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Valentin & Sateen

Voilà maintenant un mois que l’on s’était revu pour la première fois… un mois que l’on ne s’était pas retrouvé rien que tous les deux, un mois que je travaillais sur moi-même pour enfin arriver à lui dire… Un mois qui devenait un supplice une torture a chaque seconde éloignée de lui. Je n’en pouvais plus, je le ressentais au plus profond de moi, c’était comme un manque, j’avais besoin de lui à mes côtés. J’avais besoin de son contact, sa simple présence dans mon cœur ne me suffisait plus. Ça faisait un mois que j’essayais de me préparer au jour où j’allais lui dire, et cela me semblait toujours aussi insurmontable, rien n’avait changé en un mois a par mon désir de le revoir.

Je voulais que l’on soit uniquement tous les deux, c’est pourquoi j’avais demandé à Langley si elle voulait bien me laisser la chambre toute l’après-midi, ici j’avais de l’intimité, et j’étais sûre que personne ne viendrait nous embêter, par mesure de précaution, j’avais quand même demandé aux filles de ne pas venir dans la chambre.

Je m’étais saisi de mon portable, avait ouvert ma liste de contact et avait fait glisser les prénoms jusqu'à la lettre V, jusqu'à son prénom… j’avais le doigt en face du téléphone vert, prêt à appeler valentin Spinelli et puis je me décidais enfin à cliquer. Portant alors mon téléphone a mon oreille, j’entendais ce bip raisonner et cela me semblait interminable. Et puis il décrocha enfin… dans ma tête j’avais tout prévu, quelque chose de calme et posée, mais au moment où j’entendis sa voix les paroles sortir sans aucun tact, pas de bonjour rien juste ces mots :

-Valentin je n'en peux plus, tu me manques tellement… je veux tout te dire !

Tout ceci état bien loin du « bonjour valentin, comment vas-tu ? Tu veux bien venir chez les cabots s’il te plaît . ». C’est là que je réalisais vraiment à quel point il me manquait, et c’était bien plus que ce que je ne m’imaginais.

-Valentin, tu veux bien me rejoindre chez les cabots s’il te plait ?

J’attendais sa réponse puis finit par raccrocher, un quart d’heure plus tard j’entendis la porte dans le hall sonner… je ne perdis pas un instant, ne voulant pas qu’une autre cabot ouvre la porte, je sortis de ma chambre en courant, je descendis les escaliers à toute vitesse et faillis même manquer une marche et puis j’arrivais enfin à la porte que j’ouvris sans tarder. Lorsque je vis son visage le mien se couvrit d’un resplendissant sourire, tandis que mon regard pétillait de bonheur, bien que celui-ci risque d’être éphémère au vu des nouvelles à annoncer, je profitais de ce dernier. J’avais alors invité valentin à rentrer et lorsque je refermai la porte je me jetais à son cou, ça avait été plus fort que moi, je n’avais jamais ressenti un tel manque, mis a part depuis notre dernière séparation… j’avais besoin de le sentir près de moi… je m’étais néanmoins excusé de ce geste encore déplacé au vu de notre situation. Je me permis tout de même de glisser ma main le long de son bras pour me saisir de sa main, et le guider alors vers ma chambre à l’étage. Je ne voulais pas perdre un instant, je voulais tout lui dire même si ça allait être dur. J’aurais bien pu lui présenter le cabot house, lui faire une petite visite, mais j’aurais tout le temps de le faire après si ce dernier voulait bien encore de moi après ces révélations. Je lui annonçais alors tout en ouvrant la porte de ma chambre :

-Bienvenue chez les cabots ! Voici ma chambre…ici je suis sûre qu’on sera au calme pour en parler rien que tous les deux.

(c)lili
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Sateen & Valentin

Cela faisait déjà un mois. Un mois que l'amour de ma vie avait réapparu dans ma vie. Un sacré choc moi je vous le dis. Mais j'avais eu le temps de m'y faire. On ne s'était pas revu depuis. Pourquoi ? Tout simplement, parce que ni l'un ni l'autre n'était prêt. Pourtant j'avais dit à Blue' que j'allais me caser et que je ne pouvais plus faire ce qu'on faisait ensemble. Parce que je suis toujours amoureux de Sateen et que je ne veux plus qu'elle. Je ne veux plus de ces jeux, de ces aventures d'un soir, ou sur le long terme. Je veux du sérieux. Et rien qu'avec elle. Aussi, quand je reçois un sms d'elle, ça me donne le sourire sur le champs. Et quand elle m'appelle, je ne peux être qu'extrêmement heureux, car je me dis que peut-être c'est le jour, le jour où tout va redevenir comme avant :

-Valentin je n'en peux plus, tu me manques tellement… je veux tout te dire !
- Vraiment ? ... Tu me manques aussi.
-Valentin, tu veux bien me rejoindre chez les cabots s’il te plait ?
- Pas de souci. J'arrive.


