Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityParce que je ne peux plus te regarder dans les yeux. -- Rioly
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Parce que je ne peux plus te regarder dans les yeux. -- Rioly

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La rentrée s'est faite depuis quelques jours. J'ai retrouvé mes petites habitudes, mon petit groupe d'amis. L'été a été catastrophique, plus rien ne va en réalité mais je préfère le cacher. J'ai été violée, c'est certain maintenant, mais je ne sais toujours pas qui s'est. Mon père m'a menti une fois quand il m'a dit ne pas être en courant de cette histoire, je sais maintenant qu'il ment sur le fait de ne pas connaître mon agresseur. Et cette boule de rage contre lui grossit dans mon ventre. Je ne sais pas pourquoi il veut le défendre, au lieu de protéger sa fille, mais je le découvrirai un jour. Toutes les nuits, j'ai des nouveaux flashs, des brides de mes souvenirs enfouies qui ressortent malgré moi. Et chaque matin, j'essaye de noter ce que je peux pour essayer de faire avancer cette affaire. En réalité, je suis terrifiée de découvrir la vérité, mais il me la faut à tout prix. Alors j'ai commencé quelque chose que jamais je n'aurais du débuter. Il faut que je supporte, alors je bois, en petites quantités mais régulièrement, juste pour entretenir ce début d'ivresse. Penser à boire pour oublier de penser.

Nous sommes assises sur un banc, appréciant la douceur du temps de pause de midi, discutant chacune de nos vacances. Je leur parle de Rio et d’Ushuaïa. Pendues à mes lèvres, elles attendent de savoir si j'ai « enfin » perdu ma virginité. Et je le vois, derrière Zoe, à quelques mètres de nous. Il marche avec des amis. Mon cœur se serre. Nous ne nous sommes pas revus depuis notre escapade au bout du monde, et ses sms froids ne m'avaient pas aidée. Les regards se croisent, mais je reste de marbre. Un visage froid, même pas un sourire, rien. La Oly glaciale. Et pourtant, mon corps se réchauffe malgré moi. Je n'ose rien faire, pour qu'elles ne remarquent rien, pour qu'elles ne me charrient pas. Et parce que j'ai terriblement honte. Je pense qu'il n'a aucune envie de me revoir lui non plus après la crise qu'il a pu voir. Sérieusement ? Quel genre de mec veut revoir une fille qui le frustre autant et qui au final, ne couche pas avec lui à cause d'une crise d'angoisse ? N'importe qui aurait fui. Je tiens encore un peu mes copines, et finis par leur dire que non, nous avions eu quelques préliminaires mais rien de plus. Soupires de l'assemblée. La pause déjeuner s'arrête, et nous reprenons la direction de l’amphithéâtre pour le prochain cours. Après l'apparition de Rio, je sens que mon estomac me crie de boire. J'invente une envie pressante, et m'éloigne du groupe. Un coup d’œil aux étudiants dans le couloir, choisir la salle pour ne pas être suivie. Je vois l'homme de mes vacances au loin, entre dans la première salle que je trouve qui se trouve être un local d'entretien. Haletante, je plonge ma main dans le sac, en sors le thermos. Juste une gorgée, vodka salvatrice. Folie dans l’université. Si on me prend, je suis morte.

