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don't worry be happy w/ elie-sara z. lincoln

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« Pourquoi le côté « masqué » de ce bal te rend si euphorique d’un coup ? » Elle arrêta nos baisers pour me poser une question des plus pertinentes. Loin d'être idiote, Elie avait immédiatement décelé que cette perspective m'avait rendue le sourire et même plus, hystérique. « Disons que ça rend les choses plus excitantes, tu ne penses pas ? » Peut-être pouvais-je même planter mon petit-ami et rejoindre Elie sur la piste puisque sous le masque, personne ne pourrait me reconnaître. Je tentais de la faire adhérer à mon euphorie. « Bal masqué... ça veut dire qu'on peut passer la soirée ensemble, ni vu ni connu, tu crois pas ? » Si mon masque me rendait totalement méconnaissable, il y avait de fortes probabilités que je puisse jouir de la présence de ma petite-amie et ainsi danser avec elle comme je l'avais souhaité depuis le début. Rien ne pouvait me rendre plus heureuse. « Crois-moi, la Saint Valentin sera superbe. » Et je pouvais également jouer les agents doubles ! Pouvoir jongler entre mes différentes relations sans que personne ne découvre le pot aux roses. Quoi que... Néanmoins cette perspective avait réussi à me calmer et je déposais un tendre baiser sur l'épaule d'Elie, attrapant l'une de ses mains que je nouais à l'une de mes miennes.

J’espérais que la Saint Valentin ne se termine pas en une vulgaire scène de film dans laquelle l'une des protagonistes finit par se trahir. Les autres personnages obtiennent vengeance et parfois finissent ensemble, ce serait le comble. L'idée même que ma petite-amie succombe au charme de mon petit ami était risible. Ils m'appartenaient tous les deux. Je les voulais pour moi seule. Elie plus que n'importe qui était à moi. Ainsi, me rendre au bal masqué me permettrait de m'assurer qu'aucun ne tenterait de me la voler. Je décidais finalement de me confier, du moins de lui expliquer à quel point ça pouvait me perturber. « Je sais bien que ce n'est pas ce que tu aurais voulu. » Je m'appuyais sur mes coudes et lâchais la main que j'avais enlacée. « Notre relation, tout ça... je fais mon possible mais ça prendra du temps, tu sais. » Avais-je au fond envie que les choses changent ? Avais-je envie de faire mon coming-out bisexuel au moins ? Je savais toutefois que cela pouvait la rassurer. « Tu sais que je tiens à toi, n'est-ce pas ? » Demandais-je, plongeant mon regard bleuté dans le sien, jouant avec quelques mèches de ses cheveux. « Je me doute que tu puisses te poser la question parfois... même si ça ne fait qu'un mois, j'ai... envie que les choses fonctionnent entre nous. »
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« Disons que ça rend les choses plus excitantes, tu ne penses pas ? »
Plus petite, j’avais toujours adoré me déguiser, j’avais même une malle pleine de vêtements pour assouvir mes envies de jeux de rôles. En grandissant, j’avais perdu cet amour de me faire passer pour quelqu’un d’autre, préférant les vêtements de grande marque aux friperies. Je ne m’étais remise aux déguisements à cause des soirées étudiantes, me pliant aux coutumes « fraternitesques » par obligation, mais j’aurais de loin préféré porter une jolie robe noire asymétrique, comme celle repérée dans un boutique l’autre jour, qu’un déguisement quelconque qui me mettrait moins en valeur lors de cette fameuse soirée. Tout ça expliquant mon manque d’enthousiasme face à celui de ma petite amie.
« Bal masqué... ça veut dire qu'on peut passer la soirée ensemble, ni vu ni connu, tu crois pas ? »
Effectivement, si bal masqué signifiait ça pour elle, je comprenais mieux sa soudaine bonne humeur. Pouvoir se croiser, se chercher, se toucher ni vu ni connu pouvait être excitant. Mais d’un autre côté, elles continueraient à se cacher des autres. Et c’est justement ce que je ne voulais plus vraiment faire. Dilemme.