Il ne me fallut pas bien longtemps avant de prendre mes jambes à mon cou et de disparaître de ma chambre pour filer dans la maison de ma Sateen. Je ne me souvenais pas d'être déjà rentré dans cette maison là, ne connaissant pas beaucoup de Cabot au final. De loin seulement. Je ne mis pas trop de temps à trouver la fameuse maison au final, et j'étais plus qu'heureux qu'elle m'ait enfin appelé pour tout me dire. Je n'attendais que cela depuis ce long mois où je me devais d'être loin d'elle. Mon ultimatum, autant pour l'un que pour l'autre, cela avait été qu'elle me dise tout ce qu'il s'était passé avant que nous puissions nous remettre ensemble. J'avais bien trop souffert avec toutes ces histoires, et je ne voulais pas aller trop vite cette fois-ci. Il me fallait tout savoir avant de pouvoir continuer avec elle, parce que je savais que si on se remettait ensemble et que j'apprenais une chose déplaisante, j'allais vouloir m'éloigner, et pas sûr que j'aurais pu revenir un jour.

J'arrivais donc assez vite chez les Cabots et sonnait à la porte. Rapide comme l'éclair, Sateen m'ouvrit la porte, et mon rayon de soleil m'aveugla. Son sourire, putain il m'avait manqué, tellement que mon cœur rata un battement. Il est clair que j'étais de plus en plus fou d'elle, comme si je ne l'avais jamais eu et que je la désirais depuis des années. Elle me fit alors rentrer et une fois à l'intérieur, elle me sauta au cou. Je ne passais qu'un seul bras dans son dos, histoire d'être un minimum distant, bien que c'était carrément impossible. Je respirais son odeur, puis la sentit se décoller, à contre cœur. Si seulement, je pouvais l'attraper et la serrer de nouveau contre moi ... Mais on ne pouvait pas. Pas encore. Je me laissais faire quand elle attrapa ma main et me conduit à l'étage, jusqu'à sa chambre.

-Bienvenue chez les cabots ! Voici ma chambre…ici je suis sûre qu’on sera au calme pour en parler rien que tous les deux.
- Super. Je suis vraiment content que tu te sois enfin décidé. Je me doute bien que ça ne doit pas être très facile pour toi ... Je redoute tes paroles, mais ça me tarde vraiment, pour qu'on puisse avancer.


Seulement, je ne me rendais forcément pas encore compte de l'ampleur de la nouvelle qu'elle allait me dire. J'avais peur de ne pas m'en remettre, de tourner les talons et de ne plus jamais avoir envie de la revoir. Qu'avait-elle donc bien fait pour s'en vouloir autant et avoir peur que je ne veuille plus jamais d'elle ?!
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Valentin & Sateen


Je n’en pouvais vraiment plus, je crois même que c’était pire que notre première séparation, il me manquait, il manquait à chaque partie de moi… la première séparation nous ne pouvions pas nous voir, nous ne savions même pas que l’on aurait le plus grand bonheur de nous revoir. Et là on savait pertinemment que l’autre était à l’autre bout du campus, et que la seule chose qui nous séparait été l’entière vérité… Plus aucun secret, même sur les sujets les plus douloureux, et cela rendait tout bien plus compliqué que ce que l’on aurait pu l’imaginer dans nos rêves les plus fous ou les plus doux.
Je trépignais complètement d’impatience dans ma chambre après cet appel, lorsque je lui avais annoncé que je voulais le voir, que je voulais tout lui dire et qu’il m’avait répondu : « - Vraiment ? ... Tu me manques aussi. » Mon cœur c’était complètement affolé, emballé à tel point que j’avais cru qu’il allait sortir de ma poitrine pour aller le rejoindre. Lorsqu’il avait accepté de venir mon esprit s’emballait également, sincèrement ça faisait bien longtemps que je n’avais pas ressenti ça, et le contre coud allait certainement être bien plus difficile. Pour le moment j’étais dans l’euphorie de le revoir, mais viendrait le moment où je ressentirais la peur et la douleur face à ce que je dois absolument lui annoncer.

