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(flashforward) félicitations, c'est une petite fille x Callum

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3 septembre 2018
Ça doit faire quoi ? Un an, que je te connais. La première fois que je t'ai croisé, j'étais sûre de mon coup. C'était toi, ça devait être toi. Ton teint tout pâlichon, ta bouille d'ange. J'étais sûre d'avoir tout oublié de toi, le seul truc qu'il me restait de la soirée arrosée qu'on avait passé ensemble c'était le souvenir d'un accent britannique. Et pourtant, en te croisant dans les couloirs d'Harvard, quelques mois après ma rentrée, j'ai su que c'était toi, et tout semblait me revenir. Quel coup du hasard quand même ! C'est fou ce que tu lui ressembles... Très cher inconnu, après cette année, où je t'ai observé de loin, où j'ai appris à te connaître à distance (après tout, il fallait pas que je me trompe), je sais qu'il est temps que tu rencontres ta fille.

C'est la rentrée, je suis rentrée de mes vacances sous le soleil et je suis rentrée plus blanche que je n'étais partie. Jane, pareil. Telle mère, telle fille. Tel père... Je l'observe à quelques mètres sans oser me lancer. Lui aussi, il a le teint couleur cachet d'aspirine. Décidément, la petite aura à supporter le poids de l'hérédité. Je le vois, assis sur un banc, la tête en l'air, à rêvasser. Il semble être le seul ici qui ne soit pas absolument paniqué par la rentrée. Il fait bien, bientôt, il pourra être paniqué par toute autre chose.
Allez, je me lance ! Jane dort dans sa poussette, il sembles tranquille, la seule totalement en panique c'est donc moi. J'avance vers lui en poussant ma poussette et puis je m'arrête à ses pieds. Jane est à peu près à sa hauteur. C'est le moment. "Elle est mignonne quand elle dort, non ?" Je lui lance un grand sourire, tentant de cerner sa réaction. A quoi est-ce que je joue ? Je m'étais pourtant jurée, jurée d'y aller franco, de me pointer devant lui et de le regarder droit dans les yeux en lui annonçant l'air grave : "Je te présente ta fille." Mais bien sûr, je ne m'en tiens jamais aux plans, jamais. Et puis je me dis que je fais peut-être bien, il faut que je prenne la température, m'assurer que je ne lance pas encore dans une galère avec un énième connard, Jane mérite d'être entourée de gens biens. "Elle semble bien t'aimer. Sinon elle aurait senti que quelque chose n'allait pas et se serait réveillée en hurlant." J'affute ma stratégie : il faut qu'il se sente proche d'elle mais qu'il comprenne aussi les responsabilités qu'implique un enfant, les pleurs, les hurlements... Ouais, ou sinon il ne comprend rien à tous mes stratagèmes et tout ce qu'il a en face de lui c'est une maman reloue qui insiste pour montrer à la terre entière à quel point son bébé est mignon avec ses joues potelées. D'ailleurs, j'ai tout d'une maman : je me suis maquillée et j'ai relevé mes cheveux en chignon pour paraître plus vieille, je porte un long pull qui recouvre mes tatouages. C'est décidément le moment ou jamais. "En fait, je crois qu'elle t'aime bien parce qu'elle sent que tu es de la famille." Aïe !
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Le début de la fin. La rentrée de ta dernière année d’étude. Neuf ans. Dans quelques mois, ça fera neuf ans que tu fréquentes l’une des plus prestigieuses écoles du monde. Une année qui s’annonce pleine de questionnement, de lourdes décisions. Rester en Amérique ou retourner en Ecosse ? Levi, Thalia, les Winthrops et tous tes potes ou ta famille ? T’avais le temps pour tout ça, t’avais dix mois. Dix petits mois qui passeront à la vitesse de l’éclair.
