(magique) ask no questions and you'll get no lies

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@agathe a. de belgique-s

Ce soir, j’t’avais invité pour se revoir, pour faire une dernière soirée chez moi avant que je ne quitte la villa. Parce que ouais, j’allais partir. J’allais laisser mon chez-moi et quelque part, ça me rendait bien plus triste que je ne voulais l’admettre. C’était mon projet avec Nath, on avait recruté des colocs pour se bâtir une petite colonie de vacances et… là c’était la fin. Alors ouais, ça me peinait. J’avais tellement de souvenirs en quelques mois ici, tellement de soirée, tellement d’histoires, j’pouvais pas partir sans lui faire une dernière fois honneur. J’abandonnais ma piscine extérieure chauffée, mon jacuzzi, mon sauna. Mon sauna putain. J’avais saoulé Nath quand on cherchait une baraque, c’était ma condition, je voulais un sauna. Du coup, j’avais décoré la villa entière : boule à facettes, guirlandes, ballons, confettis… On aurait dit qu’il y avait eu un gros projet X et qu’on était les deux seuls survivants. J’t’avais fait visiter la villa parce que c’était la première fois que tu venais chez moi, on avait fait un tour au sauna avec une bouteille de tequila pour se mettre bien et voilà qu’on sortait de la douche pour retourner dans ma chambre. Douche qu’on avait pris ensemble, bien sûr. Fallait finir la soirée en beauté. J’enfilais un boxer, te balançais un de mes t-shirts assez ample pour te couvrir. Ambiance casual quoi, retrouvailles pépère. Je me posais sur mon lit, me grattais l’intérieur du bras, attrapais la bouteille d’eau que je gardais sur ma table de chevet. Depuis que j’avais commencé, j’avais toujours l’impression de crever de soif. T’allais me prendre pour un petit joueur de boire de l’eau mais whatever, j’m’en foutais. Grâce à toi, t’sais? Qui m’avais dit de me foutre du regard des autres. J’apprenais de tes leçons, t’as vu? "Ça va, t’as pas un gros ventre." que j’me permettais de balancer pour plaisanter. Bah quoi? Autant rire de ta grossesse indésirée non? "J’ai pris rendez-vous au fait. La semaine prochaine, si ça te va." On pouvait pas en parler par textos, autant en parler en face à face tant qu’on est là hein?

J'étais revenue du summer camp la veille, c'était officiellement la fin des vacances et comme promis, j'avais prévenu Elliot de mon retour. Il avait décidé de m'inviter chez lui puisqu'il allait déménager et il avait envie de profiter des derniers moments. Je comprenais son état d'esprit, moi aussi je devais commencer à faire des boîtes parce que j'allais quitter mon appart. Ça me rendait nostalgique de repenser aux bons et aux mauvais souvenirs là-bas, donc ouais j'étais chez Elliot pour qu'il puisse passer un dernier bon moment dans sa villa en ma compagnie. J'étais une bonne pote v'voyez. Il m'avait fait visiter son énorme baraque, on avait fait un tour au sauna accompagné d'une bouteille de tequila pour commencer la soirée et ça s'était terminé la douche qu'on avait pris ensemble. Il enfilait un boxer alors qu'il me balançait un de ses t-shirts que j'enfilais immédiatement. Mes cheveux dégoulinaient encore, laissant des traces mouillées sur le haut que je portais. Elliot s'asseyait sur son lit avant d'attraper une bouteille d'eau qui traînait sur sa table de chevet et il buvait à grosses gorgées. Je m'approchais de lui tout en restant debout face à lui et je souriais à sa remarque sur mon ventre. Je soulevais légèrement le t-shirt pour jeter un coup d'oeil. « Si on voit rien, ça me rassure.  » j'avais pas forcément envie de raconter ma vie aux étrangers que je connaissais pas, heureusement pour moi ma grossesse paraissait pas. « Ça me va carrément, le plus tôt possible pour mettre fin à ce calvaire. » c'était un vrai calvaire pour lui et pour moi.. ou ptêtre plus pour moi en fait. J'savais pas comment il faisait pour garder son calme vis-à-vis de mes inquiétudes sur l'avortement, genre y'aurait pu me dire '' tg agathe tu me saoules '' sauf qu'il me soutenait dans cette épreuve, c'était notre secret.    

