(b&w) I have died everyday waiting for you

J'aime bien le fait qu'on soit tous les deux, au calme, qu'on se retrouve un peu comme des amants secrets, sans pour autant attendre quelque chose de l'autre. Si j'ai encore des sentiments pour lui ? Oui. Si j'ai envie qu'il m'appartienne à nouveau ? Une part au fond de moi le veut, le désire tout entier. Est-ce que j'ai peur ? Oui. Alors je préfère prendre mon temps, tout comme lui vu qu'il pense même à un autre rendez-vous. Je crois que Beau et Willa ont besoin de se retrouver petit à petit, de rattraper le temps perdu et de, peut-être, reprendre leur histoire. Qui sait ? ils sont déjà peut-être en train de la vivre à nouveau. " Si tu y tiens, dire non serait de la folie. " que je réponds en regardant tout autour de moi. Je mange une fraise puis on trinque, à lui, puis à nous. Je souris tendrement puis je sursaute avant d'exploser de rire. Pardon, j'ai le rire facile, trop facile même, que Beau ne se vexe pas. " C'est pas grave, ça rafraîchit. " je pose ma main sur la sienne qui est en train de m'essuyer le genou. " Ah non surtout pas, tu ne vas pas me laisser boire toute seule. " je refuse. Mais c'est vrai qu'il tient pas fort l'alcool le petit. Une fois ma jambe sèche, je m'installe plus confortablement en croisant mes jambes. " Tu peux prendre du kidibul, je te jugerai pas. " petit clin d'oeil et je porte de nouveau cet alcool à mes lèvres. Encore une fois mon regard se perd dans ses yeux noisettes et j'en ai le souffle coupé de la beauté de cet homme. " Merci pour... tout ça. " je ne sais même pas si je le mérite en fait.

Est ce qu'il s'était imaginé ça pour le Summer Camp. Renouer avec Willa. Passer une nuit de rêve avec princesse. Obtenir un tête à tête. Non vraiment c'était trop beau pour être vrai qu'il s'est pincé des milliers de fois pour réaliser qu'il était loin d'un mirage dù à une possible insolation. Il saute presque sur l'occasion quand elle sous entend qu'elle devient accro à leurs moments. Il n'en faut guère plus pour le rendre niais et demander un prochain rendez-vous. Un peu trop rapide le petit. Personne ne sait comment ils vont finir ce premier date. En positif, espérons le, sinon Beau risque de pleurer toutes les larmes de son corps dans son lit bien trop grand pour une seule personne. Willa n'est pas contre l'idée, et pour le coup ça le fait un peu perdre ses moyens. Elle ne le ménage pas en dévorant sensuellement sa fraise avec un petit sourire espiègle. Trop pour son coeur qui loupe un battement et sa main qui subit une faiblesse. Comme toujours il n'a que des excuses en bouche. Elle rit mais monsieur est bien trop concentré pour réparer son erreur." Vraiment ? Tu veux me voir faire des catastrophes toute la soirée ? " Non parce que ce ne serait pas joli à voir. Il serait capable de les faire couler involontairement." C'était pas prévu au menu. Tu vas devoir me supporter avec un peu d'alcool dans le sang. " Mais il va s'arrêter à une seule coupe, déjà à moitié vide à cause de ses bêtises. Il rougit lorsqu'elle pose trop longtemps ses iris sur lui. Allez une gorgée de Champagne, pour se donner un peu de courage. Et ça délie les langues à ce qu'il parait." Dis moi je peux te poser une question ? Enfin si c'est trop invasif t'as le droit de ne pas répondre. " Toujours aussi prévenant. Il ne voudrait pas la blesser une fois de plus. Il attend son approbation et se jette à l'eau - au sens figuré bien sûr - " Pourquoi ton fils n'est pas avec toi ? " Oui Willa, je sais un peu ce qu'il s'est passé dans ta vie. Enfin bon tout Harvard l'a su donc pour pourquoi pas lui.

