Play with me Ft Dylan

Mykonos et ses merveilles. Petite plage de sable blanc et fin, transat au soleil avec serveur de cocktail, quoi demander de mieux pour se remettre d'une rupture ?! Après Andrew, me voici fraichement séparé de Bambi qui n'a fait finalement que jouer avec moi. Encore une intéressée par le Kennedy qui suivait mon prénom. Je finissais par penser que je ne trouverais jamais chaussure à mon pieds, personne d'intéressé par qui je suis et non pas d'où je viens. Certains amis parti du SC et d'autres bien occupés, j'avais choisi de m'allonger tranquillement sous un parasol, ma peau blanche n'étant pas des plus réceptive au soleil. J'en profite pour attraper mon téléphone et envoyer un sms à Dylan, lui proposant de me rejoindre. Avec le jeune homme, tout est plus drôle, coloré et agréable. Il ne se prends pas la tête et j'aimerai être bien plus souvent comme lui. Je pourrais lui raconter mais malheurs et il les balayeraient de sa main en un instant. Alors le sms envoyé, je commande deux cocktails et j'attends bien sagement que mon amis me rejoigne. Je siffle le premier cocktails plus vite que je ne le pensais et en profite pour effacer les photos et sms de l'italienne sur mon téléphone. Et puis j'entends quelqu'un arriver vers moi et je tourne légèrement la tête, baissant un peu mes lunettes pour mater le bel Apollon sous mes yeux.  « Wow, déjà là, t'es toujours aussi rapide ? » Petite sourire pleins de sous entendu tandis que je l'invite à venir s'assoir à mes côtés. Cette après-midi  on joue et je ne réponds plus de rien.

Attaquer des cocktails bourrés d'alcool à 14h, c'est un peu une habitude depuis que j'ai percuté que j'étais maudite sentimentalement. En réalité j'essaie de noyer cette petite voix qui me dit que je suis vraiment qu'une merde et que le seul truc intéressant chez moi, c'est mon nom de famille. Alors depuis la grosse soirée projet X de dimanche soir, je trouve du réconfort à boire comme un trou. J'ai toujours été une jeune femme qui aimait faire la fête et boire allait souvent de paire. Maintenant, j'ai rien à fêter, juste à oublier. Heureusement, Dylan est là pour me changer les idées et à peine arriver, les insultes fusent. « Ce que tu peux être vulgaire avec ta bouche ! » Il s'allonge sur le transat que je lui ai gardé mais cet idiot ne prend pas le verre que je lui ai fait apporter, il  choppe le miens et commence à boire dedans. « Pas trop corsé pour la fillette que tu es ? » Je récupère mon verre que je le vide d'une traite avant de faire signe à un serveur de m'apporter la même chose, Dylan, il a encore son verre que j'ai commandé et qu'il à pas touché ! « Non, je m'ennuyais tout cours et comme t'as autant de vie sociale que moi en ce fin de SC j'ai pensé à toi. » Mes lunettes de soleil sur le nez, je regarde droit devant moi et sans le regarder, je souris, mais juste un peu. « Et aussi parce que c'est toujours sympa d'être avec toi. » Ouais j'suis une petite pute mais pas trop non plus.