Nous étions désormais à l’étage seul, rien que tous les deux dans ma chambre, cette chambre que je partage avec Langley, mais qui aujourd’hui ne serait occupé que par lui et moi… Suite à mes paroles valentin avait finit par me dire :

- Super. Je suis vraiment content que tu te sois enfin décidé. Je me doute bien que ça ne doit pas être très facile pour toi ... Je redoute tes paroles, mais ça me tarde vraiment, pour qu'on puisse avancer.

Le bonheur s’effaça en un instant, pas le temps de dire ouf que le stress s’était déjà emparé de la totalité de mon être. Je crois que ce n’est que suite à ses paroles que je réalisais vraiment ce qui allait se passer, j’allais enfin tout lui raconter, absolument tout lui raconter. Mon cœur s’affolait, mon ventre et ma gorge se nouaient, la souffrance voulait s’emparer de mon être et je tentais de la refreiner comme je pouvais : car je savais que c’était là que tout ce jouer, c’est là que je garderais à jamais ou que je le perdrais pour toujours et que je devrais subir une souffrance encore plus démente que celle que j’avais alors subie jusqu’en ce jour.

Je lui fis alors un petit sourire gêner, savoir qu’il redoutait déjà mes paroles ne m’arrangeait pas le moins du monde… même si en contrepartie il continuait de dire que c’était pour que l'on puisse avancer, avancer donc ensemble l’un à côté de l’autre… c’était dingue à quel point que je sentais comme dépendante à lui. J’ai toujours rêvé au prince charmant, a l’amour véritable, tout le monde n’a pas connaissance de l’existence du vrai amour, mais au vu de ce que je ressentais sincèrement pour Valentin, je n’avais aucun doute. C’est certes le jour et la nuit, ça apporte le plus grand bonheur, ça apporte de la souffrance, mais le tout est d’être ensemble, car ensemble on peut tout affronter…
Et pour cela il fallait qu’il veuille affronter cela avec moi, c’est ça qui ferait que je resterais debout ou que je m’écroulerais complètement sous le poids de toute cela, ma souffrance n’est rien si j’ai son amour en retour, mais dans le cas inverse ce serait pour moi bien pire que d’essayer de soulever le monde de ma faible force.

Tenant toujours sa main je le menais jusqu'à mon lit, et m’asseyais dessus en lui indiquant de faire de même. Je me positionnais en tailleur au milieu de mon lit et plongeai mon regard dans le sien, sans lâcher sa main, c’est ce contact qui me donnerait la force de toute lui dire. Je commençais par une légère prévention, qui semblerait certainement débile, mais je savais qu’il ne supportait pas de me voir pleurer, cependant ici c’était inévitable.

- Valentin, tout d’abord je veux juste te dire… qu’il y a très très peu de chance pour que je ne pleure pas.

Je n’attendais pas de réponse de sa part face à cette prévention. Je ne perdis pas de temps, Je soufflais un cou et à peine eus-je prononcé le premier mot que ma voix se faisait faible, je fermais les yeux un instant pour commencer :

-Tout est en rapport avec ma crise, chacune de mes crises est déclenché par un facteur… mon corps se préparait, se changeait en silence jusqu’à l’apparition de cette crise … je t’en supplie Valentin ne t’énerve pas face à ce que va te dire !

J’étais en panique totale en un instant, mes mains devenaient moites, mon cœur s’oppressait, et quelques frémissements parcouraient mon corps… j’étais sous l’emprise de la peur, la peur de l’énerver, de le mettre en colère et de le perdre, et en plus je devais revisualiser cet évènement douloureux, je ne pouvais pas faire autrement lorsque j’en parlais. Je me retenais déjà de toutes mes forces pour ne pas commencer à pleurer, et je finis par lâcher :

- Il faut que je te dise tout d’un cou sinon, je serais incapable de prononcer quoi que ce soit : Valentin la cause de ma crise c’était un enfant, c’était notre enfant, lorsque tu es partie Valentin j’étais enceinte de toi… certaines hormones n’était pas compatible avec mes médicaments c’est pourquoi j’ai faits cette horrible crise ! Les…les médecins… ils m’ont interdit de le garder… Valentin… j’ai dû avorter…

Comme je m’en doutais je n’avais pas tenu, j’avais complètement craqué chacun de mes mots étaient devenues de moins en moins audible, couvert par mon souffle coupé entrainé par les larmes qui ne cessaient pas de s’intensifier et de dévaler mes joues. Je voulais le regarder mais j’en étais incapable ma vue était brouillé, et cette douleur qui me prenait toujours au ventre quand j’en parlais, je n’étais pas plus prête qu’au premier jour où j’en avais parlé à Ambre, mais au moins maintenant il le savait. J’avais lâché sa main et m’étais recroquevillé sur moi-même, comme si ce mouvement allait soulager la douleur que j’éprouvais.