Non mais c'est juste le paradis en fait. Beau a conscience de ce qu'il m'apporte à l'heure actuelle ? Du champagne, okay, une belle vue, okay, mais intérieurement, il m'offre cette bouffée d'air frais que je n'ai plus senti depuis trop longtemps. Depuis deux ans en fait. Les choses les plus impressionnantes arrivent quand on ne s'y attend pas et je le confirme. Beau est ma chose la plus impressionnante. Et ma chose aussi mais ça, c'est plus dans le délire sexuel et si je lui dis, il va rougir comme un poisson clown le pauvre. J'apprécie cette ambiance entre nous, les sourires échangés, les regards, puis je fronce les sourcils sans pour autant lâcher mon sourire. " Quoi donc ? " j'ai mon coeur qui palpite à cent à l'heure. Est-ce qu'il va me demander ce que je crois ? Est-ce qu'il... ? Oh mon dieu, je vais m'évanouir. Mais non Willa, c'est de ton fils qu'il veut parler et rien que de repenser à Hendrix ça me donne presque les larmes aux yeux. " Oh... il est avec son père. " je repose la coupe et je me pince les lèvres. C'est genre LE sujet sensible à ne pas évoquer si vous ne voulez pas me rendre triste. Je fais une légère petite moue mal à l'aise. J'ai peur, j'aime pas en parler, surtout depuis la dernière discussion que j'ai eue avec Lenny. Tous les reproches qu'il me fait car je ne suis pas présente pour mon enfant. " Je sais, à quoi tu penses. Tu te dis que c'est intolérable de ma part d'abandonner mon fils à l'autre bout du continent." j'hausse mes épaules, ça je l'ai déjà entendu, même Vega m'a fait la remarque et j'ai hyper culpabilisé. J'ai ma gorge serrée et j'hausse les sourcils en essayant de retenir mes larmes. " Pardon, ce sujet est beaucoup trop difficile pour moi... mais je t'en veux pas, tu as le droit de savoir. " j'essuie finalement une goûte qui perle sur ma joue et je souffle. " Depuis la naissance d'Hendrix, je fais une sorte de déni, une dépression post-partum si tu préfères... ça fait quatre mois que ça dure, que je prends un traitement, que je vois quelqu'un... je vois encore mon fils mais chez Lenny, je ne me sens pas encore prête de l'avoir chez moi, de le gérer toute seule car... avant, je le mettais en danger sans m'en rendre compte. il est plus en sécurité chez son père mais du coup, maintenant, j'ai peur de le reprendre tu vois ? Peur d'être toute seule, d'avoir des angoisses comme la dernière fois, de plus supporter ses cris, de ne pas assurer... Je ne me voyais pas deux mois à Boston à m'occuper de lui alors j'ai préféré fuir ? Enfin, m'éclipser ici sans devoir me rendre la vie impossible. Lenny s'en occupe très bien et je me rends compte que j'ai abusé de sa gentillesse en lui imposant cela. C'est indigne d'une mère de faire une chose pareille, ça me brise le coeur. " putain que ça fait du bien de me vider. Je le fais rarement et je me retenais d'en parler à qui que ce soit." Je l'aime tu sais, c'est mon enfant... mais j'ai une énorme angoisse que j'arrive pas à étouffer quand il faut communiquer avec, lui apporter tout ce qu'une mère doit lui apporter." je me tords les doigts et je baisse le regard, honteuse de lui montrer la pire partie de moi.