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@agathe a. de belgique-s

A la sortie de la douche, on retournait dans ma chambre qui communiquait avec la salle de bain. J’enfilais un boxer pour éviter de me balader totalement à poil et t’offrais un beau t-shirt qui m’appartenait. T’étais sexy comme ça, le t-shirt te tombant sur le haut des cuisses, les cheveux trempés qui mouillaient le tissu. Ça me donnait des idées putain. Je viens me poser sur mon lit pour boire quelques gorgées d’eau et une fois fait, je m’allonge, relevant un peu les coussins pour être un peu relevé pour pouvoir te regarder. Toi, tu t’approches près du bord de lit, près de moi, restant debout. Alors, j’fais une blague sur ta grossesse, histoire d’alléger l’étendue de nos conneries. Tu relèves le pan du t-shirt pour laisser découvrir ton ventre encore plat — dieu merci. "J’suis pas un pro mais t’façon ça fait pas assez longtemps pour voir quoi que ce soit je crois." J’te dis que j’ai pris rendez-vous pour l’avortement, comme convenu. Putain, c’est bizarre de me dire que si on fait pas ça, dans ton bide, y’a mon gosse. Genre… j’sais pas, c’est un sentiment chelou. "On ira ensemble et tout se passera très bien t’inquiète." J’savais que t’avais des doutes et des peurs, tu m’en avais fait part, mais c’était ton idiot de frangin qui te mettait des idées en tête. T’allais pas crever, loin de là. T’allais juste te débarrasser de quelque chose dont tu ne veux pas. Crois-moi, vaut mieux ça que l’abandonner à la naissance ou être un mauvais parent à élever un enfant qui sera aussi fucked up que nous. Je te tends la main et quand tu l’attrapes, je te tire d’un coup sec pour te faire tomber sur moi sur le lit. "Tout va bien se passer, promis." Sincèrement, j’t’en faisais la promesse. Les conditions étaient parfaites, ça allait être un avortement légal, j’allais prendre les meilleurs médecins et être là tout le long pour veiller sur toi. "Maintenant détends-toi et embrasse-moi." que je dis dans un petit sourire amusé, haussant légèrement un sourcil, curieux de voir ta réaction qui se fait un peu trop attendre à mon goût. Alors en attendant que tu te décides, mes mains glissent sur tes cuisses nues et encore chaudes de l’eau de la douche pour te teaser un peu. Allez, arrête de réfléchir à tout ça, profite juste de la soirée, c’est ma dernière ici j’te rappelle.

