gotta let go - LINNY

gotta let go

c'est pas contre elle, ça n'a même rien à voir... j'suis dans un tel état que là? j'veux juste m'en aller, m'enfuir, partir loin. bref... si elle veut venir elle peut, du moment que je trouve ce dont j'ai besoin là bas. sur le coup, elle semble mal le prendre « Oh. » se pinçant la lèvre avant que je ne précise que ouais, elle peut venir en fait « Ah?», oui liz, viens. de base je crois que j'aurais préféré partir seul mais... j'ai hendrix. j'peux pas le laisser comme ça. sauf que vu ce que je compte faire là bas, avoir liz avec moi serait mieux finalement, ça me rassurerais dans mon état. elle esquisse alors un sourire d'un « Quoi? » oui je veux qu'on parte tout de suite oui, chose avec laquelle elle semble moins chaude d'un coup puis très vite elle semble trouver une solution « Là, tout d’suite? C’est quoi le plan? Je fais mes valises, on passe prendre Hendrix et ta bagnole et je roule jusqu’à ce que tu dégrises c’est ça? » et je la fixe, essayant de marcher droit jusqu'au centre du salon vers le canapé "c'est plus moins ça le plan ouais, j'te voyais pas au volant de base mais si tu veux le prendre alors..." ça sera sans doute mieux hein, pour la sécurité de tout le monde "cinq minutes pour faire ton sac, ça ira..?" oui je suis pressé.

gotta let go

feat. Liz & Lenny

Alors que je parle et piétine, toi tu marches vers le salon et même ça, ça semble ardu pour toi. Eh merde. "C'est plus moins ça le plan ouais, j'te voyais pas au volant de base mais si tu veux le prendre alors..." J’hausse les sourcils et te rejoins en riant à nouveau, te pointant d’un doigt. « Toi mon cher, il est hors de question que tu touches au volant d’une voiture durant les cinq prochaines heures.. » Je secoue la tête en roulant un peu les yeux, poing sur les hanches cette fois. "Cinq minutes pour faire ton sac, ça ira..?" Cinq? « Oh.. euh, ouais! » Je regarde autour de moi rapidement et m’arrête d’un coup, prenant une inspiration pour laisser ma rationalité reprendre le dessus et non pas mes émotions. Je dois penser pratique, prévoir l’imprévu et plus encore. Lorsque je me sens plus calme, je vais directement vers ma chambre et sors un sac dans lequel je commence à balancer des affaires. Sans m’arrêter, je te lance par-dessus mon épaule : « Bois de l’eau.. beaucoup d’eau. » Il faut que tu t’hydrates, t’as langue est toute blanche et ça t’évitera en prime d’avoir un mal de crâne épouvantable plus tard. Lorsque je reviens dans le salon, j’ai mon sac sur mon épaule valide et j’attrape mon écharpe sur le canapé, la contemplant un moment avant de le balancer sur le coussin et d’aller dans ma pharmacie prendre des anti douleurs. « Ça fera l’affaire. J’suis prête. »

gotta let go

feat. @Liz Penelope Underwood & lenny

ouais j'suis rincé mais dans l'état où j'suis j'en ai juste rien à foutre, j'veux partir et je prendrais le volant sans hésiter pour ça... je sais, j'suis pas un exemple à suivre. liz rit pour dire en moins pointant du doigt « Toi mon cher, il est hors de question que tu touches au volant d’une voiture durant les cinq prochaines heures.. », au moins elle rit, elle. sa bonne humeur est revenue mais moi c'est clairement toujours pas ça, donc je réponds "ouais donc c'est toi qui conduis." encore un bonus qu'elle vienne, j'vais pouvoir me reposer, fin je crois... pressé je lui laisse 5 minutes pour se préparer, hésitante un bref instant, elle finit par dire « Oh.. euh, ouais! » à regarder autour avant de se calmer pour aller vers sa chambre préparer son sac. moi je suis appuyé contre le mur... à bader, à fixer dans le vide toujours, à attendre que le temps passe, impatient de m'en aller et me retenant de m'endormir debout. j'sais pas comment j'fais pour encore tenir sur mes pieds là à vrai dire. c'est là que je l'entends me dire « Bois de l’eau.. beaucoup d’eau. » un geste lasse de la main et je répondais "oui maman..." sans tellement y mettre de conviction donc j'sais pas si elle entendra réellement. je regarde alors le verre d'eau qu'elle m'a posée sur la table basse et... me décide à approcher pour le prendre et le boire presque cul sec avant de le reposer. et liz revient enfin, son sac sur son épaule, pensive un moment sur son écharpe avant de la reposer pour prendre des anti douleurs à la place « Ça fera l’affaire. J’suis prête. », je hoche la tête et ouvre la porte pour sortir et marcher le plus droit possible vers l'ascenseur et la rue où je lui donne les clés de ma voiture afin qu'on aille récupérer mon fils, libérer sa nounou et partir vers le sud via l'autoroute jusqu'à m'endormir comme une merde côté passager... j'suis à bout de forces en vrai.

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