Beau il est curieux, c'est comme ça depuis sa naissance et ce n'est pas prêt de changer. Il déteste ne pas comprendre, ne pas savoir, rester dans l'indifférence. Besoin presque compulsif. Alors il se lance alors qu'une question lui brule la langue. Cette curiosité maladive est peut être mauvaise mais il veut la retrouver, la connaître par coeur comme avant. Savoir ce qu'il se passe dans sa vie. Un vent froid s'abbat au moment où il finit sa phrase. Il a merdé, c'est certain. Il suffit de lire dans son regard pour comprendre que c'était la question à ne pas poster. Idiot, tu mérites des claques. Willa a toutes les raisons de le jeter par dessus bord. Pourtant elle n'en fait rien, tente de cacher sa peine comme elle peut. Le brun fronce les sourcils quand elle dit savoir ce qu'il pense d'elle. La voir se dévaloriser ne lui plait guère et le pousse à se reprendre." Non, non. Jamais je ne penserai ça. " Elle doit avoir une raison valable, il en est persuadée à 100%. Impossible pour lui d'imaginer Willa en mère lâche." Excuse moi je ne voulais pas te mettre à l'aise. " Loin de là même, il voulait simplement discuter, échanger mais il mal visé. Voir sa larme lui arrache le coeur. Elle se confie à toi, sur ses peurs, ses difficultés à établir un véritable lien avec son fils. C'est horrible d'entendre ça, pire de savoir qu'elle le vit. Pourquoi est ce que ce sont toujours les gens biens qui sont touchés par le mauvais karma. Sa honte se lit dans son regard, dans sa voix. Une torture pour Beau qui aimerait tant pouvoir la libérer de ce poids. Alors qu'elle est de nouveau silencieuse, il serre fermement ses mains avant de se perdre dans son regard." Je t'interdis de penser que tu es une mauvaise mère. C'est entièrement faux. Arrêtes de t'en vouloir parce que tu as peur. Ca ne fait pas de toi une personne méchante ou immonde. Tu es simplement humaine. Moi je t'aime comme ça avec tes qualités et aussi tes défauts. " Est ce qu'il a balancé un je t'aime sans s'en rendre compte ? Oui. Finalement, il attrape son visage dans ses mains, caresse ses joues avec ses pouces." Rien n'est perdu avec ton fils Willa. Tu peux y arriver. Tu vas y arriver. Et si tu as besoin de quelqu'un pour être à tes côtés alors je serais là et crois moi que je ne partirai pas. " Une fois de plus, son bonheur est sa priorité numéro une.

Je me sens tellement conne de vider mes larmes comme ça mais c'est que j'en avais besoin. Quand j'en avais parlé aux filles, à Megara et Vega, c'était sur whatsapp et elles ne pouvaient pas entendre ni voir mes larmes à travers l'écran de mon portable. Là, je le dis de vive voix à Beau et ça me soulage tellement d'un poids, même si je n'ai pas encore eu sa réaction, juste le dire, ça aide déjà. Bien sûr, il s'excuse, je sais que me faire pleurer est la dernière chose qu'il souhaite sur terre. Je sens ensuite ses mains douces et rassurantes attraper les miennes et je renifle timidement, avec cette douleur à la gorge qui m'empêche de parler. J'hausses les épaules et je l'écoute sans oser le regarder pour autant, même s'il insiste pour chercher mon regard. Je finis juste par planter mes yeux dans les siens à la fin de sa phrase. Le muscle dans ma poitrine s'arrête, oublie comment battre et je dois ouvrir la bouche pour redonner de l'air à mes poumons. " Tu... m'aimes ? " mes cils paillonnent soudain et sèchent les gouttes d'eau de mes yeux tous seuls. C'est bien ce qu'il a dit non ? Je ne bouge pas d'un poil quand il attrape mon visage et encore une fois, j'oublie comment respirer. " Quoi... tu veux m'aider pour mon fils mais... qu'est-ce que tu veux dire par là ? " car ça m'étonnerait qu'il veuille endosser le rôle du père ou je sais pas trop quoi. Puis, on vient de se retrouver, et c'est comme s'il était prêt à tout me donner pour mon bonheur. C'est... j'ai du mal avec tout ce qu'il m'apporte pour le moment, je vais faire une overdose et mon coeur ne cesse de ne pas m'écouter. il s'emballe dès que je pense à lui, dès que je le vois et il en redemande, des baisers, des caresses, mon coeur veut tout son être, ça je l'ai bien compris.

