(N&Q) wild thoughts

Mykonos c'est presque aussi dur de retenir le prénom de Bridélice. Je dois dire que ça me plait la Grèce, mais quelle chaleur. Mon dieu. Moi qui déteste ça, qui sue comme un bœuf dès que je fais un bête effort. C'est clairement pas l'idéal pour rester beau gosse. De toute façon, personne ne s'est vraiment intéressé à ce vieux Quito, le paumé, celui qu'on qu'on ne voit jamais en compagnie d'une fille, celui qui va toujours au bal de promo seul, ou qui ne se pointe pas tout simplement. Et bien, détrompez-vous. J'ai une fille, ouais, une fille, pour de vrai, et non, ce n'est pas Phoenix. D'ailleurs, j'ai toujours pas osé lui dire et ça fait quelques jours déjà que je ne dis rien, que je ne la vois plus, car c'est normal, je ne vais pas coucher avec elle si je m'engage à être fidèle à Nora-Blue. Elle va surement péter un câble, me provoquer, me faire craquer, mais je compte essayer très fort de l'en empêcher car ce truc avec NB, je veux le vivre à fond. Et qui sait, peut-être que j'arriverai pas à m'en défaire, peut-être que je vais tomber dans le piège, avoir le coeur brisé, mais qu'importe, au moins je saurais ce que ça fait. NB et moi, on a passé la fin de soirée dans un bar à essayer les cocktails qu'on n'arrivait pas à prononcer. Bah quoi ? C'est un jeu comme un autre. Je suis pas saoul, juste bien comme il faut quoi et malheureusement, ce resto-bar ferme ses portes. On nous expulse gentiment dehors alors et on marche en direction de l'hôtel. Mine de rien, il est quand même deux heures du matin. Je m'arrête à la porte de la chambre de la brune et je m'appuie contre celle-ci alors qu'elle l'ouvre, comme si je devais donner le mot de passe ou avoir une autorisation. « Tu veux que je reste ? Parce que, je peux rester si tu veux... » je joue l'enfant peureux mais c'est juste pour l'amuser.  « il parait que mes pecs sont parfaits en guise d'oreiller. » je gonfle mes muscles. Maladroit encore ? Non, c'est vrai, c'est Phoenix qui l'a dit. En vrai, je veux dormir avec elle, je veux enfin passer ce cap merde, elle est à moi, j'ai le droit non ? Puis, je ne sais pas l'expliquer, c'est pas la même chose, elle, NB j'ai ce besoin d'être proche d'elle, de sentir son parfum, son souffle, alors être à ses côtés toute une nuit, pour moi, c'est le rêve.

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crédit/ tumblr ✰ w/@quito lannister

S'il y a quelques jours, lors de leur confrontation qui avait mené à leur situation, NB avait été sûre de faire une belle erreur bien qu'elle fonçait tête droite baissée, aujourd'hui, elle relativisait de plus en plus. Son temps passé avec Quito était son temps fort de ses journées en Grèce, dans son pays. Son SC avait plus que mal commencé au portugal, au point où elle avait songé maintes et maintes fois à juste abandonner et rentrer, mais faut croire qu'elle a bien fait de ne pas aller au bout de son idée et persister. Parce que la voici la voilà ce soir, en date, à faire la tournée des bars avec son.. hm, copain - appelons un chat un chat. Et elle retrouvait petit à petit sa joie de vivre habituelle NB, ce qui était un exploit. Exploit qu'elle devait créditer à Quito. Leur soirée prenait bien d'ailleurs, et lorsqu'il la raccompagna à sa chambre, elle sentit une pointe de déception l'envahir. C'était nouveau ça. « Tu veux rester toi ? » Elle répondit alors au tac au tac à Quito lorsqu'il proposa, maladroitement, de rester avec elle cette nuit-là. Ils ne sortaient ensemble que depuis quelques jours, une partie de sa tête lui soufflait que c'était beaucoup trop tôt, compte tenu de sa situation à lui également mais la déception qu'elle ressentait quant à l'idée de le voir partir, éclipsait cette partie trop rationnelle de son cerveau. « C'est vrai que l'hôtel a oublié de me mettre un oreiller ou deux en plus pour être totalement confortable la nuit. » Il était maladroit dans sa façon d'être mais dorénavant, NB en riait et fondait même devant sa maladresse, qu'elle rentra, bien souvent, dans son jeu. Ce qui lui plaisait bien en réalité parce qu'en matière de séduction, elle n'était pas si directe que dans la vie de tous les jours. « En tout cas, je laisse la porte ouverte et je commence doucement à me déshabiller parce qu'il est tard et que je vais dormir.. ou pas.. tu fais ce que tu veux après.. » Taquine, elle marcha en arrière, les mains levées, l'air innocent avant d'enlever brusquement son haut.