Je le suivais jusqu'à sa chambre et une fois dans cette pièce il enfilait un boxer, j'trouvais ça dommage parce que j'aimais bien ce que je voyais. Quant à moi, je mettais le t-shirt qui lui appartenait. Son t-shirt tombait sur le haut de mes cuisses et y'avait mes cheveux qui dégoulinaient sur le tissu, probablement que le peu de mascara que j'avais avait coulé et je devais ressembler à tout et n'importe quoi en ce moment. Il prenait place sur son lit en buvant de l'eau et ça me faisait chelou de le voir consommer de l'eau, sauf que du coup le restant de la tequila serait pour moi. Et c'tait génial ça. Alors que je me positionnais près de lui en restant debout, il en profitait pour blaguer sur ma grossesse de sorte à dédramatiser la situation dans laquelle on s'était fourrés. Je soulevais le bas du t-shirt pour y jeter un coup d'oeil et je riais aux propos d'Elliot. Sérieux, heureusement qu'on avait pas l'intention d'être parent maintenant hein. « Moi je crois qu'on craint. » dans le sens où qu'aucun de nous deux savait vraiment quand le ventre commençait à grossir, on craignait quoi. Ça me rassurait d'un côté, parce que j'avais pas envie de me faire poser des tas de questions. J'avais encore du mal à assimiler le fait que finalement j'étais pas stérile et que j'étais enceinte d'Elliot, ça faisait beaucoup à encaisser. Je relâchais le t-shirt alors qu'il me rassurait que tout irait bien, qu'on irait ensemble. En quelques jours j'avais découvert une autre facette de ma personnalité que j'connaissais pas, j'étais une meuf insécure. J'étais pas du genre à parler de mes doutes et de mes peurs mais j'en avais fait part à Elliot. J'avais un karma de merde en fait, mon accident et mon coma, donc oui forcément j'avais peur de la suite. Et y'avait Abélard qui avait rajouté son grain de sel au cas où je mourrais pendant l'avortement. Elliot tendait sa main vers moi et je l'attrapais, puis il me tirait d'un coup sec pour me faire tomber sur lui. « J'apprécie tout ce que tu fais pour moi, merci. » me soutenir, me rassurer, me faire la promesse d'être là pour moi de a à z et h24. Je haussais légèrement les sourcils à ses mots. « Genre ça m'oblige? T'as oublié le s'il te plaît. » je m'exécutais pas immédiatement, j'étais indomptable là-dessus. Pendant ce temps, ses mains se glissaient sur mes cuisses nues en les remontant doucement un peu plus haut. Au bout d'un moment, je finissais par approcher mon visage du sien et.. mes lèvres effleuraient les siennes alors que je mordillais sa lèvre inférieure pour le provoquer. « Pas de steplais, pas de baiser.  » mouahaha. « Enlève mon t-shirt, y a un problème d'égalité là. » injustice même. 

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@agathe a. de belgique-s

« On craint pourquoi? Parce qu’on est pas foutus de penser à mettre une capote? » Ouais, ça c’était de ma faute en fait, c’était à moi d’y penser et j’t’avoue que, aussi con que ça puisse être, ça m’a vraiment pas effleuré l’esprit dans le feu de l’action. Les deux fois en plus. La première fois, où t’es tombée enceinte, et la deuxième fois, avant que tu me l’annonces. Nope, j’sais juste trop con pour y penser. Des fois j’me dis que j’devrais me faire opérer, comme j’compte pas avoir de gosses, au moins je serai tranquille. Mais y’a ce 1% en moi qui se dit : imagine tu veux un gosse? J’sais qu’on peut adopter et tout mais j’pense que j’aimerais mieux que ce soit le mien. Anyway, on est cons de pas y avoir pensé mais le mal est fait. « Imagine je t’avais dit que je voulais le garder? Ou imagine tu voulais le garder? » Ouais j’avoue, j’avais un peu peur que tu regrettes ta décision et que tu me le fasses payer. C’pour ca que je m’assurais bien cinquante fois que ce soit vraiment ce que tu veuilles. Je te tirais contre moi pour que tu viennes à califourchon sur moi. « Pas besoin de me remercier, c’est normal. » C’était notre connerie, à nous deux. Et au delà de ca, je t’appréciais bien moi. Et je veillais sur les gens auxquels je tenais. Mes mains remontent sur tes cuisses alors que je réclame un baiser de ta part. J’sais pas pourquoi on se comportait comme on le faisait. À prendre nos douches ensemble, s’embrasser comme si c’était normal. Normalement, on faisait pas ça avec ses plans cul. Mais on était amis aussi, alors ça devait un peu faire trembler la limite. Tu joues avec moi en réclamant un s’il te plaît. « Tu sais que j’aime donner des ordres. » que je réplique, ayant à mon tour le sourire aux lèvres. Tu te penches donc sur moi, tes lèvres frôlent à peine les miennes ce qui a le don de me frustrer, et tu mordilles ma lèvre inférieure avant de te redresser et de me donner un ordre à ton tour, m’intimant de retirer ton t-shirt. Enfin, mon t-shirt. Alors mon sourire s’étire et mes mains quittent tes cuisses pour attraper les pans du t-shirt que je relève jusqu’à te le retirer et te laisser à nouveau nue. « Bizarrement tu gardes pas souvent tes fringues sur le dos en ma compagnie... » J’crois que j’avais passé plus de temps avec toi à poil qu’habillée. Mais c’était pas pour me déplaire non plus. « Tu vas m’embrasser maintenant? » Maintenant que j’ai obéis à ton ordre, obéis au mien.

