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don't worry be happy w/ elie-sara z. lincoln

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Je barrais de mon agenda toutes les dissertations de la semaine à venir; dissertations qui avaient toutes étés rendues en avance, bien sûr. C'est en parcourant les pages du carnet qu'une date attira mon attention. La St Valentin. J'adore la St Valentin. Rectification : j'adorais la St Valentin. Je pensais immédiatement aux deux personnes qui partageaient ma vie, aux deux personnes à qui je ne pouvais échapper à cette date. A qui pouvais-je bien mentir ? Et puis, je me rappelais que l'université organisait un bal à cette date et je sentis une sueur froide me parcourir des pieds jusqu'à la tête. Impossible d'échapper à une éventuelle confrontation à moins de ne pas y mettre les pieds. Mais ne pas y aller susciterait les interrogations, les gens parleraient; c'était à prévoir. De plus, ce crétin d'Andy McDougall penserait que mon absence aurait quelque chose à avoir avec notre discussion. Et puis, peut-être irait-il raconter à tout le monde que je préférais batifoler en compagnie d'une jolie fille plutôt que d'accompagner mon petit-ami à la soirée. Le fait de penser à ce petit prétentieux me donnait la nausée, dire qu'il m'avait manqué de respect au point de le gifler et qu'il me prenait maintenant pour une bête de foire, une homosexuelle qui se cache derrière de faux semblants, un moins que rien... il m'avait fait douter de moi-même et ça je ne l'acceptais pas. Je m'étais rendue compte à quel point non pas son opinion importait mais à quel point l'opinion d'une personne m'importait. J'ai beau être parfois excentrique, il n'en reste pas moins que je reste digne en toute circonstance, que je ne fais rien qui risque de nuire à ma réputation et que je veille à garder une certaine prestance, une certaine allure. Aller au bal en compagnie d'Elie était exclu et aussitôt un sentiment de déception vint m'envahir. C'était avec elle que je voulais m'y rendre, avec elle que je voulais danser, dans ses bras que je voulais être mais définitivement pas en sa compagnie que je désirais être vue. Jouer les amies aurait été une idée mais mon petit-ami risquait de tout fiche en l'air.

Je jetais un coup d’œil à mon blackberry qui affichait désormais 19h et me rappelais qu'Elie n'allait pas tarder à arriver. Candice n'allait pas rentrer de la nuit, j'en avais profité pour inviter ma petite-amie. Voulant à tout prix gagner du temps pour réfléchir, je lui envoyais un sms : Coucou, peux-tu venir avec un truc à manger, je meurs de faim. xoxo Je veillais bien entendu à ne jamais envoyer de messages trop explicites et supprimer régulièrement mes messages. Quelle piètre maîtresse ferais-je si je n'effaçais pas au moins ça. Je rangeais mes affaires et rangeais mes bouquins par couleur, puis par ordre alphabétique dans l'espoir de calmer mes inquiétudes. Toujours tendue, je décidais de prendre une douche, comptant sur les bienfaits de l'eau chaude pour me détendre les muscles. J'attachais mes longs cheveux et passais sous la douche. J'en profitais pour m'observer sous toutes les coutures et protestais contre une idiote de l'orchestre qui en plus d'avoir failli me crever un œil avec son archet m'avait cognée avec son violoncelle sur la hanche qui affichait un joli bleu.

Enfilant un débardeur décolleté noir et un jean, je démêlais mes cheveux, les détachant, toujours ondulés par le fer. Je m'accessoirisais de nouveau avec des bagues, colliers, bracelets et boucles d'oreille avant de me parfumer et de refaire mon make-up. Je fais toujours attention à mon apparence et ça ne me rend aucunement superficielle. Vous ne me verrez jamais en guenille, sans maquillage ou dépassée par les évènements... du moins je veille à ce que jamais vous ne puissiez voir que je suis comme vous; exactement comme vous... Je m'allongeais alors sur mon lit et allumais Angry Birds, commençant à jouer à mon jeu préféré en attendant patiemment la venue de ma petite-amie. Je redressais deux à trois fois la boîte à mouchoirs et ignorais un sms de mon petit-ami que je supprimais aussi rapidement qu'il avait envahi mon écran, me coupant au milieu de ma partie d'oiseaux tueurs.