@Rio Vaz
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Finalement l’été est passé à une vitesse folle. Même si je n’étais pas franchement pour aller au Summer camp, j’avais fini par en apprécier la majorité. Malgré les épreuves, nous avons tout de même eu pas mal de temps libre et je n’étais pas non plus obligé d’aller aux autres activités qui nous étaient proposées. Heureusement pour moi car je n’avais franchement pas envie de me fondre dans la masse tout le temps. J’ai tout de même fais quelques efforts cet été mais pas encore assez pour me faire plus d’amis. Je n’en ai pas envie de toute manière. J’ai repris mon boulot, mes habitudes et je ne m’en porte pas plus mal. La seule chose que je n’apprécie pas en cette nouvelle année scolaire est bel et bien le fait que Kara est de retour. Je n’ai pas envie de la croiser et il est hors de question que je lui dise quoique ce soit si je suis amené à la croiser sur le campus. Elle n’existe plus pour moi. Ça ne fait quelques jours que la rentrée est passée et pour le moment, je n’ai pas revue Aliénor. Malgré quelques sms échangés le reste de l’été, après notre petit séjour à Ushuaia, je ne sais pas si elle a eu les réponses à ses questions. Mais alors, que je marche en direction du bâtiment C, je la vois avec ses amies. Elle est impassible. Froideur sur son visage, elle ne dit rien, ne bouge même pas. J’en fais autant. Finalement, elle est semble être redevenue celle qu’elle m’avait dis être. Elle a du avoir ses réponses ou bien elle cache bien son jeu. L’un ou l’autre, je la laisse faire sa vie et je fais la mienne. Depuis que je sais qu’elle a été violé, je dois bien admettre que j’ai pris quelques distances aussi. Je sais, c’est aussi de ma faute mais il faut bien avouer que je ne sais absolument pas comment me comporter. Je n’ai jamais eu affaire à ce genre de chose, et j’ai déjà été trop affectif avec elle lors de notre séjour au bout du monde. Je ne suis pas comme ça et je ne sais même pas ce qu’elle attend de moi. Ou bien, devrais-je dire ce qu’elle attendait de moi puisque je n’ai même pas eu le droit à un simple sourire de sa part. Elle s’est excusée par sms, m’a dit avoir honte, alors qu’elle n’avait pas à avoir honte ni même à s’excuser. Elle n’a rien fais, elle a subi quelque chose de traumatisant et je la trouve vraiment forte malgré ce qu’elle dise. Je ne sais pas comment j’aurais réagis si c’était ma petite soeur qui avait subi ce genre de souffrance. Car oui, c’est tout de même de la souffrance, que ce soit physique ou bien morale. Ce n’était qu’une enfant et on l’a complètement brisée. Ne pas avoir fais l’amour avec elle est finalement le dernier de mes soucis et j’espère qu’elle l’avait bien compris. J’ai quelques trucs à régler avec les mecs et je finis par les laisser. Je dois passer en salle d’arts plastiques pour récupérer deux trois croquis que j’ai laissé au professeur avant de partir pour le salon de tatouage. Je n’ai pas cours pour le reste de la journée et je compte bien m’enfuir du campus le plus vite possible. Je fronce les sourcils lorsque je vois Alienor, tout seule entrer dans ce qui ressemble être le local d’entretien. Je sens que quelque chose ne va pas mais ma tête me dit de ne pas aller voir ce qu’il se passe dans celle de la jeune femme. Pourquoi faire ? Après tout, j’ai toujours été cet homme sans coeur et sans affection. Trop tard, j’ouvre la porte et vois la jeune femme avec un Thermos à la main. Je referme la porte derrière moi et fini par la bloquer avec ce que je trouve. pourquoi tu te caches ? lui demande-je sans même prendre la peine de lui dire bonjour.

@A. Olympe Rothschild

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Rio. Ma révélation et mon bourreau. Le voilà qu'il entre dans le local d'entretien en trombe. Je sursaute, surprise de voir entrer quelqu'un ici, étonnée que cela soit lui. J'ai envie de me mettre des gifles. La main qui tient le thermos tremble légèrement, et je le range dans mon sac alors qu'il verrouille la porte. Je le laisser parler et rétorque aussitôt. « Cela ne te regarde pas. » Comme le reste, comme toute ma vie, comme tout ce que j'ai été obligé de t'avouer pour que tu comprennes. Je me rends compte qu'avec une réponse pareille, il va vouloir en savoir plus. Et que mon haleine a déjà changé avec une seule gorgée d'alcool. Je sens la vodka. Ne pas l'approcher de trop près, même si la tentation est grande. Je lève les yeux vers lui alors que les images d'Ushuaïa défilent dans ma tête. Sa bouche, ses mains, et sa voix. Jamais cela n'aurait du arriver, cette finalité idiote. J'ai tellement honte devant lui, et cette peur remplit mon ventre. Il pourrait en parler à qui il veut, il pourrait peindre le tableau de la vrai Rothschild, celle en position fœtale dans un lit, en pleine crise. J'ai besoin de boire, encore une fois. « Que me veux tu Rio ? Et pourquoi bloques tu la porte ? » Je sors le thermos le plus naturellement du monde et en bois une gorgée. J'angoisse. Parce qu'il y a cette partie de moi qui ne fait absolument pas confiance au jeune homme, et l'autre qui me hurle de me jeter dans ses bras. La honte me rend folle, ma fierté en a pris un coup. Moi qui pensais être vierge par choix, je l'étais pas dépits. Cette crainte enfouie en moi, cette douleur et ces larmes. Et Rio, qui reste là, devant moi, avec sa belle bouche et les muscles que je devine sous ses vêtements. Je soupire et fais quelques pas vers lui. Le sourire n'existe plus, c'est comme s'il avait devant lui la jumelle de glace. Ta Aliénor n'existe plus Rio, ensevelie par cette honte qui la ronge. Je regarde ses lèvres, désireuse de l'embrasser mais je me retiens. Ma main se pose sur son bras avec une douceur particulière, mais la poigne se resserre sur le poignet. « Laisse moi sortir, j'ai cours de droit. » Je pense, sûrement trop tardivement que mon haleine me trahit à ce moment là. Trop proche de lui, mes yeux naviguent entre sa bouche et ses pupilles, que je ne peux pas regarder trop longtemps sans qu'il ne me mette mal à l'aise.

