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«Je trouve que Petrouchka ça te va bien. » répliquai-je avec un petit sourire insolent. Oh, de savoir que ça l’énervait, ça me poussait encore plus à l’utiliser, ce petit sobriquet. L’ambiance était malgré tout différente. J’étais davantage agaçant que grossier, plus taquin que mal poli. Sauf que quand elle se mit à ricaner, panique à bord. Paume plaquée contre ses lèvres, je cherchais à la faire taire. Aucune envie que les deux molosses nous retrouvent. Surtout qu’avec son numéro d’espionne du KGB, ils allaient surement être encore plus furax. Alors en sentant ses dents s’enfoncer doucement dans la chair de ma main, je la retirais directement en ronchonnant de plus belle : « Mais t’es vraiment enragée ma parole… Vous les russes vous êtes vraiment pas bien. » Encore et toujours cette rengaine contre son pays. Puis d’abord c’était sa faute à elle tout ça et elle me devait une chemise. Elle avait pas du me couter plus de 5 dollars, c’était clairement un truc bas de gamme, mais qu’importe. Et puis on sait jamais, si je pouvais en obtenir une de meilleure qualité en contre partie, moi, ça m’allait. Sauf que Novella refusait, et elle ne comprenait pas en quoi c’était sa faute. « Ils n’ont pas aimé ton vol de bouteille pour me doucher… Et comme j’avais pas de quoi payer la boisson que t’as piqué, ils ont commencé à me courser et… tu connais la suite. » Toi et moi dans ce buisson. « Qu’est-ce que tu f… » commençai-je en la voyant se redresser, s’asseoir puis se pencher vers moi. Ma phrase mourut en voyant où son regard se dirigeait. Un sourire ourla malgré moi mes lèvres, regard défiant, attendant de voir jusqu’où miss Russie était capable d’aller. Sa main voyagea alors sur la zone ciblée, et elle put clairement constaté de ses doigts qu’en effet, sous le tissu de mon pantalon, j’étais à l’étroit, durcissant sous sa caresse, pestant moi même contre cette faiblesse masculine alors qu’elle, elle n’en souriait que davantage, s’amusant surtout de cesser très vite son petit numéro pour me laisser sur ma faim. « T’as une citrouille qui t’attend ? » Et puis merde, moi aussi je pouvais jouer. Attrapant ses hanches, je l’attirais tout en la retournant, de sorte qu’elle se retrouve sur le dos, venant me plaquer au dessus d’elle, collant bien mon entrejambe qu’elle s’était amusée à faire réagir contre son bassin, mon torse contre elle, nos visages tout proche… « Je crois que je les ai entendu, ils reviennent... On n’a pas le choix faut rester là. »
@Novella Francescov
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