« Oui … effectivement… »
« Crois-moi, la Saint Valentin sera superbe. »
Kaleigh était ne descendait pas de son petit nuage, elle était tendre, déposa un simple baiser sur l’une de mes épaules, et enlaça ses doigts aux miens. Mais je ne savais pas quoi dire de plus, je restais limite bouche bée. Elle devait s’en inquiéter, car elle continua à parler, et à argumenter.
« Je sais bien que ce n'est pas ce que tu aurais voulu […] Notre relation, tout ça... je fais mon possible mais ça prendra du temps, tu sais.. […] Tu sais que je tiens à toi, n'est-ce pas ?»
Bien sur que je le savais. On n’avait pas ce type de relation avec qui ne comptait pas. Elle et moi, on était un couple après tout.
« Bien sur que je le sais. »
J’esquissais un sourire pour la rassurer.
«Je tiens aussi énormément à toi Kaleigh. »
La preuve ? J’accepte de me cacher, alors que je m’assume complètement. Que je n’ai peur de rien. Mais ça, je ne lui dirais jamais de cette façon.
« Je me doute que tu puisses te poser la question parfois... même si ça ne fait qu'un mois, j'ai... envie que les choses fonctionnent entre nous. »
Est-ce une sorte de déclaration ? Ca y ressemblait en tout cas.
« On est sur la même longueur d’onde toutes les deux. »
Mais il y avait un mais.
« Et j’ai accepté d’être patiente … mais je ne pourrais pas l’être indéfiniment Kal’ … »
Je ne lui demandais de crier son homosexualité dans la rue tout de suite, mais je voulais lui faire comprendre qu’une relation, c’était donnant-donnant. Chacun devait faire des efforts pour que ça marche. Mais je ne voulais pas non plus jouer le rôle de la méchante dans notre couple. Je pris donc le parti de changer complètement de sujet. Je souris. Et me rapprochait d’elle, jusqu’à ce que nos corps se touchent.
« Je ne savais pas que tu aimais tellement te déguiser au fait. »




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« ... Et j’ai accepté d’être patiente … mais je ne pourrais pas l’être indéfiniment Kal’ … » « Je sais. » Répondis-je dans un murmure, comme s'il eut été prononcé rien que pour en moi. Et c'était un peu le cas d'ailleurs. Je me demandais quand Elie exigerait que je sorte du placard, que je me montre avec elle comme une femme se montre envers la personne qu'elle aime. Cela dit, je me rassurais en me disant que si elle ne pouvait attendre, c'est qu'elle ne tenait pas tant que ça à moi. C'était bien plus facile que de me mettre à sa place. Elle tenait à moi, c'était déjà ça et son « énormément » m'avait fait chavirer le cœur un instant. « Je ne savais pas que tu aimais tellement te déguiser au fait. » « Tu plaisantes ? J'adore me déguiser. Je vais à toutes les fêtes costumées. » Parfois je prétends être quelqu'un d'autre. Je suis fatiguée d'être moi, tout simplement. « Je n'sais pas pourquoi ça m'était sorti de la tête. Maintenant il va falloir que je cours dans les magasins pour me trouver une tenue... » Et un masque, ajoutais-je à moi-même.