« Ouais, on n'a pas agi en adulte responsable. Et on n'a pas le profil d'être parent anyway.» fin, j'dirais tout le toutim en fait. On se blâmait tous les deux dans l'histoire avec cette capote. Sauf que moi j'avais été diagnostiquée stérile y'a plusieurs années et coucher avec quelqu'un sans me protéger.. bah voilà quoi. J'prenais pas la pilule étant donné que ça servait à rien. J'me disais que j'aurais très bien pu tomber enceinte de Philip à l'époque où il était mon sexfriend, j'étais la seule meuf avec qui il se protégeait pas puisque je lui avais dit que j'étais stérile. Je restais silencieuse en écoutant ce qu'il me disait. '' Imagine que '' mouais. « J'veux pas paraître égoïste mais si t'aurais voulu le garder, j'me serais jamais immiscée dans la vie de notre enfant. » la vie de notre enfant wow. « Si j'aurais voulu le garder, je t'aurais pas obligé à faire partie de sa vie. J'me serais débrouillée comme une grande fille, je t'aurais pas foutu un couteau sous la gorge pour te nuire, c'est pas moi ça. » je m'étais toujours débrouillée dans la vie. Sauf que là, tous les deux on voulait pas de ce gosse et jamais je reviendrais sur ma décision. C'était clair net et précis dans ma tête. Je me retrouvais à califourchon sur lui alors que je le remerciais pour tout. Elliot c'était pas un trouduc, au contraire il assumait sa connerie tout comme j'assumais la mienne. Rien que pour ça, je l'appréciais encore plus. Je me détentais légèrement tandis qu'il me réclamait un baiser. Y'avait un peu de challenge dans notre amitié, on se prenait pas la tête pour quoi que ce soit. Je me posais pas de questions sur nos actions, on s'embrassait et on prenait des douches ensemble, so what? Yolo. « On t'a pas dit que j'écoutais pas les ordres? » je souriais alors que je me penchais pour frôler ses lèvres en mordillant sa lèvre inférieure. Ptêtre que ça le frustrait j'en savais rien mais moi ça m'amusait. Je me redressais pour lui donner un ordre afin qu'il puisse retirer mon t-shirt. Son sourire s'étirait pendant que ses mains agrippaient le bas et il retirait ce tissu, je me retrouvais à nouveau nue. « Ptêtre que je devrais arrêter d'être en ta compagnie pour laisser une chance à mes fringues d'être portées, non? » je souriais pour lui faire comprendre que j'étais pas sérieuse. Je me penchais à nouveau vers lui alors qu'il m'ordonnait une seconde fois de l'embrasser. Cette fois-ci, mes lèvres mettaient fin à cette proximité pour se poser sauvagement sur les siennes. J'me laissais aller en l'embrassant passionnément. 