Avant avec NB, y'avait toujours une limite que je ne dépassais pas. Et ça me dérangeait pas. Je passais du temps avec elle, mais j'avais pas trop de libido vous voyez. Normal quand vous dormez tous les jours avec votre sœur dans le même lit. Mais ce soir c'est différent. Je n'ai pas envie de dormir tout seul et je ne veux pas la décevoir. J'ai dit que je ferais des efforts pour elle alors je vais juste me décoincer et ça va aller. J'ai couché qu'avec une fille merde, c'est stressant. Surtout quand la fille que vous avez en question vous attire irrésistiblement. Parfois, j'oublie de respirer quand elle me regarde, j'ai mon cœur qui loupe en battement, c'est comme si on devait me réanimer. Drôle de sensation. J'imagine que je vais m'y habituer. Ou alors, c'est ça la blague, on ne s'habitude peut-être jamais à la sensation que c'est de craquer sur quelqu'un, ça s'intensifie, c'est un sentiment nouveau à chaque fois. « Ben ma chambre est à deux étages et j'ai mal aux pieds. » je grimace. Mais d'où ? Un grand gaillard comme ça. En gros, oui je veux rester. Ça crève les yeux que je suis en train de te bouffer du regard. Je m'amuse à écouter sa répartie, sauf quand elle retire son haut en mode yolo, la porte ouverte. Je bondis spontanément sur elle après avoir claqué la porte de mon pied. « T'es complètement barge. » j'essaye d'être fâché mais j'y arrive pas, j'ai un sourire qui me pend à la mâchoire. Et là, je remarque que j'ai posé mes mains sur ses seins. Mon réflexe, les cacher. Je suis pas gêné comme type. C'est la première fois que je les touche. Merde, ça m'excite. « Je crois que je vais plutôt m'en occuper..., te déshabiller. » vu ce qu'elle vient de faire. Je veux vivre ce spectacle en live. Je glisse mes mains dans le creux de ses reins et je les remonte jusqu'à sa colonne vertébrale, délicatement pour détacher l’agrafe de son soutif. Je glisse ensuite le bout de mes doigts sur sa joue et mes lèvres épousent chaleureusement les siennes. Mes mains prennent le temps de découvrir son corps et ça y est, je sens la chaleur grimper et je lui montre que j'ai envie d'elle. « Nora, tu n'imagines pas à quel point tout mon corps te veut. » que je souffle contre ses lèvres en cherchant l'ouverture de son short pour le lui retirer. Je suis effrayé mais excité à la fois, je suis dans un bon mood et j'ai confiance avec elle.