La Saint Valentin avait beau me rendre aussi euphorique que mélancolique, elle n'en restait pas moins une fête qui suscitait toute mon attention. J'adorais la Saint Valentin, j'adorais l'idée, en dépit du bombardement commercial auquel on était sujet dès la fin Janvier. J'aimais recevoir des présents, j'aimais les offrir. Je voulais aimer et me sentir aimée, désirer et faire l'amour. Et par dessus-tout, faire l'amour avec Elie. Il fallait que je trouve un moyen d’échapper à une nuit d'amour en compagnie de mon petit-ami. « Et si on l'ouvrait cette bouteille ? » Lâchais-je subitement, me relevant un peu trop vite, sentant que j'étais sujette à l'une de mes habituelles chute de tension. Me remettant les idées en place, je me levais pour examiner une nouvelle fois ce qu'Elie avait apporté. « Je meurs de faim. » Et oui, même en ayant un appétit de moineau, il m'arrive d'avoir faim au point de vouloir dévorer ma petite-amie. « Hai fame ? » Demandais-je avec mon plus bel accent italien, esquissant un sourire qui se voulait charmeur. « C'est la seule chose que je sais dire en Italien. Ça et : tu as un préservatif ? Je sais le dire en toutes les langues par contre... » Dis-je, riant, commençant à faire chauffer l'eau qui nous servirait à cuire les pâtes.
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« Tu plaisantes ? J'adore me déguiser. Je vais à toutes les fêtes costumées. […] Je n'sais pas pourquoi ça m'était sorti de la tête. Maintenant il va falloir que je cours dans les magasins pour me trouver une tenue... »
Même moi, j’avais oublié que cette soirée était masquée. Mais qu’elle le soit ou non, ça ne changeait rien pour moi. Si Kaleigh venait me voir et m’invitait à danser, je répondrais oui et la suivrai. Si elle ne venait pas, je passerai la soirée sans elle. Après tout, je n’étais en couple que depuis janvier, et je savais encore m’amuser en solitaire. Même si je préférais vraiment la première solution. Je lui fis un grand sourire.
« Tu seras de toute façon magnifique. »
Kaleigh se releva d’un coup, me prenant par surprise.
« Et si on l'ouvrait cette bouteille ? »
Cette bouteille, je l’avais complètement oubliée, mais au moins, elle était maintenant à température ambiante et prête à être bue. Pendant que je me levais à mon tour pour la saisir et la déboucher, je vis Kal saisir le sac en papier kraft et en sortir les pâtes et la sauce en boîte.
« Je meurs de faim. »
Chose que je n’avais pas l’habitude d’entendre, puisqu’elle avait plutôt un appétit d’oiseau. Au début de notre relation, je m’étais même demandé si elle n’était pas anorexique ou boulimique. Je savais maintenant, depuis que je l’avais vu à plusieurs reprises piocher dans mon assiette, qu’il n’en était rien.
«Hai fame ? […] C'est la seule chose que je sais dire en Italien. Ça et : tu as un préservatif ? Je sais le dire en toutes les langues par contre... »
Je ne parlais pas un mot d’italien, je n’étais d’ailleurs pas douée pour les langues étrangères en général, mais à sa mine, je comprenais qu’elle parlait de nourriture. Je posais la bouteille débouchée sur la table et m’approcha d’elle par derrière, l’enlaçant et la serrant contre moi délicatement. Puis, je posais mon front contre son omoplate.
« Et tu sais dire j’ai envie de toi dans toutes les langues ? »
J’étais devenue d’un coup d’humeur très coquine, et j’espère que si elle ne l’était pas, qu’elle allait le devenir très rapidement.


