fast & furious (liaison)

cette semaine fût longue, éprouvante, perturbante. entre les cours qui s’enchaînent, mon travail sur boston en tant que serveuse et ma candidature à la présidence mather, je commence à être ensevelie sous la pression. j’ai besoin d’un exutoire, j’ai besoin de toi. je crois que j’essaierais d’éviter de parler du parasite pluton, parce que lui aussi, il est venu rajouter une couche à mon stress avec toutes ces histoires de couple. je sature complet. il me faut de l’adrénaline et vite ! prépare-toi bébé, la première partie de soirée risque d’être fatale. bah ouais, tu t’imagines peut-être que je t’ai invité à baptiser mon pieu à la mather non ? détrompe-toi. néanmoins, si on sort vivant de mon plan, alors ouais, peut-être bien qu’on s’enverra en l’air.  bref, me postant près de ma confrérie, je t’attends impatiemment en faisant voltiger les clés de ma nouvelle voiture autour de mon index. oh oui, j'suis tellement fière du coupé sport que j'ai troqué contre mon 4x4 allemand. bah oui, nouvelle année, nouvelle bagnole. la nuit est désormais tombée sur cambridge, les étudiants rentrent petit à petit à la maison et je les salue d’ailleurs avec mon plus grand sourire. quoi ? on ne sait jamais, peut-être que j’pourrais récolter quelques voix avec mon sourire carnassier, ma paire de jambes et mon cul rebondi. ah, te voilà enfin ! n’explose pas louison, ne lui saute pas au cou, ne le recouvre pas de baisers comme il ‘déteste’, reste soft pour une fois. « monsieur gremlins, c’est pas trop tôt.. » sortant de ma planque à l’abri du lampadaire, j’avance vers toi en retirant gracieusement mes cheveux du col de mon blouson « comment va mon petit-ami ? » te demandais-je en emboitant nos mains l’une dans l’autre. c’est plus fort que moi, c’est primitif, je dois te toucher. je dois nous lier. « t’es de plus en plus beau chéri, c’est l’effet chamberlain ça, tu devrais me remercier et d'une certaine manière.. » pique mes lèvres des tiennes par exemple.. j'suis en manque, grave en manque. ton empreinte s'est évaporée depuis l'temps, faut que tu marques à nouveau ton territoire..

En ce moment Liam était plus passionné par le Drink que par les cours de Droit, il commençait même à se poser des questions sur son avenir. Ne ferait-il pas même d’abandonner ses études et son désirs d’être avocat pour se concentré entièrement au bar ? Il avait également entendu parler de la candidature de Pluton à la Dunster house et du coup il avait préféré s’abstenir de la sienne. Imaginer que l’autre martien soit élu et qu’il n’ait pas d’autre choix que d’être son VP ? En tout cas s’il était élu, Liam se poserait sans doute la question concernant sa confrérie. D’autant plus que le départ de Summer et Paris se faisait sentir… Abandonner Harvard et la Dunster, étaient-ce le contrepoint de la mort de son père qui lui donner ses envies de changement ? Qui l’incité à se questionner sur lui-même et ses envies ? Peut-être… S’il y avait une autre candidature dont il avait entendu parler c’était celle de Louison. Pour la soutenir, Liam avait décidé de distribuer des prospectus offrant une consommation gratuite au Drink, à tous ceux qui soutiendraient la Mather.  Une espèce de propagande qui porterait peut-être ses fruits et dont il n’avait pas parlé à Louison, parce qu’il ne le faisait pas pour qu’elle lui décerne une médaille mais parce qu’il en avait envie. En parlant de Louison, il devait la voir aujourd’hui et à force de trainer sur le campus avec ses flyers, voilà qu’il était en retard ! Petit détails qui n’avait pas échappé à sa petite amie.

