(nb) remember me

Ok, ça n'a pas marché. Son arrête stp, me donne l'impression de recevoir la main de fatal devant mon nez en mode 'parle à ma main'. Euh je fais quoi maintenant ? Fin, qu'est-ce que ça veut dire ? J'ai expliqué ce que j'avais à expliquer, je lui parle à coeur ouvert, je suis nu devant elle, fin bref, et elle n'arrive même pas à me répondre. Mais c'est quoi cette conversation à la 6 4 2 ? J'ai l'impression qu'on ne se comprend pas tous les deux. « Hmm... » réfléchis bien vieux. Et ça c'est dur pour toi ça, on l'sait bien.  « j'sais pas. » ben voilà, bouffon. Je sens que cette conversation prend fin malgré moi, j'ai utilisé toutes mes cartouches pour la convaincre que je suis pas ce qu'elle pense mais c'est encore un échec. Décidément, je vais être condamné toute ma vie à devoir sauter ma soeur et rien qu'elle. Je relève le regard vers NB et je suis un peu choqué qu'elle se montre ouverte à la discussion finalement. Ok, alors, je vais continuer d'être un fragile et de dire la vérité. « Ouais, j'en ai eu envie, plus d'une fois... mais j'ose pas, c'est con j'sais. » je suis sans doute passé à côté de super bons coups ou de la femme de ma vie carrément mais j'y peux rien. Nix et moi on est tellement collé ensemble, tellement fusionnel, elle m'a apportée tellement de choses quad je suis arrivé dans sa famille adoptive. Je lui dois tout, elle a été mon idéal féminin pendant toute mon adolescence. Maintenant, je vous avoue que j'ai un peu envie d'aller butiner ailleurs. Mais comment va-t-elle le prendre ? Ah ! C'est ça aussi qui m'fait peur. Les questions de Nora-Blue, j'vous jure... Comment j'ai fait avec elle ? J'hausse les épaules. « Je me voyais pas coucher avec plusieurs filles à la fois, je trouve pas ça très hygiénique et oui c'est vrai. Puis... merde j'ai pas une vie sexuelle comme tout le monde, excuse-moi si j'ai pas réussi à te montrer ma queue quand tu papillonnais tes cils. » que je dis rapidement en me rendant compte qu'une mère à côté de nous bouche rapidement les oreilles de son enfant. Bah quoi ? J'ai pas dit pénis, bite ou zizi.

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Pendant quelques minutes, la conversation, leur confrontation semblait prendre fin. Parce qu'après tout, qu'est-ce qu'elle pouvait ajouter après un 'jsais pas' ? Qu'est-ce qu'elle pouvait ajouter tout court ? Elle savait pas sur le coup puis deux secondes plus tard, la voilà qui ne contrôlait plus sa propre bouche et les mots qui en sortaient parce qu'elle continuait la conversation malgré elle. Ou c'est ce qu'elle aimait à se dire. Elle s'adoucissait même avec lui, abandonnant petit à petit sa froideur et son ton sur la défensif. Du moins, jusqu'à ce qu'il réponde à sa question sur un ton qui ne lui plaisait guère. « Hé, t'es vraiment pas en position pour te permettre d'attaquer là, redescends un peu. Je t'ai jamais un demandé de dégainer ton putain de pénis toutes les secondes aux dernières nouvelles ! » Ok, il la fait ressortir de ses gonds, bien joué Quito et désolée pour les foutus gosses qui avaient le malheur de passer à côtés d'eux. « Dis-moi, comment tu te sentirais si, pendant qu'on était ensemble ou peu importe ce qu'on était comme tu dis, je ne t'ai pas montré plus d'intérêt que ça, puis d'un coup t'apprends que je couche avec un autre; mieux, mon frère ? Et que je ne t'ai absolument rien dit parce qu'en plus de ne pas te montrer d'intérêt, je ne t'ai jamais partagé ma vie ? Imagine la situation inverse Quito stp, qui est plus amène à s'insurger ? » Calme toi Nora, calme toi. Inspire, expire, inspire, expire. Pourquoi est-ce qu'elle n'était pas déjà partie ? « Tu la vois encore ? » Peut-être qu'elle avait encore des choses à dire au final, des questions. Peut-être que petit à petit, il arrivait vraiment à se faufiler dans sa tête et foutre le bordel là haut. Putain de merde.

