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Monté sur ma Guzzi je zigzaguais à tout allure entre les monospaces et autre automobile d'un lenteur macabre. Mon service ne commençait que dans une heure mais je devais glissé quelques mot à Eden – une collègue peu farouche que j'avais eu l'occasion de sauté deux trois fois à l'occasion - de ses méthodes de travail dérangeante. J'avais beau sortir d'une fraternité de mecs qui se foutait de tout, je ne me foutais pas de ce job et ne comptait pas le perdre de ci-tôt. Aussi mignonne qu'elle puisse-t-être Eden ne foutais pas grand chose à part se faire prendre salement dans les chiottes du pub et je devais avoué que me taper pendant trois heures le rush-hour du samedi tout seul ne me faisais franchement pas sauter au plafond. Je secouais légèrement la tête. Je lui dirais ce que j'avais à lui dire quitte à me la mettre sous l'oreille, j'avais d'autre priorité. Une berline déboîta alors soudainement devant moi et je dus faire un écart pour l'éviter. Encore un de ces foutu riches imbus d'eux même. Merde, je n'avais rien contre les gens qui avait de l'argent au contraire, c'était tant mieux pour eux, mais l'argent les rendait tellement con que j'étais loin de les envier. Je le doublais, passant à sa hauteur. Pauvre type. J'aperçus alors au loin l'enseigne du bar ou je bossais depuis maintenant trois ans, je regardais dans mon rétro et ralentissais progressivement afin de m'installer sur le trottoir. Je coupais le moteur et observais les quelques demoiselle qui passait à ce moment là. Elles me décochèrent un sourire. Je n'avais pas mesuré à quel point se balader avec un cylindré pouvait être avantageux mais soit, c'était tant mieux. Je descendis de l'engin et retirais mon casque virilement. Autant faire dans le dramatique. Je secouais la tête quelque peu et me passai un main dans les cheveux afin de les remettre en place.
Ma montre affichais 19h, j'étais large. Je me mis cependant à trottiné à travers l'allée avant de rejoindre l'entré du bâtiment lorsque quelqu'un me heurta par la droite. « Pardon je ... je regardais pas où j'allais ». Je me tournais alors quelque peu brutalement car j'avais reconnu cette voix. Merde c'était elle. Blueberry. Je me mis à pâlir, je ne savais pas pourquoi mais le mec plein d'assurance que j'étais perdais peu à peu ses moyen. Je me passais un main sur le visage furtivement puis rétorquais en me raclant la gorge ; « Oh non, non, c'est pas grave. Ça arrive à tout le monde. » Je me maudis aussi tôt d'avoir sortit un truc aussi bateau et me mordit l’intérieur de la joue en affichant un petit sourire. « Gabriel c'est ça ? Ca va ? je t'ai pas trop fait mal ? » J'arquais un sourcil, elle se rappelais de moi, ce qui était plutôt étonnant conte tenu de son état second à notre dernière rencontre . Je souris flatter cependant, les images de cette fameuse soirée me revenant en tête. Elle était la même, souriante, gêné et incroyablement belle. « Exact c'est ça ! Dis-je lui tendant la main. Et toi c'est... Blueberry n'est-ce pas ? » Je l'observais tout en lui faisant une poignée de main ridicule, encore une fois je ne savais pas vraiment ce qu'il m'avais pris. Cependant mes yeux s’aventurèrent le temps de l'échange sur son visage angélique, il me rappelais en tout point celui de sa mère ce qui me fit immédiatement un point au cœur.
Depuis ce fameux soir je n'avais pas arrêter de pensé au fait que je n'avais possiblement pas saisi ma chance et que je ne l'a reverrais sûrement jamais. Le campus était affreusement grand. Mais elle se présentait alors devant moi. Je ramenais alors ma frêle veste en jean contre moi et décidais alors de ne pas laissé le destin faire à ma place cette fois. « C'est marrant de te voir par là, tu as quelque chose de prévu dans le coin ? » J'en profitait pour me renseigner un peu en tripotant mon casque, étonné de l'effet qu'elle avait sur moi. Je n'avais pas pour habitude d'être déstabilisé mais étrangement... Je me surprenais à aimé ça. « Si t'as rien de prévu, j'ai un peu de temps devant moi, on pourrait... Je marquais un temps... aller prendre un café si t'as envie. » Je terminais en souriant, espérant qu'elle accepterais, j'avais beaucoup à lui dire c'était vrai, mais je ne savais pas encore si j'allais me lancer maintenant.