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Alors que je déposais les pâtes dans l'eau, Elie m'enlaça de ses bras, posant son front contre mon omoplate. Je me sentais si bien dans ses bras, dans son étreinte, en compagnie d'une femme et de celle-ci, tout particulièrement. Elie était vive et pleine de douceur à la fois, un savoureux mélange, tout en elle me plaisait. Elle était faite pour moi. Et je me demandais quand allais-je cesser ce manège, lui jouer la carte de la fidélité alors qu'il n'en était rien. Je déposais mes mains sur les siennes afin de lui faire comprendre qu'elle ne devait pas cesser de m'enlacer. « Et tu sais dire j’ai envie de toi dans toutes les langues ? » « Non mais je sais dire... » J'appuyais sur mon léger accent anglais dans le but de la faire craquer. « Que moi aussi j'ai envie de toi. » Bien qu'elle ne puisse pas le voir, j'esquissais un sourire. Savoir que l'on éveille le désir de l'autre est toujours flatteur, bien plus que flatteur : rassurant. Je lui plaisais et c'était là ce que j'avais espéré depuis le début. Elle avait su attirer mon attention au point que je m'étais creusée la tête pour forcer notre rencontre au lieu de l'aborder comme je le fais avec n'importe qui. Je voulais qu'elle se souvienne de moi. Je voulais faire les choses bien et en pensant de cette manière, j'occultais totalement mon autre liaison qui durait depuis plus longtemps que la notre. J'aurais simplement aimée pouvoir être capable de l'aimer tout simplement, à sa juste manière, comme le méritait, tout simplement. Je fus submergée par la mélancolie alors qu'elle m'enlaçait toujours de ses bras avec une tendresse toute particulière, comme elle savait si bien le faire. Je savais pertinemment que je ne pourrais jamais totalement l'aimer comme elle le méritait, que je ne pourrais jamais faire mon coming-out ni ne montrer en public avec elle telles que nous étions. Et ce constat signait la fin, notre rupture et je redoutais plus que tout ce moment car je me sentais si bien avec elle, si entière, si comblée... ma gorge se nouait à cette pensée et je fis mine de m'occuper de la cuisson des pâtes tout en gardant une main posée sur les siennes. Dire que la Saint Valentin approchait et que ni elle ni moi ne la passerions comme nous aimerions tant le faire... il fallait néanmoins que je trouve quelque chose car je désirais profiter de cette occasion pour lui prouver la teneur de mes sentiments et l'importance que j'attachais à cette relation. J’espérais simplement que celle-ci se passe sans accrocs et qu'elle ne me ferait pas détester la Saint Valentin autant que je me détestais parfois...
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Tendrement, Kaleigh avait posé sa main libre sur les miennes, posées au niveau de son ventre. « Non mais je sais dire... […] Que moi aussi j'ai envie de toi. »
Son accent anglais me fit sourire malgré moi. Je serrai ma petite amie encore un peu plus fort dans mes bras, vu qu’elle ne pouvait me voir. Même si on avait nos divergences, essentiellement dues à nos différences façon de vivre notre sexualité, c’étaient des moments comme celui-ci qui me faisait tenir à elle plus que je ne l’avais jamais fait pour une personne. Si je ne pouvais lui donner qu’un petit peu de ma confiance en moi pour qu’elle s’affirme enfin, tout serait parfait.
« Et si on séchait cette soirée toutes les deux ? »
Je savais que pour elle, ne pas y aller la ferait paraître presque suspecte tant les étudiants de sa confrérie avaient l’habitude de la voir à toutes les soirée. Mais ne serait-ce pas la meilleure façon de passer une bonne St Valentin que de la passer dans les bras l’une de l’autre ?
« Tu pourrais dire que tu es malade … »
Je l’embrassais doucement dans le cou.
« Je trouverai aussi un prétexte … »
L’une de mes mains passa sous son tee-shirt, se posant à même la peau de son ventre.
« On resterait toutes les deux sous la couette … »
Avec mes doigts, je dessinais de petits cercles autour de son nombril. Je me doutais que la convaincre ne serait pas une mince affaire, je doutais même d’y réussir. Mais comme dit l’adage, qui ne tente rien n’a rien. Et pour une soirée de plus en tête à tête avec elle, je serai presque prête à tout. Etait-ça qu’on appelait l’amour ? Si oui, j’étais bel et bien en train de tomber amoureuse de Kaleigh. Pour la première fois de ma vie. Et finalement, je ne me sentais ni étouffée, ni forcée. Je me sentais juste incroyablement bien.
« Je vais préparer le vin en attendant que les pâtes soient prêtes. »
La bouteille était déjà débouchée. Pour m’occuper, je sortis deux verres que je remplis de vin rouge, deux assiettes et des couverts que je posais sur la petite table d’appoint. Un des inconvénients des chambres universitaires était le manque de place, mais on s’y accommodait comme on pouvait. Une fois tout en place, je retirais mon pull que j'accrochais au-dessus de ma parka, restant en débardeur et m’installa sur le lit de ma petite amie, la regardant cuisiner du coin de l’œil.