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Que la Saint Valentin approchait à grands pas ne m’avait évidemment pas échappé. Tout le monde autour de moi en parlait, tout le monde invitait son/sa petite amie/son coup de cœur du moment à ce fameux bal que l’université avait organisé. Plus jeune, Elie aurait tout fait pour y aller accompagnée, de quelqu’un bien en vue si possible. Mais elle s’était depuis rendue compte que cette fête était bien plus commerciale que romantique, et pour couronner le tout, elle voyait mal Kaleigh, avec qui elle était en couple depuis janvier, qui semblait ne pas être très à l’aise avec son homosexualité et lui avait demandé de rester discrète sur leur relation, lui demander de l’y accompagner. Elle ne savait pas encore si elle allait y aller seule, accompagnée d’amis, ou bouder la fête. Pas la dernière proposition après réflexion, sa dernière soirée où elle s’était vraiment amusée lui semblait bien trop loin, faire retomber la pression en dansant ne lui ferait pas de mal.
Tout en pensant à sa petite amie, elle jeta un coup d’œil à sa montre Michael Kors, un de mes cadeaux de Noël de mes parents. J’avais rendez-vous dans sa chambre dans moins d’une demi-heure, on allait profiter du fait que sa colocataire serait absente pour la soirée. Je me levais de mon lit sur lequel je m’étais affalée à plat ventre pour relire et annoter mes cours et préparait mon sac pour la nuit : une nuisette au cas où j’aurai froid même si j’avais pris l’habitude de dormir en boxer depuis que j’avais seize ans, ma trousse de toilette pour me démaquiller et me remaquiller et une tenue de rechange pour demain. J’échangeais mon jogging que je mettais pour trainer par un jean slim, enfilait une paire de bottes fourrées pour contrer le froid qui s’était installée dans tout le nord des Etats-Unis depuis déjà une semaines, une grosse veste, une grosse écharpe en laine, un bonnet, que je détestais, mais je n’en avais pas d’autre. J’allais enfin mes gants quand je sentis mon téléphone vibrer dans la poche. C’était un mot de Kal’, qui voulait que je prenne de quoi grignoter. Elle savait que je n’aimais pas les imprévus, mais maintenant qu’elle en parlait, je commençais aussi à avoir un peu faim. Pour confirmer la chose, mon ventre se mit à gargouiller. Va pour le détour à la supérette en bas du campus.
Un quart d’heure plus tard, je mis les pieds dans le magasin surchauffé. Rien de bien folichon, mais pratique pour des courses de dernière minutes. Je jetais un paquet de pâtes, une conserve de sauce tomate et une boîte de cookies en vrac dans mon panier, avant d’y rajouter une bouteille de vin rouge français que mon père m’avait fait découvrir récemment. Je renfilais mes gants avant de sortir du magasin, le sac en papier dans les bras et un sac sur chaque épaule.
Je pénétrais dans le bâtiment Elliot vingt bonnes minutes plus tard, à moitié frigorifiée. Ne manquait plus que la neige pour compléter le tableau, Elie avait horreur de l’hiver. Sans se soucier des étudiants installés dans la salle commune, elle grimpa quatre à quatre les escaliers et entra dans la chambre de Kaleigh sans frapper.
« Il fait de plus en plus froid dehors. Je crois que la bouteille est complètement congelée … »
Sans attendre qu’elle vienne l’accueillir, la jeune femme se débarrassa de son équipement d’hiver comme elle aimait l’appeler. Plus besoin de toutes ces couches.



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Tout comme Elie, les imprévus me dérangeaient. Peut-être me donnaient-ils l'impression de ne pas contrôler la situation, d'envisager de perdre la face par manque de préparation. Néanmoins je savais qu'elle ne refuserait pas ma demande et que ce détour me permettrait de me calmer. Ainsi, lorsque la porte s'ouvrit alors qu'aucun coup n'avait annoncé la venue d'Elie ou d'une quelconque personne, je sursautais et avais sauté du lit pour me mettre devant la cage de Timmy. L'administration ne tolèrerait pour rien au monde un animal comme Timmy. J'avais pensé à l'envoyer chez mes parents et prendre une chouette à la place mais m'étais rendue compte que la situation en serait de même.