Stop les questionnements qui n’ont pas lieu d’être pour le moment. Posé sur le banc en attendant quelques potes pour aller à ton premier cours, t’ouvres ton appli Harry Potter et te met à jouer tranquillement. Elle est mignonne quand elle dort, non ? Il te faut quelques secondes pour réaliser que c’est à toi que l’on parle. Tu lèves la tête un court instant. Une jeune femme, accrochée à sa poussette. Tu hausses un sourcil avec un sourire en coin, amusé. Elle s’est trompée de personne, ou quoi ? Tu hoches la tête, par pur politesse et retourne à ton jeu. Elle semble bien t'aimer. Sinon elle aurait senti que quelque chose n'allait pas et se serait réveillée en hurlant. Ok, c’est chelou. Tu verrouilles ton téléphone parce que visiblement, tu n’serais plus tranquille pour jouer. Tu t’apprêtes à lui répondre un truc aussi chelou mais elle te coupe l’herbe sous le pied : En fait, je crois qu'elle t'aime bien parce qu'elle sent que tu es de la famille. Bon sang, elle semble pas bourrée pourtant, ni droguée, ni rien. Non, elle semble bien. Tu pouffes de rire, attrapes ta sacoche de cours et te lèves du banc. Tu dois faire erreur, miss. Bonne journée. Un sourire, puis tu t’éloignes vers le campus.
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3 septembre 2018
  Il a au moins la décence de sourire niaisement alors que je lui plante Jane sous le nez. C'est déjà ça... Et puis je le vois qui retourne à son smartphone comme si de rien n'était. Le con, il sait pas que sa vie se joue là. Là, maintenant, mon coco.  Je me penche un peu vers l'avant, comme une espionne, pour apercevoir son écran. J'ai bien le droit, non ? De vérifier si le père de ma fille ne traîne pas sur des sites illégaux de vente d'armes chimiques ou de putes en ligne. De toute façon, la poussette obstrue mon champs de vision et le gus verrouille son téléphone, j'aurais tenté. C'est là que je lui lance les quelques mots qui auraient dû avoir l'effet d'une bombe, lui faire ouvrir les yeux sur sa paternité, révolutionner sa petite vie. "tu es de la famille."
Et au lieu de ça... Il rigole ? Il rigole et il décampe. "Tu dois faire erreur, miss. Bonne journée" Sur le coup, je tilte pas. Je le vois s'éloigner la sacoche sur l'épaule. Pourtant ça ne s'était pas du tout passé comme ça quand je m'étais imaginée la scène. Et merde ! Je me mets à trottiner, poussant ma poussette à bout de bras. Avec une maman comme moi, Jane a l'habitude d'être un peu secouée. En quelques enjambées, je le rattrappe. "Hé ho, je voulais pas te faire peur." Je l'agrippe par le bras, laisse la poussette sur le côté et viens me planter face à lui. Reste à trouver quoi dire, quoi faire. Comment amener la nouvelle alors que la méthode franco c'est râpé ? "Je... Je suis Roxanne." Je tends ma main pour serrer la sienne en souriant. J'aurais peut-être dû commencer par là... Mes yeux ne quittent pas les siens. Je me demande s'il se souvient, je cherche comme une étincelle dans son regard qui voudrait dire : "Mais ouiiiiii, Roxanne, on s'était vu à une soirée, non ? Je me rappelle ! Bien sûûûûr !" Mais non, rien ne semble lui venir. Remarque, je ne peux pas lui en vouloir, moi-même, je n'ai aucun souvenir de son prénom. Mais ma tête ? S'il cherche un peu, il devrait bien se dire qu'il a déjà vu ma tête blonde quelque part, non ? "Il me semble qu'on s'est déjà vu... Hum, il y a un petit bout de temps ?"
