SOLWEIG ☆ Un remontant ne fait de mal à personne.

Young woman in distress ?

SOLWEIG ☆ Un remontant ne fait de mal à personne. Tumblr_m5y0zhjNTE1r9wl7fo1_500

Il y a des soirs comme ça où vous avez envie de faire une pause, de faire le point sur vous-même. La journée avait été longue. Les heures c'étaient déroulés lentement et j'avais beau regarder ma montre toutes les minutes, rien ne changeait. Six mois que j'étais ici, six mois que je n'avais pas revue ma famille. Nous étions proches du moins une bonne partie et ne pas les voir était une lourde conséquence. J'entrais dans le Lord Hobo, le bar le plus proche du campus. C'était ici que tous les étudiants se regroupaient à la fin de la journée. Aujourd'hui, il était à moitié vide. Me dirigeant vers le bar je commandais un verre de whisky. Un remontant ne me ferait pas de mal. Buvant une gorgée je remarquais une jeune femme qui ne m'était pas inconnu. Je demandais au barman de lui offrir un verre de vin de ma part.

Une fois le mot passé, elle relevait la tête vers moi, la mine sombre. Quelque chose n'allait pas ? Je levais mon verre à sa santé tout en souriant. Les femmes qui me résistaient étaient pour moi un challenge. Vous allez me dire que je suis professeur et que je ne devrais pas agir ainsi, mais j'avais pratiquement le même âge qu'eux. Je ne pouvais pas mettre des barrières comme certains professeurs le faisaient. Solweig était un défi à elle toute seule. Je flirtais avec plusieurs filles, mais elle. C'était légèrement différente. Elle était en couple, pourtant je m'évertuais à la pousser à bout. Une situation amusante pour ma part, mais je savais que cela l'agaçait au plus haut point. Je décidais de me rapprocher d'elle tout en buvant une gorgée. Une fille seule dans un bar ce n'était pas prudent. Surtout lorsqu'elle était jolie.

« Que fait une jolie fille seule dans un bar en pleine semaine. Ne me dis pas que ton cher étendre ta lâcher ? En même temps il n'était pas assez bien pour toi. »

J'aimais bien là taquiner et j'étais sûr qu'elle allait m'envoyer boulé à chaque fois que je la titillais sur son couple.

(Invité)

Calvin & Solweig

« Don't get me wrong, but I have a boyfriend »

C’était une semaine particulièrement difficile. Je n’étais en couple avec Stan que depuis peu, pourtant ma peur reprenait le dessus. Nous nous aimions c’était indéniable, seulement, je ne pouvais m’arrêter de penser que cette histoire finirait mal, comme toutes celles que j’avais vécues auparavant. Après toute l’histoire du summer camp, je venais seulement de ‘guérir’ de mes maux de façon thérapeutiques, et j’avais une peur constante des sentiments amoureux, ce qui m’avait d’ailleurs rebuté au départ avec mon copain. Mais heureusement, je savais que c’était quelqu’un de bien, et il me rassurait constamment. J’avais également appris le transfert de mon grand frère Nathan qui était jusque là scolarisé à Dartmouth. Désormais il étudiait à Harvard, et ça voulait dire qu’il allait encore me traiter comme une gamine de 15 ans. Plus le droit de toucher à ceci cela, plus le droit de voir tel gars … bref, que des emmerdes. Cette semaine m’avait vraiment épuisée, et il fallait que je prenne un petit remontant dans mon petit bar habituel, j’espérais ne croiser personne en revanche, je n’étais pas tellement d’humeur à la discussion. Je rentrai et m’assied au comptoir, puis commande à boire. Mais quelqu’un m’a devancée. Le serveur me sert ma boisson et me dit que c’est de la part d’un gars à même pas trois chaises de la mienne. Je lève le regard la mine légèrement blasée et aperçoit … mon professeur ! Il lève son verre à ma santé avec son grand sourire de dragueur. Bon ok, faut avouer qu’il est pas mal et qu’il est tout à fait mon genre. Mais il abuse. C’est pas la première fois qu’il me fait le coup, et ça commence à mettre une espèce d’ambigüité dans notre relation (censée rester distante) dont je me serais bien passée. Il s’approche de moi. Mais qu’est ce qu’il me veut ? N’a-t-il donc pas compris que j’étais maquée ? … et qu’au passage j’étais son élève ?
« Que fait une jolie fille seule dans un bar en pleine semaine. Ne me dis pas que ton cher étendre ta lâcher ? En même temps il n'était pas assez bien pour toi. »
Je le regarda dans les yeux restant silencieuse un moment, interloquée par son culot. Je finis par sourire et lui répondre. ‘ On est pas toujours obligés de rester collés, tu sais … et puis depuis quand tu me connais pour savoir qui ou pas est assez bien pour moi ?’ Je penchais légèrement la tête et fis ma mine de gentille petite fille arrogante. Peut-être qu’avec ça il me laisserait tranquille croyant parler à une dingue. Je bu tout de même dans le verre qu’il m’avait fait servir et continua avec mon petit sourire innocent.
‘ Et toi alors ? Tu vas me dire qu’il y a tellement de thons chez tes collègues qu’il faut que tu tapes parmi les étudiantes ?’