@Rio Vaz
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J’avais beau être un connard, ou bien prenez n’importe quel autre adjectif, j’avais bien vu que la jeune femme n’était pas forcément dans le meilleur état depuis qu’elle avait compris qu’elle avait été violée plus tôt dans son enfance. Je ne savais pas si c’était une couverture de redevenir cette fille froide ou bien si elle ne voulait pas que les personnes de son groupe ne pensent qu’elle pouvait parfois être vulnérable et plus sympathique qu’elle ne le voulait le montrer. C’était trop tard, avec moi, elle ne pouvait pas faire marche arrière, j’avais vu une partie d’elle qu’elle n’avait jamais sans doute montrer et j’avais fais pareil avec elle. Malgré mes mystères, malgré le fait que je ne m’ouvrais jamais, que je ne parlais jamais, elle avait réussi à fracturer un peu ma carapace et par moment, je lui en voulais vraiment de m’avoir fait çà. Mais elle n’y pouvait rien finalement. J’avais cette attirance pour elle, cette attirance que je ne pouvais pas vraiment contrôler. Aujourd’hui, je pense que les choses ne vont plus être vraiment pareilles. Je la vois entrer dans le local d’entretien et je ne peux m’empêcher de la rejoindre. Je bloque la porte car je n’ai pas envie qu’on nous dérange et je n’ai certainement pas envie qu’elle s’en aille. Ah, tu crois ? lui demande-je avant de reprendre Alors t’es redevenue cette femme à la froideur dont tu me parlais c’est çà même moi, j’ai réussi à lui montrer des parts de moi que personne ne connait. Je pense que tout çà la perturbe mais elle ne veut tout simplement pas le montrer. Et moi ? Moi, je n’ai pas envie qu’elle se cache, pas avec moi. Je pense que j’en sais déjà trop, que j’en ai déjà trop vu pour qu’elle tente de se cacher avec moi. Elle ne pourra pas jouer à ce petit jeu bien longtemps de toute manière. Elle sait que je vais rester planter là. J’ai tout mon temps. Je n’ai pas le droit de bloquer la porte ? je réponds à sa question par une autre question. Je n’ai pas envie de répondre à son autre question. Qu’est-ce que je pourrais bien lui vouloir ? Elle ne le sait pas ? Je soupire lorsque je la vois sortir son thermos. Il ne semble pas être chaud, et çà ne sent pas le café. Je fronce les sourcils, je ne sais pas vraiment ce que je dois faire. Ce que je peux faire. Elle se lève et s’approche de moi. Je peux alors sentir l’alcool qui émane de sa bouche. Je récupère le thermos qu’elle a à peine remis dans son sac et l’ouvre pour le sentir Alors c’est ça, tu te noie dans l’alcool à présent ? je ne suis vraiment pas là pour lui faire la morale mais je sais qu’elle est en train de sombrer dans quelque chose qu’elle ne pourra jamais contrôler et je ne veux pas être le témoin de ce qu’elle est en train de faire. tu ne vas pas aller en cours, j’ai tout mon temps, et je pense que tu as déjà sécher une fois ou deux je la regarde mais elle détourne rapidement les yeux. ne baisse pas la tête. c’est un ordre et je sais qu’elle va très vite répliquer. Elle est comme çà quand on lui donne un ordre. Je lui prends le bras, je reste doux, pour le coup, je n’ai pas du tout envie d’être sauvage. J’ai envie de la prendre dans mes bras. Mon corps a envie de sentir le sien, j’ai envie de lui montrer que je suis là alors que je n’ai jamais été là pour personne. Je ne suis pas doué.