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Tu avais préféré partir. Oh, t’aurais pu rester papoter avec elle autant qu’elle voulait si elle avait pas été aussi étrange. Enfin étrange.. elle s’était seulement trompée de personne. Niveau famille, ici, t’avais clairement personne. Tout le p’tit monde était soit en Ecosse, soit en France, alors bon. Un main s’agrippe à ton bras en même temps que sa voix résonne dans tes oreilles. Hé ho, je voulais pas te faire peur. Genre t’exprimais la peur, là ? Tu pouffes de rire à nouveau, un rire plutôt amusé que moqueur. T’inquiète. Et elle reste là, plantée devant toi, hésitante. Je... Je suis Roxanne. Sa paluche qui attrape la tienne, son sourire qui se veut rassurant. Ok, où étaient cachés tes potes ? C’était qui, la p’tite sœur de l’un d’entre eux ? Une façon d’marquer la rentrée de ta 9ème année, avec un prank ? Bien joué. Callum. réponds-tu simplement en regardant autour de toi à la recherche d’un buisson qui glousserait, où d’un poteau un peu trop fat. Rien, personne. Il me semble qu'on s'est déjà vu... Hum, il y a un petit bout de temps ? Tu hausses les épaules. T’en sais rien. Pour une fois, tu prends le temps de la regarder. Longue chevelure blonde, un maquillage léger et naturelle, des yeux brillants et pétillants, la naissance de quelques tatouages sous son top et son fin gilet. Elle te fait penser à Levi, le même genre de fille. Ah, Levi. Tu clignes des yeux pour revenir à cette fameuse Roxanne. C’est une question ? demandes-tu en plissant le nez. J’sais pas, surement, j’me souviens pas. Désolé. avoues-tu finalement en affaissant tes épaules. Et puis un p’tit bout de temps, ça veut dire quoi, hein ?
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3 septembre 2018
Décidément, c'était un rigolo. Enfin bon, je me dis qu'il vaut mieux que le papa de Jane soit un joyeux luron qu'un dépressif alcoolique. Je le vois déjà lui raconter des blagues, la faire glousser, lui faire des chatouilles. C'est un peu cucul, mais c'est mignon alors je me cramponne à ma rêverie alors qu'il me révèle enfin son prénom. Callum. Je m'étais dit qu'avec son prénom, rejaillirait la nuit que nous avions passé ensemble, que tout me reviendrait et qu'alors j'aurais trouvé les mots parfaits pour que lui aussi, se rappelle de tout et accepte sa paternité comme une évidence. Mais ça, ce sont les films que je me fais dans ma tête, à des années lumière de la réalité. Parce que la réalité, c'est que son nom ne me dit rien. Rien du tout. Callum. Je me le répète quelque fois dans ma tête. C'est plutôt joli, j'aime bien. Je crois que le fils de mon voisin d'enfance s'appelait comme ça. Il était tout gentil ce voisin, il me donnait des biscuits parfois. Callum, c'est un prénom de gentil. Décidément, le père de ma fille aurait toutes les qualités du monde ? Enfin non, il n'a pas une bonne mémoire visiblement. "C’est une question ? J’sais pas, surement, j’me souviens pas. Désolé." Pour l'empêcher de s'échapper à nouveau, je tente de prendre de l'ampleur, les pieds écartés, les mains sur les hanches et la poussette sur le côté qui l'empêche de se dérober. Callum, donc, on ne va pas s'en tenir là. "Mais si, mais si." Je lui fais un large sourire, où se devine un peu d'impatience. C'est sûr, dans sa tête, je dois être à peu près aussi chiante que les relous qui insistent cinquante ans pour choper ton numéro dans la rue. Mais l'enjeu était de taille. "T'as raison, c'est ma faute, un petit bout de temps c'est vague..." Je force encore un peu le sourire, fais mine de faire une blague pour détendre un peu l'atmosphère qui s'épaissit."Hum... En fait, il me semble bien que c'était à la soirée de Zoey, tu sais, son anniversaire, y a quoi ? Deux ans. J'étais une ancienne amie à elle et puis, je suis sûre de t'y avoir vu." Ok, là je passe vraiment pour une meuf très très cheloue mais il en faut plus pour me décourager. Et puis je me dis qu'il faut que je sois plus direct, là on avance à rien. Et puis il va le savoir, même après des milliers de détours. Il n'est décidément pas le genre à me refaire la mâchoire, alors je ne risque rien. C'est ce que je me dis. "Voilà, hum, écoute. Je... Je pense qu'à cette soirée, on a... Je pense qu'on l'a finie ensemble cette soirée. Ensemble dans un lit, c'est ce que je veux dire..." C'est plus difficile à expliquer que ce que je pensais, surtout après deux ans, surtout en se heurtant à un type à qui ma tête ne revient absolument pas. Mais on attaque le vif du sujet.
