appel d'asia vers davi

Tu oses me proposer de participer à ce qui pour moi ressemble à un camp de torture et forcément je décline." Non je refuse de subir ça. " Puis j'aime pas me mêler aux gens que je connais pas. Imagine que je tombe sur des abrutis, je les étriperai dès le premier jour et finirai en prison. Bref c'est une très mauvaise idée. Je ne te suivrai pas là dedans. Je ne sais pas trop comment prendre ta phrase qui reste en suspend. J'espère que c'est parce que cette situation t'emmerde tout autant que moi. J'avale difficilement ma salive. Heureusement que le silence ne dure pas trop longtemps." A quoi tu voudrais me faire penser ? "

Je ne te voyais pas non plus participer à un road-trip dans ce genre, mais si l'année prochaine ce n'était pas des épreuves comme ça, j'allais tout de même tenter que tu viennes avec moi. Sauf que pour l'instant, je ne fais que le penser. Je n'ai pas envie que tu te braques alors que rien n'est encore certain. Je préfère parler de d'autres choses après un long silence où j'aurais certainement dit quelque chose qui n'a pas sa place. " N'importe quoi qui pourrait te rendre heureuse. Je m'occuperais de toi, j'sais pas. J'te ferais couler un bain moussant et pendant que tu relaxerais, j'te ferais à manger ? " Vraiment, tout ce que je souhaite, c'est de te voir heureuse, je n'arrête pas de te le répéter.

Heureusement pour moi tu n'insistais pas à propos de ton idée saugrenue de m'embarquer dans tes expéditions de l'été. Je ferais beaucoup pour toi, mais ça il en est hors de question. Curieuse ou tout simplement parce que j'ai encore envie d'entendre ta voix, je te demande quelles idées tu as derrière la tête. Heureuse. Si tu savais à quel point je désire l'être. A côté de toi sans doute. D'autant plus que ton plan vend du rêve." J'aurais l'impression d'être une reine. " Je m'imagine bien dans ce bain et toi à mes petits soins. Ce serait le rêve. Un rêve que j'ai pourtant refusé de vivre avec toi il y a quelques années.

Oui, je ne voulais que ton bonheur et si ton bonheur se trouve avec quelqu'un d'autres que moi. Je devrais l'accepter. Je l'accepterais, mais j'aurais affreusement peur qu'il te fasse souffrir comme tous ces imbéciles qui ont passé ces dernières années. "Avec moi, tu serais une reine tous les jours." Que je venais de souffler comme si je me retrouvais dans un rêve. Ce n'était pas pour te faire culpabiliser, loin de là, mon ton de voix n'avait rien d'un reproche, ce n'était qu'une pure constatation. " Tu me manques Asia. Vivement que je retourne à Boston. " Qu'est-ce que tu as pu me faire ces dernières semaines ? J'étais venu à bout de ces sentiments et voilà qu'ils refont surface.

Je ne te mérite pas dans ma vie, tu le sais ça ? T'es vraiment trop gentil pour le diable que je suis. Tu pourrais te brûler et pourtant tu ne renonces pas." Tu ne devrais pas me faire rêver comme ça. " Parce que pour la première fois depuis un mois, j'ai l'impression d'entendre mon coeur battre." J'ai besoin de toi. " Plus que tu ne le penses. Plus que je ne le pense. Et je crois que cette envie est en train de me consumer.

Je ne lâche pas, je sais que je peux être emmerdeur avec tous ces mots, mais je ne fais que dire la vérité. Il aura fallu que tu sois de nouveau célibataire et que je m'occupe de toi une énième fois pour me rendre compte que mes sentiments n'étaient pas éteints. "J'te dis juste la vérité. Suis comme ça. J'aime prendre soin des gens que j'aime." Était-ce un sous-entendu pour ces trois petits mots, ces sept lettres qui peuvent en réjouir, comme en faire fuir d'autre ? Oui, je le crois bien. "J'te l'ai déjà dit Asia, ça fait six ans que je suis là et je vais continuer de l'être." Oui, j'ai pris ces mots comme quelque chose de totalement banale, alors qu'au fond, ce n'est peut-être pas le cas.

Je te demande d'être plus soft avec mon coeur, et au final t'enfonces encore plus le coup. Aimer est un mot que je redoute, surtout quand c'est moi qui doit le prononcer, mais venant de ta bouche il sonne bien. Si bien que j'ai l'impression que c'est irréel." Je te crois. " Tu n'oserais pas me blesser en prononcant ces mots magiques. Six ans que t'es à mes côtés, c'est un record de longévité, te plaçant certainement numéro un dans le top 3 des amitiés que j'ai su conservé." T'as intérêt à continuer jusqu'à ce que la mort nous sépare. " Un ordre que je ne prends pas à la légère et j'espère que la mort ne viendra pas de si tôt. Sauf qu'avec moi on n'est jamais sûr de rien.

Tu devais me croire, parce que je ne disais pas ça pour faire beau. Tu avais peut-être encore du mal à t'y faire, mais un jour, tu verras que je ne mens pas. Je suis là pour rester. C'est toi qui vas risquer de t'éloigner de moi lorsque tu auras trouvé cet être cher, ce chanceux qui aura la chance et le plaisir de partager ta vie. Et la requête que tu me donnas, me fit lâcher un léger hoquet. Ce n'est pas que je ne suis pas d'accord, loin de là, mais ça me faisait bizarre. "Serait-ce une demande en mariage que tu viens de me faire là ?" Dis-je en blaguant. "Je ne peux pas te jurer que je serai là dans 50 ans, mais tant que ça me sera possible pour moi, oui." Parce que si toi, tu as de la difficulté à faire tes choix d'homme, moi, j'ai également de la difficulté à te voir anéanti par ceux que tu aimes.

Tant de mal à garder ceux qui me sont chers mais j'ai envie d'y croire avec toi. C'est fou, et surtout imprudent. Je suis un danger pour tout ceux qui m'entoure et pourtant tu ne t'en ais jamais soucié. T'es même revenu vers moi alors que je t'avais sans doute mis le plus gros stop de ta vie. C'est quel ami ça ? Un ami parfait. Mais pas sûr que ami soit ce qui te définit le mieux." Je ne suis pas très branchée mariage. " Que ce soit moi ou même pour les autres. J'ai tendance à croire qu'un bout de papier et une alliance c'est que du vent." Je fais des efforts pour me soigner donc fais des efforts pour être encore en vie dans 70 ans. " Je t'en demande sans doute trop mais je ne fais pas dans la demi mesure.

Tu n'es pas très branchée mariage, je prends note. C'est dommage pour cette personne qui partagera ta vie, mais c'est ton choix. " Tu ne veux pas te marier, tu ne veux pas d'enfant.. veux-tu quelque chose ? " dis-je en riant. Ce sont deux autres choses qui nous opposes. Le mariage, ce n'est pas important en tant que tel, mais les enfants par contre... " Alors prie pour que nos chemins ne se divisent pas. Je ferai en sorte que non, de mon côté." Si tu étais à mes côtés, j'aurais conclu cette entente en te prenant dans mes bras. Je dois vraiment penser à autre chose, je ne finirai pas le mois, sinon. "J'peux bien te promettre ça, surtout que tu fais tous les efforts pour reste sobre. "