(c)lili
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Même après tout ce qu'elle m'avait prévenu, je ne pouvais pas m'attendre à quelque chose qui me concerne vraiment. Je ne voyais vraiment pas quoi. Alors c'est pourquoi j'étais sûr que jamais je ne pourrais lui en vouloir. On s'était assis sur son lit, et elle semblait vraiment prête à m'avouer son secret. Cependant, elle n'avait pas l'air d'aller bien, presque autant la première fois qu'on s'était revu et qu'on avait abordé ça. Je ne voulais rien dire qui puisse la perturber, alors je m'étais dit que dès qu'elle commencerait ses explications je n'ouvrirai pas la bouche jusqu'à ses dernières paroles. Et elle commença. Elle me prévient qu'elle allait pleurer. Je m'en étais bien douté de ça. Cela ne me dérange pas, notre premier baiser était du à ses premières larmes face à moi, comment lui en vouloir ?! Au moins j'avais la preuve qu'elle tient encore à moi. Bien que ça me déchire toujours autant le cœur de la voir dans un état pareil. Je caressais légèrement sa main, lui faisant comprendre que je l'écoutais vraiment et que je ne bougerais pas.

Puis elle continua sur ses crises de bipolarités. Je ne comprenais pas où elle venait en venir, et encore plus quand elle me demanda de ne pas m'énerver ... Pourquoi est-ce que je voudrais m'énerver contre elle ?! Mon air était de plus en plus perplexe et je fronçais les sourcils. J'avais envie de lui dire que rien au monde ne pourrait me faire élever la voix contre elle, ou être énervé contre elle, jusqu'à ce qu'elle parle, qu'elle dise ce qui s'était passé. Même si elle avait parlé entre deux sanglots, j'avais tout compris. Choqué, je la regardais fixement, comme si on venait de me planter un couteau dans le dos. Je n'osais bouger et je n'osais même plus respirer. Elle m'avait lâcher la main et je n'avais pas essayer de la retenir. C'était comme si elle venait de m'achever. Je n'en revenais pas de ce qu'elle venait de me dire. On a failli avoir un enfant. Elle et moi. Mais il n'est plus là. Il n'a pas eu la chance de vivre ou même de voir le jour. Je sentais la colère m'emparer, mais elle m'avait demandé de ne pas l'être. J'essayais donc de me calmer. Mais je n'y arrivais pas. Alors je me suis levé et suis allé à l'autre bout de la chambre, lui tournant le dos. Je ne savais pas quoi dire, j'étais bien trop choqué.

- Un enfant ... de toi ... Avais-je dis bien trop bas pour qu'elle m'entende, encore plus dans ses pleurs, qui ne cessaient d'empirer mon cas. Je me retournais alors, comme une prise de conscience, comme si je me réveillais et lui demandais, de façon bien trop neutre, pour éviter la colère et la tristesse Pourquoi tu ne m'as pas appelé ?! Pourquoi ... Comment ... On s'est toujours ... Non ... Je me laissais tomber contre le mur, me rendant compte qu'on avait vraiment pas été prudent. Sûrement parce qu'au fond de moi j'ai toujours su qu'elle serait la femme de ma vie, et qu'elle soit la mère de mes enfants. C'est pour ça que j'étais séparé entre la frustration, la tristesse, la déception, et la compassion. Non, ce n'était pas de la colère contrairement à ce que j'avais pensé. A ce qu'elle pensait. Je le regardais, mais je ne lui en voulais pas. Parce que je l'aime. Je me rapproche d'elle, m'assois proche d'elle, la colle contre moi, puis je lui dis Sateen, je t'aime. Jamais je ne serais en colère contre toi. Même si ça veut dire ne pas avoir encore d'enfant de toi. On a encore le temps. Je préfère t'avoir toi, encore à mes côtés. Des enfants, on en aura pleins d'autres. Je suis contre l'avortement certes, mais avec ce qu'elle m'avait dit, j'avais bien compris qu'elle avait fait ça à contre cœur et qu'elle avait du sauver sa vie. Comment lui en vouloir, alors qu'elle n'a pas eu le choix ?!
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Valentin & Sateen