 
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Mais si, mais si. Un petit claquement de langue impatient, un sourire convaincu d’être devant la bonne personne. Et toi, tu moulines dans ta tête pour retrouver où diable t’aurais pu la rencontrer. Non, parce que ça te dit rien. Absolument rien. T'as raison, c'est ma faute, un petit bout de temps c'est vague... Bah oui, Roxanne. Il en faut plus à Monsieur Callum pour se resituer, hein ! Hm, ouais.. pouffes-tu en regardant rapidement ta montre. Hum... En fait, il me semble bien que c'était à la soirée de Zoey, tu sais, son anniversaire, y a quoi ? Deux ans. J'étais une ancienne amie à elle et puis, je suis sûre de t'y avoir vu. Oh, putain. Deux ans, fallait que tu remontes à deux ans. La soirée d’anniversaire de Zoey, tu t’en souviens bien. Zoey, ta jolie petite Zoey, petite boule d’énergie et pleine d’amour à revendre. Une de tes plus jolies rencontres d’Harvard avant qu’elle ne quitte l’université pour aller au Canada. Cette Zoey là, tu vois très bien. Et la soirée aussi. Tu t’étais tapé un mal de crâne le lendemain, lourde conséquence d’un abus d’alcool. A noter qu’au bout de trois verres, t’étais déjà rond. Tu hoches la tête. Ouais, j’me souviens de cette soirée. Enfin en partie… hm. réponds-tu en te pinçant les lèvres et en glissant une main derrière ta nuque, partiellement gêné. T’avais toujours du mal à gérer le fait que tu tenais pas l’alcool, malgré les années. Et alors ouais, surement qu’on s’est croisé là bas. Et tu fronces les yeux en essayant de faire le lien avec le « tu es de la famille » qu’elle t’a sorti en t’abordant. Voilà, hum, écoute. Je... Je pense qu'à cette soirée, on a... Je pense qu'on l'a finie ensemble cette soirée. Ensemble dans un lit, c'est ce que je veux dire... Et là, flashback. Cette jolie rousse aux cheveux courts, un tatouage ici et là, son sourire timide, son léger accent britannique, son rire si communicatif. T’avais eu d’yeux que pour elle, toute la soirée. C’était Rox, toi t’étais Cal’. Et vous aviez parlé, parlé, parlé, rit, parlé. Un baiser, puis un autre. Un verre, puis trop d’autres. Et tu t’souvenais plus de rien. Juste du texto de Zoey le lendemain. Bien joué, dude. avec un emoji mort de rire, un autre avec une petite femme rousse, un p’tit bonhomme et un lit. T’avais rien compris, elle avait jamais rien voulu t’dire. Putain, bordel. ROX ! lâches-tu avec un élan de lucidité en pointant ton doigt sur elle ! Ouais, c’est bon, j’me rappelle ! Mais, t’as changé.. Ses cheveux étaient beaucoup plus longs, sa peau était couverte d’encre indélébile, jolis petits dessins. Et puis elle était maman quoi. Alors, hm.. on avait couché ensemble ? Cool. Enfin j’veux dire, sympa. Enfin non, pas sympa dans l’genre sympa.. Mais.. merde, j’me souviens pas d’ça ! Gênance, bonjouuuuur. Qu’est-ce qu’un mec était censé dire à une meuf qui t’annonce « Eh, salut ! On a couché ensemble y’a deux ans à une soirée d’une pote. J’m’en souviens, et toi ? » alors qu’il s’en souvient pas..
