You may never know what results come of your actions, but if you do nothing, there will be no results [Kara]

même si tu n'étais pas allé au lord hobo de tout l'été parce que tu avais passé tes deux mois de vacances à l'étranger, passant dans plusieurs pays, surtout avec ton équipe puisque tu avais fait le choix d'en faire partie pour partir au summer camp. et malgré ces deux mois loin de ton appartenance au Lord Hobo, certains de tes employés t'avaient souvent envoyés des messages te tenant au courant de tout ce qu'il se passait et ainsi ils t'avaient envoyé des cv pour recruter des personnes. cv que tu n'avais pas lus bien entendu et que tu avais accepté, parce que t'es comme ça toi, y a pas mal de travail alors quelque serveurs et serveuses de plus ne feraient pas de mal. en parlant de serveuse tu ne pensais pas en trouver sur Tinder et qui plus est et jolie. tu avais lancé la conversation et au fil des messages envoyés et reçus elle t'avait dit qu'elle travaillait au lord hobo, et tu avais vite compris qu'elle faisait partie de ces personnes que tu avais engagés sans lire leur cv. alors pour y remédier tu voulais la voir en personne, après la fermeture, pour un moment rien que tous les deux. elle t'avait même demandé une augmentation et ça t'faisait bien rire parce qu'après tout elle avait raison, sans lire ses aptitudes professionnelles, tu l'avais engagé alors tu pourrais l'augmenter ? mais ça, tu verras au fil de la soirée, et du comment vous vous entendez bien.. après la fermeture, tu quittais ton bureau pour te joindre dans la pièce centrale, t'asseyant au niveau du comptoir en attendant la jolie Kara. t'étais pressé de la découvrir réellement.

Je grimace en regardant l'oeil sur mon téléphone portable. Il serait peut-être temps que j'abandonne ma pause pour reprendre mon travail. L'envoi de SMS me fait perdre toute notion de temps. Je n'ai même pas fait attention à ma cigarette, qui s'est lentement consumé entre mes doigts. Je soupire et jette le filtre dans le cendrier à mes côtés, tournant les talons pour rentrer de nouveau dans le bar. Je commence à en avoir marre de cette relation avec Rio. Ne pas savoir si je l'aime toujours ou s'il s'agit simplement de la nostalgie de notre couple. Je n'aime pas ne pas savoir où j'en suis au niveau de mes sentiments. J'ai simplement envie de l'oublier un peu, alors le boulot est la meilleure solution. Je range mon téléphone dans mon sac à main dans la réserve et rentre de nouveau dans la partie « salle » du bar. J'affiche un sourire sur mes lèvres et recommence à servir les clients, que ce soit au bar où en allant directement à leur rencontre à leur table. Cela m'occupe l'esprit, je ne pense plus qu'aux pourboires que je récupère, qui me permettront de m'acheter ce que je veux pour mon nouvel appart'. L'argent n'est pas fait pour rester dans une caisse mais pour circuler.La fin du service sonne enfin, j'envoie gentiment balader les derniers clients qui traînent encore près de la porte, les poussant gentiment vers la sortie, avant de fermer bien à clé et de tourner le panneau d'ouverture. Je pousse un léger soupir en voyant l'état de la salle. Même le petit paquet de billet que j'ai dans la poche arrière n'arrive pas à me redonner le sourire. Et dire que je ne suis pas prête de rentrer. Une clope pour me donner du courage. Je sors quelques minutes à l'extérieur du bar, dans la cour m'en griller une, avant de rentrer pour m'attaquer au ménage et voir si le patron est arrivé. Dans le fond, j'espère qu'il ne va pas trouver mes cocktails dégueulasse et me renvoyer, j'ai vraiment besoin de ce boulot. Je le vois d'ailleurs installé au comptoir, le reconnaissant grâce à ses photos Tinder. « Salut patron. » dis-je avec un sourire aux lèvres. Au moins ces photos n'ont pas dû être retouché, il est aussi beau en vrai.

