i love it when you call me ‘baby’ (jaga)

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{ i love it when you call me ‘baby’ }
crédit/ tumblr ✰ w/jaga

Disons qu’il y a plusieurs types de femmes et certaines sont pas forcément bruyantes malgré qu’elles aient kiffé ou d’autres sont bruyantes en tout temps sans forcément apprécier alors… ouais, c’était pas forcément significatif. Mais Vega était assez transparente là dessus et ouais, elle avait eu plusieurs gémissements qui se trouvaient être significatifs pour le coup alors la question n’avait pas été pertinente mais j’étais comme ça et assez fier de ma performance pour le coup. Et pour la remercier de s’être allée comme ça, j’avais attrapé son maillot de bain que j’avais emmené à la caisse pour le payer sans qu’elle puisse dire quoique ce soit, et quand elle arrivait, c’était trop tard. C’était emballé et payé. Autant dire, j’étais plutôt fier de moi pour le coup. « Si, j’aime bien te faire des cadeaux » Et pour le coup, c’en était un magnifique que je m’amuserai à retirer si elle m’en laissait l’occasion. Un baiser volé et nous voilà dehors tous les deux, main dans la main, alors qu’elle reprenait la discussion, sans qu’on soit épié par les vendeuses de la boutiques. Je ne pouvais pas m’empêcher de sourire à ses mots. « Trop court ? Wow, j’aurais jamais cru entendre ces mots sortir de ta bouche un jour » que je disais en rigolant avant de reprendre. « Tu voudras… tester une nouvelle fois, un de ces quatre ? » Et promis Vega, je ferai en sorte que le plaisir dure plus longtemps, promis.

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enfin.. bref, tu savais que j’étais pas à l’aise sur le sujet alors j’avais pas spécialement les bons mots pour m’exprimer non plus. sauf que tu ne serais pas toi si tu prenais pas la moindre occasion pour me rendre encore plus mal à l’aise que ce que je pouvais être et.. ouais, t’es chiant parfois. c’est bon enfant mais t’es chiant et résultat, tu prenais une tape dans ton épaule. « nianiania » ça va, j’crois que la terre entière est au courant que je suis coincée du cul, c’est une nouveauté pour personne. j’suis miss prude en fait et même sur youtube cette réputation me suit. quoi qu’en soit, je préférais largement qu’on me qualifie de la sorte plutôt que de salope. c’était quand même vachement plus gratifiant. « mh.. ça dépend l’endroit je suppose » j’veux pas te dire oui et que tu me proposes ça en plein milieu d’un parking parce que ça sera clairement pas possible tu vois. « t’as fait ça souvent du coup ? » après moi. parce que c’était clairement pas avec moi que les idées de s’envoyer en l’air dans les lieux publics avait germé. mon lit, ton lit et c’était déjà bien. bref, j’étais pas sûre que ce soit une bonne idée de discuter de ça tiens. parce que je crois que y a un tas de chose que je ferais mieux de ne pas savoir à vrai dire et.. j’étais bête de lancer cette discussion. « réponds pas en fait. j’ai pas envie de savoir » j’ai pas envie d’apprendre que tu t’en ai fais pleins et que même si j’ai été la première, je suis maintenant la 250ème. ça ferait mal à mon égo et mes valeurs.

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Bien sûr que je la taquine, j’veux dire par là qu’elle était pas du genre à s’étendre sur le sujet et là, elle venait quand même de dire que c’était trop court et autant dire que j’adorais ça, la voir prendre un peu plus ses aises sur le sujet. Ouais, c’était pas forcément ce que j’avais cru possible mais ça arrivait et j’en profitais pleinement. « Aie ! » que je disais en rigolant, pas vraiment dans une grande douleur, je l’admets. Et puis bon, il fallait quand même que je dise ce qu’il en est, elle n’était pas très bavarde sur le sujet, c’était un jour à marquer d’une croix. Et quand je lui demandais finalement s’il serait possible de le refaire un jour, j’avais pas droit à un ‘non’ définitif, au contraire, et ça me confortait dans la suite de notre relation. Elle s’ouvrait un peu plus et moi, j’allais l’aider à vivre mieux sa sexualité. « Cabine d’essayage, c’est déjà bien que tu sois à l’aise là-dedans… Mais à voir sur le moment si un endroit te botte ou je sais pas » Disons que ça dépendait du mood et de l’endroit mais ohlalala, elle me mettait en feu là Vega, sans le savoir. Et sa question ensuite, elle me refroidissait par contre. C’était pas une question à laquelle je m’attendais et j’étais un peu sur le cul, la bouche ouverte, ne sachant pas quoi lui répondre pour le coup. « Euh, tu.. » et finalement, elle me disait de pas répondre et ça me soulageait, parce que je n’avais pas envie de répondre, tout simplement. Elle n’avait pas à savoir ce genre d’informations et je savais que ça la mettrait plus bas que terre. « C'est quoi la suite sur le programme ? » Elle qui avait un planning tout prévu, autant se reporter à ça pour la suite de la journée.