«  Je mater un porno. On ne voit pas l’heure passer quand on s’amuse. » Dit-il avec un sourire espiègle et nonchalance. » Louison s’avança vers lui avec style et il se mit à siffler, affirmant ainsi qu’il trouvait ça canon. Elle semblait être en grande forme. « Aucune idée ! J’lui demanderais la prochaine fois que je le vois. » Dit-il avec ironie, sourire canaille aux lèvres, sachant évidemment qu’elle parlait de lui, mais il aimait bien faire semblant. Ce n’était pas pour rien qu’il faisait du théâtre. «  Je sais. J’suis comme le bon vin. Je me bonifie avec le temps » dit-il en faisant glisser ses lunettes de soleil qui était sur se cheveux sur ses yeux. Un sourire passa sur ses lèvres quand elle affirma qu’il devait la remercier, que c’était elle la raison. «  Merci » dit-il en déposant un bisou sur sa joue avant de poser ses yeux sur la magnifique voiture qui capta toute son attention. Quoi Louison ? Tu avais autre chose en tête peut-être ? Te faire plaquer violemment sur cette bagnole et te faire déshabiller en moins de temps qu’il faut pour le dire. Sentir mes lèvres aux creux de ton cou alors que mes doigts glisse le long de ton ventre, poussant avec force ce tee-shirt qui n’est qu’un inutile accessoire, m’empêchant d’admiré tes formes rebondies qui provoque en moi bien des choses. C’est dur voit-tu… C’est ça que tu avais en tête Louison ? Sauf qu’elle oubliait une chose, Liam ne faisait jamais, oh grand jamais, ce qu’on attendait de lui ! «  Elle est à toi ? Très belle carrosserie. » Il fit le tour de la voiture et se pencha même pour regarder les roues avant de regardé Louison. «  J’peux la monté ? » demanda-t-il avec un petit sourire au coin des lèvres. Pas « je peux monter », non non. Le choix des mots étaient voulus.

un bisou sur la joue ? depuis quand t’es chaste ? c’est pas ce que j’attendais ! tu te caches où gremlins ? cassie t’a retourné le cerveau à son club ? j’hallucine. en plus tu m’as lâché quand je me suis barrée, sûrement pour rester avec .. arizona. tout s’éclaire là. ah merde, t’as repéré mon bolide garé plus loin. les mecs, toujours fascinés par les gros moteurs, la guerre et les nichons. me rapprochant de toi, je te regarde inspecter ma nouvelle chérie en roulant des yeux à chaque allusion douteuse « ouais, j’ai échangé mon 4x4 porsche contre la fameuse camaro » mais non, désolée, ce soir c’est moi qui pilote, tu vas te soumettre un peu. avant ça, je chope tout de même ton bras pour te forcer à me regarder. je te trouve changé, on t’a lobotomisé ou quoi ? certes, t’es toujours aussi lourd et porté sur le sexe, mais entre nous, j’trouve que le courant ne passe pas aussi bien qu’il y a quelques jours « c’est moi que tu monteras si t’es sage et tu le sais très bien. y a un truc qui ne va pas ? j’te trouve grave bizarre » t’es fuyant. je me fais peut-être des idées, mais je te sens à moitié avec moi. c’est le deuil de ton père ? le coma de royce ? une autre fille ? nous ? je commence à paniquer. et si c’était moi la plus étrange de nous deux.. ouais, je fais comme si de rien n’était, mais hier encore, je papotais avec pluton et ça, c’est pas anodin. « laisse tomber, je suis trop parano encore » grimpant dans ma caisse, je m’isole finalement derrière mon volant en regardant droit devant moi, complètement songeuse. je me suis trop mise de pression cette année, comme pour m’empêcher de penser à tout ce que j’ai vécu l’année dernière. j’ai l’examen du barreau cette année, je me jette dans les élections mather, je prends un boulot et je me mets en couple avec mon meilleur ami. ça fait beaucoup d'émotions pour la petite louison de france.