Oui pardon, je me suis peut-être un peu emporté mais je me suis senti un poil vexé. Pardon si j'ai pas eu le courage merde. Oui je l'ai avec Phoenix et je l'ai pas avec les autres. Pourquoi ? Peut-être parce que je ne donne pas toute ma confiance aussi facilement, peut-être parce que je ne suis pas un homme à femmes finalement, j'en sais rien. D'ailleurs c'est ce que je réponds à NB. Je ne sais pas pourquoi mais je me sens vexé. Chose qui n'est pas rare car susceptible comme je suis, un rien ne peut m'atteindre. La brune propose de voir les choses autrement, d'échanger les rôles et j'avoue que j'ai du mal à faire le malin sur le coup. Elle a raison, j'ai pas trop parlé de moi, de ma vie, car dire que j'ai vécu des horreurs, que j'ai été un immigré pendant plusieurs années, que j'ai été délinquant à voler des petites mamies dans la rue pour survivre et nourrir ma soeur, ça, je l'ai jamais raconté à qui que ce soit. J'veux dire, vivre dans la rue, t'as pas le temps de recevoir une éducation, tu te forges toi-même. Alors désolé si j'ignore comment fonctionne le cerveau d'une fille ou comment fonctionne une relation de couple tout simplement. « Je... j'ignorais que tu prenais les choses comme ça. Tu aurais pu m'en toucher un mot... j'aurais fait un effort... » un effort de quoi ? Tu ne sais même pas comment montrer de l'intérêt à quelqu'un, même pas à toi-même.  « Ecoute, moi j'sais pas comment les gens de mon âge se mettent en couple, comment ça se fait, je sais pas ok ?  » je suis jamais tombé amoureux, j'ai sans doute ressenti de l'attirance mais sans plus. Donc je connais rien et dans ma famille, on peut pas dire que mes parents étaient le parfait exemple, étant donné que mon père battait ma mère. « Oui. » je la vois encore et oui nous arrive encore de coucher ensemble mais moins qu'avant.

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Quel culot. Deux fois qu'il tente de la faire passer pour celle qui était en tord dans cette confrontation, deux fois de trop. S'il pensait qu'elle allait s'écraser devant lui, il ne la connaissait réellement pas. Tout comme elle ne le connaissait pas, sans doute. Elle découvrait de gros détails de sa vie maintenant, des semaines après la fin de leur.. truc, et pas de la meilleure des façons. Et elle en était sûre, il devait cacher des choses, tout comme elle. « J'aurais pu t'en toucher un mot ? Qu'est-ce que je dois dire de toi alors ? Et t'aurais fait un effort sur quoi exactement ? Ne plus pénétrer ta sœur ? » Non, elle n'allait pas oublier de sitôt cette révélation, quant bien même ils venaient de découvrir un autre problème de fond : la communication. Il n'y en avait pas un pour rattraper l'autre tout compte fait. Aucun des deux n'avait partagé quoi que ce soit durant cette pseudo relation au final, ce n'était pas une surprise s'ils en finissaient ici. « Donc tu la vois encore, ok.. » C'est tout ce qu'elle avait retenu au final, après son autre aveu sur son ignorance sur les relations. Parce qu'il avait beau se défendre avec cet argument, s'il continuait de la voir, ce n'était pas ce qui allait l'aider. « Ecoute, je sais pas si je suis prête à faire parti de ça, d'une autre histoire de famille compliquée, la mienne me suffit.. et fin, je sais pas ce que tu veux non plus ceci dit.. est-ce que t'es vraiment prêt aussi à voir quelqu'un d'autre ? Sois honnête. Je vois pas comment tu peux.. apprendre si tu satisfais d'elle. »

