Invité
est en ligne
Invité
Sur le fil du rasoir
@Antonio Munoz & Amélia
« La maladie frappe là où on ne l'attend pas. »
Amélia craqua littéralement et fondit en larmes quand elle comprit que le problème venait de son rein. Immédiatement, Antonio la prit dans ses bras et déposa plusieurs baisers sur son visage. Elle avait du mal à encaisser la nouvelle, ne s’attendant pas à un coup foireux de ce genre de la part de cette Madame Vie. Son cœur était serré, sa gorge nouée, et elle avait du mal à parler tellement l’émotion était forte. Elle savait que son frère avait mille fois voulu mourir tout au long de sa longue maladie et elle ne voulait pas en arriver là. Elle ne voulait pas que son entourage tente de la rassurer, de lui dire que tout irait bien, que les médecins trouveraient une solution. Non, elle refusait d’être un fardeau pour qui que ce soit.
« Parce que je croyais que ce n’était rien. J’avais passé des heures à conduire alors j’ai pensé que ces douleurs étaient dues à ça. »
Et puis, elle ne se voyait pas lui envoyer un message pour lui dire qu’elle avait mal au dos, surtout qu’ils étaient en froid. Quant au temps qu’elle était restée au sol, elle n’en savait trop rien. Tout ce dont elle se rappelait, c’était l’heure approximative qu’il était quand elle préparait son thé. Sinon, elle ignorait quel jour ni quelle heure il était. A voir la tête d’Antonio, elle était restée longtemps toute seule.
« Je ne comptais pas m’évanouir avec une bouilloire à la main… On est quel jour ? Et c’est quelle heure ? »
Mais la grande question était de savoir ce qu’il faisait chez elle. Apparemment, il avait oublié sa carte d’étudiant et elle se rappela vaguement l’avoir vue sur son bureau. Elle hocha la tête et quand il lui proposa quelque chose à boire ou à manger, elle secoua la tête. Au même moment, un des médecins qui s’étaient occupés d’elle entra dans la pièce, un dossier à la main. Il avait entendu la proposition d’Antonio et il leur expliqua qu’Amélia devait rester à jeun au moins pendant vingt-quatre heures et que l’une des perfusions l’hydraterait. Il s’installa alors sur une chaise tirée près de son lit et lui expliqua ce qui s’était passé. Apparemment, elle souffrait d’une insuffisance rénale depuis un certain temps et elle s’était aggravée au fil des semaines. Quand son rein n’avait plus réussi à filtrer les substances toxiques pour son corps, Amélia avait commencé à ressentir des nausées, une perte d’appétit, voire des démangeaisons. Le mal de dos dont avait parlé Antonio était en partie dû à ce problème rénal mais comme elle avait beaucoup conduit, il était normal que ces douleurs aient mal été interprétées. Amélia lui demanda alors si elle subirait des dialyses, comme son frère, et, à voir la tête de son médecin, elle sut que la réponse ne lui plairait pas. Il lui expliqua qu’ils essaieraient d’abord un régime strict avec des contrôles sanguins réguliers puis ils aviseraient. Mais la jeune espagnole savait ce que ça signifiait : la dialyse à long terme. Puis la recherche d’un donneur, qui ne viendrait peut-être jamais. Son médecin la laissa digérer toutes ces informations et il quitta la pièce, les laissant seuls. Amélia resta silencieuse, le regard dans les vagues, anéantie.
« Parce que je croyais que ce n’était rien. J’avais passé des heures à conduire alors j’ai pensé que ces douleurs étaient dues à ça. »
Et puis, elle ne se voyait pas lui envoyer un message pour lui dire qu’elle avait mal au dos, surtout qu’ils étaient en froid. Quant au temps qu’elle était restée au sol, elle n’en savait trop rien. Tout ce dont elle se rappelait, c’était l’heure approximative qu’il était quand elle préparait son thé. Sinon, elle ignorait quel jour ni quelle heure il était. A voir la tête d’Antonio, elle était restée longtemps toute seule.
« Je ne comptais pas m’évanouir avec une bouilloire à la main… On est quel jour ? Et c’est quelle heure ? »
Mais la grande question était de savoir ce qu’il faisait chez elle. Apparemment, il avait oublié sa carte d’étudiant et elle se rappela vaguement l’avoir vue sur son bureau. Elle hocha la tête et quand il lui proposa quelque chose à boire ou à manger, elle secoua la tête. Au même moment, un des médecins qui s’étaient occupés d’elle entra dans la pièce, un dossier à la main. Il avait entendu la proposition d’Antonio et il leur expliqua qu’Amélia devait rester à jeun au moins pendant vingt-quatre heures et que l’une des perfusions l’hydraterait. Il s’installa alors sur une chaise tirée près de son lit et lui expliqua ce qui s’était passé. Apparemment, elle souffrait d’une insuffisance rénale depuis un certain temps et elle s’était aggravée au fil des semaines. Quand son rein n’avait plus réussi à filtrer les substances toxiques pour son corps, Amélia avait commencé à ressentir des nausées, une perte d’appétit, voire des démangeaisons. Le mal de dos dont avait parlé Antonio était en partie dû à ce problème rénal mais comme elle avait beaucoup conduit, il était normal que ces douleurs aient mal été interprétées. Amélia lui demanda alors si elle subirait des dialyses, comme son frère, et, à voir la tête de son médecin, elle sut que la réponse ne lui plairait pas. Il lui expliqua qu’ils essaieraient d’abord un régime strict avec des contrôles sanguins réguliers puis ils aviseraient. Mais la jeune espagnole savait ce que ça signifiait : la dialyse à long terme. Puis la recherche d’un donneur, qui ne viendrait peut-être jamais. Son médecin la laissa digérer toutes ces informations et il quitta la pièce, les laissant seuls. Amélia resta silencieuse, le regard dans les vagues, anéantie.
(c) DΛNDELION
(Invité)