hj : désolée c'est de la merde

«  T’a fais une belle affaire » Liam faisait le tour de la bagnole de Louison. Jolie, très joli. S’il s’intéressé plus à la voiture qu’à Louison c’était parce qu’il savait que ça allait finir par l’agacer. Après tout c’était ça qu’elle le préférait non ? Le gars pas vraiment sympa qui passer son temps à la titiller ? C’est ce qu’elle lui avait dit par sms. Elle aimait quand il la secouait, trop peu habituer à ce qu’il soit doux et gentil, disant amen à tous ses caprices. Ça tombé bien, Liam n’était pas d’humeur à l’être. Quand votre petite amie vous prend royalement pour un con en continuant à s’occupé de la vie de son ex qui l’a pourtant baladé pendant des mois alors que vous étiez gentiment à côté à l’attendre, oui on a tendance à être un peu… distant ! Aussi au lieu de prendre Louison dans ses bras comme elle aurait souhaité qu’il le fasse, il préférait se contenté de sous entendu pervers comme il en avait le secret. Seulement elle n’était pas idiote, et surtout ça faisait un moment qu’elle le  côtoyait aussi elle était consciente qu’il était en mode «  autoprotection »  «  Pourquoi ? Y’a quelque chose que j’pourrais te reprocher ? » Demanda-t-il, calme, doux avec même un petit sourire. Il jouait au con pour voir la réaction de Louison, pour voir si elle se sentait coupable de quoi que ce soit. Après tout si les likes sur son insta n’avaient aucun sens, elle n’avait pas à en rougir non ? «  Probablement » dit-il en le regardant monté dans la bagnole, prenant place côté passager.

« tu pourras toujours me reprocher quelque chose » je ferais toujours un truc de travers, j’suis pas douée et j’crois que c’est aussi valable de ton côté. me faufilant ensuite dans la bagnole, je me cramponne au volant en disparaissant dans mes pensées. je m’attendais pas spécialement à ce que tu me rejoignes avec ton attitude ‘réfractaire’ mais tu arrives à ton tour et je te regarde silencieusement t’installer. c’est quoi notre problème ? j’ai autant envie de rire que de pleurer là, on dirait un sketch sérieux. j’ai l’impression qu’on vient de se rencontrer et que le moindre regard ou contact relève d’un effort surhumain. j’suis gavée. je tourne la clé dans le contact, je fais vrombir le moteur de mon bébé et je me glisse sur la route pour dégager d’ici. « arrête ton petit numéro » émis-je froidement en me concentrant au maximum sur la route, une main sur le volant, l’autre triturant une mèche de mes cheveux. putain, c’est trop le pied de conduire cette bête, je dévore l’asphalte comme jamais. elle est plus vive, réactive, je m’éclate, même si la conversation entre nous est beaucoup moins joyeuse « parle moi franchement au lieu de faire toutes ces pirouettes à la con » m’éloignant du campus, je cherche à quitter la ville pour trouver une route plus déserte. bah ouais, j’veux utiliser tous les chevaux en ma possession là. hop, je grille un feu et je regarde instantanément dans mon rétro, vérifiant que les flics n’étaient pas dans le coin, prêts à bondir sur les chauffards dans mon style « au fait, elle était bien la fin de réunion au club de chasteté ? j’ai vu arizona arrivée quand j’suis partie.. » j'sais, je m'engage sur un terrain dangereux. tu vas me renvoyer la balle, j'suis pas idiote, mais peut-être que c'est ce que j'attends au final. c'est comme si le combat était la seule solution pour chercher ton affection ou sentir l'étendue de tes sentiments à mon égard..

