C'est aujourd'hui même que mon cousin, ma seule famille, va dire oui à sa femme. Je suis plus que fière de tout ce qu'il a accomplit, seul et uniquement avec sa volonté et son envie de réussir. Il n'a jamais eu besoin des Kennedy et surtout n'a jamais fait attention à ce que les autres disait de lui. Parfois je voudrais vraiment avoir le même courage que lui d'affirmer mes choix et mes envies. Je passe mon temps à essayer de combattre ma mère et pourtant cette fois on dirait que je suis comme elle. Jugeant ma propre vie et m'empêchant d'être celle que je suis réellement. C'était amusant à l'époque de faire croire à ma mère que j'étais avec Steven Trump, parce qu'elle rageait que j'ai pu apprécier le fils de Donald. C'était drôle aussi de me pavaner aux bras de Hecate pendant le bal de promo, d'avoir des gestes à la limites du correct pour mettre le doute. Mais maintenant que je suis avec Bambi, c'est pas pour de faux. C'est pas juste de la provocation. C'est mon coeur qui est en jeu, vraiment en jeu. Alors j'ai peur et quand j'ai peur, je freine absolument tout. En ce moment c'est tendu entre la belle italienne et moi à cause de ma réaction de mes peurs à la con. Je voudrais arranger les choses mais dernièrement ça va vraiment pas bien alors je pense que c'est une trêve avant la guerre. Après la cérémonie, c'est l'heure du vin d'honneur et tandis que tout le monde s'amuse, buvant un verre et discutant, j'aperçois Bambi un peu plus loin du jardin dans lequel nous prenons un verre. J'attrape deux coupes de champagnes et je m'avance vers elle, tendant de ne pas me casser la gueule avec mes talons. « Je suis contente que tu sois venue. » que je lui intime en lui tendant une des deux coupes. Je venais prendre un peu la température avant de parler des choses qui fâche.
@Bambi C. Corleonesi
(Valentin Rothschild)
D R E A M O N