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et.. j’sais pas. je crois que quelque part, je reste accrochée à ce moment où j’étais la seule. ou il n’y avait eu que moi et ou j’étais persuadée que ce serait encore le cas pendant longtemps. j’suis pas bête, je sais bien que ce n’est plus le cas —davi prouve même que t’es allé plus loin que ça— mais j’sais pas, je suis inconfortable à cette idée et quelque part, ça me fait mal au coeur. « mh, d’accord » mais.. j’sais pas ? t’attends que je te fasse une invitation ? genre moi ? que je te dise à un moment « oh, tiens, ce serait bien là » parce que j’suis pas sûre que ça arrive prochainement. enfin.. tu connais mon rapport à la sexualité, ça me pose toujours problème. j’ai apprécié, c’est pas pour autant que je vais réclamer en fait. et bref, j’allais sur un terrain glissant et je le savais, c’était d’ailleurs pour ça que je me rétractais soudainement préférant finalement n’avoir aucune réponse à tout ça. « on a pris du retard mais du coup, faut qu’on rentre chez mes grands parents, que je me change, qu’on aille à la plage.. on pourra y rester qu’une heure du coup parce qu’après il faut qu’on rentre se doucher, j’ai promis qu’on sera là pour boire un verre et on a une réservation au restaurant à 20h30. si on prends pas d’entrée ou pas de dessert, on devrait pouvoir voir le feu d’artifice de 22 heures sur la place et.. voilà. » désolée, j’suis vraiment devenue psycho-rigide depuis notre rupture. tu peux vraiment le constater maintenant. mais tout programmer de a à z, ça m’avait permit d’arrêter de penser à toi et de canaliser toutes mes émotions. habitude que je n’ai pas perdu avec le temps.

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Je sais bien que parler de mes conquêtes n’était pas idéal et crois moi que moi non plus je suis pas à l’aise avec ça. Mais voilà, on a été séparé pendant quatre ans et j’ai vécu ma vie comme je l’entendais, pour l’oublier plus qu’autre chose. Preuve étant que je n’avais pas réussi puisque j’étais toujours éperdument amoureux d’elle et que j’avais craqué pour être de nouveau dans ses bras. Je m’attendais pas à grand chose de sa part sur les endroits publics mais je savais que ça serait quelque chose sur le moment, pas quelque chose qu’on pourrait prévoir, comme dans ses plannings à tout va. D’ailleurs, c’était ce que j’abordais pour éviter de parler de sujets dérangeants, qu’elle comme moi voulions éviter avant tout. Et… ouais, je m’attendais pas à un aussi gros niveau de psycho-rigidité. « Tu crois qu’on sera rentrés à 23h30 pour faire l’amour ? » que je disais pour me moquer légèrement d’elle avant de la stopper dans son élan, me plaçant face à elle, glissant mes deux mains de part et d’autre de son visage pour plonger mon regard dans le sien. « Calme toi.. d’accord ? On aura le temps de tout faire, t’en fais pas » Je collais mon front au sien avant de frotter mon nez avec celui qui était face à moi. « On va réussir à tout faire, parce qu’on est parfait tous les deux » Je lui volais un baiser et j’attrapais sa main pour prendre la direction de chez ses grands-parents, même si je crois que j’étais dans la mauvaise direction.