Liam et Louison dans la voiture, le véhicule avait démarré et si le Gremlins avait décidé de faire semblait que tout aller bien, la Française elle, avait décidé de le piquer au vifs pour savoir qui n’allait pas. «  T’a bien fait de te barré, t’aurais fini par te faire chier, y’avais pas Pluton. » Bam ! C’était comme s’ils avaient entamé une partie de ping pong où l’un comme l’autre se renvoyait la balle. Elle l’attaquait sur Arizona, il l’attaquait sur Pluton. C’était facile. «  T’aurais peut-être dût l’invité aujourd’hui. Ça aurait était super fun » dit-il avec sarcasme, appuyant son coude sur la portière avec décontraction juste après l’avoir ouverte. Le fait que Louison fonce et grille un feu ne semblait le dérangeait outre mesure. La vitesse il aimait ça autant qu’elle ! «  Camilla aussi peut-être ? Comme ça on se fait une méga partouse à quatre. Je fournis les capotes ! » Des baffes, il méritait sans doute des baffes. Il le savait au fond, mais Liam pensait que Louison avait tiré un trait sur Pluton depuis longtemps, et sans rien lui dire elle liké ses photos insta. Pluton était marié bordel, et bientot papa. Heureux avec sa femme. D’ailleurs Camilla devait sans doute être autant ravi que lui. « Tu voulais que je parle, je parle !’ dit-il pour sa défense.

ça commence. les hostilités ont démarré. j’savais que ce prénom allait sortir à l’instant où j’avais prononcé celui d'arizona. accélérant toujours plus vite, je t’écoute en rajouter des couches et des couches. bordel, pourquoi on peut pas fermer les oreilles comme on peut fermer les yeux ? j’aurais bien coupé mon ouïe sur ce coup-là. plantant mes griffes dans le volant, je dépasse une ligne blanche pour doubler une voiture beaucoup trop lente à mon goût. yeah, deuxième infraction, oléééé ! j’ai le sang qui bouillonne. « y a des manières de parler » répondis-je dans un calme qui ne représentait en rien l’agitation qui régnait en moi. tu veux que je sorte de mes gongs ? non. articulant les vitesses comme une pro, je zieute les indications du gps qui tourne en sourdine afin de sortir de cette fichue ville. « il n’allait pas très bien, elle est en désintoxication sa camila » me justifiais-je en freinant d’un coup sec pour m’arrêter à un stop. ça te fera du bien tiens, mange ça honey. ok, t'as raison sur le coup, c'est pas cool ce que je fais, mais j'ai pas envie de l'avouer. bref, moi aussi étranglée par la ceinture, je regarde à droite et à gauche et je repars en trombe « on en parle de tes techniques de recrutement de merde aussi ? t’es pas normal franchement ! » laisser sa meuf devant des gars en moule-bite pour aller chercher une strip-teaseuse en loges, d’où ça sort ça ? c’est pas pour moi cette vie. j’ai bien fermé ma gueule sur l’coup, mais j’étais pas la plus heureuse des petites-amies. et voilà, je n’aurais tenu qu’une minute. je commence à élever le ton et à retrouver mon impulsivité. « c’est n’importe quoi, on aurait dû rester au stade précédent en fait » chuchotais-je en secouant négativement ma frimousse.

Si Liam était sur les nerfs d’apprendre que Louison avait gardé contact avec Pluton, ce n’était rien comparé à  cet instant où il venait d’apprendre que le Pluton en question était plus ou moins… célibataire ??? «  Ah d’accord ! » dit-il en levant les yeux au ciel. Non il n’allait certainement pas verser une larme pour lui et ses malheurs. Sa femme et future mère de son enfant était en désintox ? Woé bin lui il avait perdu son père ! Alors quoi Louison ? Y’avait une échelle de graduation ? Le malheur du martien était plus tragique que le sien ? Parce que s’il y avait un ordre établi, il voulait bien le connaitre, savoir la liste des priorités. Apparemment il ne faisait pas partie des siennes. Il comprenait mieux pourquoi maintenant Louison c’était tenu aux aguets, plus de camillatruc pour lui faire de l’ombre. Allez hop hop en selle. Va donc le culbuté puisque tu en meurs d’envie. « En fait c’est pire que j’croyais. Tu te fou carrément de ma gueule !!! » Il n’était qu’un apéro en entendant que l’amour de sa vie redevienne célibataire. Et elle ferait quoi au juste quand la princesse adorée sortirait de cure et récupérerait son Pluton en un claquement de doigt ? Elle reviendrait gentiment le voir ? Après tout il avait été assez con pour attendre la première fois, peut-être le serait-il encore une fois. Non ? C’est pas ça qu’elle pensait ?