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A l'excuse peu crédible de Quito sur sa chambre, Nora arqua le sourcil droit, amusée. « C'est vrai qu'on a beaucoup marché.. » Qu'elle répliqua, avec un battement de cils charmeur, se retenant d'attraper le brun par son haut pour le tirer dans la chambre. Aucun doute, ils étaient sur la même longueur d'ondes ce soir. Ils étaient même sur la même longueur d'ondes depuis les explications, ce qui ravissait Nora malgré les inquiétudes qu'il avait partagé avec elle. Elle était la première fille avec qui ça devenait sérieux apparemment, ce qui, dans le temps, l'aurait réellement effrayée mais aujourd'hui, était loin de la déranger. Et elle le prouvait bien, on ne peut plus provocatrice, retirant son haut malicieusement, sous le regard presque ahuri mais très intéressé de Quito qui ne tarda pas à refermer la porte aussi vite. « Barge ? Bien, si tu ne veux pas, je peux m'occuper de moi-même. » Toujours faussement innocente, elle haussa les épaules en s'éloignant mais fut vite rattraper par Quito. Il passa ses mains aux creux de ses reins, les remonta pour atteindre son soutien gorge qui disparut aussi vite qu'un battement de cils. Elle eut un sourire en coin. S'il disait manquer d'expériences et de confiance en soi ou autres conneries de ce genre, elle constata qu'il était loin d'en manquer, là. Il prit même les devants en l'embrassant, en descendant ensuite ses mains sur son short et Nora se laissa faire, l'observant juste avec envie. Toutes ses pensées n'étaient plus que concentrées sur lui et son visage, sur ses mains qui exploraient son corps. « Pas besoin d'imaginer quoi que ce soit, je le vois bien. » Elle le sentait plus que bien également, collant son corps au sien. Ils étaient vraiment bien sur la même longueur d'ondes, tous deux respirant avec envie. « Maintenant, est-ce que ça te dit qu'on arrête de parler un peu et.. » Pour appuyer sa proposition équivoque, elle s'empara à son tour de ses lèvres et lui retirant également son haut, histoire qu'ils soient au même niveau. Ou même, maintenant qu'elle avait son short en moins, ce n'était que justice qu'il ne l'ait plus non plus, non ? Accélérant la cadence, elle s'attaqua alors à son bas et en moins de temps qu'il ne fallait, ils se retrouvaient tous deux en sous-vêtements.

Excuse de merde, je sais mais j'essaye de la faire rire, j'essaye d'être drôle dans un moment qui m'angoisse un peu. J'ai l'impression que de nos jours, les gens se mettent en couple après avoir baisé la moitié du globe. Moi, ma première relation, je prends Nora comme elle est, sans avoir touché son corps, elle aussi, elle me prend sans même tester la marchandise. Si c'est pas beau ça en 2018 ? Non mais franchement. Et puis, ça fait l'effet de surprise. Soit ça se passe bien et on est en kiffe tous les deux, soit ça se passe mal et on espère que ça va pas tout capouter. De toute façon, je suis pas un mec qui pense tout le temps au cul et ça, je pense que NB l'a bien saisi. Mais ce soir, là oui, je pense au sexe, je pense à la façon dont je pourrais lui faire l'amour, la façon dont elle peut m'appartenir dans un moment aussi intime et fort. Elle me plait, j'ai envie d'elle, mon cœur il s'enflamme dès que ses lèvres frôlent les miennes. Je suis pris par des pulsions fortes mais pas que, y'a autre chose, un truc que je connais pas. Je souris quand elle me dit qu'elle 'voit bien' que j'ai envie d'elle. Tu peux répéter pour me mettre encore un peu plus de rouge sur les joues ? J'ouvre la bouche pour répliquer mais elle étouffe mes mots avec son souffle, emprisonnant mes lèvres des siennes. Ok, là je deviens de plus en plus à l'aise et je réfléchis plus en fait. Je la laisse me déshabiller, rapidement, comme si on crevait d'envie de s'inspecter sans vêtements. Je la soulève comme une plume pour quelle s'accroche à moi comme le koala à son arbre et je la dépose délicatement dans son lit. Je pose mon poids contre son corps en essayant de pas trop l'écraser non plus because, je fais le triple de son poids, je suis sûr. Je dévore ses lèvres avec passion, je balade mes doigts le long de son corps, contre ses côtes, puis sa hanche et je relève sa cuisse pour tirer sur l'élastique de sa petite culotte. Si je pensais que j'allais trembler comme une feuille, ce n'est pas le cas. Je suis même plutôt à l'aise et entreprenant. Je dépose mes lèvres dans le creux de son cou, sur son épaule et sa poitrine. « T'es tellement belle... » je tire doucement sur sa lèvre inférieure puis je me décale doucement en me relevant sur mes genoux pour lui enlever carrément sa culotte. Attendez, pause, photo dans la tête, NB à poil en-dessous de moi, la vue est juste par-faite. Et j'imagine que d'en bas, sa vue à elle doit être pas mal aussi non ? Quand elle lève les yeux, avant que son regard se pose sur mon visage, y'a un truc qui attire l'oeil dans mon slip. Ouais, je suis excité, tellement et rien que pour toi NB. Au moins, je peux bander devant une autre fille. Non mais, vous riez, mais si mon kiki n'obéissait que devant Phoenix, imaginez le malaise ptn.