Are you sure of it?

Elle n'avait pas tors dans un sens. Je ne la connaissais pas assez bien pour juger les hommes avec qui elle sort, mais cela m'amusait. Ce que j'aimais avec Solweig c'était son franc parler, elle n'avait jamais peur des conséquences. J'émettais un léger rire. Certaines enseignantes étaient plutôt pas mal, mais soit trop vieille soit elle ne m'intéressait pas tout simplement. Je pouvais passer pour le gros dragueur de service, je n'en avais rien à faire. Je n'étais pas du genre à me taper mes élèves. Généralement, je leur faisais seulement du charme. Je n'allais pas prendre le risque de perdre mon job pour des flirts. J'aimais jouer et avec certaines femmes le jeu en valait la chandelle. Je buvais une gorgée et recommandais un autre verre.

Comme je le disais, je n'allais pas prendre le risque d'aller plus loin avec une élève. Cela m'était déjà arrivé avec une des étudiantes du campus. Bien sûr cela c'était passé bien avant que j'intègre mon poste à Harvard. Disons quelques jours plus tôt. Le souci étant que maintenant, je faisais tout pour l'éviter et surtout qu'elle n'en parle à personne. Un psy vous dirait surement qu'en flirtant avec plusieurs femmes cela voulait dire que j'évitais l'amour, que j'évitais de m'ouvrir de peur d'en souffrir. A vrai dire je n'en savais rien et je m'en fichais. Tôt ou tard je devrais surement épouser une noble, bien que je n'étais pas du genre à écouter ce que l'on me disait, mais qui sait ce qui pouvait arriver ? On n'était jamais sûr de rien. N'importe qui pouvait changer du jour au lendemain et se surprendre soi-même.

« En fait c'est mon petit doigt qui me l'a soufflé. »je n'allais pas dire qu'ils n'allaient pas ensemble, car je ne l'avais jamais vu avec son copain. Heureusement pour elle, car j'en aurais profité pour la mettre mal à l'aise devant lui. « Tu me vexes là ! Si tu semble être si sûr de toi, explique moi en quoi je te fais des avances ? Vois-tu cela m’intéresse.»

J'ironisais la chose en prenant un ton amusé. C'est vrai après tout ? Je ne lui avais jamais dit que je la trouvais agréable à regarder. Cependant, elle n'avait pas tort, mais la voir sans voix ça n'avait pas de prix.

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Calvin & Solweig

« Don't get me wrong, but I have a boyfriend »

« En fait c'est mon petit doigt qui me l'a soufflé... » Je baissa la regard et ris de manière sarcastique avant de relever le regard vers lui et répondre sur le même ton ' Oh j'aurais du m'en douter ... ' « Tu me vexes là ! Si tu semble être si sûre de toi, explique moi en quoi je te fais des avances ? Vois-tu cela m’intéresse.» reprit-il. Je souris.
'Eh bien pour commencer, tu m'offres un verre, on a pas beaucoup vu ça entre un prof et une élève, mais excuse moi s'il y a eu mépris ... Parce que si c'est un acte entièrement amical, c'est tout à ton honneur Mikhaïlovitch ... '
Je regardais mon professeur dans les yeux, c'était assez drôle et en même temps gênant. J'avais fini par le tutoyer, au début je pense qu'il m'aimait bien simplement en tant qu'élève puisque j'étais parmi les meilleures de sa classe. Mais au fur et à mesure, je pense qu'une espèce de relation assez ... bizarre s'est installée. Je ne sais pas, c'est tout plein de sous-entendu. Si je n'étais pas en couple et que je n'étais pas son élève, qui sait ? Il se serait peut-être passé un truc entre nous, mais ce n'était clairement pas le cas, donc inutile d'essayer, je ne céderai pas. Je bu une grande gorgée de mon Whisky. Si je continuais sur ce chemin, il me verrait dans un sal état, et ça, ce n'était pas bon du tout ... J'avais tout de même une image sur le campus ... C'était marrant de le voir se rétracter d'un coup ... Eh bien puisqu'il ne me draguait pas, ça voulait dire qu'on pouvait parler du dernier devoir ? J'étais fatiguée et je n'avais certainement pas envie de parler de cours, mas j'avais envie de le tester, ça allait être drôle. ' Bon ! Tu ne me dragues pas, ça veut dire qu'on peut parler de ce dernier devoir de russe ? Au fait, je voulais te dire qu'Aleksei m'a beaucoup aidée à le faire, je sais que c'est pas honnête, mais bon j'imagine que ça ne te dérange pas, hein ... ' disais-je feignant d'être désolée alors que je ne l'étais pas du tout. Aleksei était cet héritier du trône de Russie avec qui j'avais eu une brève aventure avant Stan ... Il était aussi l'élève de Calvin ...