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t’es horrible tu sais ? à toujours te foutre de moi comme ça. j’te jure, j’ai l’impression que tu passes ton temps à me taquiner sur tout ce que je peux faire ou dire. et ouais, je sais que j’ai des tocs qui peuvent être exaspérant mais.. j’y peux rien, je contrôle pas. t’as pas vu la tronche du planning que j’ai fais à maddox, ça se voit. dis toi qu’avec toi, je me contiens un minimum. mais j’crois que j’aime un peu trop avoir le contrôle. je déteste les imprévus, perdre la face, ne pas savoir quoi faire et quand alors ouais, je ressent ce besoin de tout paramétrer parce que ça me donne la sensation d’être un peu plus en sécurité en fait. « idiot » que je souffle. « et on ne fera rien chez mes grand parents » t’es dingue ou quoi ? j’peux pas leur manquer de respect comme ça. puis j’sais pas, ça va pas te tuer de rester de ton côté du lit, si ? puis d’un coup, t’arrêtais tout te plaçant devant moi, tes mains de part et d’autre de mon visage. « tu sais pas. si le service est trop long on pourra pas partir à.. » j’finissais pas parce que tu venais frotter ton nez contre le mien et.. ouais, je soufflais un coup cherchant à canaliser le trop plein d’angoisse qui faisait surface à chaque fois que j’étais pas dans les temps. « mh,mh » mais là, je crois que t’as tord. premièrement, on est loin d’être parfait et deuxièmement, si on se tient pas aux horaires, on aura le temps de rien. j’comprends pas les gens qui ne sont pas conscient qu’il faut absolument tout chronométrer dans la vie. « par contre, si tu continues par là, j’sais pas où tu vas aller mais certainement pas chez moi » et donc là, tu vois, tu nous fait perdre du temps. ta main dans la mienne, je te tire vers une ruelle sur la droite pour reprendre la bonne direction avant de regarder ma montre. « discute pas trop avec mon grand père pendant que je me change, on va vraiment être à la bourre dans tout sinon » et j’suis jamais en retard, c’est de ta faute ça.

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C’était comme ça, j’adorais la taquiner parce que la petite grimace qu’elle faisait, montrant qu’elle aimait pas ça, elle était trop cute et j’adorais ça, j’adorais sa tête, son corps, tout d’elle. Elle était parfaite Vega et c’était sûrement pour ça que j’étais amoureux d’elle. Sauf peut-être le fait qu’elle soit totalement coincée et que par conséquent, elle refusait de faire quoique ce soit chez ses grands-parents. « Quoi ? Comment ça on fera rien ? » Et là, c’est moi qui boudait un peu pour le coup parce que je voulais continuer sur notre lancée, sur sa lancée où elle se décoinçait un peu plus à chaque instant passé avec moi. Mais faut croire que je n’arriverai pas à la faire changer d’avis sur le coup. « Le service sera pas trop long » Et je la calmais à coup de frottage de nez, mes deux mains sur ses joues, mes pouces les caressant doucement. Elle tentait de se calmer grâce à moi, tout comme elle arrivait à me calmer moi. Et c’était comme ça que notre couple fonctionnait, par cette complémentarité inexplicable. Tentant de rattraper notre retard, j’attrapais sa main pour aller dans une direction, espérant que ce soit la bonne et en fait… loupé. C’était clairement pas la bonne, du tout. Changeant de direction à ses mots, je la suivais en direction de la maison où nous créchions le temps de notre passage ici. « Je comptais plutôt te regarder en fait, rester avec toi tout le temps, ne pas te lâcher » Parce que je l’avais retrouvée et je ne comptais pas perdre une miette de nos moments passés ensemble. « Mais du coup ils viennent pas avec nous à la plage ? » Bordel, faut vraiment que j’apprenne à lire ses plannings.

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tu vois ce que tu me fais faire ? c’est à cause de toi là que je suis en plein stress en fait. tu me fais perdre mes moyens, j’oublies des choses du coup mon planning ne fonctionne plus et j’angoisse. tu vois comme j’angoisse là ? j’ai l’impression d’être une pile électrique qui ne tient clairement plus en place et c’est horrible. vraiment. « mes grands-parents bébé. on fera rien du tout. » t’imagines l’horreur s’ils entendent quoi que ce soit ? si ma grand mère envahissant ouvre soudainement la porte et nous trouve dans une position inconfortable ? ah non mais là je m’en remettrais pas alors hors de question que tu ne penses rien qu’à me toucher chez eux. j’te jure, c’est juste pas possible. alors ouais, tu tentes de me rassurer sur la suite, sur les horaires à respecter mais je te jure que je suis dingue dans ma tête. je me dis qu’un des cuisto pourrait s’entailler la main, devoir se soigner, prendre du retard sur les commandes et par conséquent rendre le service plus long et voilà comment gâcher ma soirée. en fait, j’essaie de tout anticiper à chaque fois. le moindre imprévue, le moindre écart. c’est juste comme ça. « est-ce que tu aurais peur que je disparaisse si t’es pas là ? » mais j’trouve ça juste trop cute en fait. et tu sais, si je pouvais passer chaque seconde de ma vie avec toi je le ferais. parce qu’être loin de toi, c’est comme une torture à chaque fois. « non, mamie ne tolère pas très bien le soleil et l’émission de mot croisé commence dans vingt minutes, jamais ils ne ratent ça » que je répond levant les yeux au ciel. c’était pourtant pas faute de t’avoir montré le planning douze fois la veille. m’enfin, on était à destination et après avoir salué mes grands parents, on montait dans la chambre pour que je puisse me changer. « on est vraiment trop en retard. j’sais même pas si ça vaut le coup qu’on y aille. et j’suis partagée entre le fait qu’on pourrait se caler correctement sur la suite mais pas suivre un planning c’est.. ew. mon dieu j’ai chaud » ouais, c’est ça de se mettre dans tout mes états.