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Tout allait vite dans cette relation avec Quito, ce qui n'était totalement pas son genre, faut dire ce qu'il y est. Ayant perdu sa virginité en début d'année précédente, et ayant une confiance en elle-même avoisinant le -150 degré, ce soir, elle ne se reconnaissait pas. En général avec Quito, elle ne se reconnaissait pas parce qu'elle s'était retrouvée en un temps record à être celle qui allait tout lui apprendre. Et bien que l'idée lui paraissait saugrenue les premiers temps, elle s'étonnait à prendre les devants de plus en plus avec lui, ce qui était loin d'être une mauvaise chose. Elle qui avait toujours envié Carter sur ce point, d'être assez entreprenante et confiante pour démontrer ce qu'on ressent, elle se retrouvait à enseigner à Quito comment être confiant et entreprenant. L'ironie. Mais rien ne lui déplaisait, évidemment. Au contraire, elle prenait un peu trop plaisir à le chauffer, voir ses joues s'enflammer à la mention de la bosse dans la partie inférieure de son pantalon, montrant son envie. Il fut un temps où NB aurait aussi rougi, voire fuit, mais là, elle se mordit la lèvre inférieure, le trouvant plus qu'adorable et s'imaginant le manger, dans tous les sens du terme. C'est pour ça qu'elle lui intima de se taire d'ailleurs, qu'ils passent au plus vite à l'action parce qu'elle était prête. Tellement, tellement prête, si bien que lorsqu'il la souleva pour l'allonger sur le lit, elle aurait aimé que ses sous-vêtements se volatilisent en un claquement de doigts. Ce qui arriva, assez vite. Il lisait dans ses pensées, tiens. Elle jubila, soupira d'aise quand le dernier obstacle à sa nudité fut enlevé et attrapa fougueusement les lèvres de Quito après qu'il l'ait complimenté, une fois toute nue. Est-ce qu'il était parfait ? Peut-être bien que oui. Sa réponse, sa fougue, sa reconnaissance, elle le transmit à travers le baiser puis à travers la suite et fin de leur nuit. Leur première nuit officielle ensemble, qu'elle n'était pas prête d'oublier aussitôt. (...) En tout cas, le lendemain, les courbatures qui lui tiraient tout le corps ferait office de rappel si jamais. Elle s'était paisiblement endormie dans ses bras et avait la sensation d'avoir volé sur un petit nuage durant toute la nuit, collée à son torse. Jusqu'à ce qu'elle ouvrit les yeux et que ouais, ces putain de courbatures lui tiraient une belle grimace - ce qui la fit rire. « Tu l'as pas épargné, mon pauvre petit corps faiblard. » Marmonna-t-elle les yeux mi fermés, en sentant Quito réveillé à ses côtés. Elle était bien NB là, un peu trop bien.