Maybe you could stay a bit longer

J'aimais ce ton condescendant. Finalement, ma soirée prenait une tout autre allure. Elle promettait d'être bien plus attractive que je ne l'avais pensé. En plus de boire un verre en compagnie d'une belle jeune femme, elle se révélait être l'une de mes meilleures élèves. Solweig avait des yeux perçants, mais l'on ne pouvait pas y voir ce qu'elle pensait. Une beauté froide. Elle me tutoyait, voilà que mademoiselle prenait ses aises. Avec un sourire sur les lèvres je citais son prénom tout en jouant à son jeu, car sans qu'elle s'en rende compte elle jouait avec moi.

« A cette heure-ci tu n'es plus mon élève Solweig. »

Alekseï l'avait aidé ? Décidément, ce dernier était plein de réserve. Mon cousin était plus généreux qu'il en avait l'air, à moins, qu'il y est quelque chose la dessous ? La façon dont elle prononçait son prénom me laissait perplexe. Solweig parlait de lui avec une espèce de frustration dans la voix. Elle me jetait son prénom à la figure comme si sa présence aurait dû m'agacer ? Un coeur brisé ? Une fille amoureuse qui n'a pas eu ce qu'elle voulait avec lui ? Qu'en savais-je. Après tout, cela ne me regardait pas, mais cela attisait ma curiosité. Voilà, qu'elle voulait parler de devoir. Réaction réfléchie. Juste pour me prouver que je la draguais.

« Voyons si mes cours ont porté leur fruit. Вы красивая сегодня вечером (Vous êtes belle ce soir.)»

C'était un compliment mérité. Je n'étais pas du genre à me cacher. Lorsque je trouvais une femme séduisante je le lui disais, car elles aimaient toujours qu'on les complimente. Elles vous diront que ça ne leur faisait rien, mais dans le fond cela touchait une corde sensible. Les femmes se faisaient belles pendant des heures pour qu'on les remarque et leur dire était la moindre des choses. Inutile de les laisser dans le doute.

(Invité)

Calvin & Solweig

« Don't get me wrong, but I have a boyfriend »

Ce petit jeu bien qu'interdit commençait à être marrant, même si je savais que je pourrais y résister bien plus longtemps qu'il ne le pense. Il avait cette assurance incroyable, mais toutes mes impressions sur lui, je préférais les garder pour moi. Montrer que j'étais indifférente à son charme mais pas à ses drôleries était une arme pour moi. Je commanda un second verre de whisky bien que je sache que ce n'était pas raisonnable. « A cette heure-ci tu n'es plus mon élève Solweig. » me dit-il.
Je bu une gorgée de mon verre tout en scrutant ma montre à mon poignet gauche 20h38. Il n'était pas si tard .. Et d'ailleurs ça ne voulait rien dire. A n'importe quelle heure, c'était pas très bien vu d'être aussi proche d'un professeur. Nous nous trouvions dans un bar étudiant, plein de mes connaissances pouvaient venir à n'importe quel moment et mal interpréter notre proximité. Mais je sais pas, la façon dont il a dit la chose m'a plu. Je souriais en acquiecant. ' Mais tu es un grand malin, Calvin. Et tu dis ça à toutes tes élèves ? '

J'avais parlé de cours ? Voilà que mon professeur testais mes connaissances. « Voyons si mes cours ont porté leur fruit. Вы красивая сегодня вечером (Vous êtes belle ce soir.)» Je souris comprenant ce que cela voulait dire. ' же пенсаис куэ ту не ме драгуаис пас ? ен тут час, йьай он трèс бон профессёр ... ( Je pensais que tu ne me draguais pas ? En tout cas, j'ai un très bon professeur ... )' J'aurais pu le remercier, mais ça aurait été trop facile pour lui. Je voulais simplement qu'il comprenne qu'on ne disais pas que j'étais la meilleure pour rien. Je bu une énième fois dans mon verre, et je me sentais déjà joyeuse. ll me semblait avoir une bien meilleure résistance que ça ...

