était quelque chose qui me dépassait malheureusement et personne ne saurait à ma place ce qu’il en retourne. « Je dis pas de connerie, je t’ai pas oublié, sinon je serai pas là face à toi » Et puis merde, elle a oublié cet été, les fois où on s’est parlé, par message ou même en face à face ? De toute évidence oui, puisque je n’avais clairement pas pu l’oublier moi. Je la cherchais à chaque fois, quitte à finir le cœur un peu plus brisé à chaque tentative. Je l’écoutais alors cracher son venin, sans être capable de dire quoique ce soit. Elle avait tort, je le savais, mais je ne disais rien, ne cherchant pas à être tatillon sur les détails. Mais je voyais rapidement dans son regard que ça dégénérait dans sa tête, dans son cœur. Elle n’en pouvait plus de tout ça et je pouvais la comprendre. J’avais alors la gorge serrée, j’avais pas forcément envie de parler alors quand elle avait terminé, je finissais par faire ce que j’avais eu envie de faire depuis que je l’ai revue à la soirée Winthrop-Dunster. Attrapant son visage, je plaquais mes lèvres contre les siennes. Un baiser d’au-revoir on va dire, parce que dans sa tête c’est clair : je n’ai plus ma place dans sa vie. Et sûrement que c’est la meilleure chose à faire, que sais-je. « Je suis désolé, pour tout… Je voulais pas te blesser, te… te faire tout ce que je t’ai fait. J’ai… Je suis désolé » Je suis maladroit comme pas deux et visiblement, ça m’aura à l’usure. Un dernier baiser sur sa joue et je prenais la décision de stopper tout ça, d’arrêter les frais. Qu’elle soit heureuse avec son violeur et je tenterai de faire la même avec mon “monstre”.