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3 septembre 2018
"Ouais, j’me souviens de cette soirée. Enfin en partie… hm." Le tout avec un hochement de tête. Hallelujah ! Il s'en souvient. Enfin, à la tête un peu  perdue qu'il tire, il ne doit pas en garder un souvenir des plus précis. Mais qui suis-je pour juger, quand moi-même je suis incapable de retracer précisément les évènements. Cette soirée je l'aurais peut-être même oublié si Jane ne m'avait pas rattrapé neuf mois plus tard. Et quand je lui sors enfin, sans même reprendre mon souffle, que cette soirée, on l'a fini ensemble, je le vois qui écarquille les yeux, et il pointe son index vers moi, l'air incrédule. "ROX !" Eh oui, c'est moi. D'un coup, mon regard se fait un peu fuyant, je regarde mes baskets et je me prends à rougir. J'air l'air d'une gamine, toute gênée, qui annonce à ses parents qu'elle vient de faire une bêtise. "Ouais, c’est bon, j’me rappelle ! Mais, t’as changé.." Je relève la tête et sourit en coin. "C'est la coupe de cheveux ?" je demande en passant mes doigts dans ma tignasse, le regard pétillant, laissant glisser la manche de mon sweat le long de mon bras peinturluré. Le roux ça m'était passé, il avait fallu que je me rende à l'évidence, je n'étais pas Emma Stone. "Alors, hm.. on avait couché ensemble ? Cool. Enfin j’veux dire, sympa. Enfin non, pas sympa dans l’genre sympa.. Mais.. merde, j’me souviens pas d’ça !" Ses bafouilleries donnent à mon teint une couleur pivoine. "Ouais, hum, sympa." Je me sens rougir jusqu'aux orteils. "En fait, je m'en souviens pas trop non plus, mais ça devait être sympa, oui." Catastrophe, je m'éloigne dangereusement du sujet qui fâche. Je glisse un regard en direction de Jane qui dort toujours paisiblement dans la poussette. Je laisse mes yeux s'arrêter quelques secondes sur sa bouille angélique, ça semble me redonner de la contenance mais surtout je suis prise comme d'un élan d'adrénaline : il faut que ça sorte, on va pas encore tourner autour du pot longtemps. Sans réfléchir, j'agrippe fermement le poignet de Callum et mes yeux se plantent droits dans les siens. "Ecoute, je suis venue pour te dire un truc et ça fait longtemps que je dois te le dire. Cette nuit là, on devait être trop bourrés pour savoir bien mettre une capote ou pour même penser à en mettre une, je sais pas, je me souviens plus." Je reprends mon souffle mais je ne lui laisse surtout pas assez de temps pour pouvoir m'interrompre. "Je suis tombée enceinte, Callum, enceinte de toi. Et... Et..." Je resserre encore un peu plus l'étreinte de mon poing sur son poignet et pointe de mon index Jane qui dort dans sa poussette. "C'est ton enfant, ta fille, elle a un an et demi, elle s'appelle Jane et elle a besoin de son papa." Je désserre enfin ma main et vient la placer près de ma bouche alors que mes dents qui claquent, viennent ronger mes ongles à en bouffer mes doigts. Avant de venir vers lui, je me suis longtemps demandée si ce que je faisais était juste, pour lui. Garder le bébé, c'était ma décision. Ma responsabilité. Je m'étais dit, alors, que je pourrai l'assumer jusqu'au bout, même si personne n'était jamais prêt à m'accompagner. J'aurais fait un bébé toute seule. Mais les choses ont changé, entre mon boulot, la musique, les études, j'ai besoin de quelqu'un. J'ai horreur de le reconnaître mais joindre les deux bouts toute seule sans devoir faire de sacrifices, c'est hors de ma portée. Callum, tu as le droit de refuser de la voir, de l'oublier, de vivre encore ta jeunesse comme tu l'entends, mais je t'en supplie, ne le fais pas.