J’avais tellement peur, peur qu’il parte, qu’il franchisse cette porte et qu’il ne se retourne plus jamais face à ce que j’allais lui annoncer, j’avais peur de sa réaction… mais je refusais de rester loin de lui plus longtemps. Et la vérité était pour le moment la seule chose qui nous séparait, car il ne la savait pas cette dite vérité. J’étais en pleurs lorsque les mots sortir enfin de ma bouche, je n’osais même pas le regarder, j’avais tellement peur et c’est surtout la douleur qui fit que je me recroquevillais sur moi-même.
Je le sentis se lever du lit, mon cœur loupa un battement et je relevais immédiatement la tête malgré la douleur qui avait toujours pleine possession de mon corps. Je le voyais, enfin je voyais son dos… il n’était pas partie, mon corps s’était alors envahi d’un énorme soulagement bien que la douleur reste présente, seulement l’inquiétude était là aussi, il était là et ne disait rien, il ne faisait rien : que peut-il bien penser ? Il m’en veut beaucoup . Voici les questions qui m’envahissaient à l’instant. Toutes ces questions m’atteignaient, elle me faisait souffrir, la peur me détruisait, et j’avais beau glisser mes mains sur mon visage pour essuyer ces horribles larmes c’était trop dure, elles coulaient alors plus fort et je préférais enfouir de nouveau mon visage entre mes mains. C’est alors que le son de sa voix résonna dans la pièce à côté des sanglots incessants :

- Pourquoi tu ne m'as pas appelé ?! Pourquoi ... Comment ... On s'est toujours ... Non ...

Je relevais à nouveau la tête, et tandis que j’avais envie de lui répondre je ne pouvais pas, je le voyais glisser et se laisser tomber contre le mur et moi ! Qu’est-ce que j’allais lui répondre ? « Pourquoi je t’ai pas appelé ? Parce que là-bas on ne me laisse pas mon portable, peu importe que l’on se soit toujours protégé ou pas, cela m’était complètement égal, ce qui me tue c’est d’avoir perdu cet enfant pas de l’avoir conçu… » Mais ça ce n’était pas des mots que je pouvais prononcer, c’était au-delà de mes forces. J’avais la vu brouiller par les larmes mais j’aperçus une silhouette s’approcher de moi, et ça ne pouvait être que lui, il s’était assis à nouveau sur le lit et vint me blottir contre lui, tout en me réconfortant de ces paroles :

-Sateen, je t'aime. Jamais je ne serais en colère contre toi. Même si ça veut dire ne pas avoir encore d'enfant de toi. On a encore le temps. Je préfère t'avoir toi, encore à mes côtés. Des enfants, on en aura pleins d'autres.

Il m’aime… mon cœur s’apaise, il n’est pas en colère mes larmes se calme, il veut de moi à ses côtés et peut-être même pour l’éternité… des enfants, des enfants il en veut avec moi et pleins d’autres, il veut voir en nous plus qu’un couple… il est parfait, en un mot il m’apaise, en quelques paroles il m’émerveille. Il avait réussi à faire renaître le sourire sur mes lèvres, cet homme est parfait et c’est mon homme, mon prince charmant, mon amour, mon amant. Je me redressais alors et me serrais contre lui, enroulant mes bras autour de son cou et blottissant ma tête dans ce dernier.

-Valentin je t’aime tellement, je dois t’avouer que tu n’es pas la première personne à qui j’en parle, bien que tu sois la première personne à qui j’ai eu envie d’en parler… mais tu n’étais plus là, enfin bref ce que je veux dire Valentin c’est qu’il n’y a quand t’en parlant à toi que ça change quelque chose, je ne l’oublierais pas c’est impossible, mais je me sens comme libéré… je ne veux plus jamais te perdre !!

Je déblottis ma tête de l’endroit où j’étais confortablement installé, désormais complètement apaisé par le parfum de Valentin. Je glissais ma main sur sa joue, puis dans ses cheveux, je le regardais, je plongeais mes yeux dans les siens et m’y perdais pendant un instant sans rien dire. Puis finis par lui dire :

-Lorsque je l’ai appris je ne pouvais pas t’appeler, dans le centre où je suis les patients n’ont pas le droit aux téléphones, les seules personnes que l’on peut appeler sont les personnes de notre famille, bien que pour moi tu sois un membre de ma famille depuis cet évènement, pour eux ce n’est pas sur le papier !

J’étais toujours un peu surprise des paroles qu’il avait prononcées plus tôt, et d’un autre côté pas complètement… il m’avait clairement dit qu’il voulait fonder une famille avec moi tout de même, il y a de quoi ne pas oublier et méditer, bien que pour moi ceci est loin d’être un problème mais plutôt une magnifique nouvelle.

