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Elie-Sara Zoey Lincoln fiche; terminée mes chéris C'est le 11 mai 1989 à New York, que la famille Lincoln m'a accueillie dans ses bras, ils m'ont prénommée Elie-Sara Zoey. Je suis en couple et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis bisexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale aisée. J'ai décidé de poursuive des études à Harvard en psychologie (majeur) et sociologie (mineur), je suis maintenant en quatrième année undergraduate. Et pour terminer, je fais partie des quincy house. |
Études A la fin de ses années lycée, et même si elle avait acceptée à Harvard, Elie ne savait pas vraiment ce qu'elle avait envie de faire de sa vie. Il lui a fallu s'éloigner de chez elle, de son petit confort, pour qu'elle comprenne qu'elle avait envie d'aider les autres. Pas en tant que médecin ou chirurgienne, mais d'aider leur esprit, les aider à se reconstruire. Elle a choisit d'étudier la psychologie, pour devenir pédopsychiatrie, pouvoir aider des enfants blessés, meurtris, à oublier les violences qu'ils ont pu subir et à grandit le plus normalement possible. A Harvard, Elie est une étudiante ordinaire, capable de se concentrer sur ses cours en journée et d'obtenir d'excellents résultats et de se relâcher en soirée, évacuer la pression autour d'un bon verre de vin entre amis ou en se déchaîner sur des rythmes endiablés pendant une soirée étudiante. C'est une jeune femme appréciée par les gens de son âge, parce qu'elle sait écouter et conseiller comme personne, et est capable de rendre le sourire à n'importe qui. Elle ne refusera jamais d'aider quelqu'un dans le besoin. . | Caractère Elie a bien grandit depuis son adolescence. Une année de bénévolat transformerait n'importe qui. Les gens qui la voient pour la première fois remarquent toujours son sourire, car elle toujours de bonne humeur, enjouée et extravertie. Aller vers les autres ne lui pose pas de problème. Elle est également serviable, et aide toujours les gens qui lui demandent un coup de main. Elle est intelligente, le sait, et alors qu'elle se laissait aller avant sa majorité, elle s'applique à présent à réussir ce qu'elle entreprend pour être fière d'elle-même. Etre égocentrique pourrait être l'un de ses défauts, même si elle essaye de faire des efforts. Elle peut-être trop énergique, ne pas tenir en place par moment, et fatiguer les gens qui l'entourent. Elle aimerait pouvoir faire plusieurs choses en même temps, avoir plusieurs bras ou se dédoubler. Elle est aussi impatiente et ne supporte pas d'attendre, elle vous fera donc un regard noir si vous arrivez en retard à un de ses rendez-vous. dernière chose, même si elle a vécut avec le strict minimum pendant un an, elle ne peut s'empêcher d'être dépensière, et de faire régulièrement chauffer sa carte bleue. La seule chose qui change est qu'elle donne les vêtements qu'elle ne porte plus à des associations. Quatre petites choses à savoir sur elle : elle est intolérante au lactose, a une peur bleue des aiguilles, elle s'est prise de passion pour la photographie et adore être en compagnie d'enfants. |
Everyone Has Their Own Story
Pour moi, il y a eu deux époques vraiment marquantes dans ma vie, qui ont fait de moi ce que je suis aujourd’hui : mon année de junior au lycée et mon année en Afrique.
J’ai eu de la chance de naître dans une famille newyorkaise aux moyens aisés, un père chirurgien esthétique, une mère agent immobilier, un duplex à quelque pas de Central Park … tous les clichés que l’on peut voir dans les séries télévisées. Et pendant des années, j’ai profité des privilèges sans vraiment me rendre compte de la chance que j’avais. Ma chambre était énorme, j’avais ma propre salle de bain, ma propre terrasse, une nounou entièrement dévouée, qui fut remplacée par différentes filles au pair quand j’atteignis dix, plein d’amies rencontrées dans l’école privée où mes parents m’avaient inscrite. J’avais une vie de rêve.