 



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C'est la coupe de cheveux ? C’était tellement plus que ça. Elle n’avait plus rien à voir avec la fille que t’avais rencontré y’a plus de deux ans. Elle semblait plus mature, plus sûre d’elle. Rox. Putain. En partie, j’imagine. Ca t’va bien cette couleur. Un peu plus et t’attrapais une mèche de cheveux que t’aurais fait glissé entre tes doigts. Mais non, juste non. Tu la connais pas. Enfin si, mais non. Enfin c’est trop bizarre, ok. Bon voilà, maintenant tu t’souviens à peu près de cette Roxanne. Est-ce que t’es content ? Est-ce que ça t’laisse complètement indifférent ? Tu sais même pas. Peut-être que tu la revois là, par hasard, et tu la reverrais plus jamais. Un peu comme ces gars qui t’demandent si t’as du feu, ou ces nanas qui t’demandent l’heure avant d’t’inviter à une soirée à laquelle tu te pointeras jamais. Peut-être que voilà, Roxanne était de nouveau de passage dans ta vie, furtivement. Eh beh mon pauvre Callum, t’es vachement loin d’te douter de ce que les minutes à venir te réservent ! Vous discutez, assez maladroitement. Ses joues qui se teintent de rouge, ta main qui va sans cesse se nicher dans ta nuque. La scène doit être risible vue de l’extérieur. Et puis sa main qui attrape ton poignet, d’un coup, d’un seul. Tu regardes ses ongles manucurés sur ta peau blanche. Ecoute, je suis venue pour te dire un truc et ça fait longtemps que je dois te le dire. Cette nuit là, on devait être trop bourrés pour savoir bien mettre une capote ou pour même penser à en mettre une, je sais pas, je me souviens plus. Tes yeux un peu paumés qui quittent pas les siens, légèrement paniqués. Elle reprend son souffle, ce qui te laisse un quart de seconde pour calculer rapidement. Trop rapidement. La famille, la gamine qui roupille dans la poussette qui doit pas être bien vielle, cette soirée, cette histoire de capote. Putain, t’as envie de plaquer ta main sur sa bouche pour pas qu’elle dise la suite que tu devines que trop bien. Une suite que t’as pas envie d’entendre. Une suite que t’avais pas prévu dans ta vie. Une suite qui ne peut être qu’une erreur de personne. Non, pas toi. Non. Ta tête, instinctivement, nie en faisant de petits mouvements de gauche à droite. Tais-toi. murmures-tu alors qu’elle reprends si vite. Je suis tombée enceinte, Callum, enceinte de toi. Et... Et... C'est ton enfant, ta fille, elle a un an et demi, elle s'appelle Jane et elle a besoin de son papa. Bim bam boum. Douche froide sur ta petite tête rousse. Ses doigts qui se resserrent un peu plus autour de ton poignet meurtri. Elle a de la force, la Roxanne. Mais tu t’en fou, t’as un autre truc à gérer là, visiblement. Un silence. Tu dois faire erreur. Ca peut pas être moi l’père de ta puce. On s’était protégé, c’est bien un truc que j’omet jamais ! Tu réfléchis, encore. Tu calcules, encore. Et t’en reviens à l’horrible évidence qu’un an et demi et neuf mois correspondent au mois de l’anniversaire de Zoey. T’as peut-être couché avec un autre gars après ? Avant ? J’en sais rien, mais ça peut pas être moi. Rassures-toi comme tu peux. De toute façon, tu l’as vu la gamine. Jane. Et tu pouvais clairement pas nier qu’elle te ressemblait. Putain de bordel de merde.