@A. Olympe Rothschild

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Si je suis redevenue la femme froide ? Sûrement. Par angoisse qu'il ne parle, par gêne devant lui. Cette honte, jamais je ne l'ai ressentie aussi fortement. Si je me laisse vraiment aller avec lui, je devrai le plaquer contre cette porte et l'embrasser férocement. Je secoue la tête pour faire fuir ses images qui reviennent de sa bouche sur la mienne et sur le reste de mon corps. J'en frissonne, imperceptiblement. S'il savait ce que je pense vraiment, il me fuirait, j'en suis certaine. Il ne s'attache pas, c'est un coureur de jupon et il n'a sûrement pas l'intention de retenter l'expérience avec une fille folle comme moi. Je le laisse parler, ne pas me répondre et reposer une nouvelle question. Je sens l'agacement monter en moi, il sait que je déteste ça. Cette façon qu'il a de ne jamais répondre à mes questions. Je bougonne, et lève les yeux au ciel. Il est agaçant. C'est dans sa nature, ou alors, il fait tout pour m'énerver et me faire réagir. Je remets le masque glacial. Il le mérite celui là, ne pas réagir est la pire chose. L'indifférence. Alors que je suis maintenant devant lui, il attrape le thermos sans que je ne puisse réagir. Je m'effondre littéralement. L'alcool me tourne un peu la tête, et cette révélation aussi. « Cela ne te regarde pas non plus. » Je ne sais pas quoi lui répondre. Je rattrape le thermos vivement, presque violemment, et le remets dans mon sac. Il me donne presque l'ordre de ne pas aller en cours. Je hausse les sourcils. Je crois qu'il a vraiment un problème. D'où pense t-il pouvoir me donner des ordres ? Il sait que ce genre de chose m'énerve, tout autant que lui. Les yeux dans les yeux, je ne tiens pas longtemps notre petit jeu, et cette fois ci, son ordre fuse. Je vois rouge. Il attrape mon bras mais je donne un coup en l'air pour qu'il me lâche. « Mais qui crois tu être Rio pour me parler de cette façon ? Je ne reçois d'ordre de personne comprends tu ? » Il n'est, ni quelqu'un de ma famille, ni mon petit ami, alors je refuse qu'il me parle de cette façon. Sa moral, il peut se la garder. Je jette un coup d’œil à ma montre, trépignant d'impatience qu'il me laisse enfin sortir, mais je me rends rapidement compte que je viens de louper les premières minutes de cours. Le professeur est terriblement particulier, et refusera mon entrée au milieu de son cours. Je reçois un sms, jette un coup d’œil pour remarquer que Zoe me demande ce que je fais. Je lui réponds rapidement que je suis malade et rentrée chez moi. Puis le regard se relève vers Rio. Je me mords la lèvre inconsciemment. « Je ne veux plus te voir Rio. Jamais. » J'appuie sur chaque syllabe et pourtant, cela sonne faux. Les mains se posent sur son torse pour le pousser de devant la porte, sans succès. Je garde le contact un moment, puis retire mes mains. Je suis mal à l'aise avec lui, tanguant entre l'idée de l'embrasser ou celle de le gifler pour qu'il me laisse sortir. Jamais je ne me suis sentie ainsi avec quelqu'un, jamais. Cette honte me transforme totalement.