C'était aussi bien que dans mes rêves. Enfin mes rêves, c'est une expression hein. Ne croyez pas que je fantasme sur elle chaque nuit. Elle prendrait la grosse tête et ses chevilles gonfleraient comme des melons. Je veux dire... ma première nuit avec Nora. Ma toute première et j'en veux déjà encore et encore jusqu'à avoir les muscles endoloris et ne plus avoir d'air dans mes poumons. Cette sensation nouvelle, ce contact charnel si puissant que j'ai jamais eu avec qui que ce soit, c'était le kiffe. Je n'ai jamais laissé une femme me toucher comme elle l'a fait. Disons que j'ai du mal à recevoir de la tendresse ou quoi que ce soit. Je n'ai jamais reçu un câlin de ma mère et merde, le simple fait qu'elle glisse le bout de ses doigts sur mon visage, ça me fait fondre. Comme le toutou qui reçoit sa première caresse. Le sexe pour moi, c'était du sexe et basta. Mais avec Nora-Blue, c'était encore quelque chose d'autre ? Mais quoi ? Je ne sais pas mais je ne compte pas qu'elle fasse partager cette expérience avec quelqu'un d'autre. Comme d'habitude, je m'endors trop facilement après une partie de jambes en l'air et NB subit le même sort que moi ; tous les deux dans les bras de Morphée. Je passe une nuit paisible et je me réveille avec un parfum agréable qui me chatouille le nez. J'ouvre un oeil, et je vois cette brune, blottie contre moi qui grimace. Je souris comme un petit innocent. « Pardon, il faut dire que tu m'as un peu trop excité. » je lève un sourcil amusé. J'ai surement une tête de bébé endormi mais on s'en fout. Une nouvelle grimace. Merde, elle avait quand même l'air d'avoir mal. « Tu vas pouvoir marcher ? Tu veux que j'appelle les urgences ? » ok je me fous un peu de sa gueule avec mon petit rire charmeur, mais j'ai une meilleure idée que ça. « Je peux te masser, "on dit" que je suis doué de mes mains... je peux même te masser dans un bain bien chaud. » je m'approche d'elle pour déposer un bisou sur son nez puis je l'enjambe sans l'écraser pour me diriger à la salle de bain. J'ai les fesses à l'air c'est vrai. J'espère que ça ne te dérange pas NB, car je suis du genre pas pudique du tout et j'aime les faire prendre l'air. J'aurais peut-être dû rester au lit ? Peut-être qu'elle voulait se rendormir et juste poser sa tête sur mon torse pour rêvasser. Mais moi, j'ai envie de me laver car cette nuit a été rude et je suis sûre qu'elle ne peut pas dire non à un massage dans la mousse. Je fais couler l'eau du bain et je reviens m'asseoir près d'elle dans le lit alors qu'elle est étendue comme Rose sur son canapé dans le Titanic. Une déesse. « J'ai adoré... cette nuit. » je passe une main au coin de son oeil pour chasser une mèche coincée dans ses cils puis je grimace à mon tour. « Malgré le fait que ça me pique un peu dans le dos. » des griffes, faut croire que j'ai pas été épargné non plus.

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Est-ce qu'elle pourrait s'imaginer se réveiller dans les bras du brun tous les matins ainsi ? Peut-être bien que oui. Si elle était du genre à se tracasser pour l'avenir, oui. Parce que, malgré ses muscles endoloris, NB était sur un petit nuage, corps à corps contre Quito qui était plus efficace qu'un radiateur après une nuit de bonnes parties de jambes en l'air qu'elle n'avait clairement pas prémédité mais qu'elle avait bien entamé, oops. « Totalement coupable sur le coup mais aucun regret. » Aucun regret d'avoir fait le premier pas, même s'il avait été celui qui avait tenté de trouver une excuse bidon pour passer la nuit avec elle. Aucun regret d'être rentrée dans son jeu. Même si son corps n'était sans doute du même avis ce matin-là. « Une ambulance ? Ne surestime pas trop tes capacités chéri, s'il te plaît. Par contre, un bon massage dans un bon bain chaud.. il faut être folle pour refuser ça. » Elle commença à se redresser, un sourire niais aux lèvres, pour venir lui déposer un doux baiser mais il la devança en lui faisant un bisou sur le nez, non sans lui tirer un petit rire amusé, charmée. Elle avait l'impression d'être une nouvelle Nora, dans ses souvenirs, jamais elle n'avait été aussi niaise avec Raph l'année dernière. C'était ridicule. « Hé, tu vas où comme ça ? » Qu'elle s'exclama, totalement boudeuse, soudainement quand il l'enjamba deux secondes plus tard pour se mettre debout et se diriger vers la salle de bain. Hey, c'était elle qui avait le droit au massage au bain normalement non ? Où est-ce qu'il allait sans elle dans la salle de bain ? En tout cas, il n'écoutait pas ses protestations et était tout de même parti sous la douche, non sans le regard appréciateur de NB sur son postérieur. Ok, il était tout