(ellian) everything has changed

"J’me moque pas." C’est juste mignon. Ça doit être un peu handicapant pour toi ouais. Moi j’ai pas ce souci là alors ça va. C’est juste la concentration qui me pose problème. Encore plus quand t’es face à moi. Depuis Albufeira… ouais, j’arrive pas à penser à autre chose que toi. Ça me fait flipper parce que j’ai pas envie de me dévouer corps et âme dans un truc qui ne marchera pas. Mais… on est fusionnels toi et moi non? Fin, si tout le monde pensait qu’on était en couple déjà avant, c’est peut-être qu’on a une réelle chance? J’en sais rien, j’ai pas envie d’être déçu alors j’préfère ne pas me poser la question. Même si inconsciemment, j’me la pose. Cercle vicieux ouais. Tu me colles encore, tes lèvres sur les miennes, tes mains sur ma peau et… ouais, j’aime ça. En fait, ça me parait naturel. Alors que ça ne devrait pas l’être hein? On est censé être meilleurs amis. Des âme-soeurs amicales. À quel moment c’est censé être naturel qu’on s’embrasse et qu’on s’amuse et se dévoue sous les draps? J’ai l’impression d’avoir toujours fait ça alors que y’a deux mois, limite j’y avais jamais pensé. Tu me promettais de m’appeler tous les soirs et j’esquissais un vrai sourire. Tant mieux. J’aurais de tes nouvelles au moins. On perdra pas ce lien qu’on commence à développer. Ni notre amitié par dessous. Ta main remontait dans ma nuque pour caresser mes cheveux, geste qui m’arrachait un frisson non dissimulé. Un compliment et un nouveau sourire sur mes lèvres. "Ah ouais?" C’était ce genre de trucs qu’on ne se disait jamais. "Toi aussi, t’es plutôt pas mal." que je répliquais dans un petit sourire amusé pour te taquiner. Ma bouche qui se rapproche de ton oreille, j’y chuchote, comme une pseudo-confession : "Je plaisante, t’es magnifique." À tomber. Je recule un peu mon visage pour te regarder à nouveau. "Ça veut dire que j’serai pas avec toi pour ton anniversaire…" Ça me peinait un peu, parce que justement, j’étais aussi rentré dans l’optique de faire de cette journée un bonheur pour toi. "Tu seras là pour le mien?" Dis-moi que t’as pas oublié la date ou je te tue sur place.

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je te trouve magnifique même. j’me demande si avant, je ne m’étais juste pas interdite de te regarder de cette manière mais.. ouais, t’es clairement le genre de garçon sur qui on se retourne dans la rue. et j’me dis que j’ai de la chance quelque part parce que y en a plus d’une qui voudrait être à ma place. sauf qu’aujourd’hui, t’es à moi. t’es rentré pour moi et je sais que l’on partage quelque chose de spécial que jamais personne ne pourra nous enlever. que toi et moi c’est plus fort qu’une simple relation volatile et qu’on ne finira jamais par se tourner le dos. « ouais » que je répondais d’un petit sourire amusée continuant à te fixer. « pas mal ? » ah bah bonjour la déception. j’crois que ça se voit dans mes yeux parce que t’approches doucement de mon oreille pour me chuchoter quelques mots qui me font rire. « je crois que je préfère largement ça » c’est plus.. gratifiant. ouais, voilà. « je sais.. » mais je compte sur toi pour qu’on rattrape ça dès que je rentre. et j’te demande pas de me préparer un truc de dingue mais.. si à mon retour tu me réserves rien que ta soirée, ça m’ira parfaitement. on pourrait commander à manger, regarder des films, faire l’amour toute la nuit aussi. parce que je crois que je pourrais m’habituer à ton corps sur le mien, vraiment. « hors de question que je manque ça » j’serais de retour sûr et certain. j’pouvais rater mon anniversaire mais certainement pas le tien. « pourquoi t’as l’air contrarié à l’idée que je ne sois pas là ? » c’est pas comme si je partais en vacance avec des copines tu sais ? crois moi, je préfèrerais largement avoir le choix et pouvoir rester tranquillement ici. ce procès, c’était le truc que j’appréhendais le plus au monde, j’avais aucune envie d’y être présente.

