Bambi (+) Réconciliation.

Ce soir j'avais eu un coup de fil de mon père, il avait prit de mes nouvelles et surtout il m'en avait donné, il avait su qu'entre Bambi et moi en ce moment c'était tendu mais il ne savait pas pourquoi, quand j'avais appris que ma soeur c'était tapé le mec dont j'avais été amoureuse et qui m'avait brisé le coeur j'avais un peu zappé ce mec et surtout ma soeur puisque je trouvais la chose un peu plus blessante venant d'elle puis à côté je vivais ma petite histoire d'amour mais entre temps ma soeur je l'avais oublié jusqu'à que ce soir mon père me parle de sa santé et que je venais d'apprendre qu'elle avait failli y passer. Je lui en voulais toujours mais je n'étais pas inhumaine et je ne pouvais pas rester aussi insensible, elle restait ma soeur et on avait eu nos bons moments ensemble du coup je lui avais envoyé un sms pour qu'elle vienne me rejoindre au bar de l'hôtel sans savoir si elle viendrait, quoi qu'il en soit moi j'étais installé sur une chaise haute et je l'attendais sans savoir comment nos retrouvailles allaient ce passer.

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Bambi ne savait pas bien comment gérer l'entrevue qui allait suivre et, depuis la réception du sms de Talya, stressait telle une forcenée. Cette dernière possédait toutes les raisons du monde de lui en vouloir, mais sans possibilité de s'expliquer, la situation de risquait malheureusement pas de s'améliorer. Les deux italiennes en étaient là avant que la brunette ne frôle la mort de près et que ce ne soit leur père adoré qui tente de les rapprocher en en informant la jeune blonde. Tout n'était pas fait, mais avec ce pas en avant, l'étudiante en médecine malade des poumons y voyait un fébrile espoir, et avait évidemment accepté le rendez-vous fixé au bar. Le visage aussi pâle qu'un linge, Bambi s'y rendit à l'heure dite, rejoignant Talya qui s'y trouvait déjà, les mains comportant deux cadeaux de son road trip. Mais avant de les lui offrir, tester un peu la température lui paraissait nécessaire. Bonsoir Lya... commença-t-elle d'une petite voix, demeurant debout, sans savoir trop comment s'y prendre. Elle était pétrifiée.

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A la base j'avais rayer ma soeur de ma vie vraiment, come encore c'était rien pour moi et j'avais eu la preuve qu'il était un vrai connard mais Bambi restait ma soeur au final alors même si je l'avais rayer de ma vie je ne pouvais pas faire comme ci de rien était alors qu'elle avait frôler la mort. Je lui avais proposé de venir me rejoindre au bar mais je ne savais pas comment j'allais réagir face à elle, je lui en voulais tellement et vu qu'on avait pas pu en parler et que je ne savais pas faire semblant j'avais peur de ne pas réussir à pouvoir lui pardonner mais je devais au moins essayer. Je restais à ma place en mordant sur ma lèvre, en jouant avec une bague à mon doigt et surtout à stresser jusqu'à que j'entende la voix de ma soeur, je tournais le visage vers elle sans savoir commet l'accueillir du coup je répondis simplement. "Salut... assied toi." J'avais l'impression d'être face à une étrangère et pourtant c'était ma soeur face à moi. "Je suppose qu'on a des choses à ce dire.."

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Talya n'était pas la seule à stresser comme une malade, Bambi se trouvait en première ligne en la matière. A savoir qui allait baisser la garde la première, mettre de côté sa fierté d'italienne pure souche pour laisser une chance à ce qui comptait vraiment, purement : la famille, le lien de sang. Ce même lien que la brunette avait défendu bec et ongle et qu'elle défendrait encore et encore. Intérieurement, elle remerciait leur père d'avoir osé ce que l'étudiante en médecine n'aurait pas osé : se confier sur ce qu'elle avait vécu, renouant ainsi un semblant de dialogue entre les deux. A croire qu'il soit définitivement plus sage... Je... crois aussi murmura-t-elle d'une voix lointaine, brisée, s'asseyant après y avoir été invitée par la jeune blonde. Bien que tentée, Bambi ne fuit pas son regard, coulant sur elle des yeux emprunt d'excuses. Je n'ai pas d'excuses, et je sais que tu m'as rayée de ta vie. Je ne pensais pas que tu voudrais me reparler... j'étais dans un état second. Complètement alcoolisée, d'ailleurs. Je voulais me perdre... commença-t-elle, les mains tremblantes.

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Elle restait ma soeur et peut être que j'aurais dû tout de suite lui demander des explications, lui dire ce que je lui reprochais mais j'en avais pas eu la force, j'avais préféré la rayer de ma vie parce que mine de rien sa façon de faire envers moi sa propre soeur ne m'avait pas plu, jamais de la vie je ne lui aurais fait ça et j'étais blessée que cela ne soit pas partager. Je la regardais s'asseoir et très rapidement elle commençait par s'excuser, je me mordillais la lèvre en essayant de trouver mes mots, j'avais laissé passer la colère et l'inquiétude avait prit le dessus. "Papa à jouer un peu sur ma décision pour être vrai, sans lui je n'aurais pas su ce qui était arrivé d'ailleurs." Je la regardais pour enfin laisser mes paroles s'enchainer sans me cacher mais sans une once de reproche juste pour jouer carte sur table. "Je comprends pas qu'est ce que je t'es fais pour que tu ne me dise rien sur ton état de santé et pour t'envoyer en l'air avec le mec qui me plaisait il y a encore pas longtemps?? Tu savais que j'en avais été amoureuse et qu'il m'avait fait du mal pourtant.."