Elie se débarrassait de différentes couches de vêtements dont un bonnet horriblement laid et une énorme écharpe en laine. J'esquissais un sourire, sentant mon cœur battre la chamade à la vue de la jeune femme. Même avec un bonnet des plus ridicules, Elie arrivait à être craquante. J'hésitais à m'approcher pour l'embrasser, désirant lui laisser le temps de se poser et ne pas lui donner l'impression de lui sauter dessus à peine entrée dans la chambre. Elle était la seule pour qui je me posais autant de question, pour laquelle je faisais autant attention aux moindres et infimes détails. « Il fait de plus en plus froid dehors. Je crois que la bouteille est complètement congelée … » « T'as amené une bouteille ? » M'exclamais-je, aussi surprise que ravie. Je tapais dans mes mains et lui tournais le dos quelques secondes, le temps d'éteindre mon jeu et de poser mon téléphone sur la table de nuit. Lorsque mon regard se posa une nouvelle fois sur la jolie blondinette, je sentis mon cœur s'emballer, sa présence même réussissait à m'exciter. Je compris par mon reflet dans le miroir de la salle de bain dont j'avais oublié de fermer la porte, que s'était dressé sur mon visage le plus idiot des sourires. J'ignorais ce que je ressentais vraiment pour Elie mais je ressentais quelque chose, je ne pouvais en douter. Parfois ça m'embêtait, au point de me consoler dans les bras d'un autre, de m'empêcher de trouver le sommeil et d'autres fois ça importait peu, si peu que ça devenait clair : je ne voulais qu'elle. Je fermais les yeux un instant et décidais d'oublier ce qui m'avait tracassé quelques minutes auparavant pour jouir de la présence de ma petite-amie. « Comment s'est passée ta journée ? » Demandais-je, réalisant à quel point elle devait compter pour moi pour que je m’intéresse avec un réel intérêt, à sa petite personne. Au delà de la politesse, sa réponse m'importait en tout point. Je m'allongeais sur le lit, m'appuyant sur le coude de façon à l'observer dans toute sa splendeur, attendant qu'elle me réponde.

Pourquoi n'étais-je pas foutue d'être heureuse, tout simplement ? Pourquoi me compliquais-je la vie ? Pourquoi n'envoyais-je pas balader les préjugés et le regard des autres pour vivre tout simplement aux côtés d'Elie-Sara ? Pourquoi ne tombais-je pas amoureuse d'Ullys ? Il serait bien plus simple de tomber amoureuse d'un homme, tout simplement. Le fait de n'avoir jamais éprouvé de quelconque sentiments pour la gente masculine ne m'avait jusqu'alors jamais posé de problème car j'attribuais ce fait sur la bien piètre qualité des hommes d'aujourd'hui. Malheureusement ce que je ressentais pour les femmes avait bouleversé toute théorie, tout mon monde. Et ses sentiments contradictoires me perturbaient un peu plus chaque jour. Je désirais autant rompre un peu plus chaque jour avec Sara que mes sentiments s'intensifiaient. Sa présence devenait de plus en plus indispensable et j'avais de plus en plus de mal à me contrôler, à calmer mes ardeurs. Elie... j'en étais tombée amoureuse dès le premier regard, c'était simple. Je ne l'avais plus lâchée d'une semelle et j'avais tout fait pour qu'elle tombe dans mes filets, risquant ma réputation et mes propres convictions pour avoir ne serait-ce qu'une chance de l'embrasser. « Tu m'as manqué. » Finis-je par avouer à voix basse, baissant rapidement les yeux. Je me sentis bête. Une simple phrase me déstabilisait, c'était stupide. Autant dire que les déclarations d'amour, je n'en avais jamais fait !
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En voyant la surprise sur le visage Kaleigh et son attitude protectrice envers son perroquet, je regrettais Presque d’être entrée sans frapper. Mais pouvais-je vraiment être blâmée d’être pressée de la revoir ? Puisque malgré tout le mystère dont elle tenait à entourer notre relation, je commençais vraiment à m’attacher de plus en plus à elle. Je posais les deux sacs qui m’encombraient les bras à terre puis une à une, je retirais toutes les couches qui m’avait permises d’affronter le froid et les accrocha méthodiquement à la patère cachée derrière la porte. Kal’ s’approcha de moi, pour me saluer, me prendre dans ses bras pensais-je, avant de s’éloigner à nouveau.
« T'as amené une bouteille ? »
Ma surprise avait l’air de plaise à ma petite amie, ce qui était une bonne chose. J’étais devenue une vraie amatrice de vin ces dernières années, depuis que mon père avait cessé de voir en moi une adolescente, mais plutôt une jeune femme en devenir, curieuse et désireuse de connaître de nouvelles choses.
« Ouaip … pas besoin d’une grande occasion pour boire un verre d’une bonne bouteille, c’est ce que mon père m’a toujours dit. »
Tout en évoquant cette fameuse bouteille, je la sortis du sac en papier et la posait près du radiateur pour qu’elle se mette à température ambiante.