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3 septembre 2018
Il a compris. Il a compris avant même que je finisse ma phrase, que je lui dise, mot pour mot. Je le devine à ses yeux paniqués, à l'accélération de son pouls que je sens alors que mon poing encercle son bras. Merde, qu'est-ce que je suis en train de faire ? Callum qui avait l'air si tranquille, si innocent il y a quelques minutes. C'est encore un enfant, merde. "Tu dois faire erreur. Ca peut pas être moi l’père de ta puce. On s’était protégé, c’est bien un truc que j’omet jamais !" Eh, là, je suis plus sûre de rien. Est-ce que c'est le père ? Le géniteur, oui, ça c'est sûr. A 100%. Mais est-ce que ça fait de lui le papa ? Pour être papa, est-ce qu'il faut pas le vouloir à un moment le bébé ? Est-ce qu'un coït d'une nuit sans capote ça compte ? Finalement, quand j'ai décidé de garder le bébé seule, sans jamais tenter de reprendre contact avec lui pour en discuter, est-ce que j'aurais pas fait sauter le papa, fait un bébé toute seule ? Des questions se bousculent dans me tête. Et puis je sens comme une boule au ventre, qui appuie sur mes trippes. Putain, je me sens nauséeuse. C'est l'émotion : mon corps réagit mal. Je me sens devenir livide, mes genoux tremblottent, ma langue est sèche. "T’as peut-être couché avec un autre gars après ? Avant ? J’en sais rien, mais ça peut pas être moi." Je le vois, paniqué, ses yeux qui cherchent les miens pour des réponses, des explications. Et moi qui sent mes jambes flancher, ma vision se brouiller. Si je fais un malaise, il sera forcer de s'occuper de Jane le temps que je me réveille, qui sait ? Il aura peut-être une révélation divine de paternité. J'ai la tête qui tourne. "Faut, faut que je m'assois." Mes mains agrippent de nouveau ses coudes. Je les sens qui tremblent aussi, il doit pas être dans un bien meilleur état que moi. Je me traîne jusqu'à un banc, je le laisse se débrouiller avec la poussette. De quel corps de faible j'ai hérité ! Je sens mon ventre remuer, putain, j'ai pas intérêt à vomir sur le possible futur papa de ma fille. Je prends quelques grandes inspirations, faut que je me calme, putain, faut que je me calme. Callum est à côté de moi, absolument tendu, je me demande même s'il respire. Faut dire que je lui ai balancé une sacrée révélation et que mon corps lâche avant que je puisse donner la moindre réponse à ses questions. Allez, respire Rox, respire. Je sens mon pouls ralentir. Encore quelques inspirations et je semble retrouver de la contenance. "Ouah, désolée, pour... ça. C'était intense !" Je lui envoie un sourire timide, pas sûre qu'il ait très envie de sourire... Je me penche pour agripper le devant de la poussette et la tire, dans un effort qui me semble surhumain, vers nous deux, qui sommes assis côte à côte afin que Jane soit à sa hauteur. "Tu sais, quand je t'ai croisé dans les couloirs, la première fois, je me suis tout de suite dit que c'était toi. Pas parce que ta tête me revenait, je t'avoue que hum... Je retiens vraiment rien quand j'ai trop bu, mon cerveau est une vraie passoire." J'esquisse un sourire et laisse planer un très bref silence. "J'ai su que c'était toi parce que tu lui ressembles. Beaucoup." Je me penche vers la poussette et je prends doucement ma fille qui somnole pour la poser sur mes genoux. Heureusement, elle a le sommeil lourd, il faudrait pas qu'elle se réveille et se mette à brailler. Elle le ferait fuir pour toujours. "Regarde-la. Elle a ton nez, ton menton, tes bouclettes rousses. Et, quand elle ouvrira les yeux, tu comprendras que je n'ai jamais douté que c'était toi son papa. Elle a tes yeux Callum." Parfois, je regardais Jane et tentais de trouver des traits de son visage qui seraient les miens. Mais non, la petite était le portrait craché de son père. J'en étais presque jalouse. S'il elle manque de chance, elle héritera peut-être du caractère de sa mère.