Je poussais la porte en verre et laissais passé Blue devant moi galamment, lui faisant un petit sourire amusé. « Si Mademoiselle veut bien se donner la peine. » dis-je à la manière d'un portier de grand hôtel au costard sans froissure. Je passais la porte à mon tour en me frottant les mains l'une contre l'autre, le vent de décembre se faisait de plus en plus froid. L'air chaud de la ventilation tomba sur nous dès l'entré et mes membre se désengourdir aussi sec. « Salut Gabby ! » me balança Cameron le serveur du café et accessoirement également étudiant à Harvard. Je lui faisait un signe de la main rapide et plaçais une mais dans le bas du dos de Blue pour nous faire avancer jusqu'au fond de la salle, sur une petite table entre deux banquettes de cuir rouge. J'adorais ce petit café. Il était simple et un peu reculé, ce qui lui valait au moins une clientèle beaucoup moins prétentieuse des Starbucks populaire. Bien que j'était un fan de leurs mochas franchement allé à celui de la 2ème rue était comme participé à une paparazzade entre une Pamela Anderson et un Justin Beiber , inutile et dévalorisant.
Blue s'asseya dos à la vitrine alors je la suivis prenant place devant elle. « Putain c'qu'il fait froid. » dis-je pestant au vent. Je relevais la tête pour la regarder. « Alors qu'est ce qu'on prend cette fois ? » lui demandais-je souriant, rappelant aux souvenirs de la soirée chez les Mathers. « On évite la tequila, hein. » lui dis-je acquiesçant de la tête. Le simple souvenir m'arracha un petit rire. Je me passais la main dans les cheveux. Sur l'allée, on avait discuter un petit peu. Rien de bien approfondi, mais elle m'avait confirmé plusieurs choses. Elle était adopté. Il n'y avait maintenant aucun doute c'était bien elle. Cela dis je ne savais pas vraiment pourquoi, je n'arrivais pas à engager la conversation. C'était sans doute trop tôt, je ne sais pas. J'avais simplement comme l'impression que le fait de lui dire maintenant ce que j'avais à lui dire, ne la retiendrais pas plus longtemps et je ne savais pas vraiment pourquoi, mais je n'avais vraiment pas envie de m'en séparé de ci tôt.
« Et alors dis moi un peu, qu'est-ce qu'une fille aussi mignonne que toi faisait chez les Mathers à enchaîner les tequila paf ? » Je me foutu à rire encore une fois, non pas que c'était méchant mais franchement, son attitude m'avait plus qu'amusé. Son petit côté sainte-ni-touche rebelle avait quelque chose de vraiment sexy, et pour tout dire, j'étais pressé de la revoir à l'action.
Je fronçais les sourcils devant les paroles de la jeune fille, quelque peu surpris. Cameron arriva à ma droite et me tira de mon incompréhension. Il nous sourit, c'était un chouette type. On avait pas mal parlé, c'était le genre de mec qui galérait mais qui gardait malgré tout le sourire et je lui trouvait beaucoup de mérite. Je lui sourit à mon tour, lui tapant dans la main pour le saluer. « Comment ça va mec ? » Cameron, calpin à la main allait bien, comme toujours, il me raconta rapidement comment il avait réussi à intégrer ce fameux club qui visait à défendre toute forme de ségrégation, racisme, homophobie et autre injustice du genre. C'était un mec plutôt engagé. Je le félicitais alors, je savais que ces choses la lui tenait à cœur et me tournait vers Blue me rendant compte que je l'avais laissée quelques minutes de côté sans même daigner faire la fameuse coutume des présentation. « Oh oui ! Cameron voici Blueberry, Blueberry, Cameron. Je souris tentant de détendre l'atmosphère. Cameron est à Harvard lui aussi. Il étudie la politique. » Je me réinstallais correctement face à Blue tandis que Cameron nous demandais ce que l'on voulait boire. Je pris un chocolat chaud alors que Blue opta pour un moka chocolat framboise, je souris. C'que les filles aimais le sophistiqué.
Cameron nous laissa alors et il y eu un silence. Je regardais Blue, elle avait le comportement d'une ex en colère et je n'arrivais pas à savoir pourquoi. Je faisais des études en sociologie depuis quelques années, du coup j'arrivais à analyser certaines choses. Elle semblait avoir comme des choses à me reprocher, ce qui l’empêchais de se livrer totalement. Je me passer une main dans le cou, j'étais franchement pas habitué au silence et se silence là me mettais mal à l'aise. Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi elle semblait me méprendre de la sorte. Coincé je me mis à parlé de la pluie et du beau temps « Et sinon... Tu es dans quel branche toi ? » je levais les yeux au ciel. Merde, qu'est ce qui était en train de se passer ? Je n'arrivais même pas à me sortir dignement d'une conversation un peu plate. Je grimaçais quelque peu, cette fille me plaisais et j'agissais comme le dernier des imbéciles. Je me passais une main dans les cheveux alors, nerveux. Je ne savais pas comment me sortir de cette foutu merde. Je ne pouvait pas la laissé aller, elle avait comme une emprise étrange sur moi.