(c)lili


hrp: désolé du temps de réponse ♥
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On avait beau être jeunes et avoir toute la vie devant nous, je me voyais déjà la continuer avec elle. Oui c'est tôt j'en suis conscient. Mais ce n'était pas comme si elle avait la première femme dans ma vie. Non, j'en avais connu une, et grâce à Sateen, je sais à présent ce que c'est que le vrai amour, et c'est elle qui m'a fait découvrir que je suis vraiment amoureux d'elle et que je veux passer le reste de mes jours avec elle, malgré la douleur de la séparation, qui a été brutale et atroce. Et l'entendre dire qu'elle m'aimait toujours ça avait le don de me faire oublier tout le reste. Tant qu'elle continuera de m'aimer, je pourrais tout lui pardonner. Espérons juste que cela soit à jamais le cas et réciproque surtout. Voilà pourquoi je n'ai aucun mal à m'imaginer des gosses avec elle.

Elle m'expliqua ensuite qu'elle avait voulu me le dire plus tôt, mais vu que j'étais déjà parti ... Puis elle continua en me disant pourquoi elle n'avait pas pu me joindre au centre. Tout ça n'était à présent que des banalités. Je savais ce qu'il lui était arrivé et je l'aime toujours comme un dingue. Et puis n'était-ce pas ce que je voulais depuis que je l'avais revu l'autre jour ?! Si. Et maintenant ? Et maintenant qu'elle m'avait dit qu'elle me considérait de la famille mais qu'il manquait juste un bout de papier je me mis à m'imaginer la demander en mariage. Elle me met de ces idées en tête ! Elle me fait tourner en bourrique et pourrait me demander d'aller chercher la lune que je me démerderais pour y aller. Je me demande si c'est très bon pour la santé d'être amoureux à ce point-là.

- Voilà qu'on se projette déjà dans l'avenir Lui dis-je tout en lui souriant tendrement. Et maintenant que tu m'as tout dit, ça te dirais de redevenir mienne corps et âme ?

Parce que avec ce qu'elle m'avait dit, avec tout ce qu'on s'était dit, on s’appartenait déjà au niveau de l'âme. Ni elle, ni moi n'avions pu se consacrer à une autre personne. Enfin, je ne pourrais jamais en être sûre de son côté, mais je la crois, parce que je l'aime. Et la base c'est la confiance. Si je commence à douter d'elle, je peux être sûr que je ne l'aimerais plus. Mais c'est bien loin d'être le cas. Je la regarderais, sentais ses mains sur ma peau, dans mes cheveux, pour ressentir ce besoin bien trop longtemps refoulé de la serrer contre moi, de l'embrasser et de ne plus la lâcher. Cette fois, je sentais que ça allait être possible, sans qu'un quelconque évènement vienne briser notre amour. C'est bête mais je suis tellement impatient que je prend mon temps. J'ai peur de me réveiller et de me rendre compte que tout cela n'est jamais arrivé, que je suis à Harvard, mais qu'elle n'est pas là. Je ferme alors les yeux, respire un bon coup pour bien la sentir, puis dépose mes lèvres sur les siennes, délicatement, profitant de chaque parcelle de celles-ci. Comme elle m'avait manqué ! L'embrasser des heures sans me poser des questions, c'était la chose qui m'avait manqué le plus au monde. Moi qui croyait qu'aimer un être plus fort que ma sœur n'allait jamais arrivé ! Bien sûr que ça n'arrivera pas, ce n'est pas le même amour, mais il le rattrape bien comme il faut, et à présent, je ferais absolument tout et n'importe quoi pour les deux femmes de ma vie.
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Valentin & Sateen


Voilà maintenant il savait tout absolument tout, mon cœur commençait enfin à s'apaiser, mes larmes aussi ainsi que mon esprit, j'avais un poids en moins, je me sentais plus légère, j'étais redevenue la petite plume qu'il arrivait à soulever d'une facilité plus que déconcertante. J'avais avant l'impression que tout m'attirait vers le bas et maintenant je sais que je peux enfin avancer et surtout avancer avec lui, car non il n'avait pas franchi cette porte il était resté à mes côtés, dans cette chambre, il n'avait pas envie de partir, ou en tout cas il ne me le montrait pas. Et voilà qu'il prononça ces mots:

- Voilà qu'on se projette déjà dans l'avenir.

C'est vrai qu'on se projetait dans l'avenir malgré le fait qu'on était jeune, après tout je n'ai que 20 ans et pourtant je n'ai absolument aucun mal à m'imaginer finir ma vie avec lui, aucun mal à m'imaginer fonder une famille avec lui et vivre ensemble dans la même maison, je ne le vois très bien en tant que père de mes enfants et tout sont partie d'un amour de lycée et je ne l'aurais jamais rencontré s'il n'avait pas quitté l’Italie de nombreuses années auparavant! Je lui fis un petit sourire tout en imaginant cela. Puis je l'écoutais ajouter:

- Et maintenant que tu m'as tout dit, ça te dirais de redevenir mienne corps et âme ?
-Oui!Oui!oui!! je ne désir rien de plus!!!