En fait, je comprends pourquoi je ne suis pas en couple. Ça prend tellement la tête. Plus Nora-Blue me parle, plus ça toque dans ma tempe. Je ne sais pas si c'est la chaleur où le fait qu'elle me pose trop de questions auxquelles j'arrive pas à réfléchir pour y répondre. Elle, elle a une répartie du tac au tac et moi, je m'enfonce un peu plus sous terre là. « En autre. » même si quand je la fréquentais, je touchais plus Phoenix. bref, j'en reviens pas comment tout ça prend de l'ampleur. Moi je veux juste la retrouver ma NB et ouais, essayer de retrouver ce qu'on avait avant. C'était tellement bien, elle était mon petit rayon de soleil et pour une fois, je me sentais important aux yeux de quelqu'un. Oui, je la vois toujours, c'est normal, j'habite avec elle, sauf pendant les vacances où il m'arrive de la rejoindre dans son lit quand elle fait son caprice. J'écoute la brune me souffler qu'elle est perdue mais je sens comme une petite lueur d'espoir. Et elle a raison, c'est ce que j'allais dire, comment savoir si Nix me satisfait si je ne vais pas essayer ailleurs ? Pas que pour le cul, mais aussi pour toutes les choses qu'on fait et qu'on partage avec la personne qui nous plait.  « Prêt, je ne sais pas. Mais j'en ai envie oui. Je me rends compte que je grandis et il est évident que je ne peux pas faire ma vie avec elle. Parce que... si je laisse passer toutes mes chances de rencontrer des filles, je sais pertinemment que je me retrouverai seul toute ma vie et j'ai plus jamais envie de me sentir seul, je veux découvrir autres choses. » je déglutis en prenant conscience que je dois tôt ou tard couper le cordon. Mais ça me fait de la peine, ça m'affectera d'office. Mais si c'est pour avancer et plus déprendre d'elle, alors oui, je le ferai, j'essayerai très fort en tout cas. « Et puis tu m'as manqué Nora, genre tous les jours. » que je dis d'une petite voix pour terminer alors que je me rends compte que le bout de mes doigts se glisse dans ses cheveux d'une façon tendre et protectrice.

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Non, elle n’était définitivement pas prête pour rejoindre une autre histoire de famille aussi déjantée, non, plus déjantée, que la sienne. Pour autant, rien qu’avec sa présence, Quito l’obligeait à se remémorer les moments qu’ils avaient passé ensemble à son retour à Harvard. Des souvenirs récents mais qui lui semblaient pourtant si loin. Elle le savait qu’elle n’était pas prête, mais il arrivait à l’affaiblir, ce fourbe. Elle l’écoutait bien, elle l’écoutait on ne peut trop bien son petit discours sur ses choix, sa vie, sa sœur. « Tu veux découvrir autres choses parce que tu ne veux pas finir seul, parce que tu n’as pas le choix ou parce que t’en as envie Quito ? » Elle continuait de protester, pour se créer des défenses. Elle n’aimait vraiment pas le fait qu’il puisse la faire littéralement changer d’humeur, d’avis sur toute cette histoire. « Si je t’ai tant manqué, pourquoi j’ai pas eu un quelconque signe de vie de ta part ? » Elle était de mauvaise foi, il n’y avait aucun doute parce qu’elle était celle qui l’avait bloqué de tout part et d’autre de sa vie. Numéro de téléphone, mails, elle n’avait tout simplement plus voulu entendre parler de lui donc s’il avait vraiment tenté une quelconque approche, elle ne l’a jamais su. Et vivait bien avec. Maintenant, elle était.. perdue. Les doigts de Quito dans ses cheveux la perturbaient au plus que possible, et toute sa tête lui disait de le rejeter et prendre les jambes à son cou mais son corps était totalement immobilisé. Son corps la trahissait malgré elle. Elle ferma les yeux quelques secondes, appréciant plus qu’elle ne le devrait ce simple toucher. « Arrête s’il te plaît.. » Qu’elle tenta de protester le souffle court, mais elle était bien déjà vendue. En plus de son corps, la tonalité, la faiblesse de sa voix la trahissaient aussi. Traîtres. Un bruit retentit cependant derrière elle, lui rappelant soudainement le lieu où ils se tenaient tous deux et les gens autour d’eux, dont ils avaient dû attirer le regard depuis le début de leur altercation. « Pas ici.. » Elle se maudit à cet instant. Parce que c’était la définition même de l’abdication ce murmure, de ses barrières qui s’écroulaient soudain. Elle était faible, tellement faible.