Comme des gosses, impulsifs et passionner, aimant de toute leurs tripes, Louison et Liam étaient identiques, capable de retenir bien des choses, de tout cacher mais quand ça exploser… et bien ça ressortait des vieux dossiers ! Pour preuve, Louison évoqua Eclipe, la serveuse qu’il était allé dégoter en club de strip-tease. «  Il me l’a fallait absolument. Des meufs capable de me supporté il en existe pas des masses. J’avais pas son nom Louison. Je te l’ai expliquais mais comme d’hab tu retiens que ce qui t’intéresse ! Tu crois que ça m’a fait bandé de te voir reluqué le blond déguisé en pompier ? Ou le type avec le piercing au téton ? » Oui, il ne l’avait pas quitté des yeux. Involontairement c’est ce qu’il était en train de lui avouer. «  Non mais j’ai fermé ma gueule et j’ai encaissé comme d’hab parce que je ne peux pas te demandé d’être chaste et innocente alors que j’suis loin de l’être. » Il était agacé, excédé. Il l’entendit chuchoter. «  J’suis entièrement d’accord ! » Il tourna la tête à droite, son cœur battant la chamade, boudant en quelque sorte, essayant de se calmer. Il n’avait plus envie de la regarder. Observant la route, il vit une voiture coupé la priorité, Liam réagit au quart de tour et se redressa pour attrapa le volant, lançant un «  LOUISON ! » sonore en posant les mains sur les siennes, afin de changeait leur trajectoire, sans quoi ils se prendraient la voiture de plein fouet. Le sublime camaro sorti alors de la route pour finir sa course sur le bas côté. Plus de peur que de mal. Liam ouvrit la portière et sortit de la voiture en la claquant derrière lui. Putain ! Il lui avait pourtant déjà dit qu’il lui interdisait de mourir ! Il avait eut peur bordel !!

pourquoi je souris alors que tu me cries dessus ? je devrais faire un check-up chez le neurologue moi. maxence doit en connaître des bons avec toutes les tumeurs qui ont grignoté son cerveau. « je l’aime ta gueule » nier, passer à autre chose, employer des sarcasmes, d’habitude c’est toi l’expert en la matière hein ? bah ce soir j’inverse les rôles, j’veux que t'explose, littéralement. je te charge de nouveau après l’irruption de pluton dans notre conversation. ouais, cette escapade dans ce club de strip ne passe toujours pas. je l’ai bien en travers. j’ai l’impression d’être la meuf d’un recruteur de tepu maintenant. « tu te fous de moi ? » je ris, mais jaune, pas bleu rouge ou vert, jaune. c’est toi qui m’emportes dans le paradis de la luxure et tu me reproches de mater les gourmandises ? « t’es loin de l’être ? c'est de mieux en mieux, wouuuuhouuu j’suis si rassurée là, mais vas te faire foutre » j’aurais bien lâché le volant pour applaudir, mais j’tiens encore à la vie. dégoûtée, je demande à voix haute si on aurait pas dû rester au stade de relation libre et… tu approuves. ok. c’est pas vraiment ce que j’attendais au détour de cet aveu. tu viens de me tuer. je tiens toujours les commandes, mais j’sens que mon esprit quitte mon corps. j’ai le coeur qui s’éteint. je vois trouble. mon pied s’enfonce toujours plus sur la pédale d’accélérateur et j’oublie désormais tout ce qui m’entoure. tout à coup, tes mains se placent sur les miennes, tu tires le volant vers toi et je me fais aveugler par les phares d’une voiture tournant autour de la mienne. je suis ailleurs. je réponds plus. tout se passe vite, très vite. j’ai encore l’écho de mon prénom dans ma tête, l’écho de ta voix. ma chevrolet finit par s’immobiliser sur le bas côté, mon pied désormais sur le frein. les réflexes, j’ai quand même eu le réflexe de freiner ! bon, j’ai quand même calé. encore sous le choc, je reprends ensuite mon souffle en me détachant du volant. mon coeur se rallume et je sursaute quand tu claques la porte pour prendre l’air. qu’est-ce qu’il s’est passé là ? tu viens de me sauver la vie ou plutôt sauver la tienne ? détachant ma ceinture, je m’extirpe de l’habitacle. l’autre chauffeur a déjà disparu. le carrefour est vide. fais chier, les pneus ont morflé. « on l’a échappée belle » commentais-je sans une once d’émotion. j’crois que j’suis encore dans le déni. après avoir fait le tour de ma bagnole, je constate que tu me tournes toujours le dos et c’est là que tout revient, toute notre discussion houleuse. j’ai envie de revenir vers toi, de poser ma main sur ton épaule, de te retourner et de me blottir dans tes bras, mais je campe sur mes positions. vive la fierté. « hey tu pisses ou quoi ? » tu ne réponds pas. je fais quoi moi ? je remonte et je te laisse au bord de la route ou quoi ? non, j’ai mieux pour te faire réagir. inconsciemment, je me place au milieu de la route et je m’y allonge en plaçant mes mains comme le font les croque-mort pour les défunts « bon, ben bonne nuit liam »