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C'était grotesque. Si j'avais pu convaincre ma petite-amie de ne pas gratifier Harvard de sa présence au bal, j'aurais pu passer la plus belle des Saint Valentin. Me montrer aux bras de mon petit-ami afin de faire taire les rumeurs à mon sujet et l'esquiver le soir pour rejoindre Elie. Grotesque, je vous l'avais dit. Comme j'aurais voulu lui répondre que oui, j'allais trouver une excuse pour expliquer mon absence et passer la soirée avec elle. Cela aurait simplifié ma vie. Mais visiblement j'aime me la compliquer. Mes deux relations le prouvaient. Dire que je pouvais au moins me débarrasser de mon petit-ami mais que je ne le faisais pas... « J'aurais bien aimé... » Je suis traditionaliste. A la Saint Valentin, j'offre des cartes à ceux que j'aime, je passe la soirée en compagnie d'une personne qui compte pour moi, je mange du chocolat et bois du champagne. Si l'université organise un bal masqué, je m'y rends bien entendu masquée, je joue le jeu. Je joue le jeu et j'invente mes propres règles. Briller par mon absence ne ferait qu'alimenter les ragots, et je voulais profiter de ce bal comme tout le monde. Je voulais danser au milieu des autres, je voulais me mélanger aux autres et profiter comme n'importe qui de la musique, du punch et des rencontres. S'il y a bien une fête que j’affectionne, c'est bien la Saint Valentin. Je méritais d'y aller. J'avais le droit de m'amuser.

Je frissonnais lorsque ses mains passèrent sous mon débardeur, dessinant de petits cercles autour de mon nombril et plus encore au contact de ses lèvres sur mon cou. Je fermais les yeux, laissant la chaleur envahir mon corps sous l'effet de ses caresses. Elie me délaissa doucement pour s'occuper de remplir nos verres alors que j’égouttais les pâtes. Plaçant les féculents dans un saladier, je l'apportais à table ou je constatais que ma petite amie avait retiré son pull et je ne pu cacher un sourire qui se dessinait sur mon visage. La vue de ses bras nus, de son cou et de ses épaules me donna brusquement des envies alors que je m'asseyais, le regard rivé sur sa peau immaculée. Je ne faisais que très rarement la cuisine, je ne savais d'ailleurs pas faire la cuisine. Je me contentais de grignoter des fruits secs et de manger de temps à autre quelque chose de plus solide comme une part de pizza ou une soupe. Je préférais de loin picorer tout au long de la journée que de prendre le temps de m'alimenter comme il se doit, ce qui était bien entendu très mauvais pour ma santé mais qu'importe. Je n'étais jamais tombée en hypoglycémie durant l'un de mes entraînements bien que je me sois sentie faible plus d'une fois. « A cette soirée qu'on attendait. » Je levais mon verre dans sa direction.
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« J'aurais bien aimé... »
« Tant pis alors. »
Je ne pus m’empêcher de soupirer malgré moi. Ma solution était bien plus simple pour nous, mais je savais très bien qu’elle avait très peu de chances de ce faire. Les apparences étaient bien trop importantes. J’avais l’étiquette « bisexuelle » collée sur le front depuis mon entrée à Harvard, et je m’en étais très bien accompagnée. Mais encore une fois, Kaleigh n’était pas prête à changer son image. J’espérais pouvoir la faire changer d’avis. Parce que je n’avais pas envie de rompre avec elle pour cette raison. Pour une fois que je tenais à quelqu’un, j’avais vraiment envie que cette relation fonctionne. Je la regardais cuisiner depuis son lit, et ne put m’empêcher de sourire : je ne l’avais jamais vue cuisiner. Trois minutes plus tard, les pâtes étaient prêtes, mélangées à la sauce tomate et prêtes à être servies. Je pris place à la table, en face d’elle, et levait mon verre de vin.