What mais à chaque réponse que je donne à sa question compliquée, elle me redonne encore une autre question et vlan. Mon cerveau surchauffe, il a pas l'habitude de travailler autant et j'ai l'impression de passer mon oral de fin d'année en terminale. Mais j'y suis presque, je ne sais pas. C'était tellement facile avec NB avant, et c'était trop bien merde, ça me fait chier qu'on en arrive là. Qu'est-ce qui m'arrive au juste ? Je sens cette pointe dans ma poitrine quand je repense à ce qu'on a vécu tous les deux. Est-ce que j'ai envie d'y regoûter ? Oui, si cette petite flamme arrête de me brûler la peau et les entrailles.  « Je veux découvrir ce que c'est, ce que j'ai pas été capable de te donner avant... je veux dépasser tout ça, vivre autre chose, avec toi.  » je tremble presque comme une feuille morte. Le dicton est vrai, c'est quand on perd une personne qu'on se rend compte à quel point elle a été importante pour nous. Certes, j'ai pas cherché à la recontacter, et je faisais avec. J'étais pas bien pendant une semaine mais comme je n'avais aucun moyen de la contacter ou de la voir, je suis vite passé à autre chose. Mais la revoir comme ça, ça me chamboule j'vous jure. Je me pince les lèvres et je commence à la connaitre. NB elle a beau être têtue comme une mule, mais quand tu insistes blindé, quand tu la tentes, elle craque facilement. « C'est con, moi j'ai envie de t'embrasser maintenant. Peut-être qu'autre part je n'aurais pas envie. » boum boum Quito qui prend de l'assurance. Et je me mets même à sourire. Allez jolie NB, montre-moi tes dents, tes fossettes, souris un peu et arrête de froncer tes gros sourcils.

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Elle le poussait à bout avec ses questions, elle le savait mais elle voulait le tester, coûte que coûte. Son cerveau travaillait mille à l'heure et il était littéralement prêt à exploser à tout moment à force de peser le pour et le contre. De nature 'fonce tête baissé', elle était bien emmerdée à cet instant NB, à tenter de démêler cette histoire, Quito, leur relation. Réfléchir à toutes les conséquences, ce n'était pas son truc, c'est pourquoi elle assumait rarement ce qu'elle faisait sous le coup de l'impulsion mais tous les signes montraient à croire qu'elle devait être plus réfléchie avec lui. « Tu veux vivre ça avec moi. » Ce n'était pas une question, mais une affirmation, ou plutôt une confirmation sur ses dires. Elle ne savait pas ce qu'elle devait faire mais clairement pas faiblir aussi lâchement comme elle le faisait. Il était celui qui menait la danse et son cerveau n'appréciait pas, bien que son corps, lui, oui. Alors, toujours dans ce mécanisme de défense, elle s'insurgea légèrement lorsqu'il l'incita fortement à l'embrasser - ce qui lui envoya des électrochocs dans tout le corps mais elle ne fit comme si de rien n'était. « Et moi peut-être que maintenant j'ai pas envie, de t'embrasser.. » Non, c'est faux. Elle n'aimait juste pas perdre le contrôle. « Non, c'est faux, j'en ai envie. T'es vraiment un sale con à réussir à me retourner le cerveau comme ça mais oui, j'en ai envie.. » Doucement, elle passa sa main droite derrière sa nuque, approcha les lèvres des siennes. Pour s'arrêter à quelques centimètres d'elles. « Sauf que tu la vois encore.. donc dis-moi, si je te demande d'arrêter de coucher avec elle, est-ce que tu le ferais ? Est-ce que je peux t'avoir rien que pour moi ? » Susurra-t-elle, le regard fixé sur sa bouche. Et pour l'encourager à avoir une réponse qui lui satisfaisait, elle caressa du bout du pouce ses lèvres avant de déposer un chaste baiser sur celles-ci. En deux-deux, la brune avait repris le contrôle et pas qu'un peu. NB sadique ? Légèrement.  