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@agathe a. de belgique-s

Je lâche un rire. « Qui a insinué qu’on était des adultes responsables? » Toi comme moi en fait. J’pense pas qu’on soit vraiment vus comme des adultes toi et moi, et encore moins des gens responsables. Attends, t’es princesse et élue meilleure fêtarde, et moi, j’ai été élu meilleur dragueur. C’est pas vraiment des exemples, on n’a pas été nominé pour le plus altruiste ou la plus sérieuse hein. J’émettais l’hypothèse que l’un de nous puisse désirer cet enfant et je tiquais un peu à ta réponse. La vie de notre enfant. C’est bizarre tu trouves pas? Ça te fait pas quelque chose dans le ventre? Parce que moi oui. Mais j’préférais ignorer ce sentiment inconnu pour t’attirer sur moi à califourchon. « Tu devrais parfois. » Écouter les ordres. Ça te permettrait de lâcher prise un peu. De laisser quelqu’un prendre le contrôle pendant quelques instants. Ça te libérerait un peu. Juste pendant un court instant. Et puis ça me donnerait une certaine satisfaction de te voir obéir, mais ça, tu le sais, on en a déjà parlé de mes délires décalés. Tu frôles simplement les lèvres et à ta demande, je te débarrasse de ton haut. « Tes fringues ou moi? » Peut-être que tu ne devais pas arrêter d’être en ma compagnie pour garder tes fringues sur le dos mais plutôt ne pas en porter quand t’es en ma compagnie. On retourne la situation tu vois? « Puis, les fringues c’est surfait. » Ouais, moi, si je pouvais me balader à poil h24, je le ferais sans hésiter. On se sent tellement plus libre. Je glisse une main sur mon front brûlant, essuyant la chaleur humide qui commençait à s’y former, et je réitère ma demande de baiser que tu m’octroies enfin. Tes lèvres s’emparent des miennes et l’une de mes mains remontent dans le creux de ton dos pour y faire pression, pour mieux sentir ton bassin contre le mien. L’autre main, elle, se glisse aisément encore nos corps pour rejoindre ton entrecuisse et commencer quelques caresses appuyées. Bah quoi? J’perds pas de temps moi, ça sert à rien, on se connaît déjà bien.

J'étais pompette et ce que je disais n'avait ni queue ni tête. Je répondais pas à sa question - si c'était une question -, je réfléchissais plutôt à la réputation qui nous collait à la peau. Avec mon background de toxico, élue la plus fêtarde en 2017 et 2018, ma personnalité.. j'avais pas une gueule à être mère. Et Elliot aussi c'tait pas le meilleur exemple non plus à côté. On commençait à discuter de l'hypothèse de désirer cet enfant. Notre enfant, j'avais prononcé ce mot sans m'en vraiment m'en rendre compte, ptêtre parce que c'était plus beau ça que de dire foetus j'en savais rien. Quoi qu'il en soit, je la rassurais en lui faisant bien comprendre que je n'allais pas remettre ma décision en question. Je secouais légèrement la tête alors qu'il me disait que je devrais écouter les ordres parfois. «  En général ou seulement quand ça vient de toi? » je faisais référence à son délire de fifty shades of grey. Je m'étais même proposée pour réaliser son fantasme, c'était pas rien là. « Tu retournes la situation à ton avantage, Maxwell. » il connaissait déjà ma réponse, inutile de choisir. Il disait que les fringues c'tait surfait. Le mec était encore en boxer, un peu contradictoire celui-là. « Ton boxer dans tout ça? T'attends que je l'enlève c'est ça? » bah quoi? Ça me ferait plaisir de lui retirer ça. Je faisais pas vraiment attention lorsqu'il portait sa main à son front, j'étais trop occupée à capturer ses lèvres avec les miennes pour lui offrir un baiser remplit de passion. L'une de ses mains remontait dans le creux de mon dos en faisant une légère pression pour coller nos corps ensemble. Alors que son autre main se glissait entre nous pour se frayer un chemin vers mon entrecuisse afin de me caresser la zone la plus sensible. Plus il entamait des caresses et plus ça me faisait du bien. Sauf que j'nous connaissais et on allait rapidement passer à l'étape suivante, du coup je rompais le baiser et je m'étirais vers le tiroir de sa table de chevet pour prendre une capote. Le tiroir contenait des seringues et deux bouteilles où je pouvais lire morphine. J'ouvrais la bouche mais je sentais qu'Elliot me tirait vers lui. J'comprenais pas là. « Non attends, c'est quoi ça? » instinctivement, je me décalais, ou plutôt, j'essayais de me décaler pour examiner son corps sauf qu'il voulait me garder contre lui. 