@Rio Vaz
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Je ne comprends plus du tout la jeune femme. Je sais que ce qu’elle a vécu est vraiment traumatisant mais je n’aurais jamais pensé qu’elle deviendrait aussi froide, et surtout avec moi. Je ne pensais vraiment que nous avions passé un cap, que ce n’était plus la même chose et que malgré ce qui s’était passé entre nous à Ushuaia et ce mauvais timing si je peux dire çà comme ça, elle resterait la même parce que, pour ma part, je suis resté le même. Elle a su ouvrir quelque chose en moi, mais j’essaie tant bien que mal de refermer cette fissure qu’elle a tenté d’ouvrir pour entrevoir quelque chose qu’elle aurait voir de moi. C’est compliqué, trop difficile pour moi et avec le retour de Kara, c’est encore pire que ce que je croyais. Je ne l’ai pas encore vue et je n’ai pas du tout envie de la croiser. Mais je sais que cela va devenir inévitable à un moment donné. Bizarrement, j’aurai aimé pouvoir le dire à Aliénor, j’aurais aimé pouvoir lui dire que mon ex est de retour et que je ne sais pas quoi faire. Mais rien, je ne lui dirais rien, me focalisant dans un premier temps sur la jeune femme. Quelque chose ne va pas du tout et elle a beau tenté de le dissimuler, elle ne peut pas continuer comme ça avec moi. Je suis très difficile à berner et elle aurait du le savoir dès le départ. Nous nous sommes croisés dans le couloir, je l’ai vu au loin et elle pensait vraiment que je n’allais pas venir la rejoindre ? J’ai envie de la prendre et de la secouer pour qu’elle puisse ouvrir les yeux. Pour qu’elle comprenne qu’elle est en train de me repousser, tout comme je l’ai fais avec elle, et qu’elle ne devrait pas le faire. ah oui, c’est vrai que çà ne me regarde pas. Je ne suis pas de ta famille et je ne suis pas non plus ton mec c’est çà qu’elle pense au fond d’elle, je ne sais pas pourquoi, mais je le sais. Je soupire et secoue la tête doucement. Mais malheureusement, j’ai senti l’alcool, il ne fallait pas te rapprocher de moi si tu voulais que çà passe inaperçu. si seulement elle pouvait comprendre que je ne suis pas une menace et qu’elle pourrait s’ouvrir avec moi. je suis ce que je suis Aliénor et çà ne te plait pas, je le sais très bien mais tu vas m’écouter. Que tu le veuilles ou non, parce que je ne suis pas là pour te faire la morale, mais si je suis là, c’est que… ok il va falloir que j’essaie vraiment de sortir ce que je pense car je ne peux pas toujours dire c’est que t’es pas une étrangère pour moi, putain Alienor, ouvre les yeux, t’es pas toute seule je m’emporte un petit peu, je le sais et je ne devrais pas. Je ne veux pas lui donner d’ordres, je veux juste qu’elle me fasse confiance. Je la vois écrire un sms, une réponse donnée à quelqu’un mais toujours pas de réponses pour moi. Je soupire et la laisse faire avant qu’elle ne me dise qu’elle ne veut plus me voir. Et là, j’ai l’impression de recevoir plusieurs coups. Je n’aurais jamais pensé qu’elle me dise cela. c’est ce que tu veux ? je lui laisse une autre chance de me dire que non, elle ne pense pas ce qu’elle vient de me dire.