J’suis content de savoir ça. Que j’suis ton type. Enfin, j’suis peut-être pas ton type idéal, mais au moins, tu prends plaisir à me regarder autant que je prends plaisir à te regarder et ça me plait. Cette réciprocité constante entre nous. C’est vachement cool, tu trouves pas? Toujours être sur la même longueur d’onde? Se comprendre en un seul regard? Moi j’aime ça, c’est tellement plus simple. Tout est naturel. Et c’est… beau? J’suis un peu en train de bader par contre parce que j’espérais être avec toi pour ton anniversaire. J’avais eu cette idée en tête en rentrant et ça chamboule un peu mes plans. Mais j’t’en veux pas, je me doute que tu préfèrerais ça aussi que d’aller à un procès. Je caresse tes joues et te demande si tu seras là pour le mien. Égoïste? Un peu. J’ai juste envie de passer ce jour avec toi. Et les autres aussi, mais bon. Je souris doucement à ta réponse, le visage réellement illuminé. "Tant mieux." J’hausse un peu les épaules, mes mains glissant le long de tes bras pour venir se loger sur le creux de ta taille et caresser ta peau du bout des doigts. "Honnêtement? J’aurais aimé venir avec toi." Pour te soutenir, pour t’épauler. Pour être là quoi, si besoin. "Mais c’est pas grave, tu vas m’appeler tous les soirs. Tu vas me manquer quand même…" Ta présence. L’une de mes mains glisse dans ton dos, descendant plus bas. "Ça, ça va me manquer…" Mes lèvres viennent ensuite chercher les tiennes pour t’offrir un baiser. Lent, avide, langoureux à souhait. Le type de baiser qui te donne envie de plus. "Ça aussi ça va me manquer…" Ouais, tu vas vraiment me manquer. Et j’ai déjà hâte de te retrouver à ton retour.

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j’avais juste pas le choix en fait. des fois, j’avais l’impression que le reste de ma vie allait se jouer pendant ce procès là et crois moi, j’suis pas tellement fan de cette idée. j’ai l’impression que.. c’est pas fair play de la part de la vie en générale. de tout mettre entre les mains de la justice comme ça. des fois, je m’en veux. d’avoir trop fouiné, d’avoir cherché des réponses. j’aurais dû rester dans l’ignorance parce que j’étais très bien comme ça plutôt qu’au milieu d’un drama médiatique. « tu vas me manquer aussi » puis tu sais, parfois, j’ai l’impression que t’es la seule personne qui reste dans ma vie. c’est pas plus mal au fond. au moins, je fais le tri dans tout ce qui est nocif. je sais qui est là pour m’épauler quand les choses dérapent. et s’il y a bien une personne qui n’a jamais abandonné, c’est toi. et je frissonne quand tes mains glissent sur ma peau, mes yeux se plantant dans les tiens d’un éclat un peu plus brillant. puis c’est tes lèvres qui viennent me retrouver et je crois que j’apprécie un peu trop l’échange. la passion, la douceur, la simplicité avec laquelle on fait ça. je me colle même un peu plus à toi soufflant doucement quand tu me libères. « j’pourrais vraiment y prendre goût » à tout ça. à ce genre de moment. à cette limite qu’on venait juste de franchir toi et moi. et je jure, je sais pas où on va. je sais pas quelle direction est-ce que l’on est en train de prendre mais j’y prends goût. j’en apprécie chaque seconde. je caresse doucement ta nuque, incapable de te lâcher. « tu vois bien que t’aurais dû tenter ta chance avant » je te taquine mais.. en soit, n’ai-je pas raison ? les choses auraient été beaucoup moins compliqués si t’avais été plus courageux.