« A cette soirée qu'on attendait. »
« A cette soirée et aux prochaines ! »
J’entrechoquais mon verre avec le sien tout en la regardant dans les yeux, puis en but une gorgée. La température du breuvage était parfaite, et les accords de cannelle se faisaient bien sentir dans le palais. Papa pourrait être fier de moi, j’avais bien choisi la bouteille, même si elle ne s’accordait pas du tout avec ce qu’on allait manger.

Un quart d’heure plus tard, les assiettes étaient vides, la bouteille aussi, tout comme le paquet de cookies dont j’étais en train de grignoter le dernier, essayant d’éviter que toutes les miettes se retrouvent sur le couvre-lit de Kaleigh. La tête un peu lourde, on s’était toutes les deux assisses sur le lit, le dos au mur. Mon envie d’elle n’avait pas diminué pendant le repas, et j’avais toujours autant envie de sentir sa peau contre la mienne. Que nos épaules se frôlent me faisait déjà monter des petits papillons dans le ventre. Doucement, je posais ma main sur sa joue et lui fit tourner sa tête dans ma direction jusqu’à ce que nos lèvres se touchent enfin. Je fermais les yeux et j’y déposa un baiser doux. Puis un second un peu plus appuyé. Puis un troisième encore plus intense. Au quatrième, nos lèvres s’entrouvrirent en même temps, comme muées d’un même mouvement, et le baiser se fit encore plus passionnel. J’attendais cette soirée depuis des jours, et je comptais faire en sorte qu’on ne l’oublie pas de sitôt.


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Comment Elie pouvait-elle garder une silhouette aussi élancée alors qu'elle venait de s'enfiler pratiquement toute la boîte de cookies et ce n'était pas la première fois. La voir se nourrir me réjouissait néanmoins et je me rendis compte que sa santé aussi me préoccupait, comme si Elie ne me préoccupait pas déjà assez. Cela étant son appétit me donna envie de m'alimenter un peu plus, ce qui n'était peut-être pas une mauvaise idée. Nous finîmes de manger rapidement et en un quart d'heure, nous nous retrouvâmes sur le lit, dos au mur. Alors qu'elle posait sa main sur ma joue, me poussant à tourner la tête dans sa direction, ses lèvres se posèrent doucement sur les miennes, nous entraînant dans de tendres baisers. Je l'attirais dans ma direction, l'attirant par les bretelles de son débardeur puis par la taille que je saisissais avec fougue, plongeant momentanément ma tête dans le creux de ses seins, en profitant de cette proximité pour glisser mes mains sous son haut et la déshabiller rapidement, dégrafant son soutien-gorge au passage. Je brûlais d'impatience à l'idée d'aller un peu plus loin et de pouvoir jouir de son corps toute la soirée. Quoi qu'on en dise, je finis par penser que l'on fini toujours par s'attacher, d'une manière ou d'une autre, plus fortement pour certains que pour d'autres, aux personnes à qui l'on offre notre corps. Elie n'échappait pas à la règle, elle était d'ailleurs la deuxième femme avec qui je partageais ce genre d'intimité. La manière dont nos corps se mêlaient jusqu'à n'en faire plus qu'un me prouvait que nous étions faites l'une pour l'autre. Comme si nous avions étés conçues pour nous imbriquer, finalement pour être ensemble. Si habituellement je pouvais occulter ce qui ce soir s'imposait d'une manière évidente, il m'était alors difficile d'imaginer pouvoir le leurrer comme je tentais de le faire depuis que nous étions ensemble, préférant de loin considérer notre relation comme une passade ou un état éphémère mais hélas, force m'était d'admettre que mes préférences sexuelles me tournaient vers les femmes et que je tombais amoureuse de l'une d'entre elles, d'une manière beaucoup plus différente que je l'avais pensé au sujet des hommes.
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