C'est dur à entendre qu'elle a du mal à assurer son rôle de mère, pire qu'elle se compare à un monstre. Il ne la savait pas dans une telle détresse. Ca ne se voit pas sur elle. Elle cache bien son jeu Willa mais c'est compréhensible, ce n'est pas facile de parler ouvertement de ses soucis. Il en sait quelque chose Beau. Il aurait aimé être là pour elle, la soutenir, lui donner le courage nécessaire pour se battre dès le début. Etre la béquille sur laquelle elle se repose. Il refuse de la voir dans un tel état de souffrance une seconde de plus. Ses paroles se veulent rassurantes, positives, emplies de vérité même quand il prononce les trois mots magiques. Sa réaction à propos de cela le trouble un peu d'ailleurs. Comment pourrait-il mentir sur ce qu'il éprouve envers elle ? " Je n'ai jamais cessé de t'aimer Willa. " Cette rupture il y a deux ans, jamais il ne l'a vraiment accepté et les sentiments jamais disparus. C'est un coeur d'artichaut le petit et Willa l'a bien trop imprégné pour qu'il puisse s'en débarrasser si facilement. Ses mains n'ont pas quitté son visage, il aime bien trop son contact. Il ne veut pas la laisser filer et puis il aime lui dire les choses droit dans les yeux." Etre à tes côtés. Si tu te sens pas à l'aise d'être toute seule avec ton fils, ça ne me dérange pas d'être là avec toi. De garder un oeil. En plus je crois que les enfants m'aiment bien. " Sans doute parce qu'il a lui aussi une tête d'enfant. Il espère qu'elle ne va pas prendre sa proposition pour de la pitié. Il veut faire parti de sa vie. Etre là dans les bons comme dans les mauvais moments. Dans un geste de folie, ses lèvres viennent à la rencontre des siennes. Une idée un peu idiote de lui changer les idées, de la délivrer du mal qui l'a trop envahi.

Non mais c'est quoi ça ? C'est un sketch tout droit sorti du Paradis ? Dans quel monde est-ce que je suis ? Pourquoi je me sens si heureuse tout à coup ? Un bonheur absolu, tellement, que je pleure aussi de joie. Je suis perdue entre la tristesse et la paix, Beau me retourne totalement, je ne sais plus comment je m'appelle. Ok, il a jamais cessé de m'aimer. Retenez-moi, je vais tomber par terre. J'ai envie de lui dire que je l'aime aussi mais ça veut pas sortir, pas tant que je verse des larmes mais s'il pose sa main sur mon coeur il peut sentir à quel point il est gonflé. " Beau... " que je dis tendrement en portant mes mains jointes contre mes lèvres, trop émue. Je renifle une dernière fois en essuyant mes yeux pour que le maquillage ne coule pas trop. " Je mérite pas tant de gentillesse je... " mais il me coupe dans mon élan, il m'embrasse. Je réponds au baiser, je presse mes doigts sur ses joues et son menton qui pique un peu - il a enfin de la barbe on dirait *baf - puis je reprends mon oxygène en le regardant, sourcils froncés. " Pourquoi tu me dis ça que maintenant ? J'étais... malheureuse sans toi pendant deux ans. Ma vie n'a plus tourné rond sans toi, je suis tombé enceinte, des garçons m'ont fait du mal, j'ai vécu de l'harcèlement à l’université. T'étais où Beau ? ! " voilà, des reproches que je suis obligé de dire, des questions qui fusent dans ma tête au fur et à mesure que les minutes passent. S'il n'était pas venu frapper à ma porte, est-ce qu'on en serait ici à s'ouvrir le coeur et s'embrasser ? Je ne crois pas. 

Les barrières s'effondrent. Beau a mis son cerveau sur pause et laisse parler son coeur, aussi dangereux cela soit-il. Lui dire je t'aime c'est prendre un risque de se manger un râteau. Et c'est vrai qu'il aurait du mal à se remettre d'une telle claque. Elle reste silencieuse, parvient simplement à murmurer son prénom, mais il ne lui en veut pas. Après tout il la prend au dépourvu dans un moment assez inopportun mais il voulait qu'elle sache que peu importe ce que les autres pensent d'elle, ça ne change en rien tout l'amour qui lui porte. Son visage qui s'illumine à nouveau c'est déjà un beau cadeau qu'elle lui offre. Il accompagne ses paroles de ce geste tendre qu'est un baiser. Un vrai de vrai. Celui qui vient du fond du coeur, qui vous transporte loin, très loin. Moment précieux qui se stoppe bien trop vite à son goût. Douloureuse sensation de se faire crucifier lorsqu'elle lui demande les raisons de son absence. Il se mord la joue avant de lâcher le visage de la belle, et regarder ses pieds un bref instant. C'est vrai qu'il a été incapable d'être là pour elle et même s'il avait des raisons, il vient à se demander si elles sont valables ? De quoi être envahi par la culpabilité." Je suis désolée Willa. T'as raison, j'aurais du être là mais j'en étais incapable. Je pensais que tu allais me rejeter encore une fois. Je n'ai jamais vraiment accepter notre rupture. J'ai voulu me préserver en restant loin de toi et c'était égoïste. Désolé d'avoir été un piètre petit ami et ami aussi. " Est ce qu'elle saura lui pardonner de ne pas avoir été à la hauteur ? La réponse à cette question l'angoisse comme pas possible.