J’ai eu des petits amis très tôt, et mes parents ne m’ont jamais fait de réflexion sur mes fréquentations, le fait qu’avoir des petits amis à treize ans était peut-être un peu tôt. Ils me laissaient faire ce que bon me semblait du moment que je tenais bien à table avec eux. J’ai aussi commencé à avoir des rapports très tôt, sans que personne ne trouve quelque chose à redire. Comme je me protégeais, je savais que je ne courrais aucun risque. Je n’ai jamais vécut la désagréable aventure de la jeune fille qui tombe enceinte, et qui est soit contrainte d’avorter ou qui décide de garder l’enfant et de bousiller son adolescence. Mais rapidement, je me suis lassée des garçons de mon âge, ils étaient immatures, ne pensaient qu’au sport, aux jeux vidéos. J’ai essayé de séduire des garçons plus âgés, mais eux aussi me trouvaient trop immatures. Je me suis alors inventé une nouvelle identité, où je prétendais être une fille de dix-huit ans qui prospectait pour sa future université. J’ai attrapé quelques étudiants de Columbia comme ça. Ma meilleure amie trouvait que j’allais trois loin, je pense que je cherchais juste mes limites. Je les ai repoussées encore plus loin lors d’une soirée lycéenne, je venais de passer en junior. On avait tous un peu bu, c’était tellement simple l’envoyer les grands frères chercher quelque bouteilles pour leurs cadets. Quelqu’un a lancé l’idée saugrenue de jouer au jeu de la bouteille avec celle de whisky qu’il venait de terminer. Lorsque ce fut mon tour, la bouteille a désigné Tammy. Une fille que je trouvais bizarre et que je ne connaissais pas vraiment. On s’est embrassées. J’ai senti des étincelles dans le bas ventre. Plus tard, quand tous les autres somnolaient ou dormaient, je suis allée la retrouver et j’ai retenté l’expérience, de façon un peu plus langoureuse. Même sensation. Etais-je lesbienne ? Impossible, j’aimais trop les hommes pour ça. Le lendemain, je suis allée trouver Timothy, mon coup de cœur du moment, je l’ai plaqué contre un mur et je l’ai embrassé. Des petits papillons dans mon ventre me firent comprendre que je devais surement être bisexuelle en réalité, incapable de choisir entre hommes et femmes, ce qui me laissait deux fois plus de possibilités d’un autre côté …
Une année entière passa, pendant laquelle je continuais à pousser mes limites. J’avais été acceptée à Harvard, même malgré quelques remarques de professeurs où il était question de mon manque de motivation à suivre les cours malgré mes capacités. Mais je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire de ma vie, aucun domaine ne m’attirait vraiment, et je ne me voyais pas devenir serveuse dans un restaurant minable. Sans vraiment le vouloir, mon père me donna une piste. En rentrant un soir, je vais un prospectus sur l’UNICEF trainer sur le meuble de l’entrée. Il était question de bénévolat, d’aider son prochain. Je ne pus m’empêcher de sourire. Mon père passa à ce moment. « Je sais que tu ne sais pas ce que tu vas choisir comme filière, moi crois moi princesse, le bénévolat, ce n’est pas pour toi. » J’étais vexée qu’il me crut incapable. Ce fut par défi que je poussais les portes de l’immeuble de l’association trois jours plus tard, le fameux prospectus sous le bras. Je choisis une mission d’un an, en Afrique, dans un petit village Rwandais ravagé par la guerre. La personne en face de moi ne crut pas ses yeux quand elle me vit signer tous les papiers, ce n’est pas tous les jours qu’une fille de 18 ans avec des Jimmy Choo aux pieds, des lunettes Chanel et un sac Louis Vuitton se proposait pour ce genre de mission. Rentrer mes affaires dans le sac qu’ils m’avaient fournis fut une autre paire de manches, j’avais un dressing plein de vêtements à peine portés dans ma chambre. J’essayais de choisir les plus pratiques : des shorts, quelques jeans, des tee-shirts pas trop pailletés ou échancrés, les deux seules paires de chaussures plates que je possédais. Je commençais déjà à regretter mon choix, mais par fierté, je ne pouvais plus faire machine arrière.
Une fois arrivée, sur place, le dépaysement fut total. Lugurama avait l’air encore plus triste que les plus pauvres villes du centre des Etats-Unis. Beaucoup de poussière, des voitures qui ne roulaient que par magie, et des gens vêtus par des vêtements que je n’oserai même pas regarder en vitrine. La chambre qui me fut attribuée avait la taille de celle de mon ancienne jeune fille au pair. Le premier soir, j’étais roulée en boule dans ce qui me servait de lit et je pleurais pendant des heures. Je regrettais mon choix, j’avais envie de rentrer. Mais je savais aussi que je m’étais engagée et que j’étais coincée ici pendant un an. La première semaine fut la pire, on me fit visiter les environs, que je trouvais aussi triste, on me présenta à quelques personnalités locales, je fis bonne figure en souriant, et enfin, on m’expliqua plus ma mission. Je devais participer à la création d’un petit village quelques kilomètres plus loin. Je déménagerai dans la semaine prochaine. A cet instant, je me dis que j’avais atteint le pire. Mais je fus surprise. De l’accueil que me firent les enfants dont j’allais m’occuper. Des petits présents qu’ils me firent. De la décoration qu’ils avaient réalisé dans ma « maison » pour que je m’y sente à l’aise. J’en avais les larmes aux yeux. Ce sont eux qui m’ont fait me sentir à l’aise, eux qui m’ont fait sourire en premier, eux qui ont fait passée cette année passée à leur côté si vite. Cette expérience, il y a an, personne ne m’aurait cru capable d’en venir à bout. Pourtant, j’y suis arrivée, et j’ai aimé être entourée de tous ces enfants, si forts et si fragiles à la fois. Ils m’ont fait changé, m’ont complètement transformés. Et grâce à eux, je savais ce que je voulais faire de ma vie.
Quand je suis rentrée, mes parents m'ont à peine reconnue. J'étais changé, moins futile, moins gamine, plus responsable. Je n'ai eu aucune difficulté à retrouver une place à Harvard, l'humanitaire ouvre énormément de portes. Mes plus proches amis sont au courant de cette année extraordinaire passée en Afrique mais je ne m'en vante pas. Je suis devenue une étudiante tout à fait ordinaire, qui se fond plus ou moins dans la masse. Bisexuelle, je le suis restée, mais je suis bien plus posée. Je ne change plus de partenaires tous les soirs, mais je ne cherche pas mon âme soeur non plus. Disons juste que je me laisse porter, sans réfléchir.
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