J’suis content d’entendre que je vais te manquer aussi. Après tout, à la base, on est des meilleurs amis non? Normal qu’on se manque. Avant même que tout ça ne dérape, tu me manquais constamment. Tu te souviens quand j’suis venu taper un scandale chez toi après le Spring Break parce que tu me manquais trop et que je trouvais que tu me délaissais ? Ouais, voilà, c’est à quel point j’suis accroché à toi. Je joue de mes doigts, je te touche à même la peau alors que tu traines encore dans tes sous-vêtements contre le mur et mes lèvres t’arrachent un baiser sulfureux. Tout ça, ça va me manquer. Toi toute entière. "Prends-y goût." Vas-y. Ne te retiens pas. Laisse-toi aller. Comme cette nuit à Albufeira, comme la nuit où tu m’as ouvertement demandé de te faire l’amour. T’es pas le genre de fille qui se retient, qui fait taire ses pensées. J’te préfère comme ça moi, spontanée. Tes doigts se délectent de ma nuque et je frissonne un peu. Endroit sensible, j’y peux rien. Et je souris à tes mots. "Ouais, j’aurais dû… Mais t’as rien tenté non plus à ce que je sache." Ou alors j’avais pas vu? Mais j’crois pas. "Pourquoi t’as jamais rien tenté de plus? Est-ce que t’y as déjà pensé? Ne serait-ce qu’une fois?" Tu sais que moi je t’avais jamais regardée comme ça par… respect, un genre de respect bizarre en mode ‘j’veux être le gars qui te protège de tous les autres connards, j’peux pas franchir la limite avec toi sinon j’suis pas crédible’. Mais toi? Je sais pas. "Meghan, est-ce que tu me trouves attirant?" La question sort, comme ça. J’ai pas besoin d’être rassuré ou quoi que ce soit. J’veux juste ton avis sur la question. "‘fin j’veux dire, est-ce que j’suis ton type de gars?" Parce que bon, le caractère on le sait déjà, mais même physiquement, j'suis l'opposé de Sullivan. Et t’as le droit de dire non hein, c’est pas une question piège. Promis.

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on serait pas dans ce genre de merdier. et je sais que je t’ai donné l’autorisation de faire ce que tu veux en public mais.. on sait pas ce que ça va donner. on ne sait pas ce que les gens vont penser et bien sûr que je m’en fiche puisque j’ai le droit de faire mes propres choix en tant que femme indépendante mais.. toi, tu le vivrais bien si ton image venait à se ternir encore plus avec tout ça ? « est-ce que c’est une requête elliot ? » est-ce que tu veux vraiment que j’y prenne goût ? que je vienne t’en réclamer plus à chaque fois ? j’peux être invasive, ne me sous estime pas. « plusieurs fois quand on s’est rencontrés mais.. j’avais pas l’impression de te plaire et je suis pas du genre à prendre un « non » pour réponse. » alors j’avais préféré être ton amie, rester sagement à ma place plutôt que me heurter à un vent monumental. question de fierté tu vois ? et soudainement, y avait ta question qui sortait de nul part et j’arquais un sourcil avant de réprimer un petit sourire. « non. t’es l’opposé de ce que j’aime en fait, c’est pour ça que j’ai fini dans ton lit » c’est absurde ce que tu demandes. bien sûr que t’es attirant, bien sûr que t’es mon type de gars. j’couche pas pour coucher. y aurait jamais rien eu avec toi si l’attraction physique n’était pas là. j’veux dire.. si tu me plais pas, j’peux pas. je bloque immédiatement en fait. « j’crois que de base, t’es totalement mon type elliot » typiquement le genre de mec sur qui je pouvais me retourner dans la rue. sur qui je pouvais baver au lycée. j’crois que tu ne devrais même pas en douter une seule seconde en fait. parce que ouais, t’es attirant. « par contre, je suis pas certaine d’être ton type à toi. » rien qu’en me basant sur cléolya et vega en fait. j’suis à des milliers de kilomètre de leurs personnalités ou de leurs physiques. en fait, j’crois même que j’ai strictement rien en commun avec aucune des deux.