@A. Olympe Rothschild

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J'ai cette impression étrange qu'il peut lire dans mes pensées. Oui Rio, ni la famille, ni le petit ami. Tu n'as réellement aucun droit sur moi, et encore moi de me donner des ordres comme tu peux le faire aujourd'hui. Tu sais que je déteste ça, cela doit être un moyen de me faire réagir mais la seule réelle chose qui se passe maintenant, c'est que j'ai envie que tu me laisses seule. Je trépigne comme une enfant à qui on refuse un bonbon. Il reste devant moi, bloquant la sortie, me toisant du regard. Et son regard semble me reprocher l'alcool, semble me juger. Je ne suis plus en pleine conscience, et préfère laisser mes à priori prendre le dessus aujourd'hui. Il parle, encore et encore, déverse un flot de parole incessant que j'ai du mal à écouter jusqu'à la fin. Il m'énerve et me rend capricieuse, ce côté de moi que je peux pourtant détester au plus haut point. Je ne suis pas une étrangère ? Que veut il dire par là ? Je fronce les sourcils. Non Rio, tu ne comprends pas que je suis seule dans cette histoire. Tu ne peux pas m'aider, et je suis certaine que l'on me cache des choses sur l'identité de mon agresseur. Même ma famille me ment ! Comment faire confiance alors à un homme que je connais à peine depuis quelques mois et que je n'ai vu que deux fois ? Tu ne comprends décidément rien du tout ! Et puis les mots sortent de ma bouche. Je ne sais pas pourquoi je dis ça, mais sa réaction me fige totalement. Paralysée devant lui, je regarde ses lèvres bouger. Il est énervé, déçu de moi. C'est sûrement ce qu'il faut pour ne pas que je l'emporte dans mes travers et qu'il ne souffre. J'humidifie mes lèvres alors que je sens les mots arriver trop vite dans ma tête. « Tu n'es pas mon mec comme tu dis si bien. Et si, je suis une étrangère pour toi, puisque je le suis pour moi même. J'ai honte, je n'arrête pas de te le dire mais tu ne peux t'empêcher de venir me narguer même à l'université. Je sais très bien comment les mecs comme toi agissent ! Ils attendent le moment où la proie est la plus faible pour attaquer, et c'est ce que tu fais. Cela me fait mal de savoir que tu m'as vu dans un état pareil à Ushuaïa, et que tu pourrais en parler à n'importe qui. Alors oui, je ne veux plus jamais te voir Rio, plus jamais comprends tu ?! » Ma peur me fait dire la vérité sur ce que je ressens, du moins, sur une partie. Je veux qu'il comprenne pourquoi j'agis de cette façon, et pourtant, mon ambivalence me rattrape rapidement. Les yeux se lèvent vers les siens, croisent son regard blessé. Quelques secondes de silence, sans que je ne puisse tenir le regard. Baisser la tête, je me sens tellement faible face à lui. Et pourtant, je ne sais pas si c'est l'alcool qui m'aide ou cette sensation de vide en moi en pensant que je ne le verrai plus si il me prend aux mots, je fais un pas de plus. Me jeter dans ses bras, à ses lèvres, et l'embrasser passionnément. Son dos tape contre la porte dans la violence de mon geste. Les mains dans ses cheveux plaquent sa bouche sur la mienne, empêcheraient le moindre désir de nous séparer. Regarde ce que tu me fais faire Rio !

@Rio Vaz
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D’ordinaire, je serais déjà loin et je ne chercherai même pas à comprendre la jeune femme. J’ai toujours fait ma vie, laissant les autres de côtés et ne me souciant que de ma famille et de moi. Et encore, je ne me soucie même plus de moi. C’est comme si je subissais tout simplement la vie. Je ne fais aucun plan, je vis au jour le jour, je n’ai pas envie de redescendre de 15 étages une nouvelle fois. On m’a blessé une fois, mais pas deux. JAMAIS, je ne laisserai quelqu’un d’autre me faire çà et pourtant, j’ai l’impression de faire entrer Aliénor dans une partie de ma vie que je n’ai jamais voulu montrer à personne. Je suis là, présent si elle en a besoin. Mais elle refuse, elle se ferme et c’est pire que tout. Je ne sais plus quoi faire, je suis désemparé et c’est bien la première fois depuis que Kara est partie que je me sens impuissant. Aliénor est agressive avec moi et je peux lire dans son regard un mélange de peur, de haine et de tristesse. Comment peut-on en arriver à ce stade ? Elle a raison, je ne suis rien pour elle, je ne suis pas son mec, nous ne nous sommes vus que deux fois, alors qu’est-ce que je fou encore ici ? Je hausse les épaules, soupirant très bruyamment. Je suis déjà épuisé alors que la journée n’est même pas terminée. Elle me cri au visage, elle parle vite que je finis par en perdre un peu le file et pourtant ses mots, je les entends, ils entrent dans ma tête et je ne peux pas rien faire d’autre que de les laisser entrer, sans trouver une seule issue de secours. Si elle veut que je la laisse tranquille, alors je le ferai, mais j’ai envie qu’elle me le redise, qu’elle me dise une nouvelle fois qu’elle ne veut plus me voir. Et c’est là qu’elle le dit, oui, elle ne veut plus jamais me revoir. Je ne peux pas lui imposer d’être encore là avec moi, dans ce débarras si étroit que nous pourrions presque nous toucher. J’ai l’impression que les murs sont en train de se resserrer autour de nous. Je ressens un petit pincement, j’ai une nouvelle fois laissé des émotions qui me sont inconnues, parler et maintenant, çà me retombe en plein sur la figure. Ah Rio… tu es bien un gros crétin. Que tu sois un sans cœur ou que tu tiennes à quelqu’un, ça te retombe toujours à la gueule. J’essaie de chasser cette pensée de mon esprit et le silence envahit toute la pièce. Elle baisse finalement son regard, elle a vu, elle a vu qu’elle m’avait tout de même blessé. Je reste impassible, près à la laisser sortir. Après çà on ne se reverra plus. Elle le sait. Je commence à bouger, je n’ai même pas envie de lui parler mais elle me prend complètement de cours alors que la violence de son geste me plaque contre la porte. Je sens ses mains dans mes cheveux, cette sensation que je n’aime absolument pas mais que j’aime pourtant lorsque c’est elle qui s’empare de mes cheveux. Je réponds à son baiser. Un goût d’alcool se faire ressentir. Baiser passionné que j’aurais aimé pouvoir prolonger mais je sais qu’elle fait çà parce qu’elle ne va pas bien. Aliénor murmure-je en brisant ce baiser fougueux que j’aurais pu continuer encore pendant plusieurs minutes Je n’ai pas envie que tu penses que je t’utilise parce que tu ne vas pas bien. c’est la dernière chose dont j’ai envie. Pas avec elle en tout cas. Je ne veux pas lui faire de mal et c’est la première fois que je le dis tout haut.