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bizarrement, tu avais fuis beaucoup de tes responsabilités en partant en vacances, laissant tes employés et amis gérer tout seuls le bar, t'envoyant quelques cvs par mails que tu n'avais même pas eu le courage de lire. et ça tu l'avais avoué à Kara, sur le coup de la plaisanterie mais c'était bien réel. alors, comme pour rattraper le temps perdu et ta flemme, tu lui avais donné rendez-vous après la fermeture pour apprendre à la connaître et gouter ces fameux cocktails. ce n'était pas une invitation comme tu as l'habitude de faire, mais c'était un peu dans le même délire, tu voulais la voir et ça, il n'y avait pas plusieurs types de définitions possibles. alors que tu venais t'installer dos au comptoir, la jeune femme ne tardait pas à faire son apparition, te valant un franc sourire. "Salut, tu vas bien ?" tu venais poser ton regard sur elle, l'invitant à venir près de toi. "alors comme ça tu veux une augmentation ?" que tu lui demandes en ricanant gentiment, s'intéressant réellement à la vraie raison. parce que bon, sans mentir, tu pourrais bien l'augmenter, sans que les autres ne le sachent, mais ça, tu verras bien à la fin de la soirée, d'autant plus qu'elle est encore plus belle en vraie qu'en photo

Je souffle doucement la fumée de ma cigarette dans l'air du soir. Je ne sais pas ce qui m'a pris d'accepter le rendez-vous de mon patron. Je suis inconsciente tout simplement. Je devrais avoir retenu la leçon, mais c'est différent je pense. C'est comme si je passais un entretien d'embauche si on veut. J'écrase ma cigarette dans le cendrier se trouvant à ma disposition avant de rentrer de nouveau dans le bar. J'imagine qu'il doit m'attendre. Je suis un peu stressé, non pas par la situation, mais plutôt par rapport au souvenir. Un sourire s'affiche malgré tout sur mes lèvres lorsque je le vois au comptoir. Il a le mérite d'être mignon au moins. Je hoche doucement la tête à sa question avant de la lui retourner. « Oui, un peu fatigué, et toi ? » dis-je en riant légèrement. Il ne faut pas qu'il croit que son boulot est facile non plus. Et puis si je veux vraiment une promo, autant montrer que ce boulot doit être mieux payé, que je suis beaucoup trop fatigué par rapport à ce que je paye par exemple. Je viens m'installer sur un des hauts tabourets à ses côtés, m'accoudant au comptoir. « Bah si tu veux m'enfiler une, ouais je suis pas contre. » dis-je en riant. « tu veux boire quelque chose ? » dis-je avec un beau sourire aux lèvres. Lui montrer que je fais bien mon boulot, première mission de Kara !

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t'en voyais souvent des filles que tu avais contacté par des applications mais rencontrer une serveuse que tu avais embauché sans lire son cv, c'était bel et bien la première fois que cela t'arrivait. après tout c'était également la première fois que tu étais le patron de quelque chose et même si cela t'es arrivé tout bêtement, ça n'fait même pas un an que tu tiens le lord hobo. étant assis dos au comptoir, tu attendais Kara. rapidement elle arrivait, et tu ne pouvais que sourire en la découvrant. "ça va , ça va" malgré l'heure tardive qu'il était. tu avais l'impression de vivre la nuit et de dormir le jour. quand la rentrée pointera le bout de son nez, ça te fera bien drôle. pour détendre l'atmosphère tu lui parlais de l'augmentation qu'elle voulait avoir. " haha, donne moi quelques raisons pour que je te fasse une promotion" tu lui faisais un clin d'œil, curieux de savoir la raison de son souhait. " je veux bien un cocktail, oui" fallait bien qu'elle te prouve de quoi elle était capable. tu la laissais aller de l'autre côté du comptoir, restant dans ta position pendant qu'elle préparait les boissons. "t'es à Harvard depuis combien de temps ?" tu te tournais un peu pour la regarder, n'ayant pas le souvenir de lui avoir déjà posé la question.