pardonné. En attendant, la jeune femme s'allongea de tout son corps sur l'intégralité du matelas et souffla, en pensant à Quito, à cette relation. C'était risqué, elle le savait, vu son histoire, vu la sienne en termes de relation, ils étaient bien dans la merde tous les deux mais pour l'instant, elle ne le ressentait pas. Elle était simplement.. bien. Mais une partie d'elle attendait la chose qui ferait tout basculer - parce qu'elle le savait, ça allait arriver. Tais-toi NB, ne pense pas à ça. Pense juste au moment présent. Concentre-toi sur Quito, sur ce matin. Sur cette caresse sur son visage pour dégager une mèche rebelle une fois qu'il était revenu de la douche, frais et beau. « Chacun ses blessures de guerre très cher ! » Qu'elle répliqua, taquine et fière, en passant la main dans son dos et sentant les marques de griffes qu'elle avait en effet laissé. « Mais moi aussi, j'ai adoré cette nuit.. Je suis contente que tu sois venue me voir au parc aquatique, heureusement que t'es plus entêté que moi et que t'ais eu le cran d'être honnête. » Parce que tout était parti de là, et quand elle y repensait, la NB enragée et en colère était bien derrière elle. Elle était contente qu'il ait eu été honnête avec elle. Du moins sur cette partie là. « Et tu sais que j'y pensais.. on ne connaît pas beaucoup de choses l'un sur l'autre, non ? Ça te dit de faire un petit jeu ? »

Manquerait plus que ça, qu'elle regrette, qu'elle parte en courant au milieu de la nuit. Je sais pas moi, j'ai déjà entendu des potes me dirent que certaines filles baisent et hop elles s'éclipsent. Enfin, Nora n'est pas simplement une fille comme ça. C'est cette fille en particulier, celle qui change mon monde sans le savoir, celle qui met les couleurs dans ma vie, petit à petit, celle qui me dit que j'ai droit à goûter le bonheur avec quelqu'un, plutôt que tout seul. Car seul, je l'ai toujours été. Je suis ce garçon assez mystérieux, assez réservé qui se dévoile petit à petit et ça en fait ses preuves. il a fallut que je parle avec toutes mes tripes et mes bijoux de famille pour faire le premier pas vers elle, pour avoir cette discussion, pour en avoir pris plein la gueule pour au final... être ensemble. Je suis peut-être naïf, je ne suis pas jaloux, car je pense qu'il n'y a lieu d'être, du moins, pour le moment. C'est un sentiment que je n'ai pas encore éprouvé. Puis, NB, j'ai passé tellement de temps avec elle que je ne la pense pas capable de me faire du mal. Tout comme moi, je serai incapable de toucher à un seul de ses cheveux, alors son cœur, encore moins. Je m'éclipse pour faire couler un bain et le temps que la baignoire se remplisse tout doucement, je retrouve NB dans la chambre et je viens faire une petite place près d'elle. « L'eau coule. Je ne plaisantais pas en te proposant un bain chaud. » plus le massage bien sûr. La brune se confie gentiment en m'expliquant que j'avais bien fait d'insister ce jour au parc aquatique. Ouais, moi-même je m'étonne toujours. « Pourtant, crois-moi, je ne sais pas comment j'ai fait ça. J'ai paniqué. J'voulais pas te laisser partir une deuxième fois, et quand on y pense, tu ne m'as jamais laissé la chance de t'empêcher de partir. » je l'ai fait, je l'ai eue cette chance et maintenant, me voilà à tes côtés en train de te sourire comme un con, comme un gars heureux en fait, c'est un mixe des deux. « J'regrette tellement pas. » que je dis en caressant sa lèvre de mon pouce. J'ai limite envie de lui redonner des courbatures à la NB, sur le champ. Je penche la tête sur mon épaule en la regardant. Elle non plus ? Enfin, aucune idée. Tout ce que je sais c'est qu'elle fronce moins les sourcils. Elle veut faire un jeu, apprendre des choses sur moi. Comme quoi ? Y'a rien d'intéressant à savoir sur moi. « J'ai rien à confesser je te jure... sauf peut-être la fois où j'ai foutu le poisson rouge de mon frère dans les toilettes. » bien sûr, faut que je fasse l'idiot pour fuir le sujet, c'est typique de Quito ça. Je soupire, j'ai dit que je ferai un effort alors bon. Et puis, je veux tout savoir d'elle, jusque dans les moindres détails. « Si c'est ton rituel à chaque début de relation avec ton mec, alors ok. Jouons. Mais on gagne quoi ? Car un jeu sans récompense, ce n'est pas un jeu. » j'entends ensuite du bruit dans la salle de bain et je vois de l'eau qui déborde. « MERDE ! » fuck, la baignoire ! Je cours en essayant de pas me casser la gueule avec toute l'eau par terre et je répare mes dégâts. « ça te va si on "joue" dans la piscine improvisée ? » que je lui lance alors que je vide un peu l'eau avant de me faufiler dans l'eau chaude et de mettre de la mousse partout.