J'affrontais alors son regard plutôt glacial et fuyant et décidais de lui demander ouvertement. « Excuse moi... Quelque chose ne vas pas ? » mon courage avait pris ses jambes à son cou apparemment. J'avais eu envie de lui demander pourquoi elle était si méfiante mais j'avais eu peur qu'elle se braque et que la conversation prenne une tournure plutôt mauvaise, et franchement ce n'était pas vraiment le but.
La cloche de la porte retentit et une jeune femme accompagné d'un enfant entra dans le café. Je remis mon attention sur la jeune fille. Elle faisait des études dans la danse, encore une fois cela m'arracha un sourire quand je me pris à divaguer quelque peu à mes fantasmes. Elle n'avait pourtant rien à voir avec les filles avec lesquels j'avais eu un semblant d'histoire, mais soit. Les goût changeait.
Je posais mon coude sur la table pendant qu'elle me demandais à son tour ce que je faisais.« Je fais de la socio' depuis 4 ans maintenant, je sais pas trop où ça va n’emmener, mais bon, c'est un truc qui me botte alors... » dis-je haussant les épaule avant de reposé ma tête sur mon poing serré. Je me sentais un peu minable. C'est vrai, elle avait une grande ambition et moi … Pas grand chose. La Sociologie j'aimais vraiment ça, seulement je n'avais pas pour but de terminé sociologue ou quoique ce soit d'autre. Pour le moment je n'avais l'ambition que de réussir mes partiels et la soirée de fin d'année. Je devais d'ailleurs me rendre à une autre soirée, le lendemain, le genre de soirée soporifique à souhait. Mes parents passaient dans le coin et organisaient un genre de pot pour leurs 25 ans de carrière en compagnie de toute la populace justicière de la ville, ce n'était pas le genre de soirée dont je rêvais la nuit, mais je ne voyait déjà pas énormément mes parents alors, je ferais l’effort. Je chassais mes pensé et reportais mon attention sur Blueberry. Je me demandais comment ayant vu tout le monde que j'avais vu au court de ces quatre année, je n'étais jamais tombé sur elle plus tôt.
Je lui avait alors demandé gêné ce qui n'allait pas. C'est vrai, elle n'étais pas vraiment comme la fille que j'avais rencontré à cette soirée et je trouvais ça plutôt dommage, je sentais qu'un truc clochait. « Non ya rien ... c'est .. » Putain, il y avait donc bien quelque chose, je me passais une main sur la bouche m'attendant à m'en prendre plein la gueule quand « Juste qu'il y a des choses que je sais sur toi, d'habitude j'en ai rien à foutre mais là ... j'arrive pas à faire abstraction » Wow, okay, je ne savais pas vraiment comment interpréter ça. Je la regardais un moment, sans savoir trop quoi dire. J'avais simplement envie de me justifier, de lui prouver que j'étais un mec bien car à priori contrairement à ce que je pensais quelques secondes plutôt, ça semblait l’intéresser. J'écartais les bras, coupable et me pinçais les lèvres. Je m'avançais alors de mon assise. « Écoute, je suis pas le mec qu'on dit que je suis... enfin si mais... une grimace s'installa sur mon visage. C'est pas vraiment moi. J'ai fais pas mal de truc inutile, mais les gens l'interprète mal ... C'est juste que....j'ai juste pas envie qu'on me juge sur une jeunesse que j'ai un peu trop vécu c'est tout.... en tous cas, j'ai pas envie que tu me juge. » les mots étaient sortit d'une traite comme ça, je n'avais même pas calculé quoi que se soit. Si je me prenais un silence après ça, j'allais directement me pendre. Je venais de faire un de ces discours à l'eau de rose de merde, mais cette fois, rien était préméditer. Je me sentais vraiment pitoyable et d'un autre côté j'avais vraiment envie qu'elle croit que j'étais autre chose que se Mathers au multiple conquête qui voue sa vie à la bataille contre les Elliot, okay tout ça était amusant mais il y avait plus. Cameron interrompit une seconde fois la conversation pour apporté la commande je repris mes esprits et pris mon chocolat en le remerciant. Il fallait vraiment détendre l'atmosphère. Ce qui n'était à la base qu'un café sympa était un entrain de se transformer en un truc bizarre. Je baissais la tête et tentait de rendre tout ça moins dramatique. Je relevais la tête peu à peu analysant ce qui venait de se passer, je fronçais les sourcils avec un petit sourire en coin
« Quand tu dis que t'arrive pas à faire abstraction, ça voudrait dire... que je te plais ? »
Je bus une gorgé du chocolat que venais de m’apporter Cameron tout en souriant. A priori, je l'avais déstabilisé avec ma question. Et je sentais que peu à peu je reprenais le contrôle. Le faite qu'elle se sente gêné éclairait le fait qu'elle ne soit possiblement pas insensible à mon charme et ça c'était une chose qui me parlait. Je n'étais pas entrain de dire là que je venais de gagner la bataille, car il n'y en avait pas. Mais, j'étais plus accoutumé au fait que les filles tombent. C'était comme ça, je n'avais rien fait de spéciale pour que ça arrive et je ne voyais pas vraiment où était le mal à en profiter vraiment. Là la situation était différente. J'étais content qu'elle soit déstabilisé car enfin je sentais qu'elle avait cette même impression que moi. Je ne cherchais pas à la faire tomber. Mais pourtant j'avais envie qu'elle tombe. Je plaçais mon bras sur le dossier de la banquette décontracté et attendais ça réponse. J'étais sans doute un chien de lui faire subir ça, mais soit. J'étais heureux. La fille qui avait monopolisé mon esprit pour qui elle était mais pas seulement, m'aimais bien. C'est vrai, elle avait d'abord retenu mon attention car j'étais en tout point persuadé qu'elle était la fille de Katherine, mais il y avait autre chose comme une connexion qui s'opérait entre nous, un truc bizarre, le genre de sentiments qui me faisait flipper car je ne l'avais jamais ressentit auparavant.