A cette heure-ci, il est difficile d'être en pleine forme, surtout après une journée de cours, ainsi qu'une soirée à bosser. On peut toujours dire que ce n'est pas un boulot difficile d'être barmaid-serveuse. Il suffit simplement de mémoriser quelques commandes, et encore, il y a possibilités de les écrire sur un petit calepin que l'on met dans la poche, puis d'aller verser une bière ou deux etc, et de le ramener à la bonne table. Oui ce n'est pas dur, mais rester debout 6h de long, ne pas cesser de piétiner le sol. Je ne me plains pas de mon boulot, je le fais depuis presque deux ans maintenant, mais il faut avouer que le salaire n'est pas des plus élevé. Alors si je peux graisser un peu la patte du patron avec un petit sourire et un cocktail dément offert par la maison, why not? "Pas trop bossé ce soir?" dis-je avec un clin d'oeil et un sourire aux lèvres. C'est sûr qu'en tant que patron on peut se permettre de regarder les autres travailler. Je me mordille légèrement la lèvre à sa question. Pourquoi je veux une promo...Bon il va falloir que j'argumente là, et c'est pas vraiment ma spécialité. "Parce que j'ai besoin d'argent?" dis-je en riant légèrement, c'est un putain d'argument ça je trouve! "Non parce que je suis vraiment une excellente barmaid-serveuse." dis-je avec un autre sourire, choisissant bien mes mots. D'ailleurs je vais essayer de lui prouver en lui faisant un cocktail. Il ne me précise pas lequel laissant libre court à ma créativité. " quel alcool?" demandai-je tout de même, pour savoir si je pars plutôt sur le whisky, ou de la Téquila. Je passe une main dans mes cheveux en relevant mon visage vers lui, tout en sortant le shaker "Depuis 6 ans.... enfin 4... je suis partie pendant 2 ans. Je viens juste de revenir. Et toi?"

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la vie n'était pas tellement dure quand on était patron et propriétaire d'un bar, fallait pas te plaindre, non. mis à part régler des papiers à droite à gauche, négocier pour pouvoir attirer le plus de clientèle et surtout des serveurs, parce qu'il t'en manque sans arrêt et savoir gérer tes responsabilités. après tu te plaignais pas de ce que tu faisais, tu étais parfaitement bien entouré de tous tes employés et tu espères que ce soit pareil avec Kara. " c'était plutôt tranquille haha, les clients ne t'ont pas fait la misère ?" que tu lui demandes sincèrement parce que tu sais très bien que certains sont à la limite au niveau de leur comportement et de leur attitude. rapidement tu venais lui demander d'exposer les raisons d'une possible augmentation que tu pourrais lui offrir. " t'es sûre de toi ? j'espère que je ne serai pas déçu alors" que tu venais lui sourire. "avec du whisky, s'il te plaît" peut-être qu'elle deviendra la meilleure de tes serveuses, en tout cas tu voulais voir de quoi elle était capable avant de faire grimper son salaire. étant derrière le comptoir, tu te retournais un peu pour poser ton regard sur elle. "seulement un an" et ça s'est fait tout bêtement, d'un peu plus tu serais resté à Rome. "t'es partie où durant tout ce temps ?" en espérant que ta question ne soit pas déplacée, bien entendue. tu ne voulais pas la gêner ou la mettre mal à l'aise. tu te sentirais trop mal sinon. " tu t'entends bien avec tes autres collègues ?" chose importante à savoir pour toi.