Tell me.

Je laissais échapper un léger rire. Sa fougue et la façon dont elle me tenait tête avait un côté amusant. Ça me plaisait. Charmer les filles était pour moi un bon atout, je ne voulais pas forcément gagner leur corps, mais plutôt jouer avec elle. Cela rendait une vie plus passionnante et moins triste. De plus, les relations étaient importantes. C’est ce que ma famille m’avait enseigné. Il ets vrai que j’étais proche de certains étudiants, en même temps on avait pratiquement le même âge. Bien entendu cela se passait en dehors des cours. A l’université j’étais Monsieur Mikhaïlovitch et rien d’autre. Alors, qu’en dehors j’étais une personne normal et parfois cela me frustrait que l’on me repousse à cause de mon métier. Chose qui n’arrivait pas souvent, mais quand même. Je buvais une gorgée de whisky et répondait d’un ton un peu plus sec.

« Si je ne suis que ton professeur, pourquoi as-tu accepté mon verre ? »je marquais une pause, posais mon verre et me tournais vers elle.«« Figure toi que je ne dis pas seulement ça aux filles, mais aussi aux garçons. Après tout, si je n’étais pas professeur je pourrais facilement passer pour un étudiant, alors pourquoi me repousser ? »

Je souriais en coin, attendant sa réponse. A ma plus grande satisfaction, elle me répondait en russe. Une phrase sans erreur. J’étais plutôt fière de mon élève. La langue russe était complexe, mais une fois apprise elle révélait une certaine beauté. Une langue à la beauté froide comme la plupart des russes.

«Bravo. Je vois que tu suis bien, mais cela je n’en doutais pas. Pour ta gouverne, je ne te drague pas, je ne fais qu’une constatation. Ne pas le remarquer serait une offense. »

Peu importait, elle ne m’avait toujours pas dit ce qu’elle faisait ici. Ce soir le bar était très peu fréquenté par les étudiants, mais la voir seule au bar était plutôt mauvais signe. Généralement, les femmes préféraient s’installer à des tables et parler garçons, chiffons, cours tout en riant. Là, son comportement m’indiquait que c’était mauvais signe, à moins qu’elles soient le genre de femme à ce mettre au bar.

«Tu ne m’as toujours pas dit. Qu’est-ce qui t’amène ici ? Tout porte à croire qu’il s’est passé quelque chose qui ta affecté. »

(Invité)

Calvin & Solweig

« Don't get me wrong, but I have a boyfriend »

« Si je ne suis que ton professeur, pourquoi as-tu accepté mon verre ? » Il posa son verre avant de se retourner vers moi et continuer « Figure toi que je ne dis pas seulement ça aux filles, mais aussi aux garçons. Après tout, si je n’étais pas professeur je pourrais facilement passer pour un étudiant, alors pourquoi me repousser ? » Il marquait un point. Et puis oui, c'est vrai, pourquoi avais-je accepté son verre ? Acte manqué ? Possible ... C'est vrai qu'il avait notre âge après tout. Je souriais regardant ailleurs, ne voulant pas reconnaître mon tort.
Après lui avoir montré de quoi j'étais capable dans sa langue maternelle, il me félicita «Bravo. Je vois que tu suis bien, mais cela je n’en doutais pas. Pour ta gouverne, je ne te drague pas, je ne fais qu’une constatation. Ne pas le remarquer serait une offense. » Je leva un sourcil. Ça aurait été une offense, selon lui de ne rien dire au sujet de mon physique ? Je vois ça comme un énième compliment, je n'avais pas pour habitude qu'un de mes professeurs remarque mon visage, mais je pense que je pouvais pour une fois lui accorder un ' merci ' que je dis en esquissant mon plus beau sourire le regardant droit dans les yeux. Mais il changea vite de sujet. «Tu ne m’as toujours pas dit. Qu’est-ce qui t’amène ici ? Tout porte à croire qu’il s’est passé quelque chose qui ta affecté. » Mon visage se raidit d'un coup. Apparemment, je ne savais pas cacher ma détresse alors que j'avais l'impression de faire tous les efforts possibles et imaginables pour ça. Je continua alors de le regarder dans les yeux avant de répondre toujours avec un grand sourire pour dissiper ses songes ' Mais qu'est ce qui te fait croire ça ? Je vais bien merci, et toi ? Il serait peut-être temps de te trouver une petite amie, tu ne crois pas ? ' Après tout, Cambridge ne manquait pas de jolies filles, il allait forcément finir par trouver.