Et la les mots sortirent de sa bouche, des mots qui auraient dû sans doute me faire retrouver l'homme plein d'assurance que j'étais et qui pourtant me firent déglutir aussi sec. Elle m'aimait bien c'était un fait, elle venait de l'avoué. Mais elle avait également sentit cette connexion. Révélation qui me ramena à la réalité... J'avais quelque chose de beaucoup plus important que la création d'une petite idylle de collégien à faire. Je devais lui dire la vérité sur sa mère et bien que j'avais chercher à faire ça pendant des années. Assis devant elle dans ce petit café miteux, je n'y arrivais pas. Je fuyais son regard, livide. Si je ne lui disait pas maintenant elle se sentirais trahit c'était certain. Et si je lui disais maintenant, elle prendrais sans doute peur... Je ne savais pas quoi faire, je n'étais pas le gars de la situation. Je balayais la salle du regard, complètement flipper et soufflais. Je me postais correctement sur mon assise et me passais la main sur mon visage fatigué. « Ok,... J'ai quelque chose à te dire » commençais-je sans même daigner la regarder. « Je sais pourquoi tu ressens ça... Je... je le ressens aussi... » je m’arrêtais et pousser la tasse qui était devant moi. Je le relevais la tête affrontais son regard en quête de réponse et continuais. « On s'est possiblement déjà connu, enfin, je ne sais pas vraiment mais ... ma mâchoire se crispa... Voilà je vais commencer, par le commencement, histoire que ce soit plus claire, mais surtout … Je t'en pris ne prends pas peur ok ?... J'ai fais une promesse à quelqu'un et je tiens l'honoré alors... » Je soufflais prenant mon courage à deux mains.
« Voilà, je suis née à Earlington le 14 Février 1988 … Je la regardais, son visage commençais déjà à pâlir... Oui, comme toi. Elle devait se demander quelle genre de psychopathe j'étais à savoir tout ça. J'ai été adopté moi aussi par une famille vraiment formidable. Mais ce n'est pas vraiment le sujet. J'ai connu cette femme, Katherine, c'était la meilleure amie de ma mère, elles avaient beaucoup de chose en commun, c'était une femme vraiment formidable, vraiment... Je m’arrêtais. Comment expliqué à quelqu'un pourquoi on l'avait abandonné de la bonne façon... Il n'y en avait pas. Je grimaçais. Cette femme, Katherine, c'était une femme très malheureuse, elle avait perdus son mari pendant sa grossesse et ne s'en était jamais vraiment remis, mais ce qui la rendait encore plus malheureuse, c'est qu'elle avait commis une grosse erreur, qu'elle n'as jamais pus réparé. je m'arrêtais une seconde fois. La petite fille qu'elle portait... Elle n'avait pas eu la force de la garder... Je replongeais mes yeux dans les siens tentant de défendre la cause de sa mère. Elle l'aimait vraiment, énormement même, je t'assure, mais à l'époque, elle était tellement dévasté qu'elle n'avait pas sû être une mère. Du coup elle avait préféré donner son enfant, à des gens plus stable qui sauraient l'aimé à sa juste valeur. Je secouais la tête et baissais les yeux. Je n'osais pas regardé Blueberry, je ne voulais pas lire la tristesse dans ses yeux. Je ne savais pas comment affronter ça. Je serrais les poing. Merde, j'avais pas prévus que ce soit si dure... Elle regrettait vraiment d'avoir fait ça.» Je relevais le visage péniblement et finit par lui dire ;
« Elle t'aimait vraiment Blue... »