Liam vraiment l’impression qu’elle s’était foutu de sa gueule, qu’il n’était qu’un jouet entre ses mains expertes, un abruti destiné à lui faire passer le temps jusqu’au moment où Pluton lui revienne ! Et Louison usé de sarcasme pour lui répondre, sur le coup il ne pouvait pas nier qu’intérieurement il était fier de la voir répondre du tact au tact, comme il le faisait lui d’ordinaire. L’élève dépasse le maitre… Alors ça faisait ça d’être de l’autre côté ? Ça nous couper l’herbe sous le pied ? Apparemment ! Ce n’était pas fini pour autant parce que Louison était doué pour mettre de l’huile sur le feu alors elle évoqua Eclipse, sa nouvelle serveuse et le fait qu’il l’avait recruté en club de strip-teases, invitant Louison au passage là bas. Liam se justifia, manquant cruellement de tact comme toujours, mais parlant avec son cœur. Il lui avait avoué il y a peu, elle avait ce pouvoir sur lui de le faire sortir de ses gonds, de le faire exploser ! Il était tellement sur les nerfs qu’il fût d’accord avec elle quand elle affirma que ce n’était pas une bonne idée d’être en couple exclusifs, alors qu’il n’en pensait pas un mot, mais il était tellement en colère qu’il aurait même pût dire n’importe quoi du moment que ça énervé Louison. Il était décidé à passer le reste du trajet à maudire son nom, mauvais, méchant, boudant comme un gosse, quand l’arrivé d’une voiture changea la donne…

Fort heureusement, Liam avait réagit vite et leur avaient évité l’accident, mais il était chambouler. Trop d’émotion le traversé. Putain ! Jamais deux sans trois hein ? Royce était toujours inerte à l’hôpital et bientôt il enterrerait son père, fallait-il encore que Louison complète cette sinistre liste ? Non ! Pas elle. Il ne le supporterait pas. La peur de la perdre avait remplacé la colère éprouvait quelque seconde auparavant mais il avait besoin de se retrouver un peu seul, juste quelque minute pour se calmer. Il était appuyait contre la carrosserie de la voiture.  Il mit sa main à plat devant lui. Elle tremblait. Son cœur tambouriné dans sa poitrine. Il ne voulait pas que Louison voit qu’il était aussi ébranler, aussi il ne lui répondit pas de suite et resta de dos, elle pensait sans doute qu’il la détestait mais qu’il ne s’agissait pas de ça. Il prit une grande inspiration, son cœur commençait à se calmer, mais c’était trop tard, Louison avait déjà pris la mouche. Quand il se retourna il la vit allongeait sur la route. SaNs un mot, il alla s’allongeait à côté d’elle. Pas un pour rattrapé l’autre ! Il tourna la tête vers Louison et se mit à sourire. «  Moi aussi je l’aime ta gueule. »

@Louison Chamberlain le gif parfait