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C’était encore une douche froide, même si je le savais en venant ici. Mais merde quoi, elle savait à quel point j’adorais les câlins d’avant dormir. Seulement, j’allais devoir me contenter de sentir son corps à côté du mien sans pouvoir faire quoique ce soit. Je lui tirais la langue en faisant une grimace avant de sentir qu’elle faisait une crise de panique et voilà que je cherchais à la réconforter. C’était un truc que j’avais appris à faire avec elle quelques années auparavant et que je continuerai à faire maintenant, avec un peu plus de fermeté puisque ça semblait être de pire en pire avec les années. « On va dire ça ouais » que je disais un sourire en coin avant de chercher à aller chez ses grands parents, mais évidemment, je ne connaissais pas le chemin et.. ouais, on finissait par reprendre la bonne route avec sa remarque. « Ah oui c’est vrai, l’émission des vieux » Jaxon et son tact à deux francs cinquante. Quoiqu’il en soit, il aimait le fait de pouvoir être seul avec elle, en tête à tête. Une fois arrivés dans la maison, on finissait par monter à l’étage, dans sa chambre afin qu’elle puisse se changer convenablement. « Hey hey… oh, Vega, calme toi » Ouais, elle était vraiment accro à ses plannings et c’était effrayant pour le coup, je ne savais pas vraiment quoi lui dire pour la calmer. « Bébé, tu veux faire quoi, là tout de suite maintenant ? » Parce que les vacances, c’était faire ce dont on avait envie et pas forcément suivre un planning à la seconde près. « On est pas obligés d’aller à la plage aujourd’hui, on peut y aller demain ou plus tard » 

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j’étais complètement en train d’angoisser en fait parce que rien n’allait dans la direction que je voulais que ça prenne. et je détestais le retard, mon dieu que je détestais ça. résultat, j’avais des bouffées des chaleurs et des difficultés à respirer calmement. comme à chaque fois que les choses n’allaient pas dans le sens que j’avais programmé. alors me calmer ? comment voulais-tu que je me calme alors qu’on avait pas suivit un truc aussi simple qu’un programme ? « qu’on retourne en arrière et qu’on ne perde pas de temps » que je n’oublie pas mon maillot de bain non plus parce que de toute évidence c’était ça qui nous avait fait perdre un temps considérable. sauf que t’avais pas de machine à remonter le temps alors ça ne servait à rien. j’massais mes tempes de mes doigts, inspirant longuement comme si ça allait changer quelque chose. « mais c’est pas dans le planning. » pourquoi tu comprends pas que j’ai juste besoin de suivre tout ça. des listes que je peux faire, de tout paramétrer dans ma vie à la seconde près ? j’arrive pas à suivre sinon. au pire, foutu pour foutu, je finissais par m’asseoir au milieu de la pièce en tailleur cherchant à reprendre le contrôle sur moi même puisque de toute évidence, je n’y arrivais pas pour le reste. « j’ai besoin de mes listes, de mes plannings et.. peut être que je passe pour une tarée mais j’en ai besoin » vraiment. tu crois que c’est amusant pour moi de passer mes nuits à rédiger tout ça, de toujours avoir besoin d’avoir un carnet ou je note tout sans exception ? « faire tout ça, c’est ce qui m’a permit de rester à flot quand t’es parti ok ? j’ai besoin de garder le contrôle » ni plus ni moins.