Appartenir à une autre fille qu'à Phoenix. C'est un petit pas pour l'homme mais un grand pour l'humanité. Eukey. Non mais, je sais pas, je me sens libre ? Fin pas que je me sentais emprisonné avec elle, disons que je restais dans ma petite zone de confort et que j'allais pas voir plus loin que le bout de mon nez. Maintenant, j'ai envie de sortir de mon cocon et de reprendre là où j'en étais avec Nora-Blue. Cela fait déjà quelques mois mais au fond, je sais que j'ai jamais vraiment oublié ce petit truc naissant entre nous. Et aujourd'hui, c'est bien la preuve qu'il y avait quelque chose de concret, que ce n'était pas une fille comme ça, que je n'étais pas un mec comme ça, on a tous les deux le goût de trop peu. Alors je veux bien être à elle, essayer ce truc qu'on appelle relation ayé, je rentre dans la cours des grands. Et je veux bien qu'elle soit à moi, ça, y'a pas de problème, avec plaisir même.  « sauf si tu n'as pas envie. j'sais pas, je débarque un peu comme ça comme une fleur et je te propose ça... mais je le veux vraiment, reprendre où on en était, plus de secrets et je te promets de faire des efforts, d'être moins... mystérieux. puis merde, tu m'fais trop craquer, voilà.  » elle est canon NB c'est tout. L'avoir que pour soit c'est genre un privilège. Moi j'ai peur de foirer, genre, j'ai jamais eu mais ja-mais de la vie eu de petite-amie ou je sais pas quoi, alors j'espère que je vais pas tout faire foirer. Je souris comme un enfant heureux alors que je sens le bout de ses ongles dans ma nuque. Et quand elle stope sa lancée pour m'embrasser, je laisse tomber mes bras le long de mon corps en faisant une moue. « Bien sûr, je la toucherai plus, tu n'as même pas à me le demander c'est... évident que je n'ai plus de raison de le faire, puisque apparemment, je suis rien qu'à toi. » je suis nerveux comme un gosse de douze ans et heureusement qu'elle apaise mes angoisses en déposant un doux baiser sur mes lèvres. Omg, c'est petit, j'ai juste senti la pression de ses lèvres fruitées sur les miennes et je crois que je rougis. « C'est tout ? Je viens de... t'es la première fille à qui je... je dis ce genre de truc et tu me donnes un petit baiser de rien du tout ? » je fais semblant de râler. Je la taquine juste, mais oui, je veux qu'elle prenne conscience de ça, que well, c'est la première gonzesse à qui j'ouvre un p'tit peu mon coeur de mec dur voilà. C'est l'inconnu. Le saut dans le vide. Oh et puis merde, si elle ne le fait pas, moi je le fais. Je passe une main au creux de ses reins pour la tirer contre moi et j'attrape sa lèvre inférieure, je l'embrasse tendrement et c'est déjà beaucoup mieux.

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Dans quoi elle s'était embarquée, franchement ? Quelques minutes auparavant, elle était prête à littéralement l'assassiner sur place et à le maudire sur 454 générations et maintenant, la voilà en train de tout faire sauf ça. C'était de la sorcellerie. Pure et dure. Comment est-ce qu'il avait réussi à lui enlever toute once de colère et frustration et la faire voler sur un petit nuage invisible ? Elle l'ignorait. Ce qu'elle savait à cet instant était qu'elle était sûrement en train de faire une connerie mais toujours fidèle à elle-même, elle n'en avait que peu faire et fonça tête baissée - du moins, presque. Avant, elle devait tout d'abord interroger la réelle motivation de Quito et lui donner une règle. Une seule. Lorsqu'il approuva sans grande difficulté, elle abandonna enfin son air sérieux pour adopter un sourire timide et ravi. « Rien qu'à moi hm ? » C'était juste pour l'effet drame romantique qu'elle avait quémandé qu'il ne soit qu'à elle, mot pour mot, mais au final, l'entendre affirmer ça à voix haute lui plaisait bien plus qu'elle ne l'aurait pensé. Elle avait réellement envie de se jeter sur ses lèvres pour la peine mais joueuse, elle n'avait déposé qu'un simple baiser, ce que Quito protesta de suite, avec une moue boudeuse. « Il y a des enfants autour, on ne va pas- » -se donner en spectacle, s'apprêtait-elle à dire mais fut soudainement coupée par Quito ou plutôt sa bouche qui prit possession de la sienne sans attendre une seconde de plus. NB ne protesta pas cette fois-ci, elle resserra son emprise derrière son cou pour se coller pleinement au brun et.. fut littéralement sur son petit nuage. Quand elle se détacha de lui, elle se mordilla la lèvre inférieure, et eut le souffle légèrement court. « On fait vraiment ça alors, hein ? » "ça" aka lui qui s'aventurait dans une nouvelle relation avec une fille autre que sa soeur (détail qu'elle allait mettre un moment à digérer honnêtement mais soit), dans une nouvelle relation où elle n'était qu'à lui. Attendez, est-ce qu'elle venait de se mettre en couple ?