Je me délecte juste d’entendre tes souffles s’accentuer, tes gémissements s’intensifier, de voir l’écran trembler un peu sous la stabilité que tu perdais. Ça en disait long, alors je te parlais, j’aidais ton imagination, jusqu’à ce que tu perdes pieds et que tu déverses ton plaisir. Je lâche un petit rire à tes mots soufflés. "Challenge accepted." Avec aisance, t’inquiète. Et tu vois? J’me suis tellement focalisé sur ton plaisir que j’en ai oublié le mien. C’pour ça que j’suis pas doué à ce truc de téléphone, j’suis trop concentré sur les autres et l’envie de leur faire atteindre le septième ciel. Alors je rezippe mon short et repose les yeux sur l’écran, sur ton visage déformé par le plaisir et la satisfaction du moment. "J’t’ai déjà dit que t’étais sexy?"
je souris reprenant peu à peu mon souffle et ma contenance. c’était pas aussi bien que si c’était une autre personne que moi mais ça restait jouissif quand même alors je n’allais pas m’en plaindre. et finalement, je remettais mon tee shirt m’asseyant sur mon lit alors que tu reprenais la parole. « maintenant oui » que je répondais d’un sourire regardant les traits de ton visage. pas d’orgasme pour toi mais j’savais être égoïste, je pouvais me contenter de mon propre plaisir personnel. « j’ai travaillé dur pour un corps comme le mien » encore heureux que ça paye.
Je te regarde reprendre ton souffle et remettre ton haut. "Hm, j’préférais la vue d’avant." que j’avouais dans un petit sourire. J’suis même pas frustré en fait, juste content que tu te sois fait plaisir. Je t’avouais que t’étais assez sexy et tu ne t’en cachais pas, comme d’hab. "C’est tout à ton honneur, j’m’en plains pas." Je me relève et sors de la pièce où j’étais enfermé. "J’vais devoir te laisser, faut que j’fasse mon sac pour demain et j’ai une soirée qui m’attend. J’te texte quand j’arrive à l’aéroport demain, mais il va être tôt, j’pars dans la nuit. J’viens direct chez toi?"
« tu m’étonnes » mais si t’en veux plus, va falloir que tu fasses le déplacement. et si t’apprécies autant la vue et l’effet que je peux avoir chez toi, je me fais pas de souci sur ta présence à mes côtés. « yep, tu viens direct. j’serais levée, t’en fais pas. » j’suis pas une nana adepte des grasses matinées de toute façon. « à demain du coup » on avait rien d’autre à se dire, autant ne pas s’éterniser.
Tu me confirmes que je peux venir direct et je souris. "Pas besoin de t'habiller hein, perds pas ton temps." Qu'on soit clair, j'viens pas pour boire le café. Bref, du coup, j'te dirai quand j'arrive à l'aéroport, ça te laissera le temps du trajet entre l'aéroport et chez toi. "Allez, à demain." J'vois pas ce que je peux dire de plus de toute façon, j'allais pas te balancer un 'bonne nuit bisous'. Sur ce, je raccroche et retourne dans la chambre d'hôtel que je squatte encore ce soir.