Laisse moi une chance de comprendre

Encore une fille qui n’avait pas réellement conscience de ce qu’elle dégageait. Je répondis à son sourire tout en buvant. Ses yeux bleu était incroyable, ils étaient grand et attentif, mais comme le disais souvent ma mère «les yeux reflètent l’âme. » C’était eux souvent qui trahissaient nos émotions. Ce qui me faisait pensé qu’elle n’était pas bien c’était avant tout son comportement, une fille seule au bar, se noyant dans un verre et qui évite la compagnie. Deuxièmement, c’était son regard las comme fatigué d’avoir enduré ces dernières 24 heures. Je n’étais pas expert en la matière, mais j’étais suffisamment alerte pour deviner qu’il c’était passer quelque chose qui ne lui avait pas forcément fait plaisir.

«Voyons, ce qui me fait croire ça, c’est le fait que tu sois seule ici et qu’en te regardant de loin, on a l’impression que tu cherche à te noyer dans ton verre, du moins si cela était physiquement possible. »

Je n’allais pas lui parler de son regard, elle allait me reprocher pour la énième fois mon côté dragueur. Une petite amie ? J’aimais croire que ce n’était pas pour moi. Tout simplement, je n’avais pas sut tomber sur la bonne ou garder une femme à mes côtés sans faire quelque chose qui s’avérait être impardonnable pour elles. De plus, à quoi bon me prendre la tête alors que je savais que tôt ou tard je serais forcément marié à une noble pour assurer la descendance des Mikhälovitch. Mon père était bien marié à une noble anglaise. Bah, ce n’était pas pour moi les relations sérieuses, du moins pas encore.

«Il faut croire que je n’ai pas rencontré la bonne. Rien ne me force à me presser, chaque chose en son temps. »

Je commandais des cacahuètes histoire de faire quelque chose, de changer de conversation. Je décidais donc de revenir à la charge.

«« Tu n’es pas obliger de me le dire, après tout je suis déjà condamner. Je suis un professeur et pour certains d’entre vous c’est comme passer de l’autre côté et devenir un vieux. »

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Calvin & Solweig

« Don't get me wrong, but I have a boyfriend »

Il ne relevait même pas ce que je venais de lui dire. Je souriais et il semblait fixer mes yeux sans s’arrêter, je faisais de même un peu gêner, je souriais timidement, puis bu à mon tour une gorgée de mon verre tout en regardant ailleurs. Seulement il répondit, mais peut-être pas à la bonne question. Je me retournais alors à nouveau vers lui, le regardant droit dans les yeux.

«Voyons, ce qui me fait croire ça, c’est le fait que tu sois seule ici et qu’en te regardant de loin, on a l’impression que tu cherche à te noyer dans ton verre, du moins si cela était physiquement possible. »

Il avait l'air plus que sérieux en me disant cela, ça me faisait bizarre qu'on observe mon comportement, mais pour le coup, il avait raison. Il l'avait même eu dans le mille. Je regarda mon verre tout en riant comme si c'était une façon d'échapper à la réalité de ce qu'il disait sur moi. Je bu une nouvelle gorgée, puis me rendit compte que j'étais grillée alors je reposa mon verre sur la table regardant Calvin un peu honteuse... mais je préférais garder le silence quant à mon mal-être passager. Je repris tout de même avec assurance.

" Eh bien Calvin, tu n'as franchement pas à t’inquiéter pour moi, tout va très bien, et en plus j'ai un charmant jeune homme qui me paye un verre .. que demande le peuple ! ' finissais-je levant mon verre à sa santé mais il reprit finalement en relevant ce que je lui avait dit plus tôt «Il faut croire que je n’ai pas rencontré la bonne. Rien ne me force à me presser, chaque chose en son temps. » Il commanda des snack et je bu avant d'acquiescer. 'Oui et tu es encore jeune, tu as le temps ... ' Je le regardais puis il reprit

« Tu n’es pas obliger de me le dire, après tout je suis déjà condamner. Je suis un professeur et pour certains d’entre vous c’est comme passer de l’autre côté et devenir un vieux. » Je posa finalement son verre et le regardant immobile un instant, inexpressive, je finis par lâcher. ' Ça ne va pas bien avec Stan, et on m'a dit que mon frère était à Harvard ... ' Je le dévisagea ensuite pour voir sa réaction.

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