Invité
est en ligne
Invité
Sur le fil du rasoir
@Antonio Munoz & Amélia
« La maladie frappe là où on ne l'attend pas. »
Le Summer Camp était terminé depuis une dizaine de jours et tous les étudiants étaient de retour à Boston. Amélia faisait partie du lot et, elle devait se l’avouer, elle était bien contente d’être de retour au bercaille. Cet été avait été rempli d’aventures mais également de mésaventures, notamment sa dispute avec Antonio. Enfin… Le mot dispute n’était pas approprié. Il l’avait embrassé sur la plage, à Albufeira, elle avait répondu à son baiser avant de l’interrompre. Visiblement, il l’avait mal pris et l’avait plantée là, dans l’eau, alors qu’elle était encore habillée. Depuis, ils ne s’étaient pas revus, ou plutôt de loin et s’étaient évités le reste de l’été. Amélia ne s’était pas sentie très bien, se demandant si elle n’avait pas fait une erreur en restant éloignée de son ami d’enfance. Elle était amoureuse de lui depuis leur toute première rencontre et ces dix dernières années n’avaient absolument rien changé à ses sentiments. Le fait qu’ils se soient retrouvés et qu’ils couchaient ensemble n’arrangeaient pas les choses, surtout qu’Antonio ne voulait pas d’une relation sérieuse. Sans compter que cette Savannah voulait également lui mettre le grapin dessus. La jeune espagnole espérait qu’elle ramait comme une dingue. En tout cas, elle, elle avait capitulé. C’était mieux ainsi. Même si elle se sentait triste et malheureuse, elle se dit que le temps ferait son œuvre.
La rentrée académique était dans quelques jours et Amélia préparait déjà certains cours qu’elle avait dû rattraper. Le droit américain était différent du droit espagnol et malgré son engagement en tant que stagiaire dans un prestigieux cabinet d’avocats, elle avait dû potasser pour être à la page. Elle rangea quelques bouquins de son sac avant de ressentir une violente douleur au niveau de son côté droit. Elle devint toute pâle et la nausée monta rapidement en elle. Elle courut dans sa salle de bain où elle rendit son dîner. Bon sang, elle avait dû attraper un virus ou peut-être était-ce toutes ces émotions fortes qui finissaient par la détraquer. Elle décida d’aller se préparer une tasse de thé avant de se coucher et mit l’eau à bouillir. Elle était sur le point de verser l’eau dans une tasse quand elle fut prise de vertiges. Elle se sentit alors tomber et heurta violemment le sol mais elle était déjà inconsciente au moment où elle se retrouva à terre. La bouilloire s’écrasa à côté d’elle, éclaboussant son bras d’eau brûlante. Mais elle ne ressentit strictement rien.
Les rayons du soleil inondaient sa cuisine et caressaient son visage. Mais la jeune femme ne réagissait toujours pas. Son teint était affreusement pâle, ses lèvres presque décolorées, un de ses bras rouge à cause de la brûlure due à l’eau bouillante de la veille. Des coups frappés à sa porte retentirent dans son appartement mais Amélia ne réagissait pas. Cela faisait plus de douze heures qu’elle était inconsciente, allongée sur le sol froid. Peut-être que quelqu’un la trouverait à temps.
La rentrée académique était dans quelques jours et Amélia préparait déjà certains cours qu’elle avait dû rattraper. Le droit américain était différent du droit espagnol et malgré son engagement en tant que stagiaire dans un prestigieux cabinet d’avocats, elle avait dû potasser pour être à la page. Elle rangea quelques bouquins de son sac avant de ressentir une violente douleur au niveau de son côté droit. Elle devint toute pâle et la nausée monta rapidement en elle. Elle courut dans sa salle de bain où elle rendit son dîner. Bon sang, elle avait dû attraper un virus ou peut-être était-ce toutes ces émotions fortes qui finissaient par la détraquer. Elle décida d’aller se préparer une tasse de thé avant de se coucher et mit l’eau à bouillir. Elle était sur le point de verser l’eau dans une tasse quand elle fut prise de vertiges. Elle se sentit alors tomber et heurta violemment le sol mais elle était déjà inconsciente au moment où elle se retrouva à terre. La bouilloire s’écrasa à côté d’elle, éclaboussant son bras d’eau brûlante. Mais elle ne ressentit strictement rien.
Les rayons du soleil inondaient sa cuisine et caressaient son visage. Mais la jeune femme ne réagissait toujours pas. Son teint était affreusement pâle, ses lèvres presque décolorées, un de ses bras rouge à cause de la brûlure due à l’eau bouillante de la veille. Des coups frappés à sa porte retentirent dans son appartement mais Amélia ne réagissait pas. Cela faisait plus de douze heures qu’elle était inconsciente, allongée sur le sol froid. Peut-être que quelqu’un la trouverait à temps.
(c) DΛNDELION
(Invité)