Ce n'est pas le premier bar dans lequel je bosse. Peut-être le premier de ce côté du pays, mais j'en ai vu d'autres. Et finalement le rythme ici est plutôt facile à suivre. Boston est une ville remarquable, mais beaucoup moins touristique que Los Angeles. Les étrangers préfèrent se rendre à New York où dans les villes ensoleillées, ce qui n'est pas vraiment le cas de Cambridge. Je regrette un peu ces touristes, qui donnent des pourboires. Ici, ce sont souvent les étudiants qui viennent boire des verres, et parfois, ils ne sont pas très généreux. « Non, pas ce soir en tout cas. » dis-je avec un haussement d'épaules. Je n'ai pas été emmerdé, je n'ai pas eu de commentaire un peu salace, où de jeunes me demandant mon numéro de téléphone. « Je pense que j'en aurais toujours moins que celles qui bossent au Nirvana. » dis-je avec un petit clin d'oeil à son intention. Oui, le Nirvana... je ne sais pas si je réussirais à être capable de postuler là-bas... Pas actuellement non. Je ne peux pas me déshabiller devant des inconnus, les voir avare de mon corps, ne souhaitant qu'une chose, pouvoir le toucher... Et plus encore. Je frisonne à cette pensée, à ce souvenir, et préfère reporter mon intention sur Ernesto, lui adressant un sourire. « Je pense oui. Je pense que je suis plus douée que toi en tout cas » dis-je avec un sourire. Allez, je suis prête à parier 100 dollars, qu'il n'a jamais servi une bière de sa vie. J'hoche doucement la tête pour le cocktail. Cocktail au whisky alors... J'attrape la bouteille et lui verse une généreuse dose d'alcool. J'ajoute rapidement du Schnaps et du jus d'orange. J'ajoute la touche finale, du gingembre , de la glace et une rondelle de citron avant de poser le verre devant lui. « Et voilà, je te présente mon Irish Gold. »dis-je avec un sourire. « ça fera 20dollars » C'est le patron alors... on augmente le prix, et en prime un beau sourire, ravissant, montrant mes belles dents blanches. « Ah oui, tu me l'avais dit il me semble. » dis-je en fronçant les sourcils, me rappelant de la conversation, du rêve américain, et de son arrivée ici, il me semble. « Un peu partout aux Etats-Unis. J'ai voyagé avec ma voiture pendant 8 mois. Et je me suis posé à Los Angeles » dis-je simplement. Les détails, la raison de mon départ, la raison de mon retour, il n'a pas besoin de les savoir... Du moins pas pour le moment. « Oh euh oui ça va. » dis-je avec un petit sourire. Je ne me suis pas encore beaucoup mêlé aux autres. Ils ne sont pas revenus depuis longtemps. A vrai dire j'aimais bien le comité restreint durant le Summer Camp. « Comment ça se fait que ce soit toi le proprio de cet endroit ? » dis-je réellement curieuse. Il vient d'Italie donc ça ne peut pas être la propriété de ces parents.

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tu étais plus ou moins rassuré quand elle venait t'avouer qu'elle n'avait pas ressenti de comportement bizarre de la part de ces personnes, notamment de la gente masculine. Tu savais bien comment étaient les hommes devant une aussi belle femme que Kara et certains ne pouvaient pas changer d’attitude, c'était bien dommage. «je pense aussi.. » t'y es allé qu'une seule fois au Nirvana, pour l'anniversaire d'un de tes bros mais tu sais bien qu'en temps normal, beaucoup de commentaires disgracieux font tout le temps surface. Vous venez ensuite parler du fait qu'elle était sans doute plus douée que toi. «j'pense aussi mais j'ai des serveuses qui me servent un verre quand ça me chante » tu lui faisais un clin d’œil, souriant malicieusement. Tu n'avais jamais trop servi quoique ce soit ou préparé quoique soit mais tu penses qu'en observant tes employés et en t'entraînant, tu devrais y arriver sans aucun soucis. Tu la regardais faire, tu l'observais minutieusement quand elle venait te préparer ton cocktail. Une fois ton verre devant toi, tu venais le porter à ta bouche, venant goûter à la boisson avant de rigoler de sa remarque. « tu perds pas le nord toi » tu buvais de nouveau une gorgée avant de sortir une billet de 50, le donnant à la jeune femme. « j'suis généreux ce soir et faut bien avouer que tu es douée » il n'était vraiment pas mauvais ce Irish Gold, peut-être le meilleur que tu n'avais jamais goûté auparavant. Tu lui souriais alors qu'Harvard rentrait dans votre conversation. Tu écoutais attentivement ce qu'elle te racontait, sa vie et son voyage. Un road trip en voiture, ça doit être le feu ! « quand j'suis arrivé l'année dernière le bar était libre et j'pensais qu'il aurait été racheté rapidement sauf que le mois d'après il était toujours en vente, alors curieusement j'suis allé voir le patron, on a discuté et je l'ai finalement racheté » il n'en pouvait plus de tenir quelque chose comme le Lord Hobo. « je n'ai pas hésité une seule seconde, ça m'fait plaisir de tenir ce bar » surtout qu'il marche grave bien. « du coup j'suis patron du haut de mes 26 ans ». Tu n'avais jamais rêvé de ça , tu faisais tes petites études tranquillement et le destin t'as aidé. Peut-être que tes études tu ne les continueras pas infiniment.