"C’est…" J’ai envie de dire que c’est une autorisation, pour pas te brusquer. T’sais, j’veux pas te faire fuir? J’veux pas que tu te dises que j’en demande trop, que c’est too much, et que tu préfères faire un pas en arrière. Voire plusieurs. J’veux pas, j’veux te garder auprès de moi. Mais… j’suis un gars honnête. Tu le sais ça hein? Que j’peux pas mentir, j’ai besoin d’être sincère. Alors… "Oui, c’est une requête." Honnêtement, Meghan? J’veux que tu tombes pour moi. J’veux que tu tombes en chute libre avec moi, parce que j’serai là au bout du compte pour te rattraper sans encombres. Parce que si y’a bien une personne en qui j’ai confiance, c’est toi. J’me dis que, si j’en arrive à te donner entièrement mon coeur comme j’ai pu le faire par exemple avec Cléolya, toi, tu le briseras pas, tu ne seras pas capable de le réduire en miettes. Tout comme moi pour le tien. Jamais, mais vraiment jamais, j’te ferai du mal. J’en suis même pas physiquement capable. J’t’avoue qu’à l’époque, je t’aurais probablement recalée. Pas à cause de toi, mais à cause de moi. Parce que j’étais… un queutard? Un connard qui enchainait les meufs juste pour les foutre dans mon lit et que j’étais le spécialiste de les laisser en plans en plein milieu de la nuit? Ouais, pour ça, et que j’voulais surtout pas que tu sois la victime d’un gars comme moi, j’voulais pas que tu sois l’une d’entre elles. Tu valais mieux que ça, tu méritais mieux que ça. Je roule des yeux à ton ironie. Bah quoi? Ma question est légitime non? Sullivan est grand, musclé mais sec, brun, yeux foncés, une gueule d’ado. Moi, à côté de lui, j’fais un peu plus boeuf de corpulence, j’suis musclé mais plus large, j’ai une tête de gars qui a déjà la trentaine, j’suis blond aux yeux bleus. Et ça, c’est que le physique. Le caractère, la manière de vivre, c’est complètement opposé aussi. Alors comment tu peux passer de lui à moi? C’est quoi ton type, si t’es intéressée par nous deux? "Ah?" Tu peux clairement entendre la surprise dans ma voix, tu peux même la voir sur mon visage. "Moi? J’suis ton type?" Oh. J’aime bien. J’aime bien cette réponse, j’aime bien savoir ça. Et… ouais, malgré moi, j’peux pas retenir le grand sourire flamboyant et satisfait qui étire mes lèvres, même après ta question. "Si tu parles du physique… j’ai pas vraiment de type. Je pensais être focus sur les blondes, mais ça c’était ma période Don Juan." J’sais pas pourquoi d’ailleurs. "J’aime bien les brunes aux yeux clairs." J’avoue. L’honnêteté, tu te souviens? J’peux pas mentir. "Mais toi… c’est différent." Tu vas en avoir marre que j’te répète ça j’crois. Alors j’étoffe. "Toi, j’ai tout. J’aime ton physique. Tes longs cheveux de feu, tes lèvres pulpeuses, tes longs cils qui papillonnent, tes grands yeux qui brillent, les fossettes qui se forment et creusent tes joues quand tu souris… Et puis ton corps, mais ça… j’ai pas les mots." Limite, ça me gêne de commenter sur ça, c’est quelque chose d’intime, j’préfère te le montrer par le toucher que par les mots. "Et puis, à part le physique, t’es juste… t’as tout pour moi? T’es comme moi, tu me connais par coeur, tu connais mes défauts et mes qualités, t’es été témoin de mes plus grosses conneries, mes plus grosses hontes et j’ai l’impression que y’a rien que tu ne sais pas et que pourtant… j’ai beau ne pas m’aimer…" Et c’est un grand pas pour moi que de l’avouer, de te le dire mot à mot — "toi, tu m’aimes comme ça, tu m’aimes comme je suis. Tu m’acceptes envers et contre tout, et c’est beau." C’est beau, un tel lien, une telle dévotion, tu trouves pas? "T’es juste… parfaite pour moi." Ouais, j’l’avoue. Le but, c’est pas de te faire flipper hein. J’suis juste honnête avec toi. "T’es parfaite." Un point c’est tout. Tu comprends mieux pourquoi j’suis là? C’est même pas question d’être mon type ou pas. Tu rentres pas dans ces cases. J’te l’ai déjà dit, je le dis haut et fort à qui me le demande : t’es au-dessus de tout Meghan. C’est comme ça, j’sais pas comment t’as fait pour avoir cet effet sur moi mais ouais, c’est toi face à toutes les autres. Face à tout le monde.