« Par contre, j’étais moins inspirée pour le reste… »
Des pâtes, de la sauce en conserve et des cookies tous prêts étaient loin de constituer un repas de gala. Je sortis ses victuailles du sac et les posa sur la table. Entre temps, Kal s’était allongée à plat ventre sur son lit, et appuyée sur ses coudes, me regardait faire.
« Comment s'est passée ta journée ? »
Je m’asseyais juste à côté d’elle sur le lit avant de répondre.
« Mmhh … ordinaire … quatre heures de psycho ce matin, et j’ai passé l’après-midi à la bibliothèque pour ce travail de groupe dont je t’avais parlé l’autre jour. Rien de bien passionnant. La suite le sera bien plus … »
Tout en parlant, j’avais passé l’une de mes mains ,que j’avais pris le soin de réchauffer, sous son tee-shirt, à même la peau. J’avais commencé à lui caresser le dos. Prise d'une envie subite, que je n'avais pas envie de laisser passer, je me penchais vers elle, dégagea les quelques mèches qui me cachaient sa nuque de ma main de libre et y déposait quelques baisers. Quelques frissons parcoururent son dos, et je ne pus m'empêcher de sourire.
« Tu m'as manqué. »
Je savais que pour elle, dire ça voulait dire énormément, car j’avais l’impression qu’elle ne montrait pas facilement ses sentiments. Qu’elle me dise ces quelques me fit donc énormément plaisir.
« Tu m’as manquée aussi Kal’ »
J’en profitais d’ailleurs pour faire entrer dans la conversation un sujet qui me tenait à cœur, tout en y allant suffisamment prudemment pour ne pas la brusquer.
« Ca ne te dirait pas qu’on mange ensemble à midi de temps en temps d’ailleurs ? »


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Pas besoin d'occasion tout court pour boire d'ailleurs, pensais-je en songeant à la dernière fois où je m'étais retrouvée ivre. Posant la bouteille près du radiateur, j'observais d'un œil distrait ce qu'elle posait sur la table : des pâtes qui feraient très bien l'affaire et une sorte de conserve qui semblait contenir de la sauce. « Une sauce en conserve... hum. » Finis-je par lâcher, ironique. Je n'étais tout simplement pas habituée à ce genre de choses, je n'avais d'ailleurs jamais mangé de conserves de ma vie. Mon premier fast-food datait d'ailleurs de mon entrée à Harvard. Néanmoins la perspective de partager un repas simple en compagnie de Sara me réjouissait comme aucun repas ne m'avait réjoui auparavant. Je pouvais me permettre d'être comme j'étais -ou presque-, du moins sans aucun artifice et c'était déjà beaucoup. « Tu as passé toute la journée à la bibliothèque ? Intéressant... » Dis-je avec un faible sourire, me demandant comme toujours s'il y avait un piège. J'avais moi aussi passé une bonne journée à la bibliothèque et avais aperçu ma petite-amie mais m'étais plutôt concentrée sur le fait de travailler en même temps que je l'évitais. Bien entendu, il aurait été simple d'aller la saluer en tant qu'amie c'est d'ailleurs ce que nous faisions lorsque nous commencions à flirter avant Janvier mais j'avais désormais peur qu'un de ses regards nous trahissent, qu'un geste un peu trop intime ne vienne briser ce que je m'efforçais à conserver : une réputation d'hétérosexuelle. Les rumeurs ne me gênaient pas autant auparavant, je me devais de l'avouer mais, depuis que ce crétin d'Andy McDougall m'avait dans sa ligne de mire pour cette raison, j'essayais tant bien que mal de protéger du mieux que je pouvais mes arrières.

Ses mains passèrent sous mon débardeur et immédiatement, je frissonnais sous le contact de ses mains qui en plus d'être jolies étaient incroyablement douces. Je sentis alors mes joues s'enflammer et plongeais mon regard dans le sien sans bouger ne serait-ce que d'un cil, jouissant d'un moment que je qualifiais de parfait alors qu'elle dégageaient quelques mèches de ma nuque dans le but d'y déposer de tendres baisers. Un sourire se dressa immédiatement sur mes lèvres alors que mes yeux fixaient les siennes avec une envie brûlante; celle de l'embrasser. « Tu m’as manquée aussi Kal’ » Je me rapprochais d'elle, me collant un peu plus à ma petite-amie. L'idée de la perdre m'effleura un instant l'esprit et mon estomac protesta alors contre cette idée que je chassais immédiatement. Je lui avais manqué et c'est tout ce qui importait. Je comptais pour elle. « Ca ne te dirait pas qu’on mange ensemble à midi de temps en temps d’ailleurs ? » Je laissais le silence s'installer. Très bonne question. Néanmoins le ton employé ne laissait présager une quelconque réponse négative. Comment le lui refuser ? Comment accepter ? J'avais si peur... « C'est... une idée. » Finis-je par répondre, rattrapant ses yeux du regard avec beaucoup d'hésitation. « Tu sais on... on a le temps pour ce genre de choses. » Ajoutais-je, trouvant rapidement une idée pour la distraire. Je me collais une dernière fois à elle, sentant ses bras m'entourer un peu plus alors que j'approchais mon visage du sien, saisissant ses lèvres avec douceur, profitant de cette distraction pour la chevaucher et lui faire oublier cette envie de nous montrer en public même pour quelque chose d'aussi simple qu'un repas partagé le midi.