@A. Olympe Rothschild

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L'alcool m'aide. Elle m'empêche de trop penser à ce qu'il s'est passé, elle me bloque quand je décide de réfléchir sur le fait que ma famille m'a toujours caché cette histoire folle. Pourquoi ne pas me parler de cet événement ? Je ne me rappelle même pas d'avoir été chez un psychologue. Je ne me rappelle de tellement peu de chose. Je pensais avoir eu une enfance et une adolescence tranquille, que mes premiers soucis viennent de l'enlèvement au Soudan par ce groupe d'homme en faveur de l'excision. Et me voilà avec ces quelques images d'un homme contre mon dos, en moi, sa main sur ma bouche pour me la faire fermer. Je ferme les yeux vivement, pour faire fuir les images. Et il y a Rio, devant moi. Je sens que mes paroles le blessent, et je repense à ce qu'il a pu me dire sur son passé, sur son ex qui est partie sans le prévenir et qui a perdu leur bébé. Je me sens mal, alors que je suis en train de l'embrasser. Je suis une vipère, j'attaque sans penser au mal que je peux faire si on me blesse. Je me déteste de le blesser, et ce poids dans ma poitrine me le rappelle sans cesse. Ce baiser est libérateur de ma fougue, de cette envie en moi de le retrouver comme avant l'incident. L'ambivalence, toujours. Je plaque sa bouche contre la mienne, joue avec ses cheveux à pleine main. Mon dieu que c'est bon, l'alcool annihilant toutes sensations désagréables, toutes mes mauvaises pensées. Mais c'est lui qui coupe notre baiser, séparant nos lèvres en murmurant mon prénom. C'est bien la seule personne dont j'accepte la prononciation de mon prénom officiel. Il sonne tellement bien entre ses lèvres, doux, tendre, comme la femme que je peux réellement être au final, et celle qu'il pense que je suis, sûrement. La séparation me fait mal, j'aurais voulu l'embrasser encore et encore. Sa phrase suivante me fait comme un électrochoc. « Pourquoi es tu là alors ? » Parce que je ne comprends pas. C'est un coureur de jupon, il ne me l'a jamais caché. Je savais dans quoi je m'embarquais en décidant de le rencontrer, après tous ses sms envoyés. Je savais qui il était quand je l'ai invité à Ushuaïa avec moi, quand je l'ai rejoins dans sa chambre. Il n'est pas le genre d'homme à s'attacher, il m'a à peine donné des nouvelles après l'incident, et tout ce que j'ai pu recevoir de lui était froid et distant. Alors pourquoi maintenant ? Pourquoi m'a t il suivi dans ce local ? Qu'est ce qu'il attend de moi ? Je recule puisqu'il décide de ne pas m'embrasser de nouveau, caresse ma bouche du bout des doigts, pensive. Je ne comprends plus rien, je suis pourtant habituellement douée pour décrypter les hommes. Mais Rio est un mystère pour moi. Je ne sais pas ce qu'il veut, ni ce qu'il ressent. Et je me doute que même si je lui pose la question, il va oublier de me répondre, comme d'habitude. Alors je reste muette, déjà prête à boire une nouvelle gorgée si sa réponse ne me plaît pas.