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j’veux dire, les deux elles sont.. j’sais pas en fait. t’as cléolya dans le genre mannequin. grande, brune, bien foutu, des yeux à se damner, beaucoup de prestance, princesse sur les bords. vega de l’autre, youtubeuse de renom, brune aussi, objectivement plus que jolie, le genre à pouvoir faire nourrir des tas de fantasmes. et puis moi, rousse, petite, une bouche un peu trop pulpeuse, un caractère de chiotte et hyper active pour couronner le tout. donc ouais, quand je dis être à des milliers de kilomètres des filles vers lesquelles tu vas de base, j’ai pas vraiment tord. c’est sûrement pour cette raison que je me demande qu’est-ce que tu fais là au final. parce que d’accord, on est amis, on se ressemble beaucoup trop en terme de caractère ou de façon de voir les choses mais.. si toi t’es mon type, j’suis vraiment pas sûre d’être le tien. « oui, toi t’es mon type. » et je sais pourquoi t’as l’air aussi surpris. j’crois que tout le monde est parfaitement conscient que tu es totalement l’opposé de sullivan alors sûrement que tu dois te demander si ça tourne rond chez moi mais.. je me suis jamais cachée que de toute base, sullivan, c’est pas du tout le genre de gars susceptible de me plaire. il est beau, d’accord mais.. c’est pas forcément ce que je recherche. et nos caractères vont pas spécialement ensemble. j’ai besoin de quelqu’un avec de la poigne, qui sait s’affirmer, me dire non, m’envoyer chier. tout ce qu’il n’est pas en fait. donc ouais, dans la logique des choses, y aurait plus eu de chance que je me retourne sur toi plutôt que sur lui en premier lieu. « ouais, je me souviens de ta période blonde » t’en fais pas pour ça. tu les as collectionnés à tel point que je me suis demandé s’il viendrait le jour où t’aurais touché chaque fille de l’université. « cléolya quoi » désolée de te couper la parole mais.. brune aux yeux clairs, c’est pas du tout la description que l’on peut m’attribuer en fait. c’est même l’inverse. alors ouais, dis moi, pourquoi est-ce que moi c’est toujours différent ? tu me le répètes en boucle mais je crois que je ne comprends pas. si j’correspond pas à ton style physique, qu’est-ce qui te plaît chez moi hormis le fait que je sois toujours à tes côtés ? et j’crois qu’au final, tu m’en bouches un coin. quand tu listes tout. que ce soit dans mon physique, dans mon caractère, dans notre relation. j’crois que j’ai un peu de mal à réaliser en fait que tout ça, ça peut te plaire à toi. que t’arrives à me trouver autant de qualité et.. j’sais pas, j’suis juste meghan, pas une reine de beauté. « je t’aimerais toujours, peu importe ce que tu fais » parce que je te suis totalement dévouée. dans n’importe quelle situation, n’importe quelle contexte. je donnerais ma vie pour la tienne s’il le fallait. « et si je suis pas à la hauteur ? » que je finis par murmurer. parce que tu sais que ma vie est un sacré foutoir ces derniers temps et j’ai aucune idée de comment les choses vont évoluer. je sais pas où je vais, ce que je fais et.. est-ce que tu veux vraiment être entrainé dans ça ? parce que t’as eu ta dose de souffrance toi aussi et j’veux pas être responsable d’une nouvelle douleur chez toi.