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« Une sauce en conserve... hum. »
« Moi et la cuisine, ça fait deux tu sais. J’ai pris la première chose que j’ai vue … »
J’avais capté un peu d’ironie dans sa voix, le côté Elliot House qui ressortait ? Il y a quelques années, je pense que j’aurai aussi fait la fine bouche, habituée à des plats plus « luxueux », mais la condition d’étudiant ne permettait pas vraiment de prendre goût à la gastronomie présente à la maison. J’avais appris à me servir d’un micro ondes et des plaques de cuisson pour dépanner.
«Tu as passé toute la journée à la bibliothèque ? Intéressant... »
« Mmhh … pas vraiment … le projet en soi n’est pas ce qu’il y a de plus intéressant comme dit. C’est un sujet de socio qui ne m’intéresse pas vraiment pour le coup. »
Je l’avais bien apperçue trois tables plus loin à quelques reprise, mais je savais qu’elle n’aurait pas aimé que je vienne la saluer. J’avais essayé de l’ignorer, en me concentrant autant que possible sur mon projet, que plus tôt j’avais fini, plus tôt j’en serai débarrassée.
Je vis du coin de l’œil les joues de Kaleigh rougir pendant que je lui caressais le dos. J’appréciais d’ailleurs qu’elle ait augmenté le chauffeuse de sa chambre de confrérie, et qu’elle soit en débardeur. La vue était bien plus jolie qu’avec les pull informes en laine qu’on devait porter depuis quelques jour pour tenir dans les salles de classe pas toujours très bien chauffées et isolées. A peine mes baisers déposés sur sa nuque, elle se redressa et se rapprocha de moi. Je pouvais sentir son parfum, sucré et fruité à la fois.
«C'est... une idée. »
Une lueur d’hésitation passa dans le regard de Kaleigh. Rapide, mais pas suffisamment pour que sa petite amie ne le remarque pas.
« Tu sais on ... on a le temps pour ce genre de choses. »
Je voulais être patiente, vraiment. Pour montrer en quelque sorte à quel point je tenais à Kaleigh. Je savais bien que les déclarations d’amour en public, mains tenues, baisers et autres câlins sur les bancs du parc comme les autres couples ne seraient pas pour tout de suite. Mais j’avais du mal à comprendre pourquoi être en couple toutes les deux signifiait ne plus se voir régulièrement, comme deux simples amies pourraient le faire. Que risquait-elle à partager une table de réfectoire avec moi après tout ? j’avais envie de sortir cinéma, restaurant ou autres. Envie de bouger avec elle. Je ne sus jamais si c’était pour faire distraction ou par simple envie qu’elle approcha son visage du mien, jusqu’à ce que nos lèvres se touchent et échangent un doux baiser. Le meilleur moment de la journée, que j’attendais depuis ce matin. Mais j’écartais à nouveau mes lèvres des siennes, mon front restant collé au sien et laissant tout de même mes bras autour de sa taille.
« Ce genre de choses ? C’est juste un repas Kaleigh. Je ne te demande pas de m’inviter au bal de la Saint Valentin … »
Bon, prononcer les mots « bal de la St Valentin » n’était peut-être pas une si bonne idée. Ca pourrait même brusquer la jeune femme brune. Mais aucune autre idée de comparaison ne m’était venue à l’esprit.