@Rio Vaz
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Je sens l’alcool se mélanger directement à ma salive alors que nous sommes en train déchanger un baiser encore plus passionné que je ne l’aurais cru possible. Je ne sais pas si c’est l’alcool, ou bien parce qu’elle le veut vraiment, mais son baiser n’est absolument pas comme les autres. Il se veut vraiment brûlant et je ne peux m’empêcher d’y répondre alors que je ne devrais pas parce que c’est de ces moments où la jeune femme ne sait pas vraiment ce qu’elle fait. Bien trop fragilisée par tout ce qu’il se passe dans sa vie depuis quelque temps. C’est plus fort que moi, je ne peux m’empêcher de répondre à son baiser, de la même intensité qu’elle ne l’a commencé. Je sens ses mains dans ma chevelure, et je ne peux m’empêcher de laisser échapper un soupire par le plaisir qu’elle me procure rien qu’avec un baiser. Je sens très bien qu’elle se libère en m’embrassant, et je la laisse faire. Je ne sais pas ce qu’elle a enduré et je ne pourrais jamais le savoir mais il faut qu’elle comprenne que je suis là, et que je serai là pour elle si elle a besoin. Et je ne suis pas comme ça avec tout le monde. Mais Aliénor, cette femme, je ne sais pas pourquoi mais elle m’obsède vraiment. J’ai toujours envie d’être là, j’ai envie de la protéger, de l’embrasser, de la toucher, à chaque fois que je la vois, j’ai des pensées qui ne sont pas toujours très catholiques. Je n’y peux rien. Elle est entrée dans ma vie tellement par hasard et aujourd’hui, je ne pourrais pas la laisser partir aussi facilement et pourtant, elle a tout simplement prononcé les mots que je ne voulais pas qu’elle prononce. Si elle ne veut vraiment plus me voir, alors, elle ne me verra plus. Je suis obligée de couper ce baiser, même si je ne le souhaite absolument pas. Mais je n’ai pas envie qu’elle pense que je veux l’utiliser dans un moment comme celui-ci. Je sais que je lui ai dis être un coureur de jupons et je n’ai pas arrêter, mais elle, c’est… différent. Je me mords l’intérieur de la bouche pour essayer de me contenir. Je savais pertinemment qu’elle allait me poser ce genre de question parce que j’ai arrêté ce baiser et que je lui dis que je ne voulais pas qu’elle pense que je l’utilisais. alors tu penses vraiment que parce que je suis un coureur de jupon, j’ai envie de t’utiliser dans un moment comme celui-ci ? lui demande-je sans trop vouloir de réponse de sa part je te l’ai dit… je lui ai dis et redis, avec elle, j’ai l’impression que c’est différent, elle m’obsède et je sais que je n’ai pas donné de nouvelles, mais je ne savais pas du tout comment réagir avec elle. Nous nous sommes quittés à Ushuaia et j’ai repris ma petite vie, pendant qu’elle voulait avoir des réponses de ce qui avait bien pu lui arriver. Je suis maladroit, je l’ai toujours été. Je soupire. Le silence a une nouvelle fois pris possession des lieux. Passant alors ma main dans mes cheveux, ne ressentant pas la même sensation que j’ai pu ressentir quand c’est la jeune femme qui passait ses mains dans ma chevelure. je ne sais pas si tu auras la réponse que tu souhaites avoir Aliénor je ne sais même pas si je peux avoir une bonne réponse. Je prends son bras, je sais qu’elle songe à reprendre une gorgée de son thermos viens là ce n’est pas un ordre s’il te plait c’est la première et dernière fois que je dis s’il te plait. Je la tire vers moi et colle son corps au miens. Je passe alors une main sur sa joue, sa peau chaude. Alcool ou envie ? Honte peut-être ?


@A. Olympe Rothschild

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