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T’avais toujours tout planifié, tout anticipé. Le seul point qui restait sombre à ce jour c’était l’ouverture de ton cabinet d’architecture non loin d’ici ou ton retour au pays. Là, t’étais pas encore trop sûr. Tout dépendrait de Levi. Oh, putain, Levi. A l’idée de devoir lui annoncer, ton cœur se serre. Elle allait te tuer, c’était certain. Attends, peut-être que t’aurais pas à le faire. Peut-être qu’elle veut juste un peu d’argent et basta, ciao bisous. Alors que dans ta tête tout se bouscule en cherchant un moyen pour qu’elle se gourre totalement et que tu ne sois pas ledit père, c’est Roxanne qui se dérobe sous tes yeux, s’attrapant à tes bras en manquant flancher. Faut, faut que je m'assois. Cette situation est complètement folle. Rox, reste avec nous. glousses-tu nerveusement en l’accompagnant jusqu’au banc où tu étais installé tranquillou tout à l’heure, loin de te douter de la tornade qui allait chambouler ta vie. Merde, la gosse. mâches-tu les dents serrés en allant chercher la poussette pour la ramener près de la maman. Tes yeux se déposent sur la petite fille apaisée, endormie et la réalité t’éclate au visage. Ses jolies boucles rousses, ces petites tâches qui parsèment le contour de son nez, ses lèvres si fines. Un petit bout de toi. Mais tu refuses ça, pas comme ça, t’es toujours pas prêt à y croire. Parce que, merde, tu veux pas d’un enfant comme ça. Tu t’imaginais posé avec Levi – si seulement t’arrives à la dompter, la lionne – avec une vie agitée, mouvementée, bousculée chaque jour de votre existence. Lui passer la bague au doigt, la voir porter la vie, un morceau de vous deux. Levi, Callum et bébé Levum. Pas d’inconnu sous le nom de Jane qui viennent perturber cette équation déjà si fragile. Respire, respire. Ouah, désolée, pour... ça. C'était intense ! Tu t’assois à côté d’elle, sors une barre de céréales de ta sacoche et la lui tends. C’est à moi d’faire un truc comme ça, normalement. C’est moi qui vient d’apprendre que je suis.. le supposé père de Jane, ok ? réponds-tu en pouffant de rire. L’humour pour détendre un peu l’atmosphère, pour dédramatiser la chose. Mais ça marche pas. Tu réalises toujours pas. Roxanne fait glisser la poussette devant vous. Mais arrête, elle était très bien là où elle était : invisible à tes yeux. Tu sais, quand je t'ai croisé dans les couloirs, la première fois, je me suis tout de suite dit que c'était toi. Pas parce que ta tête me revenait, je t'avoue que hum... Je retiens vraiment rien quand j'ai trop bu, mon cerveau est une vraie passoire. J'ai su que c'était toi parce que tu lui ressembles. Beaucoup. Alors comme ça, vous étiez deux. Elle libère Jane des sangles de la poussette et la prends dans ses bras. Petite ange endormie, petite ange qui se blottie contre sa maman. Et troisième claque de réalité. Regarde-la. Elle a ton nez, ton menton, tes bouclettes rousses. Et, quand elle ouvrira les yeux, tu comprendras que je n'ai jamais douté que c'était toi son papa. Elle a tes yeux Callum. C’était ironique. Imaginez le truc : un coït d’un soir, qui tourne mal. La fille, enceinte, décidé malgré l’absence d’un père, de garder l’enfant et accouche quelques mois plus tard d’un rejeton, portrait craché du père inconnu. Dans l’genre « Tiens, ça t’aidera à le retrouver et avec cette bouille, il pourra pas nier. Enjoy ! », on fait pas mieux. Ironique, clairement. Tu regardes, pendant de longues secondes, la poitrine de la petite fille se soulever au rythme de sa respiration. J’ai un frère jumeau ! lâches-tu soudainement, dernière tentative pour te donner bonne conscience. Mais tentative de merde. T’as encore moins de frère jumeau que Victoria Beckam a de vrais seins. Tu balayes cette phrase de la main et pose successivement ton regard sur Jane, puis sur Roxanne. Qu’est-ce que t’attends d’moi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi.. pourquoi ? T’essayes de trouver les bons mots, les bonnes questions, mais c’est pas si simple. J’veux dire.. j’ai ma vie, j’ai quelqu’un dans ma vie, j’ai mon boulot, mes études… j’ai pas l’temps d’être papa. dis-tu lèvres pincées, épaules relâchées.
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