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En plus de me protéger, le fait de rester discrète quant à ma relation avec Elie me permettait de découvrir la stabilité de notre jeune couple. Si elle était capable d'attendre et si elle m'attendrait bien évidemment. Je me demandais alors si elle me trompait et l'idée même qu'elle embrasse un autre individu me provoqua un nœud à l'estomac, Elie était à moi et à personne d'autre. Situation plus qu'ironique compte tenu de mes activités extra-conjugales si on peut les appeler ainsi. Ses bras autour de ma taille m'enlaçaient, me protégeaient alors qu'elle brisait le silence que j'avais volontairement instauré, rompant ainsi tout espoir d'oubli de sa part. « Ce genre de choses ? C’est juste un repas Kaleigh. Je ne te demande pas de m’inviter au bal de la Saint Valentin … » Le bal de la Saint Valentin. La Saint Valentin. Mon estomac se noua rapidement sous l'anxiété que provoquait une fête qu'habituellement j’affectionnais. Dans quel pétrin je m'étais encore fourrée... Je me décalais alors si le côté, lui dégageant l'un de ses bras et entremêlais l'une de mes jambes avec l'une des siennes, posant ma tête sur son épaule, entre sa clavicule et son sein, rassemblant mes mains pour mieux les tripoter sous l'angoisse que suscitait ce stupide bal. Après tout, l'évocation de ce bal n'impliquait pas une demande implicite n'est-ce pas ? Peut-être essayait-elle de me convaincre de faire mon coming-out lors de cette fête, idée que je trouvais particulièrement déplacée, ou peut-être voulait-elle me faire comprendre que je n'étais pas capable de m'y rendre à ses côtés, chose qui en plus d'être vraie était tout aussi déplacée. Penser à ma place l'était. Supposer pour moi également. Comme bien des fois, je m'imaginais tout ce qui avait pu lui traverser l'esprit sans jamais trouver la réelle raison de ses mots, sans même penser ne serait-ce qu'une seule seconde qu'il n'y eut jamais un seul sous-entendu dans cette phrase.

Pourquoi me compliquais-je toujours la vie ? Pourquoi n'avais-je pas épousé ce bon vieux Barry, fils de bonne famille que ma mère m'avait présenté deux ans plus tôt dans l'espoir que nous finirions par nous entendre et qui sait, peut-être former un couple. Pourquoi ne tombais-je pas amoureuse de mon petit-ami, ni d'Ullys ? Tout simplement parce que les deux me considéraient comme un objet. Et aussi simplement parce que je me tenais dans les bras de la personne dont qui je commençais à tomber amoureuse. Je n'ai jamais cherché à faire du mal. Je ne suis pas une mauvaise personne, mes parents ne m'ont pas élevée ainsi. Le scandale de l'affaire Eastwood marquait encore les esprits de ma famille. Et je faisais la même chose, en pire... parfois, il m'arrivait de me lever en me haïssant à tel point que je n'arrivais pas à franchir le seuil de la chambre. Et puis j'enfilais ma tenue de tous les jours, la Kaleigh sûr d'elle parce que c'est ce que j'étais. Je ne me mentais aucunement à moi-même. Mais coexistaient en moi des parties de mon être qui, en plus de s'opposer me torturaient... « La Saint Valentin, c'est vrai... » Fut tout ce que je trouvais à dire dans un premier temps. « Tu... tu comptes y aller ? » Demandais-je, espérant qu'elle ne prenne pas ma question pour une invitation. De toute manière, elle me connaissait assez pour savoir qu'il était trop tôt pour que je me sente capable de l'inviter. Je croisais les doigts pour qu'elle me réponde non, ainsi je pourrais m'y rendre avec mon petit-ami comme toutes les petites-amies ayant un minimum de savoir-vivre font et personne ne serait blessé. Ni lui par un refus, ni elle par la découverte de mon autre liaison. « Tu sais, ça va juste être un bal... » Ajoutais-je, me détestant pour ce que j'essayais de faire. « Juste l'étalage de robes et de bijoux des gens les plus friqués des États-Unis. Commérages et tout ça... Ça vaut pas le coup. » J'étais persuadée qu'elle n'en avait dit aucun mot de notre relation. Ainsi, elle était célibataire aux yeux des autres et je ne supportais pas l'idée que les autres puissent flirter avec elle lors de ce bal. Elie m'appartenait. J'aime la Saint Valentin. Rectification : j'aimais la Saint Valentin.