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Bambi se doutait du discours qu'avait dû tenir leur père pour faire changer Talya d'avis, surtout si cette dernière avait décidé de la rayer de sa vie. Le simple fait de savoir ça la fit doucement soupirer. Elle ne savait pas quoi dire d'autre pour le moment, ayant grandement du mal à rassembler ses idées et à ce qu'elles soient cohérentes... puis marcher sur des œufs, il y avait plus agréable comme situation. Je m'en suis doutée... Après tout, elles avaient deux tempéraments d'italiennes... Au sujet de mon état santé, je crois simplement que je suis fatiguée d'inquiéter tout le monde. Je ne suis plus sur liste d'attente de greffe, et je risque d'être souvent admise à l'hosto... expliqua-t-elle d'une voix brisée, balayant une larme traîtresse qui venait de couler contre sa joue pâle et froide. Et je t'avais défendue, je sais. Honnêtement c'est tombé sur lui comme ça aurait pu tomber sur n'importe qui d'autre. J'étais mal, alcoolisée... rien n'était dirigée contre toi et ce n'était pas fait pour te faire du mal.

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Je lui en avais voulu même si je n'étais plus amoureuse de côme depuis un moment je n'aurais jamais été couché avec un de ses exs ou du moins pas lui en avoir parler avant si vraiment un de ses exs m'avait plu mais là elle avait agit derrière mon dos et je l'avais très mal prit. J'avais préféré la rayer de ma vie puis j'ai eu mon père au téléphone et il m'a parler de son état de santé, elle restait ma soeur et bien sûr que j'étais inquiète pour elle, bien sûr que je n'allais pas la laisser affronter ça toute seule. "Je ne suis pas n'importe qui je suis ta soeur, je t'avais rayer de ma vie mais qu'est ce que j'aurais fais si tu n'étais plus là hein?? Je m'en serais voulu et je t'en aurais encore plus voulu pour le coup." Je voyais sa larme et si elle ce mettait à pleurer on serait deux dans ce cas, j'étais touché par tellement de choses ces temps ci. "Toutes les fois où tu a couché avec lui tu étais alcoolisé?? J'aurais préféré que sa tombe sur un autre mais le plus enfoiré là dedans c'est bien lui.." Je ne savais pas s'ils avaient couchés ensemble plusieurs fois ou pas mais maintenant venant de côme je ne serais plus étonnée de rien.

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Bambi esquissa un petit sourire triste, à la fois émue des propos de Talya et prompte à se raidir en imaginant qu'elle l'ait réellement rayée de sa vie, comme ça, sans chercher plus d'explications. Oh l'italienne ne lui en tiendrait jamais rancune, se trouvant bien mal placée pour cela, mais de son côté, jamais elle n'aurait été capable d'une telle chose. Quand bien même il y aurait véritablement eu trahison avérée... la brunette ne pouvait pas ainsi rayer quelqu'un de sa famille d'un revers de main, sans remord aucun. Personne n'est irremplaçable, moi bien moins que quelqu'un d'autre... haussa-t-elle les épaules pour temporiser la choses. Bambi ne se mettait clairement pas en avant et s'écrasait même, face au poids de toute cette situation merdique. Ça n'est arrivé qu'un seul soir. Un seul. Je ne pourrais pas te dire si on l'a fait plusieurs fois tellement j'étais mal le lendemain, tellement j'avais bu... et crois-moi, j'aurais aussi préféré que ça tombe sur quelqu'un d'autre. N'importe qui. Pour ne pas avoir à te faire vivre ça... Elle ne s'extirpait pas de ses responsabilités mais quelque part, le fait d'entendre sa soeur dire que l'enfoiré, c'était lui, la rassurait un brin.

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Si j'avais été si dure sur ce point là c'est que j'avais beaucoup de mal avec la trahison, j'avais perdue ma mère et j'avais trouvée une soeur mais je ne pensais pas qu'en famille on était du genre à ce faire des coups de travers et j'étais très rancunière, sur l'instant j'ai eu du mal, si ce soir je pouvais lui parler c'est que j'en aimais un autre et que côme ne représentait plus rien pour moi mais sur l'instant c'était blessant. "T'es ma soeur pas une personne banale de ma vie Bambi." Si je finissais par avoir des enfants elle serait aussi la tante de mes enfants alors oui elle n'était pas n'importe qui. "Peu importe combien de fois en fait le mal à été fait, je suis passé à autre chose mais le plus touchant c'est que tu sais combien il c'est comporté comme un connard et tu devrais t'en rendre compte encore plus vu qu'il s'est tapé deux soeurs sans le moindre remord alors j'espère que cela t'as servit de leçons..."

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Bambi se permit de hocher la tête face aux propos de Talya, et de prendre la main de sa soeur. Ce geste pouvait paraître simplissime, mais elle avait besoin de ce contact, après les mots qu'elles échangeaient, et avoir entendu qu'au bout du compte, l'italienne n'était pas banale dans la vie de la blondinette... Je crois que si je n'avais pas été aussi alcoolisée, je n'aurais pas agit ainsi. C'était mon meilleur ami, point barre. Je suis comme toi, la trahison est insupportable à mes yeux, et te défendre face à lui était sincère... expliqua-t-elle d'une voix toujours aussi brisée avant de partir dans une toux insupportable. Ses émotions n'aidaient sûrement pas. Ce ne fut qu'au bout de quelques minutes qu'elle parvint à se reprendre : il ne m'y prendra plus. Je l'ai rayé de ma vie et si je le croise, je peux t'assurer que ce n'est pas seulement sa tronche que je vais transformer en puzzle... fit-elle d'un ton haineux.

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