@Kara I. Edwards

On ne peut pas refaire le monde et surement pas les hommes. Ils ont toujours eu ce besoin de se sentir supérieur, pas seulement pas rapport à la femme, mais par rapport à tout. L'homme se sent vite menacé par quelqu'un ou quelque chose, de ce fait, il se doit de sortir ses muscles pour montrer qui commande. Et même par rapport à d'autres hommes. Combien de fois j'ai pu voir des hommes faire les malins lorsqu'ils se trouvaient en groupes, comme si rien ne pouvait leur résister. C'est peut-être vrai dans un sens, mais dès qu'on leur demande qui dirige, qui est le chef de leur bande… là il n'y a plus d'amitié qui existe. Ils penseront tous, que ce sont eux les moteurs la tête d'affiche. Et boom, voilà comment faire exploser une bande de potes un peu trop prétentieux. Il y en a beaucoup au Lord Hobo, notamment parce que c'est une mentalité d'étudiants, mais pour le moment je n'ai pas trop à me plaindre des remarques qu'ils peuvent me faire. Ce n'est pas le premier bar dans lequel je travaille, j'ai appris à passer au-dessus de certaines choses qu'ils me disent, d'autres peuvent être vexante ou insultante, mais je n'ai pas à m'en plaindre au patron pour l'instant, qu'il se rassure. « Tu as déjà eu des remarques par rapport à ça ? » demandai-je en haussant légèrement les épaules tout en passant derrière le comptoir pour lui préparer son verre. C'est possible qu'une serveuse ait déjà été harcelée ou autre. On ne s'en vante pas logiquement, mais si c'est le cas j'aimerais bien être au courant. « Ahaha, mais pour être chef d'une entreprise… il faut savoir faire tous les métiers de l'entreprise… tu n'es pas d'accord ? » dis-je avec un petit clin d'œil et un petit sourire joueur. C'est vrai ça, comment jugeais de la qualité d'un travail si on n'est pas soi-même capable de faire parfaitement ce boulot ?C'est pour cela également qu'un PDG commence le plus souvent au premier échelon de l'entreprise… Enfin c'est en théorie ça. Quand on voit tous les fils ou les filles à papa qui vont reprendre l'entreprise familiale. Enfin ce n'est pas vraiment à moi de juger cela, je me contente de servir les bières et les cocktails en espérant un jour essayer d'être quelqu'un. Je serre d'ailleurs son cocktail à Ernesto, ne pouvant m'empêcher d'ajouter une augmentation de 50 % au prix d'origine. « Que veux-tu, j'ai le sens des affaires » dis-je en riant. J'hausse un sourcil lorsque je le vois sortir son billet. Non mais ça fait un peu cher le cocktail là, surtout un cocktail qui n'est même pas à base de champagne. « Peut-être… » Je prends le billet avec un sourire, le fourrant dans ma poche et en ressortant la différence que je lui tends. « …Mais je ne suis ni une arnaqueuse, ni une profiteuse. » dis-je avec un joli sourire. Je ne veux pas abuser de sa gentillesse. Et un cocktail à 20$ c'est déjà suffisant je pense. Oh je ne savais pas que le bar avait été mis en vente. Il y a quelques années il marchait du tonnerre, et c'est toujours le cas je trouve. « Une bonne affaire que tu as fait…Après tu pourrais essayer de voir pour programmer quelques soirées à thèmes ? Il y a suffisamment de place pour permettre des petites soirées » dis-je. Ce n'est qu'une suggestion, mais je suis sûre qu'elle est top, vu qu'elle vient de moi.

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