Ce que j'aime avec Dylan c'est que je n'ai pas besoin de faire vraiment attention à ce que je dis. Il connait mon humour, ma passion pour le taclage et la répartie parfois sanglante que je peux avoir. On s'apprécie, on le sait, on ne se le dit juste pas. J'ai depuis très longtemps arrêté de dire ce que je ressentais pour les autres. Parfois ça me porte préjudice, comme pour Andrew où j'aurais dû en parler avant qu'il reparte avec sa pouffe. Dans le cas de Bambi je n'aurais clairement pas dû lui dire ce que je pouvais ressentir pour elle. Alors maintenant je préférais me taire et me dire que si je loupais quelque chose je ne pouvais m'en prendre qu'à moi même. Mais le but de cette journée avec Dylan était justement de ne plus penser, l'espace d'un instant aux merdes qu'il m'était arrivées dernièrement. D'ailleurs la réflexion du jeune homme me sort de mes pensées. « Mais c'est parce que je t'ai épié tout le Summer Camp. Tu m'obsède Dylan, alors je te suis de partout ! » Je baisse un peu mes lunettes et observe la réaction du beau brun en souriant. Les autres cocktails arrivent et je ne relève pas quand il me dit que mon compliment était mignon. Un peu de gentillesse ok, mais pas trop non plus, faut pas déconner. Dylan en profite pour s'avancer vers moi et tirer sur la ficelle de mon maillot de bain, celle du haut. Ainsi celui-ci glisse et j'ai le temps de le rattraper avant que ma poitrine ne soit exposée au grand jour. Je le regarde avec haine avant de rire. « C'est pas parce que moi j'ai quelque chose à montrer et pas toi que tu peux en profiter ! » Je me relève un peu avant de me mettre dos à lui. « Ouais on a de l'oseille comme tu dis, si tu veux je te payerais une chirurgie pour agrandir ton tu sais quoi !   » Dos à lui, il peut entendre mon rire. Je lui glisse de la crème solaire avant d'ajouter : « Quitte à essayer de me déshabiller, tu pourrais me mettre de la crème dans le dos ! » Je tourne la tête vers lui. « S'il te plait ! » La politesse en toute situation.

On se cherche, c'est toujours comme ça avec Dylan et au fond, ça nous fait rire. Même lorsqu'il détache mon maillot de bain ça m'arrache un sourire. « C'est exactement pour cette raison, sauf que c'est pas avec toi que ça arrivera. » Allez bim, mange toi ça Thomas ! Et le voilà qu'il se vante de la taille de son sexe. Je lève les yeux au ciel avant de le regarder avec ce petit ai narquois qu'il connait très bien. « Bah oui forcément à 8 ans, leur mâchoire est pas totalement formé ! » J'éclate de rire avant de me tourner, dos à lui pour lui intimer de m'étaler de la crème sur le dos. Il obéis, ça me plait. Ses mains pleine de crème froide contraste avec la chaleur de ma peau. Ça fait du bien, parce que faut l'avouer, il fait ça bien. Il fait ça tellement bien d'ailleurs que j'en frissonne un peu quand sa main se rapproche dangereusement de ma poitrine. Je lui dis rien, je lui dis pas d'arrêter parce que j'ai envie de voir jusqu'ou il pourrait aller. Pour mon plus grand malheur, pas très loin. Mais ensuite sa main descend dans le bas de mon dos, assez bas et je souris. « Tu veux peut-être que je m'allonge pour pouvoir en mettre .. de partout ? » Une invitation ? peut-être, il fait chaud, la situation est chaude.

Le but de notre relation ? Qu'il craque ! Clairement c'est ça. Je veux que ce soit lui qui me fasse des avances, que ce soit lui qui craque. Pas moi. Alors je tente tout, j'utilise mes charmes pour le faire basculer du côté sombre de la force. Mais Dylan c'est un battant, il se laisse pas faire facilement. Mais moi aussi j'suis une coriace. J'ai chaud, je commence à avoir une sensation très agréable en bas du ventre et clairement si ce n'était pas lui, ou en tout cas s'il n'y avait pas notre jeu, je l'aurais déjà emmené dans un coin pour jouer avec lui. Ses doigts, ils sont agiles quand ils glissent sur mon corps. Il sait ce qu'il fait et où il le fait le vilain. Alors qu'il repousse mes cheveux pour venir chuchoter des mots sexy au creux de mon oreille, je me mords la lèvre. « Peut-être bien .. Et tu acceptes ? » Parce que si tu acceptes, tu peux aussi me le faire dans ma chambre pour voir combien de temps tu réussiras à tenir. « Promis, c'est donnant donnant. Si tu m'en fait un, je t'en fait un » Sagement ? Ça par contre, je ne le promet pas. Je tourne ma tête vers lui, pour lui faire mon sourire le plus angélique et puis je me penche jusqu'à son oreille pour à mon tour lui chuchoter ce que j'ai à dire. « Il parait que je suis très douée avec mes doigts. Comme avec ma langue » Celle ci claque justement contre mon palet tandis que je lâche un petit rire coquin, fière de ce que j'ai pu créer comme sensation chez lui.