J'ai tellement vécu des crasses pendant deux ans et je ne dis pas que c'est la faute de Beau, pas du tout, je dis juste que le connaissant, il aurait trouvé comment faire pour me relever à chaque fois, pour éviter que je fasse des conneries, pour me soutenir quand tout le monde me laisse tomber. C'est fou comme la vie vous emmène parfois dans des trucs... je retrouve mon grand amour, car oui, dans tous les amours que j'ai eu, il a été très intense celui-là, et celui-ci me déclare sa flamme à nouveau. Je suis sensée réagir comment ? Je fonds, je fonds, totalement. Des hommes comme ça, y'en a pas à la pelle, à chaque coin de rue, pose-toi les bonnes questions Willa. " Arrête... tu étais le petit-ami parfait, celui que tout le monde veut s'arracher. Les filles sont bien bêtes de ne pas voir à quel point tu es une bonne personne. " je viens m'asseoir à côté de lui, presque sur lui et je passe mes mains derrière sa nuque en le regardant tendrement. " Ne me laisse plus t'éloigner de moi. " je pose ma tête sur son épaule et je viens poser le bout de mes doigts sur ses lèvres, puis sur son menton. Je nous plonge dans un silence agréable à écouter les mouettes avant d'ouvrir la bouche. " Je crois qu'une partie de moi n'a jamais cessé de t'aimer. " je gonfle ma poitrine comme si je voulais retenir mon coeur d'exploser et je me pince les lèvres, je ne veux pas provoquer un infar' à Beau. Mais le moment est trop beau, il a le droit de savoir ce que je ressens pour lui actuellement, vu qu'il n'a pas eu froid aux yeux de me le dire.

Il le savait qu'elle avait été malmené à l'université pendant presqu'un an. Tout le monde le savait et pourtant il n'a pas bougé le petit doigt. Lui qui dit tant l'aimer, aurait du se bouger le cul et prendre sa défense mais il n'a pas eu les cojones nécessaires. Et puis il pensait bêtement qu'elle avait tourné la page de leur histoire, qu'elle n'avais plus envie de lui dans sa vie. Elle avait d'autres hommes. Des hommes qui n'ont fait que la rabaisser apparemment. Ca lui donne en vie de sortir les poings sauf qu'il ne sait pas s'en servir." Les filles préfèrent les bad boys pas les rats de bibliothèque puceaux. " C'est comme ça, c'est la vie. De toute façon Beau n'a jamais couru derrière les filles. Il n'a pas vraiment cherché l'amour, c'est lui qui lui est tombé dessus, enfin Willa surtout. C'est pour elle que son coeur a battu la chamade pour la première fois. Elle à qui il aurait voulu ouvrir sa virginité mais le sort en a décidé autrement. Les aléas de la vie. Son regard tendre le transporte loin de la réalité. Le soupçon de déception dans sa voix quand elle lui demande de tout faire pour qu'elle ne prenne pas la fuite à nouveau. Bien sûr qu'il fera tout pour la garder à ses côtés, pour leur offrir une seconde chance. Il pose de délicats baiser sur le bout de ses doigts, caresse ses cheveux, se laisse bercer par les mouvements du bateau qui tangue sur la mer. Et puis sa voix qui brise le silence devenu un peu trop lourd. Elle fait naître un espoir en lui. Sa main tremble légèrement quand il relève le menton de la brune, cherche son regard." Est ce que tu me dis ça pour me faire plaisir ? Ou parce que tu y crois vraiment. " Beau ne veut pas qu'elle se force pour lui. Vaut mieux un coeur brisé par franchise que par de faux semblants.