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crédit/ tumblr ✰ w/@quito lannister

« T'es vraiment en train de me faire couler un bain ? » La brune a relevé la tête tel un suricate, étonnée mais flattée par l'attention de son petit-ami qu'elle pensait être une plaisanterie. Petit-ami. Il faudra qu'elle se le répète encore une ou deux fois de plus dans sa tête pour s'y habituer parce qu'elle ne s'y habituait pas. Quito proclamait être un novice dans les relations mais soyons honnête, elle n'était pas plus avancée que lui au fond parce que si ce n'est Raphaël et quelques aventures par-ci par-là, des petits amis, elle n'en avait pas eu des masses. Ajoutez en plus un petit-ami attentionné, elle ne pouvait compter que Raphaël de plus dans le lot, et c'était il y un an. En somme, tout était aussi un peu nouveau pour elle, de replonger dans ce truc de couple. Mais loin de lui déplaire alors qu'elle observait avec des yeux de biches Quito pendant qu'il lui avouait à son tour ne rien regretter. Il ne manquerait plus que ça tiens. « Tant que je t'ai donné la chance de m'empêcher de partir une nouvelle fois ce jour-là, c'est le principal non ? » En soit, il n'avait pas tort, elle ne lui avait jamais donné la chance de s'expliquer avant ce jour-là. Mais elle était entêtée NB en plus de manquer de confiance en soi; se braquer à la moindre suspicion, c'était sa façon de se protéger avant qu'on ne puisse lui faire du mal. Elle n'était pas facile à vivre, et Quito l'apprendra à ses dépens. Parce qu'ils avaient énormément de choses à apprendre l'un sur l'autre au final, à avoir sauté quelques étapes dans le système de couples. Ils n'avaient pas eu de réels officiels premiers rendez-vous, et c'est pourquoi NB avait proposé du tac au tac un jeu pour se connaître. Un peu primaire comme jeu me diriez-vous, mais c'était toujours plus amusant que les simples questions/réponses devant une table, et surtout essentiel. Quand il lui répondit avec une anecdote grotesque sur son poisson rouge, elle lâcha un petit rire mais non sans lever les yeux au ciel. « Un rituel ? Question : combien de mecs tu crois que j'ai eu exactement ? » Elle questionna ensuite, amusée. C'était ce genre de petits trucs qu'ils ne connaissaient pas sur l'autre. « Réponse : un, avant toi. Et mon ex était beaucoup plus bavard et ouvert sur son passé donc ce jeu, c'est un inédit avec toi. Ceci dit, je commencerai peut-être à en faire un rituel avec le prochain mec, c'est pas con.. » Qu'elle enchaîna avec un sourire en coin tout ce qu'il y avait d'innocent et le regard taquin en s'apprêtant ensuite à rétorquer sur sa question de la récompense. Mais fut interrompu avant même qu'elle ne ré-ouvre la bouche par l'exclamation de Quito, qui la fit sursauter. What the fuck ? L'eau de la salle de bain avait débordé et commençait à inonder doucement mais sûrement la chambre. Avant qu'elle n'ait pu faire quoi que ce soit ceci dit, le brun avait déjà épongé une bonne partie, sous les yeux à la fois choqués et rieurs de NB. Et quand il finit, et se faufila comme si de rien n'était dans la baignoire, elle continuait de l'observer avec des grands yeux ronds. « T'es complètement taré ! » Finit-elle par s'exclamer en riant, mais le rejoint tout de même dans la baignoire. « Laisse-moi une place ! Et la récompense, c'est le massage au fait, le perdant donne un massage à l'autre, deal ? »