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@agathe a. de belgique-s

"Seulement quand ça vient de moi." que je rétorquais dans un petit sourire mesquin. Bah ouais, ne va pas donner ce privilège à d’autres que moi stp, j’me sentirais un peu vexé. J’savais que t’étais plutôt dominante alors si tu me laissais te donner des ordres, je me sentais spécial en fait. Mais bref, j’concluais sur le fait que les fringues soient surcôtées et tu me piquais en retour. Ouais, j’avoue, pour une fois, c’était l’autre qui était nu et pas moi. "Ouais, c’est ça." D’ailleurs, t’attends quoi en fait? T’es à poil sur moi, t’as pas envie de te frotter peau contre peau? Tu me redonnes un baiser brulant qui incite mes mains à venir te caresser où je te sais sensible. Faut croire que ça marche parce que tu te penches pour aller vers le tiroir de ma table de chevet, probablement pour chercher une capote mais… oh merde, non, pas ce tiroir en fait. Alors j’ai un mouvement rapide qui vise à le refermer, mais pas assez rapide pour t’empêcher d’en voir le contenu. Je vois déjà ton visage changer et je rabats le tiroir dans un claquement, comme si ça allait effacer ta mémoire. Puis y’a mes mains qui reviennent dans ton dos, mes bras autour de toi qui te serrent contre moi pour éviter que tu ne m’échappes. "Hm?" Je joue l'innocent, comme si j'avais aucune idée de ce dont tu voulais parler et que j'm'en foutais un peu dans tous les cas. J’me dis que dans la folie du moment, tu pourrais oublier ça et passer à autre chose. "On n’a pas besoin de capote de toute façon." T’es déjà enceinte, il est un peu tard pour se donner bonne conscience quoi. L’une de mes mains remonte sur ta nuque pour t’attirer à moi et t’offrir un nouveau baiser. Et ouais, tout ça, c’est un peu devenu hypocrite là. J’essaye juste de tout faire pour que tu zappes ce que tu penses avoir rapidement vu.

J'savais pas à quoi on jouait mais je prenais les choses comme elles venaient, en gros il voulait être le seul à avoir ce privilège même s'il le disait pas directement. Le privilège de défier la meuf indomptable, dominante et sauvage que j'étais. Fallait avoir un mental d'acier v'voyez, moi ça fonctionnait pas en un claquement de doigt. Il y tenait vraiment? Pas de problème, entre deux dominants y'aurait des étincelles. D'ailleurs, je le piquais au sujet des fringues, il était contradictoire là. J'étais complètement à poil devant lui et lui? Il était en boxer. Ptêtre qu'il attendait que je me débarrasse de ce bout de vêtement, vu que les autres fois c'tait moi qui l'avais déshabillé. Et on s'embrassait avec envie, l'une de ses mains se glissait vers mon entrecuisse pour me faire du bien et me provoquer. J'pouvais pas rester insensible à ses caresses et je savais très bien qu'on allait me perdre si j'faisais rien. Du coup je me penchais vers son tiroir pour prendre une capote, sauf qu'en voyant la réaction d'Elliot qui essayait de refermer le tiroir dans un geste rapide sans succès, je fronçais les sourcils. Ce que je découvrais me laissait sans voix, ce que le tiroir contenait.. wtf. Morphine, seringues. Les infos se rendaient lentement jusqu'à mon cerveau, j'étais complètement perdue. C'était quoi ça? Elliot claquait le tiroir avant de m'attirer davantage contre lui, ses bras autour de moi pour me coller contre son corps. J'lui posais la question et il faisait genre '' hein, de quoi tu parles? '' Euh non, pas avec moi. Il rajoutait qu'on avait pas besoin de capote au final et j'essayais de me dégager de son emprise sauf que l'une de ses mains se glissait sur ma nuque et posait sa bouche contre la mienne pour m'embrasser. Il foutait quoi là putain?  « Lâche-moi, j'te le dirais pas deux fois. » c'est un conseil, me touche pas. Je le repoussais en même temps et je me décalais pour me lever en ouvrant ce fameux tiroir. « C'est du gros foutage de gueule, tu m'prends pour qui en fait? '' Oh Agathe j'suis clean, j'te fais la promesse de pu toucher à ces merdes, blablabla '' VA TE FAIRE FOUTRE ELLIOT MAXWELL. » Ça va l'hypocrisie à un moment putain. J'contrôlais pu ma rage là, j'étais écoeurée.