J’suis surpris d’apprendre que je suis ton type, et tu le vois puisque tu le confirmes une nouvelle fois. J’en suis ravi tu sais? Tu le vois à mon grand sourire. Disons que… ça me donne un peu plus de chance. Pour conquérir ton coeur. Parce que j’crois que c’est ce que je veux, au fond. Même si j’me retiens bien de le dire. Tu lances une remarque sur ma période blondes à laquelle je roule des yeux en esquissant un petit sourire. J’y peux rien. Puis après, j’te parle des brunes et tu mentionnes Cléolya. Ouais, genre Cléolya. Mais Cléolya, elle était trop… princesse? Trop chic pour moi j’pense. Toujours bien fringuée, tailleurs, jupes, hauts talons. C’est cool de voir une femme sur son 31 mais… pas tous les jours quoi. J’aimais bien moi trainer au lit, faire une journée pyjama, sortir en jogging. Regarde, j’ai adoré quand t’as naturellement enfilé mon t-shirt en guise de pyjama à Albufeira. J’veux une femme plus simple que Cléo. Elle, elle est trop sophistiquée comparé à moi j’trouve. Mais j’m’en fiche des blondes, de Cléo — moi je me concentre sur toi, et je te fais la liste de tout ce qui me fait craquer chez toi, et personne d’autre. Pourquoi j’m’arrête sur toi. "T’sais, tu remarques que t’es pas comme mes exs, comme mes anciennes conquêtes mais… Ne sois pas comme elles. Si ça n’a pas marché, c’est peut-être qu’il y a une raison justement." Tu voudrais pas être comme les nanas que j’ai trompé ou que j’ai pas essayé de retenir. Tu voudrais pas être cette nana là, si? "Je sais." Je tire un peu sur ta taille de mes mains pour te coller contre mon torse. Je sais que tu m’aimeras toujours. Parce que c’est réciproque. Tu pouvais faire la pire connerie du monde que tu serais toujours en numéro 1 dans mon coeur. L’une de mes mains remonte sur ta joue et j’hausse les épaules. "On peut pas savoir ce qui va se passer. Et si ça mène nulle part, tout ça…" J’ai un peu le coeur qui se serre rien qu’à y penser. "Ça voudra pas dire que t’as pas été à la hauteur. Ça voudra juste dire que j’suis pas celui qu’il te faut." Et ça sera tant pis pour moi. Mais tant que toi t’es heureuse, j’m’en fiche.

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sauf que tu sais, c’est le foutoir dans ma tête. je peux rien prévoir. et j’ai juste peur de te faire du mal. peur que les choses dérapent ou.. j’sais pas. j’sais pas et j’ai pas envie d’être responsable de ta peine à toi. tu comprends ça ? « ouais » mais pour le moment, on ne sait pas du tout à quoi on joue. on ne sait pas du tout ou on va et j’ai pas envie de mettre forcément des mots dessus. j’ai pas envie qu’on se précipite parce que je crois que ça serait une erreur de le faire. « tu le prendrais vraiment comme ça ? » parce qu’entre ce que tu dis et ce qui pourrait réellement se passer y a tout un monde et.. si jamais ça venait à foirer, j’étais pas certaine que tu puisse m’adresser un sourire et me dire que ce n’était pas grave. mais.. ouais, vaut mieux pas penser au pire en fait. on est bien pour l’instant et tu m’apaises, je suppose que c’est le plus important. j’ai pas envie de chercher plus loin que ça de toute façon. tant qu’on est bien, profitons de ce qu’on a. et j’pose ma tête sur ton torse inspirant légèrement. j’te jure, j’aurais jamais pu imaginer un jour qu’on puisse finir dans cette position toi et moi. on avait toujours été proches, tactiles mais de là à passer le cap du charnelle ? ouais, ça m’avait pas traversé l’esprit. sauf depuis quelques semaines à vrai dire et.. ouais, quelque part, ça avait été révélateur de l’effet que tu pouvais avoir sur moi. regarde, cinq minutes en ta présence et j’étais déjà à moitié dénudée. t’avais en tout cas pas de souci à te faire de ce côté là. j’étais clairement attirée par toi et pas qu’un peu.