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Ma réponse gêna visiblement Kaleigh, vu qu’elle rompit mon étreinte et de décala un peu sur le côté, posant en même temps sa tête contre pour épaule. Intérieurement, je me maudis d’avoir évoqué le bal. C’était une mauvaise idée, et je m’en rendais compte. Ce n’était pas la première fois que je parlais sans réfléchir. Une de ses mains se plaça en coupe sous l’un de mes seins, qu’elle se mit à caresser tout en semblant continuer de réfléchir. Le silence se faisait pesant, un peu trop pour Elie qui avait horreur de ça, en grande impatiente qu’elle était. Mais pas respect pour sa petite amie, elle prit sur elle pour ne rien dire, et ne pas broncher. Déplaçant l’une de ses mains, elle attrapa une mèche de cheveux de la jeune brune qu’elle fit tourner entre ses doigts.
« La Saint Valentin, c'est vrai... »
C’est fou comme ces deux simples mots avaient eu comme effet sur elle, de jeune femme sure d’elle, elle était presque passée à une enfant apeurée.
« Tu... tu comptes y aller ? […] Tu sais, ça va juste être un bal […] Juste l'étalage de robes et de bijoux des gens les plus friqués des États-Unis. Commérages et tout ça... Ça vaut pas le coup. »
Alors qu’elle était peu loquace il y a encore quelques secondes, elle avait prononcé ces derniers mots presque d’un coup, presque sans reprendre sa respiration.
« Je connais bien ce genre de bal tu sais … »
Parfois, et parce qu’elle faisait partie des Quincy, Kaleigh avait tendance à oublier que j’appartenais au même milieu qu’elle. Et que sans cette claque qu’avait été mon année au Rwanda, j’aurai surement intégré la même raison. D’ailleurs, la « moi d’avant » n’aurait jamais été patience, et encore moins apprécié qu’on lui donne des règles, surtout celle de se montrer discrète. Dieu ce qu’elle avait changé. Le souffle chaud de Kal dans son cou la fit revenir à la réalité, et à leur conversation. Il lui fallait d’abord rassurer la jeune femme brune. D’abord en descendant la main qui jouait avec ses boucles au niveau de son dos, qu’elle caressa doucement.
« Je sais bien qu’on n’y ira pas ensemble ... »
Elle avait presque eu l’impression que sa petite amie lui avait suggéré de ne pas y aller. Elle devait se faire des idées. Or, ce n’est pas parce que sa petite amie n’avait pas envie d’aller à cette soirée qu’elle allait rester chez elle toute seule. Elle trouverait assez facilement quelqu’un pour l’accompagner en plus. Même si s’y prendre trois jours avant la soirée n’aidait pas vraiment.
« Je pense y aller quand même, ça reste un grand événement de la soirée, une fête où il faut être … »
Evidemment, pas question pour moi de flirter avec quelqu’un pendant cette soirée. J’avais des principes, dont celui de la fidélité. Ce même principe qui m’incitait à faire confiance à Kaleigh même si son comportement était parfait étrange. Comme les fois où elle rougissait après avoir reçu un sms qu’elle s’empressait d’effacer. Ou comme tout à l’heure, quand elle avait presque sans raison repoussé l’heure de notre rendez-vous. J’étais en train de me faire des films. Je ferai mieux de me reconcentrer sur elle.


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Je me contenais toujours, cachant la plupart de mes émotions, de mes sentiments, m'acharnant jusqu'à en faire une habitude, garder un ton égal en toute circonstance, me protéger, encore et toujours. Alors même s'il m'était arrivé de rougir quelques fois -ce qui était bien entendu rare et une erreur de ma part-, je veillais au grain, à faire attention aux moindres détails qui pourraient me nuire, qui pourraient me tromper, me duper. Ainsi on ne retrouvait jamais chez moi de choses appartenant à un autre, ni de messages explicites sur mon téléphone et encore moins de photos qui prouveraient ma culpabilité. Néanmoins, une chose me faisait défaut; mon côté mystérieux et croyez-moi, ça n'a rien de sexy. J'avais de nombreuses « choses à faire », des « rendez-vous » dont je ne parlais jamais et qui en plus de prendre mon temps impliquait d'être seule. Tôt ou tard, Elie commencerait à poser des questions, ce n'était qu'une question de temps et je redoutais déjà ce mot fatidique ou je devrais m'expliquer parce que je détestais mentir. Je ne suis pas une menteuse. Ne l'étant pas, se trahir tous les jours un peu plus est un défi qu'il faut relever et qui s'avérait de plus en plus difficile...