Je me serrais tout contre lui, mon cœur s'était affolé comme au premier jour, mes yeux brillaient de mille feux, chacun de mes sens se réveillait puis là un nuage blanc une vague de douceur et de soulagement, de la légèreté... oh oui je me sentais vraiment légère, il avait enfin posé ses lèvres sur les miennes, ses lèvres que je désirais tant depuis tellement longtemps maintenant, je glissais me deux mains dans ses cheveux et prolongeais son baiser le plus longtemps possible, je l'interrompis un instant pour respirer et le contempler, je passai alors délicatement mon pouce sur ses lèvres avant de m'en emparer à nouveau. Tandis que je savourais ses lèvres j'enroulais mes jambes autour de sa taille et vins par la suite déposer quelques baisers dans son cou avant de lui demander:

-Ça te dirait qu'on se fasse un week-end rien que tous les deux, pour rattraper le temps perdu?

(c)lili


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Tout ce que je voulais c'était qu'elle me réponde oui, et quelque part j'avais une appréhension. Pourquoi ? Sûrement que je la voulais trop et que j'avais peur que tout foire une deuxième fois. Je veux que tout soit parfait maintenant et que plus rien ne cloche, maintenant qu'on s'est tout dit. Donc quand elle s'empressa de me répondre par l'affirmatif trois fois d'affilé et se jeta sur moi, je ne pus qu'être méga heureux. Rien n'aurait pu me faire plus plaisir. C'était fou comme j'aimais cette fille, qui devenait la plus belle et la plus adorable de toutes les femmes du monde entier. La meilleure. Et c'est la mienne. Quel putain de trop beau privilège !

Je la serrai contre moi, l'embrassait, répondait à ses baisers. Sentir son odeur, toucher sa peau, j'avais l'impression que c'était irréel. Je m'étais tellement fait à l'idée que jamais plus je ne la reverrai ou qu'elle ne serait plus jamais à moi que j'avais du mal à me rendre compte de ce qu'il m'arrivait. Déjà que j'avais terriblement envie d'elle, de la goûter de nouveau et ne plus m'arrêter, que lorsqu'elle vint s'asseoir sur mon désir ne fit qu'augmenter, et je la bouffais presque. J'aurais pu encore plus l'embrasser des heures durant, comme à 'époque, comme si rien n'avait changé, comme si rien ne s'était passé. Non ce n'était pas tout à fait comme à l'époque, c'était encore plus intense. Sûrement parce qu'on avait été séparé pendant trop de temps et que nos sentiments avaient perduré.

- Ça te dirait qu'on se fasse un week-end rien que tous les deux, pour rattraper le temps perdu?
- Ah mais carrément ! Comment refuser ?!


Passer tout un week-end rien qu'avec elle, c'était tout ce dont j'avais envie et besoin. Limite, c'est comme si plus rien n'existait autour de nous, alors si on pouvait s'échapper le temps d'un week-end ce serait juste magique. Je l'avais rattraper de nouveau pour l'embrasser et la serrer encore plus contre moi. Je voulais que le temps s'arrête et que ces bons moments ne se terminent jamais. Je la caressais tendrement, passais même mes mains sous son t-shirt sans pour autant aller plus loin. Je voulais juste sentir sa douce peau contre moi. C'est sûrement aussi pour ça que je lui avais enlevé son haut en un tour de main. Peut-être un peu trop vite. Mais au moins je pouvais la toucher, la sentir. Ça faisait tellement longtemps.
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Valentin & Sateen


J’étais en plein rêve éveillé, il était là l’homme de ma vie, de mes rêves, tout contre moi bien qu’il n’ait jamais été bien loin de mon esprit, là je l’avais en chair et en os, il n’était pas une illusion, je sentais son parfum, je sentais ses muscles en passant ma main sur son corps, je sentais ses lèvres qui embrasaient les miennes. C’était mon paradis, ma vision d’un monde meilleur, moins sombre, à partir de ce jour je savais que j’allais moins pleurer car il était à nouveau à mes côtés, il était à nouveau à moi rien qu’a moi. J’étais la seule à gagner cette place dans son cœur, et je n’avais pas l’intention de le laisser à qui que ce soit d’autre. Il n’y avait pas de lui, pas moi, seul le nous raisonnait en l’être que je suis, il est en moi ce que je suis pour lui, c’est quand même dingue de ressentir ça alors que je ne suis âgée que de seulement vingt ans, mais je me vois sans aucun souci passer le reste ma vie à ses côtés, car c’est seulement à ses côtés que je me sens en parfaite sécurité.
Je voulais qu’on rattrape ce temps qu’on avait perdu à cause de ma maladie et qu’on passe plein de moment rien que tous les deux, c’est pourquoi je lui avais proposé de passer un week-end rien que tous les deux et j’attendais sa réponse avec impatience, même si au fond de moi je savais qu’il ne pouvait pas refuser une pareille proposition.