« Je sais bien qu’on n’y ira pas ensemble ... » Je délaçais mes doigts pour caresser sa poitrine avec douceur, rongée par l'envie de poser une question à laquelle je croyais déjà connaître la réponse. « Tu aurais voulu qu'on y aille ensemble ? » Demandais-je tout de même non sans peine dans ma voix, regrettant de ne pouvoir l'inviter et lui prouver tout le romantisme dont j'étais capable. Je supposais que cette Saint Valentin se terminerait dans le lit de mon petit-ami mais il y avait en réalité une seule personne avec qui j'aurais aimé passer la nuit : Elie-Sara. Je fermais les yeux, sentant l'obscurité obscurcir la chambre dont les lumières n'avaient pas étés allumées depuis le matin-même. « Ce n'est qu'un stupide bal. » Murmurais-je, ne croyant pas une seule seconde à mes propres mots, rêvant d'accorder toutes mes danses à la plus belle femme de la soirée. Et si je n'y allais pas tout simplement ? Quelle idée saugrenue... Kaleigh Reagan, manquer un évènement de ce genre... une cheerleader de ce nom se devait de représenter son université. Briller par mon absence pourrait-être perçu comme un affront, n'est-ce pas ? Je divaguais... cherchant mille et une raison de me tirer de cette situation des plus compliquées. « Je suppose qu'on se croisera alors ? » Demandais-je sans réellement poser la question, espérant autant la croiser que de ne pas la voir. Et puis, je me rappelais une chose qui pouvait changer tous mes tracas. « Bal masqué. C'est un bal masqué ! » Je relevais la tête et esquissais un sourire. Moi qui avais pourtant une mémoire d'éléphant avait oublié ce détail des plus important et qui pouvait me sauver la mise ! Il suffisait simplement de lui demander des détails sur sa tenue ou son masque ou autre pour tenter de ne pas croiser son chemin et c'était gagné. Je l'embrassais alors, me jetant sur ma petite-amie, l'embrassant avec fougue, encadrant sa tête de mes bras, entremêlant de nouveau l'une de mes jambes avec les siennes.
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« Tu aurais voulu qu'on y aille ensemble ? »
« Je me doute bien que tu n’y serais pas à l’aise en ma compagnie … mais oui, j’aurai bien aimé … »
L’obscurité envahissait tout doucement la pièce, l’ambiance s’est trouvait aussi changée, plus tamisée, plus propice aux confidences.
« Comme un vrai couple … »
J’avais baissé le ton de sa voix, la rendant presque inaudible, comme un murmure. La Saint-Valentin n’était qu’une occasion d’avoir une soirée étudiante de plus au fond, mais je savais dors-et-déjà que je serais jalouse de tous les couples que je croiserais et qui danseraient collé serré. Et qui pouvait m’en blâmer ?
« Je suppose qu'on se croisera alors ? »
Bêtement, j’avais cru entre les lignes des phrases de Kaleigh et cru comprendre qu’elle ne s’y rendrait pas. Apparemment si. On allait se croiser. Et se recroiser. Sans que je puisse l’approcher, encore moins la toucher ou la prendre dans mes bras. Et si je décidais quand même d’oublier cet événement finalement ? Ce serait trop voyant, les gens qui me connaissaient allaient se poser des questions, et demandait ce qui n’allait pas chez moi. Impossible de me défiler. Quelle injustice ! Kaleigh, encore perdue dans ses pensées quelques secondes plus tôt, releva d’un coup la tête et poussa une exclamation qui me fit sursauter.
« Bal masqué. C'est un bal masqué ! »
Et sans que j’ai le temps de faire le moindre geste, elle rapprocha à nouveau son visage du mieux pour un baiser bien plus langoureux que le précédent, où toute sa fougue se fit bien ressentir. Son corps contre le mien m’arracha quelques frissons et lentement, je me laissais aller en arrière jusqu’à être allongée complètement à plat, ses deux bras encadrant mon visage comme pour m’immobiliser. Alors que ses lèvres s’écartaient des miennes quelques secondes le temps de reprendre son souffle, je tournais ma tête sur le côté et la repoussait doucement de mes deux mains.
« Attends … »
La soudaine explosion de joie de ma petite amie me rendait d’un coup bien suspicieuse. Est-ce que je me faisais des idées ou mes doutes étaient bien fondés ?
« Pourquoi le côté « masqué » de ce bal te rend si euphorique d’un coup ? »
Pourquoi est-ce que j’arrivais pas à me sortir de la tête l’impression qu’elle me cachait quelque chose ? Ou pire, qu’elle me mentait. D’un côté, je n’avais pas vraiment envie de me disputer avec elle ce soir, j’attendais cette nuit avec impatience depuis plusieurs jours et je ne voulais surtout pas la gâcher. Mais d’un autre côté, si elle me mentait réellement, je n’étais pas sure d’avoir envie de rester…

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