- Ah mais carrément ! Comment refuser ?!
-J’étais en train de me poser la question ! Comment refuser… tu veux qu’on aille où ? New York ? Miami ? Californie ? Où tu veux ! Et tu as interdiction de me répondre la même chose … c’est toi qui choisit !

Il m’avait répondu et j’étais heureuse de cette destination, en fait il pourrait choisir n’importe quelle destination, j’en avais rien à faire tant que j’étais avec lui, il pourrait choisir un endroit glacial on trouverait le moyen de se réchauffer, il choisirait un pays tropical on aurait pris de bon bain je pense. Il pouvait me dire n’importe quelle destination, avec les hôtels de mon père un peu partout tout était possible.
Mais pas le temps de plus méditer sur une destination qu’il s’empara de nouveau de mes lèvres, me serrant ton contre son corps, je ne desserrais pas mes jambes que j’avais enroulées autour de ses hanches quelques instants plus tôt, je frissonnais en sentant ses mains glisser sous mon tee-shirt et frôlant chaque parcelle de ma peau. Je l’embrassais avec passion, cette passion que l’on avait nourrie pendant tellement longtemps, puis en un tour de main je me retrouvais sans tee-shirt, je continuais d’embrasser alors valentin mais j’avais également le sourire aux lèvres, rien n’avait changé, ou alors si mais ça c’était intensifié et c’était tellement agréable ! Je serais un peu plus mon corps contre le sien et tandis que j’échangeais avec lui des baisers enflammés je fis glisser mes mains dans ses cheveux, c’est un simple petit détail, mais un détail qui m’avait manqué, glisser mes mains dans ses cheveux quand je l’embrassais c’était juste une habitude que j’aimais beaucoup… Ne me demandez pas pourquoi !

(c)lili
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Le fait qu'elle veuille passer tout un week-end juste avec moi me comblais déjà suffisamment de joie, même si le fait qu'à présent elle était de nouveau mienne était déjà une joie immense en soit. Avec elle à mes côtés, j'ai toujours été heureux et je ne doute pas du fait que je le serais pour toujours. Tant qu'elle sera là. Puis elle me demanda quelle destination je voulais. Je lui aurais bien dit, chez moi, en Italie, mais pour un week-end, et pour rencontrer la famille que j'ai et qui ne me considère plus comme l'un des leurs, autant passer son chemin. Heureusement, j'avais encore ma sœur, mon meilleur pote que je considère bien plus comme un frère que comme le vrai, et à présent, elle. C'était tout ce dont j'avais besoin. Alors qu'importe la destination. Mais puisqu'il fallait choisir, alors je lui répondis :

- Pourquoi pas un week-end à Aspen ?

Ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas fait de snow, mais la première idée qui m'avait traversé l'esprit c'était elle et moi devant un bon feu, elle dans mes bras, pour se réchauffer, passer toute la journée au lit, à boire du chocolat chaud et à manger des fraises au chocolat avec de la chantilly (a). Et puis entre deux baisers, j'avais rajouté en chuchotant :

- Pas besoin de combinaison de ski je pense ...

On ne voulait pas de ce week-end pour se mêler à la foule et faire des activités sportives - excepté au lit - donc à quoi bon prendre du matériel de glisse sur neige ?! Je m'étais mis à sourire malicieusement, avant de l'embrasser de nouveau, de lui retirer son haut, de la caresser, de la serrer contre moi. Sentir autant ses mains dans mes cheveux m'avait terriblement manqué, même si je n'avais jamais compris cette obsession pour ces derniers. Bon d'accord, ils sont aussi beaux que mon cœur (a). Pas prétentieux pour un sou ! Je suis juste heureux. Tellement que je pourrais sourire tout le temps si je n'avais pas autant envie de l'embrasser. Mais la situation devenait bien trop tentante. Alors je rompais quelques instants nos baisers pour lui demander :

- Ta coloc' revient bientôt ?


Histoire de savoir si on allait être seuls encore longtemps ou non !
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